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#Ghostbusted ft. Yucca Remington

Bertram Godfrey
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Bertram Godfrey
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#Ghostbusted ft. Yucca Remington Lun 21 Mai - 15:50

  #Ghostbusted  

Bertram C. Godfrey & Yucca Remington

Quelle fut ma surprise lorsque j’avais vu mon nom apparaître sur ce tissu de mensonges sordides que constituait le stupeshit.

[askip campbell et godfrey ont été surpris en train de se rouler des pelles sur le balcon, je viens juste l’annoncer au monde entier et je repars.]

Inutile de préciser que je n’étais pas ravi, encore moins vu que ce soir là, sur les balcons il n’y avait que deux personnes présentes : Beckett et Andy. Tout le monde savait que le stupeshit était aussi fiable et informatif qu’un vieux rouleau de papier toilette humide, mais cela n’empêchait pas des curieux de me poser la question ou de me taquiner à ce sujet. Et dire que cela m’emmerdait au plus haut point était encore un understatement. J’avais passé ma scolarité à façonner cette réputation impeccable, cette image, ce masque...j’avais passé du temps à me faire tout petit, presque invisible, histoire qu’on m’oublie. Et maintenant un simple mensonge idiot sur un blog stupide et voilà que cela mettait tout ce que j’avais construit en péril.

Après le repas de midi, j’avais emporté mon manuel de défense, prétextant vouloir étudier au calme. J’avais envie d’être seul, de ne pas devoir répondre poliment à ces accusations ridicules quand tout ce que j’avais envie de dire c’était :

Bien sûr que j’ai roulé des patins à Campbell, juste après avoir avidement paluché le directeur. Tu me connais, un vendredi comme les autres, en somme. Crétin.

Ils seraient capable de ne pas percevoir le sarcasmes avec leur demi-cerveau.

Je me rends donc sur les balcons, vides à cette heure. Les journées se font plus longues et plus ensoleillées. Malgré l’heure tardive on peut apercevoir le soleil rougeoyer à l’horizon, peindre les nuages de ces nuances rose-orangée oniriques alors que derrière, le bleu clair de la nuit attend, impatiente de pouvoir reprendre ses droits. Comme ce soir-là je prends place sur le rebord, laissant mes baskets se balancer au gré du vent. Des envies suicidaires ? Absolument pas. J’ai l’habitude des endroits haut placés. La tour des serdaigles, les falaises près de la maison de mes grands-parents. Il y a quelque chose de terriblement attirant et de magnétique à sentir le vide sous ses pieds. Une sensation de liberté et de danger calculé.

J’ouvre le manuel de défense sans vraiment y prêter attention. C’est juste un prétexte pour réfléchir. Réfléchir à quoi ? Et bien…. Ma première réaction lors de la lecture de ce poste absurde était de déterminer qui en était le responsable et pourquoi. Ensuite, de trouver une réponse appropriée aux éventuelles questions. Et vous savez quelle était la troisième pensée qui m’avait traversé l’esprit ? Comment régler le problème… définitivement.

Si je me trouvais une copine ces rumeurs pourraient s’arrêter.

Et c’est là que les rouages bien huilés de mon raisonnement ont commencé à s’arrêter. Parce que c’était illogique, j’avais un fonctionnement illogique depuis longtemps et je ne m’en aperçevais que maintenant. En effet, me trouver une petite amie metterait fin à ces rumeurs, à ces suppositions constantes sur ma sexualité que je devais nier. Mais voilà le paradoxe : se trouver une copine pour mettre fin aux rumeurs sur ma sexualité alors que….

Je craignais qu’elles soient vraies.

J’aime les filles. Elles sont jolies, gentilles. Je pourrais les embrasser, les étreindre sans problèmes. Eprouver des sentiments. Mais...les imaginer nues dans mes bras, leurs formes, tout ça ne m’émoustillait pas. Pas autant que les épaules carrées et anguleuses, les carrures larges, les poitrines plates…. C’était une réflexion que j’avais refusé d’avoir, que j’avais postposé trop longtemps.

En attendant il y avait bien une chose que je pouvais vérifier avec certitude. Je sors mon pineapple pour composer un message, histoire d’en avoir le coeur net quant à la responsabilité de mon complice dans cette histoire. J’hésite un moment avant de l’envoyer et de ranger l’appareil dans ma poche.

Je pousse un soupir et je baisse la tête sur mon manuel.

Rien n’est simple, n’est-ce pas ?

DEV NERD GIRL

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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Mar 22 Mai - 2:35

So I'll rest my head on the glory of this sorrow I know it's hard to swallow,
but tomorrow
We'll start new
(bertram)


tu sais, entends, cachée dans les recoins des couloirs. tu sais tout ce que l'on murmure à l'orée des nouveaux jours et tout ce qui se perd tard le soir. tu connais les rumeurs, celles qui ont la vie dure mais pas autant que ceux qu'elles poursuivent et rongent, agacent et morfondent. tu entends des noms sans jamais les associer, esprit libre inéduqué des visages qui viennent et partent sans jamais s'arrêter. parfois, tes lubies éclairent le monde. l'envie de te rattacher le temps d'un instant à celui des vivants - celui que tes pieds effleurent sans jamais toucher et qu'ils ne toucheront plus jamais.

parfois quand tu repasses dans les couloirs, tu penses éprouver les sensations de ce fatidique soir. sur le bout de tes doigts, de ta peau, qui n'est plus aujourd'hui que d'un pâle halo aux couleurs fades, triste miroir de la beauté de l'ancien tableau. parfois tu t'entiches d'une silhouette dont tu vas quérir l'attention.

bonjour, je ne suis qu'un souvenir, j'aimerais que tu me rappelles que je ne suis encore tout à fait une illusion. j'aimerais que tu aies peut-être un peu peur en me voyant, j'aimerais t'entendre rire ou même crier ; je crois qu'à force de ne plus être ivre de vie

j'ai un peu oublié comment on fait.
je crois que plus que de l'amour,
je voudrais un peu de ta raison.

j'ai perdu la mienne pour de bon il y a si longtemps, tu sais. c'était un soir d'idylle avec ma plus violente romance - la mort qui a saisi mon cœur comme l'adrénaline m'a saisie dans sa décadence. j'ai embrassé la faucheuse dans ma chute du paradis. mais ce n'est pas une histoire que je viens te conter, juste des on-dits.

aujourd'hui encore, fantomatique, tu erres, évitant les âmes qui pleurent leur chagrin ou rient de leur malheur à toute heure. aujourd'hui encore, les âmes qui battent le rythme des vivants accourent dans les couloirs et les chambres et la nostalgie te prend le cœur. l'envie, aussi.

de sauter à nouveau, sans rester coincée ici.

ton regard se porte au loin sur des pieds qui répondent à ton appel de hauteur, des mèches soufflées par la brise crépusculaire, petit être aux apparences amères. tu t'approches par derrière, sans un son, sans un bruit, juste ton esprit qui s'ennuie et ta voix résonne dans son dos, légèrement au dessus du sol, les mains jointent au dessus de tes reins.

▬ c'est pas très malin de s'asseoir ainsi. certains ont tenté et ça ne les a pas vraiment réussis. je suis même presque sûre que tu en as déjà croisés ici sans le savoir !

et tu es presque sûre de ton ironie incongrue que personne ne devine.

BY MITZI
Bertram Godfrey
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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Mer 23 Mai - 12:44

  Booh !  

Bertram C. Godfrey & Yucca Remington

M on regard suivait docilement les lignes de mon manuel sans pour autant les lire. Les lettres se muaient  en d’obscures arabesques illisibles alors que je m’enfonçais dans les profondeurs insondables de mon esprit névrosé, moi et ma logique défaillante. C’est qu’elle était révélatrice, cette pensée traîtresse. Révélatrice d’une volonté de se cacher, de ma peur, de ces masques que je peignais avec soin par dessus mon visage au point de perdre l’oeuvre originale. La question blessante de Beckett résonnait dans mes oreilles. Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de Bertram Godfrey ?. Un flou artistique, des tâches de couleurs voilà qui était Bertram Godfrey. A stranger. Un inconnu qui lorsqu’il se révélait un peu, passait pour un imposteur - c’était la triste vérité que le serpentard m’avait confié, ici-même, sur ces pierres.

Cette vérité que je ne pouvais avouer de peur d’être vulnérable, d’être moqué. Ce masque qui me protégeait, j’avais l’impression qu’il m’en arrachait des petits morceaux sans le savoir, qu’il effaçait la peinture avec ses doigts, mélangeait les couleurs, cherchant à atteindre mon vrai visage. L’idiot ne s’en rendait probablement pas compte. Et le plus grand idiot dans cette histoire, c’était moi, qui guidait sa main. Mais pourquoi ?!

Perdu dans mes pensées, je ne prête pas attention à ce courant d’air étrangement glacé pour ces températures printanières. J’aurais dû. J’avais baissé ma garde

▬ c'est pas très malin de s'asseoir ainsi.

AAH!



Un cri de surprise arraché à mes dépends.Surpris, un sursaut violent secoue mon corps. Frissons de panique alors que je manque de faire tomber mon manuel de défense dans le vide, le rattrapant du bout des doigts après de grands gestes maladroits. Quelque part, ma réputation de poursuiveur souffre. Déséquilibré, je recule vers l’arrière pour éviter de tomber.

▬ certains ont tenté et ça ne les a pas vraiment réussis. je suis même presque sûre que tu en as déjà croisés ici sans le savoir !


Je serre le manuel contre mon coeur battant. Crise temporaire évitée. Je pousse un long soupir.

Par Merlin, j’ai failli avoir une attaque ! Pourquoi tu….



Je me retourne alors vers la source de cette voix. Silhouette éthérée et fantomatique, une jeune fille plutôt digne se tient devant moi. Interrompu par la surprise de cette apparition, je fronce légèrement les sourcils, intrigué.

Je ne t’ai jamais vu avant. Qui es-tu ?



Elle ne faisait pas partie des fantômes de maison. Poudlard était bel et bien le château le plus hanté du Royaume-Uni.

Ne me dîtes pas qu’une autre élève a trépassé et que je ne suis pas au courant.

Au final, ça commençait à devenir la routine. Kidnapping, disparitions, morts...Ce château était-il bien une école ou bien un cercueil collectif ?

DEV NERD GIRL

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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Mer 23 Mai - 15:15

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un cri strident, comme tant d'autres que tu as pu provoquer. parce que tes pas ne préviennent plus les gens de ta présence, ni les regards que tu peux lancer. parce qu'il y a juste cette brise si froide qui souffle autour de toi, de tes couleurs désaturées. son livre manque de chuter et ses mouvements pourraient faire croire que son corps va le suivre mais il redevient stable, simple objet perché sur son oeuvre et le vide. il finit par se reculer - juste décision, te dis-tu. ça serait fâcheux que quelqu'un ait à trouver le corps d'un élève après sa chute, n'est-ce pas ?

sa colère si puérile mais sûrement un brin justifiée t'arrache un doux rire moqueur alors qu'il se retourne vers toi, coupé dans sa phrase. le regard comme tu l'as vu tant de fois. ah. le même éclat dans les yeux que dans les dizaines de prunelles qui ont croisé ta vue, ton air céleste.

son brusque interrogatoire arrache un rire du fond de ta gorge alors que tu vas te poser sur la rambarde du balcon, penchée vers lui.

▬ tout dépend.

le sourire sur tes lippes ne cesse de fleurir, tes orbes charbons plantés sur sa présence, l'air de sonder le moindre de ses soucis pour enfin t'abaisser à sa hauteur.

▬ qui veux-tu que je sois ?

ton sourire s'agrandit, doucereux mais les mots si crus.

▬ celle qui eut une mort tragique, celle que personne ne connait, celle que tout le monde sauf toi semble porter dans son esprit ou bien une simple illusion du soleil qui s'engouffre entre les gouttes de pluie, je peux être qui tu veux, au final, je serai toujours quelqu'un de différent dans ton esprit. quel mensonge veux-tu que je sois ?

et ton sourire taquin résonne en écho avec le vert de ta cravate, vipère qui siffle doucement son venin.

BY MITZI
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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Jeu 24 Mai - 10:38

  #Ghostbusted

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Effrayé par un fantôme, j’en aurai presque honte. Les spectres qui hantaient Poudlard n’avaient rien d’effrayant: pâles empreintes de leurs vivants, ils se contentaient de parcourir les couloirs avec ennui et morosité, passant le plus clair de leur éternité à ruminer leur passé. Alors oui, j’étais un peu gêné de m’être laissé surprendre par le mystérieux ectoplasme. Elle s’amuse de frayeur soudaine, fière de son effet et je sens mes joues brûler. J’ai encore l’électrocardiogramme en pagaille. C’est pas drôle- je pense avec mauvaise foi;  si je n’en avais pas été la victime, j’aurai trouvé ça hilarant.

Spectre versatile, elle se penche vers moi. Pour m’effrayer ? Me menacer. Machinalement je recule - les fantômes ne me font pas peur mais je préférerais éviter de sentir leur haleine putride ou ressentir cette étau glacé vous serrer le coeur lorsqu’ils vous traversent.

▬ tout dépend.Qui veux-tu que je sois ?

Pardon ?



Ses lèvres éthérées s’étirent en un sourire alors qu’elle s’amuse de mon désarroi. Cruelle apparition. Elle se joue de moi avec son sourire carnassier et ses mots empoisonnés. Une mort tragique, une illusion de mon esprit malade, un mensonge. Ses dernières paroles résonnent en moi comme si elle me connaissait, comme si elle savait où frapper. Cela m’apprendra à sous-estimer les fantômes : après tout ils n’ont rien d’autre à faire qu’errer dans les couloirs, d’écouter et partager les rumeurs, de nous observer lorsque nous nous pensions à l’abri de tout regard. Est-ce qu’elle sait quoi que ce soit sur moi?

La mort tragique ne faisait pas partie de mon CV. Etais-je un mensonge ? Cela me blessait de l’admettre, mais oui. Je n’étais que ça, un gros mensonge sur pattes, réduit à ce masque souriant que j’arborais. Que j’abhorrais. Ce reflet dans le miroir qu’elle me tendait me déplaisait, me donner envie de détourner le regard. Même si c’était la vérité.

▬ quel mensonge veux-tu que je sois ?

Cette phrase me frappe comme un coup critique, une flèche dans le coeur. Quel mensonge veux-toi que je sois pour que tu m’aimes ? .C’était ce qui avait tout commencé.

Intentionnellement ou pas, elle m’a atteint. Une égratignure de plus sur cette prison dans ma cage thoracique alors que ses ongles éraflent ce masque. Honte et colère se mêlent dans un cocktail inattendu et tel un animal blessé, je me sers de mes connaissances et de ma logique pour me défendre.  Je rétorque :

Je ne veux pas que tu sois quoi que ce soit.



Mon ton est plus sec et froid que d’habitude. Mon sourire s’efface. Derrière ce masque calme et détaché, je bouillonne doucement :

Nous sommes tous différents. Je ne suis pas le même que j’étais il y a quelques secondes. Et la personne que je pense être est différente de celle que tu penses que je suis, ou de ce que d’autres personnes pensent que je suis. La vérité n’existe pas. Il n’y a qu’une polyphonie de vérités différentes, de mensonges différents, si tu préfères.



Chacun possède sa vérité. Sa version des faits. Plusieurs vérités ou plusieurs mensonges, au final la ligne était ténue entre les deux.

Mais en ce qui te concerne, je n’ai pas besoin de connaître ton nom pour savoir qui tu es. Car tu es un fantôme - ce qui m’en dit suffisamment sur qui tu es vraiment.



Lâche. Matérialiste.

Si je n’avais pas été aussi secoué, mon esprit brillant m’aurait averti que me mettre un fantôme à dos n’était pas la meilleure idée du monde. Mais j’étais comme un animal blessé, perdu, acculé par une nouvelle ennemie. Alors je balançais ma science pour me défendre, oubliant momentanément ce masque que je devais porter - celui de Bertram Godfrey qui évitait les conflits, ce jeune homme bien sous tout rapport.

Donc si tu veux être quelqu’un d’autre, fais-toi plaisir. Mais voilà ma question : es-tu tombée ou as-tu sauté ?



Là c’était une supposition de taille que je faisais. Sa présence sur les balcons et sa remarque pouvaient constituer un indice précieux de la même façon que cela pouvait être hors de propos. Une jeune fille serpentard un peu espiègle. Une mort tragique. Dans ma têteje calcule les probabilités. Elle est mort au château. Un accident ? Un crime ? Ou un suicide ? C’étaient les 3 possibilités les plus probables. J’écartais le crime - son comportement espiègle ne collait pas avec celui d’une victime. Elle n’était ni en colère, ni abattue. Pareil pour le suicide, j’optais donc pour ma dernière théorie.

Tu es tombée n’est-ce pas ? C’était un accident.



DEV NERD GIRL

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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Jeu 24 Mai - 16:43

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tu le sens.
il a beau tenter de le cacher, ça se lit sur son visage, dans la lueur de ses orbes dans lesquelles tu te reflètes. ça fait mal, le blesse plus qu'il ne voudrait, tous ces petits mots si simples et fragiles que tu viens lui murmurer. tu n'as pas besoin d'être médium ou de perdre ton temps à écouter les rumeurs, tout se lit, tout se voit, quand on fait un peu attention à ce qu'il se passe autour de soi. c'est si important et pourtant si peu le font alors que ça rend tout plus simple, plus facile.

ce n'est qu'une farce.
dont tu t'amuses, tordant ses côtes, les écartant, immisçant tes ongles dans sa cage d'os d'ivoire pour venir tordre en douceur son muscle battant, y injecter ton poison désarmant. et c'est si simple, oh si simple que de briser quelqu'un, tant qu'on ne s'inquiète pas de marcher sur les débris ou de vouloir le reconstruire. si simple de rire du malheur qu'il rejette dans une pseudo-sagesse colérique, défense classique. le savoir par-delà le pouvoir.

▬ il y a pourtant des faits indéniables, je suis sûre que tu en connais.

tu te penches à nouveau, doucereuse, vicieuse, venant poser ton doigt si froid contre la chambre de son palpitant sans le sentir pour autant.

▬ je suis morte. je ne suis réelle que sur un certain plan. tu vis, ton cerveau fonctionne, ton corps aussi, ton pouls se fait sentir, tu respires. même si d'autres réalités existent, dans celle-ci que nous partageons, tu es vivant.

tes lèvres s'ornent d'un nouveau sourire éclatant, contraste avec le sombre de tes yeux intriguants.

▬ et pourtant, d'une certaine manière, tu es tout aussi mort. et personne ne s'en rend compte.

pour qu'il réagisse autant, ce n'est pas compliqué de le comprendre.

▬ oxymore vivante. schrödinger serait fier de toi.

tu retires tes phalanges, un rire sur le bout de tes lippes rosées. ses paroles ne semblent t'atteindre malgré leur froideur et violence, détachée de la faucheuse qui t'a prise et avec qui chaque jour tu valses dans les champs élyséens. le voilà qui, de toute sa sagesse, toute son intelligence, suppose déjà les circonstances de ton décès.

▬ quel manque de galanterie, tu pourrais attendre un peu plus avant d'aborder un sujet si délicat tu ne penses pas ? goujat.

main devant la bouche comme pour exprimer ta déception et peut-être un brin de mépris mais tes yeux sont joviales et ton air théâtrale, évidemment. tu t'amuses, oh, que c'est si drôle de rire du monde. ton rictus ne s'ébranle pas à ses mots, ni ne s'étire ni ne se fane et tu fleuris dans ta douceur, imperceptible.

▬ touché. bravo, petit serdaigle. tragique mort, tragique accident.

tu hausses les épaules, perdant ton air amusé pour passer à l'indifférence et l'ennuie en venant te percher sur les balcons.

▬ c'était vraiment très con.

ta silhouette s'étire, pourtant inerte d'une quelconque fatigue alors que ton attention quelque peu effritée se reporte sur l'azur à tes côtés.

▬ et toi ? tu l'as mis, ton masque ? ou on te l'a enfilé ?

doux sourire sur tes lèvres,
ô fallacieuse candeur si cruelle.

BY MITZI
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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Ven 25 Mai - 15:28

  #Ghostbusted

Bertram C. Godfrey & Yucca Remington

Sa voix éthérée défend faiblement. Des faits oui. Mais pour un seul fait autant de versions et de vérités mensonges différents.L’objectivité est un joli mensonge, une conte à raconter aux enfants avant de dormir.

Même un fait est tâché par notre perception.



Peu importe où l’on regarde, ce que l’on pense percevoir - tout est vicié par notre propre subjectivité. Le vrai n’existe pas. Bertram Godfrey n’existe pas non plus semblerait-il. Elle s’approche, cette prédatrice moqueuse. Son doigt transparent et glacé traverse ma chemise provoquant une sensation désagréable. Honnêtement je préférerai qu’elle me traverse une bonne fois. Ca serait comme plonger dans l’eau glacée du lac.

Qu’est-ce qu’elle me veut ? Pourquoi elle ne me laisse pas tranquille ?

J’ai beau être franchement désagréable, l’ectoplasme demeure ici à me taquiner. De sa voix d’une délicatesse immatérielle, ses mots gouttent, perles glaciales envenimées qui se font écho. Oui, tu es morte, désolée pour toi, je pense avec sarcasme. Mais surtout où veut-elle en venir ? Suis-je juste la distraction, le jouet d’un fantôme qui s’ennuie profondément ?

▬ et pourtant, d'une certaine manière, tu es tout aussi mort. et personne ne s'en rend compte. Oxymore vivante. schrödinger serait fier de toi.

Elle enchaîne les coups critiques sans le savoir. Ses lèvres s’étirent avec un sourire - je lui confronte un regard farouche qui transperce momentanément mon masque avant de se cacher et  laisser échapper dans un murmure :

Tu ne me connais pas.



Dernier bastion, dernière défense derrière laquelle je pouvais me cacher. Elle ne me connait pas, personne ne me connaît vraiment. Dissimulé derrière mon masque je jouais à la perfection le rôle que je m’étais écrit. Pourquoi ? Pour être aimé, pour être tranquille, pour correspondre à ce qu’on voulait de moi mais surtout…parce que j’avais peur. Peur du regard des autres, d’être pointé du doigt, moqué. Out of place, unwanted, unloved, inadequate.

Plus elle parle, plus je crains qu’elle sache vraiment où frapper. Mais comment ?

Son rire fait écho contre les murs de pierres, un rire qui donne froid dans le dos. Elle admet être tombée. Est-ce la vérité ou un autre mensonge ? Après coup, elle me paraît suffisamment détraquée pour avoir sauté. Ou avoir été assassinée.

▬ et toi ? tu l'as mis, ton masque ? ou on te l'a enfilé ?

Quelques longues secondes où mon sang se glace dans mes veines électrifiées. Paralysé c’est le mot. Comment est-ce qu’elle le sait ? C’est impossible...Ce qui est dans ma tête n’appartient qu’à moi. A MOI SEUL. Je commence à paniquer avant de me reprendre. Il ne s’agit que d’un fantôme. Un stupide fantôme. Sur la défensive, je retrouve ce masque de fausse innocence. Une voix mielleuse se détache dans ce silence :

Je suis désolé, mais je ne vois pas de quoi tu parles.



Elle observe le ciel, presque pensive.

Tout ce que je vois c’est que je suis vivant et que tu es morte. A cause d’un accident stupide. Ce n’est pas tragique, c’est loin d’être poétique, c’est juste ce qui s’est passé.  



La vie, comme la mort d’ailleurs, n’a rien de poétique. Nous sommes juste des machines chimiques qui se complexifient l’existence. Au final qu’est ce qu’il reste ? Des sacs de sang, de chair et d’os. Un sourire poli étire mes lèvres alors que je tente à mon tour de démonter mon adversaire avec le peu d’armes que j’ai dans les mots.

Et maintenant, tu es un fantôme destinée à hanter le château pour toujours . Une faible empreinte de qui tu étais. Tu ne peux pas changer, tu ne peux pas évoluer, tu es juste coincée ici, à croire que tu es différente alors que tu es inerte - tu ne seras jamais rien - condamnée à l’éternité.Tu es juste des regrets qui flottent comme un vieux sac plastique oublié dans un parking. Quel était ton crime ?



Mon ton poli et détaché ne véhicule aucun plaisir, comme si j’énonçais simplement une série de faits. Ces mots glissent naturellement sur ma langue avec une facilité que je soupçonnais depuis longtemps. Evidemment que je peux être mauvais, c’est juste une étrange sensation que de répandre son venin sur quelqu’un d’autre. Mes mots sont ma défense et ils lui crient de me laisser tranquille.

Tu dois t’ennuyer à mourir pour traîner ici avec moi, n’est-ce pas ? Pardon. Mauvais choix de mots.



Mauvais choix de mot ? plutôt délibéré.

DEV NERD GIRL

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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Dim 27 Mai - 18:12

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il est vrai que tu ne le connais pas. honnêtement, tu n'en as pas vraiment l'envie dans ta lubie si étrange - si, certes, il semble être une bonne distraction, tu doutes que celle-ci aille plus loin qu'un moment passager. ses tourmentes vrillent son être et tu ne trouverais qu'un certain amusement si tu venais à le pousser dans le mauvais sens.

▬ tu ne me connais pas non plus et pourtant regarde toi à tirer tous ces faits qui selon ta logique ne sont pas objectifs. après tout si tu n'existes pas, peut-être que je suis vivante. et puis y'a-t-il au fond besoin de connaître pour savoir et de savoir pour connaître ?

ta tête se penche doucement sur le côté, pleine d'une certaine réflexion. il fuit, ensuite, tes armes si aiguisées par le sourire et l'innocence feinte. ton sourire s'agrandit, aussi pourri que le sien.

▬ oh, que tu es mignon à tenter de me mentir ainsi. ce serait presque mignon.

tu sors de tes pensées, à nouveau souriante.

▬ ah, le retour de l'objectivité subjective.

un rire, doux, enfantin, mesquin un brin peut-être. ses mots ne sont que brise sur ton être malgré la douleur qu'ils pourraient prodiguer à certains. tu sembles si distante, si lointaine et pourtant si proche et amusée, si doucereuse. presque un brin rassurante dans le mal-être que tu pourrais et sûrement dois lui provoquer.

▬ par contre, tu te méprends. enfin ce n'est pas surprenant ahah.

ton regard luit doucement malgré la désaturation de tes teintes et tu descends de ton perchoir pour flotter légèrement, t'amusant de cette incapacité à poser pied à terre.

▬ je ne me pense pas différente, bien au contraire. tu me prends pour bien plus orgueilleuse que je ne le suis - enfin, non. tu ne me prends pour rien, tu essayes juste vainement de te défendre contre des mots qui te blessent en balançant ce qui te passe bêtement par la tête. pour un serdaigle, ce n'est pas très sage. en fait, c'est presque pathétique.

tu le vois comme une faible et fébrile bête dont tu ne doutes pas des ressources surprenantes mais qui pour le moment se débat contre une force plus puissante de manière ridicule. l'image te rendrait presque hilare, mais pas autant que son jeu de mots qui se doit blessant mais qui te fait réellement rire.

▬ oh il était bon celui-là, je te l'accorde. si tu en a d'autres n'hésite pas.

ton sourire revient, un brin plus carnassier que le dernier alors que tu l'observes, glisse de tes prunelles un scalpel sur son être, dissèque son esprit si facile à ébranler.

▬ tu es bien triste à jouer des rôles quand ta méchanceté elle se veut bien réelle. je ne chercherai pas à t'aimer ni à te haïr, alors te voir jouer, voilà ce qui m'ennuie à mourir. si ta seule défense à mes blessures est de cracher un venin si faible et vide de sens, tu n'es pas près de m'atteindre ni de te défendre valablement et c'est bien triste car je suis sûre que tu pourrais faire bien mieux si tu n'étais pas aussi précipité. fais honneur à ta maison, voyons.

BY MITZI
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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Mer 30 Mai - 11:29

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Pourquoi est-ce qu’elle continue à me pousser de cette façon ? Je déteste cette sensation - celle qu’elle parvient à m’atteindre à presser ses doigts sur les blessures et ouvrir me entrailles. Cette pression qu’elle parvient à exercer sur moi. Mais ce que je déteste le plus...c’est ma réaction.

Pourquoi est-ce que je ressens le BESOIN d’être aussi EMOTIF ?!  C’est si stupide.


Je fais ce que je veux, connard.


Tais-toi. Ne dis plus rien. Serre les dents.


Mais j’ai envie de crier. Pourquoi ? Cette colère….elle part dans tous les sens. Au fond de moi je sais qu’elle n’est pas vraiment responsable de ce qui m’arrive - ce fantôme n’est qu’un déclencheur - un instrument de mon irrationalité. Logique et objectivité, le débat tourne en rond. En ce moment je suis loin d’être objectif, d’être pragmatique. Son sourire innocent, je souhaiterais pouvoir l’arracher, faire quoi que ce soit pour l’effacer. Blesser, heurter, fouiller dans ses entrailles comme elle le veut.

Quelle importance ? Tu n’es ni morte, ni vivante. Tu n’es rien, ni personne. Juste un courant d’air qui s’amuse à ennuyer ceux qui veulent étudier pour éviter de réaliser sa propre situation. De passer ton éternité figée entre ses murs à souhaiter que tu sois morte. A moins que tu sois déjà trop vide pour le savoir.



Je ne suis pas moi-même.


Et si c’était un mensonge ?


Cette excuse facile résonne dans les murs effrités de mon esprit, accompagnée d’un doute qui les vrille au marteau-piqueur. Quelle importance ?  Il n’y a pas de vérités. Que des mensonges. Parfois, j’ai l’impression de devenir fou, de danser en équilibre sur ce fil et je me sens sur le point de tomber. Mais de quel côté ? Les frontières ne sont plus aussi bien définies que je le croyais.

Son sourire désaturé m’insupporte alors qu’elle lit en moi comme dans un livre ouvert. Et moi, je réponds à sa provocation comme un enfant caractériel. Ces mots ne me blessent pas autant qu’ils le devraient. Reprends-toi, Bertram, ce n’est qu’une petite brute ectoplasmique. C’est évident que c’est ce qu’elle cherche. Elle s’amuse de me voir me débattre. Et bien c’est le moment d’arrêter, de lui enlever cette satisfaction. Je la laisse parler avant de baisser les yeux sur mon manuel en des gestes calmes et détachés. Un froid glacial s’empare de moi alors que je redresse mes murs. L’occlumencie aide dans ces moments, mais j’aurai bien besoin d’être seul pour diagnostiquer les interférences dans mon système.

Tu as raison.  



Je relève les yeux vers elle avec un léger sourire. A ce stade, même-moi j’ai des difficultés à déterminer sa sincérité.

Je ne suis qu’une excuse pathétique de serdaigle, incapable de m’élever à ton niveau.



Je retourne m’asseoir au bord du précipice, mon manuel sur les genoux, comme un enfant sage. De mes doigts, la page se tourne. Tout ce dont j’ai besoin c’est d’un peu de stabilité. J’aurai bien besoin de Beckett - d’ailleurs il a dû me répondre. Mais prendre mon téléphone pour qu’elle puisse en lire le contenu serait une grossière erreur que je ne comptais pas commettre.

Peut-être que tu devrais aller ennuyer quelqu’un de plus divertissant.



DEV NERD GIRL

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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Ven 1 Juin - 18:15

So I'll rest my head on the glory of this sorrow I know it's hard to swallow,
but tomorrow
We'll start new
(bertram)


il se tiraille, se déchire sans même que tu n'aies besoin de le toucher. juste quelques paroles ici et là que tu as entendu ou déjà servi, quelques paroles en l'air si simple à manipuler. c'est si facile. si tristement terriblement lourdement simple. tes yeux se lèvent vers le ciel alors que ses paroles transpercent l'air monotone, ton ton soudainement plus grave, plus bas. humeur changeante, véritable girouette.

▬ blah blah blah blah blah, ce que tu es dramatique ! tu devrais t'initier au comique avant de finir dans un cercueil parce que ta pauvre petite vie mensongère te rend si malheureux.

tu mues, ça y est, sortant de tes couleurs si charmantes, du velours des amoures, de ta voix douloureuse, doucereuse - vipère, tu n'es que vipère. serpentard t'a si bien choisie.

▬ oh seigneur, regardez-le. pauvre petite chose. bouhou, tu m'en arracherais presque une larme. tu veux que j't'aide à tomber ? un autre jumpscare et un cri de vierge effarouchée et ça devrait marcher.

ton visage est las alors que ta silhouette se détend, sans perdre de sa grâce il se dégage d'elle maintenant une nonchalance certaine. dur de savoir cependant si ce n'était qu'un masque ou si ce n'est qu'une autre facette du pierrot que tu incarnes - peut-être un autre mensonge aussi ? soupire hors de tes lèvres qui ne respirent pas, observant tes ongles si bien manucurés malgré le temps passé. au moins une prise de tête réglée dans l'au-delà, il faut bien se l'avouer.

▬ écoute chéri, tu penses peut-être que je m'amuse à faire chier les branleurs dans ton genre qui pensent que leur vie est un poème digne du spleen mais hélas, vois-tu, ce n'est absolument pas le cas. j'ai eu, au mieux, autant de distraction à te parler qu'à voler son quatre heures à un gosse handicapé. ce que tu es sûrement un peu au fond pour ne pas te rendre compte que tes problèmes ne sont en rien des dilemmes cornéliens.

un rictus carnassier pour ne pas dire prédateur se pose sur tes lippes rosées, un ricanement mesquin dans le creux de ta gorge.

▬ t'enfoncer dans ta merde, en revanche, ça c'est déjà un brin plus intéressant.

ne serait-ce qu'en lui foutant le doute,
n'est-ce pas ?

BY MITZI
Bertram Godfrey
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Bertram Godfrey
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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington Dim 3 Juin - 12:47

  #Ghostbusted

Bertram C. Godfrey & Yucca Remington

Ta petite vie mensongère te rend si malheureux. Comment peut-elle trouver les mots justes ? Mensongère sans aucun doute. Insignifiante aussi… mais comme tout le monde. Des petits sacs de chair qui se débattent avant de tomber en poussière. Les yeux baissés sur mon manuel, j’écoute sans lui accorder de réponse. Je suspecte qu’elle connaisse ce stratagème. Elle le sait que j’absorbe ses mots, qu’ils s’écoulent en moi et résonnent comme un évangile d’un nouveau genre. Visage et lèvres fermées, Bertram Godfrey retrouve ses marques, un peu fâché de s’être laissé emporté comme un débutant - de surcroît par un vulgaire courant d’air.

Sa voix s’élève, redescend dans les basses avant de partir dans des inflexions doucereuses. Le spectre serpentard se moque et j’inspire retenant ce monstre de colère et de mesquinerie qui ne demande qu’à sortir, encore, il supplie. Je retombe dans mes travers, les lèvres closes c’est la raison et la peur qui le retiennent.

Laisse tomber. Au pire qu’est ce qu’elle peut faire ?
Rien.
Rien du tout.
Tu le sais. A part parler, elle n’a aucune emprise sur toi. Aucune menace du tout.


Il est préférable de ne rien laisser paraître, de ne pas donner de munitions à mon ennemie.Ne les laisse pas t’atteindre. Bouleversé par mes propres pensées, j’en avais oublié mon mantra. Prend du recul, Bertram. Il vaut mieux être froid et détaché que dans l’émotion. Que dans ta peau. Ma voix s’échappe de mes lèvres, ce ton doux et détaché derrière lequel je me cache habituellement.

J’imagine que tu dois avoir envie d’un peu compagnie. Les fantômes de maison sont loin d’être distrayants….Malheureusement je n’ai pas l’intention de te rejoindre.



Je doute qu’elle ait eu l’intention de mourir aussi, un accident est si vite arrivé. Moi aussi j’aurai pu être arraché, comme Dawn et tant de mes camarades cette années. Manque de chances ou mauvaises décisions avaient mis fin à leur existence trop tôt. Et moi je n’ai pas l’intention de prendre de mauvaises décisions. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres.

J’ai une bucket list à terminer.  



Après lui avoir lancé un regard, je retourne à ma lecture, l’encourageant presque dans son vice :

Mais je suis sûr qu’avec ton petit numéro tu finiras bien par trouver un copain, ou une copine avec qui passer ton éternité.



Son caractère versatile passe par toutes les couleurs, l’attaque, la moquerie. Son spectre me rabaisse. Apparemment je ne suis pas distrayant. Tant mieux, je n’ai jamais eu la moindre envie d’être ton bouffon. Je me contente d’hocher vaguement la tête - à elle d’interpréter ça comme un signe d’approbation envers elle, ou sur le chapitre particulièrement passionnant sur les strangulots. Je sors prudemment mon pineapple de ma poche pour consulter la réponse tant attendue de mon camarade. Un "non" court et sans davantage d’informations. Est-ce qu’il est un peu fâché que je le suspecte ? Je tape une réponse rapide, conscient que le spectre puisse lire et commenter mais ça m’est bien égal. Elle n’a pas suffisamment d’informations pour tirer des conclusions sur notre échange.

Spoiler:

Cette rumeur avait été lancée soit par ennui, soit par intention néfaste. J'aurai aimé en découvrir l'auteur, mais au final, il était préférable de la laisser mourir d'ennui.

DEV NERD GIRL

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Re: #Ghostbusted ft. Yucca Remington

#Ghostbusted ft. Yucca Remington
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