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[Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles

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[Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Mar 26 Juin - 23:48

[Bal 2028] Petits-fours et colifichets de dentelles
« Lisbeth ? »
« Mmmh ? »

Sa baguette coincée entre ses dents, des googles dignes d'un cosplay steampunk posés sur son nez, la Poufsouffle était penchée sur un de ces nombreux prototypes crachotant des étincelles et exhalant, par à-coups, une fumée épaisse comme l'ultime expiration d'un homme atteint d'un cancer des poumons avancé. L'élève Poufsouffle qui observait la brune croisa les bras, faisant bruisser sa robe de soirée – une robe digne d'un bal de promotion tout en découpes extraverties et couleurs chatoyantes.

« Tu as pas oublié un truc ? »
« Oh j'ai mis un Protego cette fois. Pas de 'blème. » appuya-t-elle d'un mouvement de la main.
« Je veux dire ton rendez-vous de ce soir. »
« Mh ? »
« Le bal. »
« Scheisse... »

Lisbeth bascula en arrière, mitraillant plusieurs boutons pour éteindre l'engin qui se tut après un ultime soupir. Les lunettes furent remontées au sein de la chevelure indisciplinée, les gants ôtés, la baguette coincée derrière l'oreille tel un vulgaire crayon. La Poufsouffle se remit debout, avisa d'un rapide coup d'oeil.

« Bon. Le temps de me téléporter hors de ma salopette, me décrasser et m'enfiler une robe, je devrais être à l'heure. Ça commence quand déjà ? »
« 20h. Tu as vingt minutes. » laissa tomber sa comparse avant de quitter le dortoir, peu encline à s'attarder et à rater son entrée.
« Ah. » Nouveau regard sur sa tenue. « Ça se tente. »

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« Désolépourleretardc'étaitpasvoulut'esprêt ? »

Quelle idée que les Serdaigles détiennent leurs dortoirs dans la plus haute tour du château. Sincèrement. Lisbeth avait monté les marches quatre à quatre en haletant, peu habituée à un tel rythme d'ascension. La Poufsouffle inspira une longue goulée d'air, rejetant sa tête en arrière pour mieux gorger ses poumons d'oxygène. Un moyen de grimper les étages sans se fatiguer, oui elle devrait inventer ça. Enfin techniquement ça existait : on appelait ça un ascenseur. Mais c'était purement Moldu et elle ne voyait pas les directeurs actuels mener une telle installation dans Poudlard.

« Oh crotte de troll, ça va mieux. »

D'un mouvement de tête, Lisbeth rejeta en arrière sa crinière qu'elle avait su nouer en queue de cheval volumineuse. Les autres élèves allaient hurler en voyant ce qu'elle avait glissé dans l'élastique – sa fidèle baguette. Mais, au moins, elle ne la perdrait pas ainsi.

« Tu lâches jamais ton occamy ou quoi ? » qu'elle demanda en désignant la créature du menton., voyant la petite figure reptilienne sortir de l'écharpe du Serdaigle.

Mains posées sur ses hanches, Lisbeth reprenait peu à peu son souffle chassant, lentement, la rougeur qui marbrait son visage et ses épaules. Sa robe de soirée valorisait ses formes mieux que ne l'aurait fait son uniforme – la faute à un corset dont la magie l'avait aidé à mener les nœuds.

« Alors on y va ? » demanda-t-elle, piétinant presque sur place. « J'ai hâte de voir si quelqu'un va osé faire une blague ce soir. »

C'était ce qui l'intéressait plus... avec le buffet.
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 22:17, édité 1 fois
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Ven 29 Juin - 21:37


Le bal de fin d'année. Cela étonnerait certainement plus d'un de savoir qu'il n’était pas friand de ce genre d'événement où se pavanaient plus ou moins un roi et une reine souvent piochés chez les joueurs de Quidditch. Ce n’était pas comme s'il se trouvait à une représentation avec des personnes qui l’intéressaient vraiment. Entre la présence de sa complice de l'année dernière et le fait de voir cet événement comme un entraînement en vue de se présenter à des événements familiaux pas forcement toujours de son goût l'aidait à le motiver. Une chose était sûre : si, un jour, il arrivait à sortir son épingle du jeu, il serait un des plus grand mécènes connus aussi bien dans le monde Moldu que celui des sorciers.

Mais pour le moment il devait aller au bal. Même si l'heure approchait la non présence de Fraülen Steinbrech ne l’inquiétait pas, du moins pas autant que l'année dernière. S'il avait bien appris une chose sur cette demoiselle c’était qu'elle et la ponctualité ne faisaient pas qu'un. Bien que cela lui filait de l’urticaire il pouvait néanmoins lui pardonner. Car quand elle vivait ses inventions elle était comme lui jouant du piano : le temps n’était point présent pour eux.

Enfin cela ne l’empêchait pas, lui, d’être présent au lieu de rendez-vous habillé de son costume trois pièces couleur bordeaux. Sa coiffure était impeccable comme toujours. Le seul détail pouvant jurer avec le reste de la tenue, semblant tout droit sortie du XIXe siècle, était l'écharpe des Serdaigles où s'était niché son fidèle Schlange.

Ce fut après un petit moment de retard que la Pouffsoufle, à court de souffle, apparut enfin. À la voir ainsi essoufflée Friedrich venait de penser qu'il aurait pu gagner du temps en étant en bas de la tour des Serdaigles. Mais il n'allait pas lui dire. Le Serdaigle regarda la jeune fille et lui prit la main avant de répondre quoi que ce soit pour frôler de ses lèvres la peau de la jeune femme et ainsi lui faire un baise main.

— Nous ne nous attendions pas à une ponctualité de votre part Fraüllen Steinbrecht. Nous l'avions bien compris l'an passé. Quant à Schlange non il ne nous quitte qu'en de rares occasions. Cela vous dérange t-il ?

Il pouvait pardonner le retard de Lisbeth. Après tout une arrivé tardive peut avoir du bon du moment qu'on sait y mettre les formes. Mais il y a une chose qui lui donnait des frissons dans la nuque... Cette coiffe, ou du moins la façon dont elle était fignolé.  

— Tournez vous sans discuter. C'est vraiment du grand n'importe quoi. Vous devriez avoir honte Fraülen sincèrement. Qu'allons nous faire de vous ?

Et en deux trois coups de main la queue de cheval tenue par la baguette de la jeune Pouffsoufle était remplacée par une brochette en forme de clef de sol tenant aussi bien que la baguette de la propriétaire, mais avec une note plus élégante et raffinée. On n’utilisai pas sa baguette ainsi.

— Nous pouvons y aller maintenant ?

En disant cela Friedrich tendit son bras à Lisbeth pour se rendre au bal comme il se devait.
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Sam 30 Juin - 21:53

[Bal 2028] Petits-fours et colifichets de dentelles
Lisbeth pouffa – réaction spontanée, quasi épidermique au baise-main que lui accordait le préfet. Toute pétrie de sa culture de fille du peuple, populaire au sens propre du terme, les minauderies et l'élégance nobiliaire l'amusait comme au premier jour. Elle ne s'en lassait pas. Elle se sentait voyageuse découvrant une culture surannée.

« Un jour faudra que t'arrête d'impliquer ton animal de compagnie dans tes conversations avec tes nous », le gourmanda-t-elle. « Tu sais la première personne du singulier est toujours de vigueur. »

Mais voilà que, sans crier gare, elle devint mannequin entre les mains du préfet qui, tel un chef de défilé, renoua ses cheveux lui abandonnant sa baguette entre ses doigts laissant à Lisbeth le soin d'ôter les mèches qui s'étaient coincées dans les rainures du bois.

« T'as des épingles à cheveux et des barrettes cachées sous ton veston ? » Lisbeth tâta la nouvelle coiffure sentant sa nuque pleinement dégagée. « Tant que t'y es, tu peux me relacer le corset. Je sens que la marchandise ballote plus qu'elle ne devrait. J'ai pas pris le temps de serrer assez fort. »

Tournant dos à Friedrich, la Poufsouffle le laissa faire lâchant une expiration lorsque le corset fut dûment mis. Néanmoins Lisbeth savait que, désormais, elle pourrait marcher et même trotter dans la foule sans subir la dure loi de la gravité sur ses seins.

« On peut y aller ! » clama-t-elle. Tendant la main, Lisbeth voulu saisir celle de son partenaire du soir avant de remarquer le bras tendu, l'invitation offerte par son comparse. « Ah oui désolé. On fait cela selon tes règles. »

Lisbeth glissa son bras sur celui de Friedrich.

« Par contre, on traîne pas trop, hein ? J'ai pas envie d'arriver à l'heure de fermeture. » Avisant l'escalier, Lisbeth lâcha. « Un ascenseur. C'est trop demandé ? »

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La musique parvenait jusqu'à eux malgré les lourdes portes closes telle la palpitation d'un cœur gigantesque. Au vu du son qu'elle percevait, Lisbeth conclut que le corps enseignant avait veillé à inviter un des groupes phares du monde sorcier : pop et rock avec spectacle magique au rendez-vous, de quoi parler aux jeunes qui venaient se trémousser en contrebas de la scène. Patience aux couples : les slows viendraient bien assez tôt. Pour l'instant le bal devait s'emballer, la fièvre chauffer la piste avant de lâcher les cœurs – du moins ceux qui ne se seraient pas brisés avant.

Un « connard ! » fusa dès qu'ils franchirent les portes qui s'étaient entrouvertes pour leur laisser libre passage. Un verre vola, explosa en myriade d'éclats de verre teintés d'une boisson qui pouvait être aussi bien de l'alcool qu'un punch fruité. Une horde de chauve-souris se rua sur la victime du verre, un garçon dont le costume trempé s'accordait terriblement bien avec sa mine de chien battue. Poursuivie par une Serpentard en robe d'émeraude, le couple se rua hors de la Grande Salle sous les regards et rires de l'assemblée la plus proche.

« Y en a un qui va dormir sur sa béquille ce soir. » commenta Lisbeth, indifférente à cette scène d'éclat. Ce ne serait probablement pas l'unique. Tout bal s'accompagnait de ce genre de scénettes.

« Tu veux boire un truc ? » demanda-t-elle à son partenaire. Extirpant sa baguette de son corset, la Poufsouffle l'ayant coincé entre sa hanche et la bande de cuir, l'élève l'agita. « Accio Coca ! » Nulle réponse. Fronçant les sourcils, Lisbeth retenta. « Accio punch ! » Le gobelet se cala dans sa main ouverte. « Bien. J'aurais été écœurée d'avoir que du jus de citrouille. Et pour toi, donc ? »
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 22:18, édité 1 fois
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Dim 1 Juil - 22:34

Friedrich avait envie de soupirer. Comme s'il impliquait son Occamy dans son style de langage. Enfin cela ne l’étonnait pas vraiment vu son interlocutrice, même la réaction au baise-main n’était pas étonnante. Ce qui l'aurait étonné c'est que Lisbeth joue le jeu et le vouvoie par exemple. Mais partir en débat sur la façon dont chacun avait envie de s'exprimer serait juste long pour rien et ils étaient déjà en retard.

Quant à la remarque sur ce qu'il avait dans ses poches le préfet des Serdaigles avait une réponse déjà toute prête et esquissa un petit sourire en coin, attendant qu'il puisse prendre la parole. Mais ce n'était pas pour tout de suite car, à la vue de la jeune femme, c'est en restant digne mais rouge Gryffondor qu'il s’exécuta après avoir fait un signe pour lui indiquer de se tourner.


— Nous savions à qui nous avions affaire ce soir et le retard pouvait nous laisser penser qu'une venue à la hâte été hautement possible. Nous nous sommes permis de prendre quelques précautions. Preuve étant que nous avions vu juste. Nous n'avions pas prévu par contre cette seconde demande…

Friedrich serra le laçage au même moment même pour ne pas laisser « ballotter la marchandise » comme elle le disait. Et bien que célibataire endurci bizarrement le laçage de ce genre d'habit n'avait aucun secret pour lui.


— Voila, par contre quand tu parles de marchandise, cela nous laisserait entendre que comme toute marchandise, celle ci a un prix ?

Blague à part si elle venait à lui donner un prix il ne saurait plus où se mettre.


— On peut y aller bien que nous ne voulons pas imposer nos préférences ou « mes règles » comme vous le dites Fraülen Streinbrech. Mais nous apprécions que vous acceptiez celle-ci. Après tout ce n'est point de notre faute si nous allons arriver en retard n'est-ce-pas.

La réflexion sur l'emplacement des Serdaigles n’était pas si idiote pour une Pouffsoufle. Les Serdaigles n’étaient pas connus pour leur aptitude physique. Devoir, à chaque fois, monter aussi haut et autant de marches n’était pas forcement la meilleurs des idées.


— Tu veux dire des escalators plutôt non ? Cela pourrait être une idée plutôt tentante bien que nous doutions que notre directeur apprécie la demande. Mais si tu y tiens nous pouvons descendre et t'amener à nous avec un Accio.


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À leur arrivée Friedrich haussa un sourcil face à la scène qui se jouait devant eux qui accompagnait la lourde musique qui tapait dans les recoins de sa tête. Il était plutôt ouvert musicalement parlant. Enfin c'est ce qu'il pensait la réalité était légèrement différente. Ce qu'il entendait équivalait bien à ce qu'il voyait : un brouhaha sans nom digne du plus mauvais chef d'orchestre qui agitait sa baguette sans rien connaître. La remarque de Lisbeth le fit lâcher un petit rire timoré.

Mais pas le temps de répondre. Lisbeth sortit sa baguette et appela se qu'elle voulait boire. Mais premier échec avant une réussite qui étonna tant qu'elle laissa perplexe le Serdaigle. Un Accio du genre n'aurait pas du faire venir que le contenu, et non le contenant ?

D'ailleurs il était, sans le dire, fier de lui. S'il n'avait pas attaché autrement les cheveux de la jeune femme comment aurait elle été si vite servie ? Bref il lui fallait répondre à la question posée.

— Nous doutons trouver du Hugo. Du coup nous allons opter pour un Fleur d'amour. C'est plutôt exotique. D'ailleurs celui que tu as dit qu'il dormirait sur la béquille, sache qu'il y est habitué. D’après les rumeurs il n'est point comment dire très fidèle.

Par contre pour Friedrich point d'Accio. Il se dirigea en direction du bar d’appoint crée pour l'occasion. Mais vouloir et pouvoir étaient deux choses différentes avec cette foule dansant sur cette musique.

— Tu aimes ce genre de musique toi ? Tu veux peut être danser là dessus ?

Mais c’était sans compter sur un duo Serdaigle Serpentard qui venait à leur rencontre. Une Serdaigle qui voulait toujours faire mieux que les autres, physiquement cliché mannequine fine à se demander où étaient passés ses organes. Et lui Serpentard plutôt connu comme beau gosse, plutôt populaire, le genre de personne superficielle que le préfet Serdaigle exècre.

— Alors Fried on est venu encore une fois avec son sac à patates. Tu n'as pas honte d'entacher ainsi la réputation des Serdaigles ? Et le sac à patates il est pas trop serré dans son corset ? C'est pas pour les flans ce genre de sous vêtement.

Tout ça sous un rire mesquin du Serpentard qui prenait son pied à voir quelqu'un être humilié de la sorte. Friedrich était une personne qu'on pouvait qualifié de bonne, mais loin d’être un chevalier servant la veuve et l’orphelin. Il méprisait l'injustice ou la violence gratuite quelle qu’elle soit. Connaissant depuis un bon moment la Pouffsoufle il savait qu'elle saurait se défendre seule et sans lui. C’était en partie sa faute si on s'attaquait à elle. Il fallait rester digne tout en la recadrant.

— Ma partenaire nous a appris quelque chose il y a peu. Nous allons te le montrer.

Friedrich sortit sa baguette prononçant un Accio punch ce qui fit bien rire le duo meurtrissant qui vit le punch arriver. Mais le Serdaigle fit un pas de côté laissant le punch s'abattre directement sur cette langue de vipère.

— Te sens tu rafraîchie ?
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Sam 7 Juil - 0:15

[Bal 2028] Petits-fours et colifichets de dentelles
Lisbeth leva haut un sourcil face à la répartie de son comparse de la soirée, ne comprenant pas où il voulait en venir ou, du moins, si c'était le cas c'était par devinettes et demi-mots.

« Hugo... Victor Hugo ? Il a laissé une boisson à son nom ? »

Ce serait bien typique des Français tiens. Ils devaient bien avoir un vin nommé Balzac ou un fromage puant estampillé Molière. Lisbeth lorgna vers la piste de danse, buvant à petites gorgées sa boisson. Déjà nombre de couples s'étaient massés dessus pour danser ou, plus exactement, tenter de gigoter au rythme de la musique tout en n'osant pas se regarder dans les yeux. De quoi faire sourire la Poufsouffle derrière son verre. Ça jouait au joli cœur mais ça n'osait pas même poser une main sur la hanche de son/sa partenaire comme si ça revenait à franchir la ligne Maginot.

« C'est passable. Mais ça manque de rythme. Mets-moi un tapis Dance Dance Revolution, enclenche Night of Fire et je bouge jusqu'à la fin de la nuit. Bon, par contre, faut pas trop mater la sueur qui dégouline. Les jeux rythmiques c'est génial mais ça épuise. Je peux plus en faire que chez moi. Mes potes de dortoir doivent déjà supporter mon atelier improvisé quand je peux pas squatter la Salle sur Demande. »

Tiens c'était une idée ça : courir après la Salle sur Demande en réclamant une salle d'arcade. Il faudrait qu'elle y songe la prochaine fois qu'elle tournait en rond, s'ennuyant à ne rien faire.

Lisbeth s'était permise de s'accouder contre une portion de table non occupée par des élèves ou de la nourriture lorsque arriva le duo. La Poufsouffle sentit ses poils se hérisser à leur approche, comme si un profond instinct s'éveillait. Elle leva les yeux au ciel dès que Miss Pimbêche débita son flot de paroles. Elle venait de croiser son Gossip Girl et son singe savant Mister Lèche-Bottes.

« Bah pour une Serdaigle t'as l'insulte courte. » glissa-t-elle entre deux phrases. « Enrichis ton vocabulaire en allant bouffer un dictionnaire et reviens me voir quand tu sauras utiliser des synonymes. »

Autant couper court aux quolibets avant que la Serdaigle ne veuille lancer un duel pour laver son honneur souillé ou ne décida de se ruer sur Lisbeth pour qu'elles s'empoignent telles des chiffonnières. La seconde option serait, aux yeux de la Poufsouffle, la pire : au vu de leurs différences morphologiques, pour sûr que son adversaire serait vaincue en moins de deux. On aurait pu glisser deux Miss Pimbêches dans la robe de Lisbeth et ce sans forcer.

Lisbeth vit palpiter les narines de la Serdaigle, une lueur éclairer son regard : celle de l'aigle prêt à s'abattre sur sa proie. Néanmoins toute tentative fut proprement douchée au sens propre du terme. La Poufsouffle émit un rire nasal, fort peu gracieux avant de claquer lentement des mains, abandonnant son verre sur le bord du buffet.

« Je sais pas quand je t'ai appris à arroser les gens de punch mais je suis ravie de t'inspirer de telles idées. » lança Lisbeth, goguenarde. Son coude vint titiller le creux de la hanche de Friedrich. « Tu vas voir, à terme tu seras le préfet le plus farceur de tout Poudlard et, par extension, le moins coincé. »
« Comment... as-tu... osé... »

La Serdaigle persiflait, rageuse, trempée de la tête aux pieds. Lisbeth la jaugea de bas en haut.

« Tu as raison. Pauvre punch. Il n'avait rien demandé. C'est du gâchis. »
« … ruiné... ma soirée... »
« Fais pas ta chouineuse. Un petit Incendio et tu fais sécher avec la chaleur des flammes. Sois une sorcière débrouillarde, ma grande !  Bon, Friedrich, on va laisser le couple se larmoyer sur son sort et...»

Une baguette siffla, son extrémité luisant d'une étincelle. Avec son sourire et sa tenue réduite à néant par le punch, la Serdaigle semblait comme possédée.

« Tu riras moins avec un Furunculus sur ta trogne de vache. »
« Bah un contre-sort et je m'en débarrasse. » répliqua Lisbeth en accompagnant le tout d'un haussement d'épaules. « C'est juste une robe, tu vas t'en remettre. »
« C'était ma dernière soirée ! »

Lisbeth soupira tout en brandissant sa baguette, prête à répliquer. Si un membre du personnel se trouvait dans les parages, c'était là le moment idéal pour s'immiscer avant que la situation ne tourna au vinaigre.
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 22:19, édité 2 fois
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Mar 10 Juil - 21:58


La question sur le Hugo était légitime. Après tout en Autriche il y avait bien un amuse bouche qui s’appelait les boules de Mozart... Enfin apparemment Lisbeth ne se formalisait pas du venin que lui crachait la Serdaigle. Et Friedrich aimait bien ça : une femme forte qui savait rester maître d'elle en toute circonstance.

Elle répondait même avec une certaine classe, bien que des mots mieux choisis auraient été préférable pour le préfet.

— Au pire vous ne perdez pas de temps et tu files te changer. Nous sommes sûrs que tu dois bien avoir d'autres robe du genre. Ainsi vous pourrez revenir et nous pourrions régler cela sur un défi de danse. Si cela tente bien sûr notre partenaire.
 
C'est en pestant de tout leur soûl que le duo disparaissait de leur champ de vision.

— Dites-nous Lisbeth, depuis quand as-tu autant de repartie ? Nous ne nous souvenons pas que tu avais ce genre de réplique. Enfin passons. Cela nous a bien plus pour le coup. Et qu'elle est cette chose « Dance dance revolution » ? Nous affectionnons particulièrement ce qui est lié à la musique et ne connaissons pas cette variante, qui selon tes dires font transpirer. N'ayant pas à « supporter » ton fameux atelier peut-être pourrais-tu nous montrer de quoi il s’agit ?

Friedrich ne savait pas du tout de quoi il s’agissait et pensait naïvement qu'il pourrait voir cela ici même une démonstration de la Pouffsoufle.
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Dim 15 Juil - 0:03

[Bal 2028] Petits-fours et colifichets de dentelles
« J'ai toujours eu de la répartie ! C'est juste que tu ne l'as jamais remarqué avant. » souligna Lisbeth.

Sa main s'était tendue vers l'écharpe qui ceignait le cou du Serdaigle (il ne crevait pas de chaud avec ça ?) pour s'en aller grattouiller, du bout de l'ongle, la tête de l'occamy qui venait de tendre le cou, probablement intrigué par tout ce chahut.  La Poufsouffle avait déjà oublié le fâcheux incident avec le couple le reléguant dans la case « événements sans importance » de son cortex mémoriel.

Avisant un serveur passant avec un plateau (ou était-ce un élève rapportant à son groupe des rafraîchissements) Lisbeth déposa son verre vide dessus. Un sourcil leva face à l'inculture de son vis-à-vis sur ce qu'elle venait d'évoquer. Malgré les années elle ne s'y ferait jamais : habituée qu'elle était à voguer dans l'univers aussi bien des sorciers que des Moldus, Lisbeth se sentait toujours surprise lorsqu'une de ses références culturelles trouvait porte close.

Un jour les sorciers britanniques entreront de plain-pied dans le XXIe siècle. Le jour où Poudlard aura un ascenseur et que les élèves rédigeront leurs devoirs sur des tablettes électroniques.

« Un élève de Mahoutokoro a plus de chance de connaître, je suppose. Tu connais pas les jeux de rythme ? Habituellement ça se joue sur une console ou un PC. Faut appuyer sur des touches au bon moment, selon une musique. Sauf qu'avec le DDR... C'est l’abréviation. » s'empressa-t-elle de préciser en percevant comme un flottement dans la conversation. « T'as pas de manette, ni de clavier. C'est genre un grand tapis. » Lisbeth forma un rectangle dans les airs avec ses mains pour donner une meilleure idée des dimensions. « Avec des touches dessus. Pour appuyer, tu sautes. Et quand ça va vite, crois-moi, tu bondis plus qu'un lapin dopé à la caféine. » Sa main s'agita, brassa l'air. « Mais le mieux c'est de voir une démonstration. On pourrait se casser maintenant qu'on a fait preuve de présence et se planquer dans la Salle sur demande. Avec de la chance, elle nous filera une belle salle d'arcade. »

Lisbeth en avait les orteils qui la démangeaient. Une salle papillotante de lueurs électriques digne d'un show des années 90 avec une sacro-sainte véritable borne de DDR comme elle avait toujours rêvé de posséder. Un rêve inaccessible aussi bien à cause du budget faramineux et de la place requise pour un tel équipement.

Son index se posa sur le torse du Serdaigle.

« Mais je parie que c'est pas possible parce que ta famille est planquée dans le gratin VIP. »

De la tête elle désigna un groupe d'adultes dont la richesse et le prestige étaient si palpables qu'ils en devenaient presque aveuglants. Plus d'un riait ou observait, de loin, le manège des étudiants. Les héritiers des grandes sagas sorcières devaient passer là une soirée bien tendue – ils ne devaient pas fauter devant Papa et Maman.

« Faudrait pas qu'ils croient que je t'embarque dans un des recoins secrets de Poudlard pour t'infliger les ultimes outrages. » Du coude, elle creusa les hanches de Friedrich, s'autorisant un rire nasal. « T'es même pas majeur. Pas envie qu'on me dise que je fais du détournement de mineur. »

La musique se modula sensiblement abandonnant ses accents rocks endiablés propres à déposer une ambiance survoltée pour attirer les adolescents tels des moustiques pour la temporalité plus douce de la danse à deux. Les couples se mirent à investir la piste dévoilant, au grand jour, ceux et celles dont les partenaires avaient brusquement quitté leur moitié. Lisbeth tendit la main à Friedrich.

« C'est l'heure de voir si j'ai pas trop perdu pied depuis la dernière fois. Tu me guides, hein ? Ce serait con que je te fasse honte devant tes parents. »

De sa main libre, la Poufsouffle effectua un mouvement du poignet exécutant un Avis. Des oiseaux colorés sortirent de la baguette en battant des ailes – l'on aurait presque dit des origamis au premier coup d’œil. Les créations prenaient forme et texture à chaque coup d'aile égayant la salle d'oiseaux semblant sortis des tropiques avec leur plumage chatoyant.

« Faut soigner l'entrée ! » minauda Lisbeth avant de souffler d'un ton plus bas. « Pas de Tarentallegra très cher ou je vous écrase volontairement les pieds. »
ASHLING POUR EPICODE



Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 22:20, édité 2 fois
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Dim 22 Juil - 22:23

Le jeune homme balaya de la main la réplique de sa partenaire. Il était vrai qu'il n'avait peut être pas remarqué ce sens de la repartie, mais hors de question de l'admettre.

Friedrich regarda Lisbeth haussant un sourcil : s'il devait se soucier de l'apparence et du comportement de sa partenaire n'aurait-il pas choisi quelqu'un d'autre que Lisbeth pour que ses parents soient contents ? Mais cela la Pouffsoufle n'y pensa pas. Ses parents, bien que soucieux du futur de leur héritier, ne le jugeraient pas pour un choix de partenaire car il aurait ses propres raisons.

Schlange, l'Occamy du Serdaigle, avait l'air d'apprécier les caresses de Lisbeth ce qui était moins le cas du roux qui n'appréciait pas la façon grossière qu'elle avait de l'approcher en agrippant sa cravate de la sorte, qu'il remit en place une fois cela fini.

Puis vint une petite tirade de la jeune femme qui expliqua ce qu’était ce fameux DDR. Ce jeu de danse était une chose particulière qui demandait certains efforts physiques tout en restant dans une chorégraphie et donc alliant efforts physiques et prestance. Cela lui faisait penser à un chef d'orchestre. Sa curiosité le poussait vraiment à vouloir en savoir plus ou à avoir une démonstration. Mais Lisbeth revint à parler des parents du jeune homme.

Un sourire aux lèvres un poil hautain se dessina sur le visage du roux. Si elle savait que pour la musique ses parents ne le réprimeraient jamais. Au contraire ils l'encourageraient à découvrir tout art musical et à le sublimer. Mais point le temps de répondre que Lisbeth l'embarqua sur la piste de danse accompagné d'une ou deux menaces. Mais l'amoureux de la musique ne refuserait jamais une danse ou un défi sur le sujet. Il lança un sort de Wingardium Leviosa sur son verre qui resta sur place en lévitant. Il ne daigna pas répondre qu'il n'y avait pas long avant que le problème de la majorité ne soit réglé.

— Si tu nous embarque pour une danse ou tout chose se rapprochant de près ou de loin du sujet, ils ne daigneraient même pas lever le petit doigt ou nous demander quelconque explication. Nos parents ont confiance en notre personne.

Friedrich, par avis de conscience, jeta un œil aux alentours pour regarder si ses parents ne regardeaient pas en leur direction malgré tout.

— Comme d'habitude ? Nous sommes doués pour mener une danse. Par contre nous ne pouvons rien promettre. Cela dépendra uniquement de vos pieds. Si tout ce passe comme notre dernière danse il ne devrait pas y avoir besoin d'un tel sort.

Puis sans crier garde Lisbeth lança un sort avec comme motif qu'il fallait soigner leurs entrée, ce que le Serdaigle approuva au plus haut point.

— Orchideus.

Une légère pluie de pétales d'orchidées tombait maintenant sur le duo.

— Mais quitte à faire une entrée qui marque autant qu'elle le soit un moment et visible de loin ne crois tu pas ?

Puis Friedrich emboîta le pas, ouvrant la danse. Une simple routine qui variait selon la partenaire, mais il avait une préférence pour les personnes comme sa partenaire du moment : une fille qui s’assumait comme elle était et respectait les autres du moment qu'on la respectait elle et qui faisait toujours de son mieux.

— Nous avons fortement apprécié la mise en scène. Était ce pour faire forte impression à nos parents ? Nous pouvons te les faire rencontrer. Ou à moins que cela était une intention purement à notre égard ?

Friedrich pensa bien que la Pouffsoufle pourrait faire une très bonne compagne de Serdaigle. Point comme celle de tout à l'heure, il n’était pas tous ainsi après tout. Le slow continuait à suivre son cours. Friedrich dansait aussi simplement qu'il respirait.
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Mer 1 Aoû - 22:55

[Bal 2028] Petits-fours et colifichets de dentelles
« Oh. » fit Lisbeth en levant les yeux pour observer la pluie de pétales d'orchidées qui s'abattait sur eux. C'était digne d'un bal de promo américain, digne d'un film romantique. Du moins jusqu'au moment où elle vit un de ses oiseaux entrer en collision avec une fleur, les deux s'annulant en une vive étincelle. Ça, c'était amusant.

« J'aurais dû me douter que tu allais y apporter ta touche artistique. » lança-t-elle à son comparse tandis qu'ils mettaient les pieds sur la piste. « Drôlement confiants dis-moi tes géniteurs. Vu leur rejeton, je pensais qu'ils étaient collés montés et te considérais comme une possession. Certains Sangs-Purs auraient donc, enfin, appris que le mariage d'intérêt n'était plus en vogue ? »

Les talons de Lisbeth rejoignirent ceux des danseurs qui martelaient la piste, rythmant leurs chorégraphies. Lisbeth demeurait la tête haute, face à face avec son cavalier. Le slow n'était pas danse si compliquée une fois qu'on avait appris le rythme et les pas – et que son cavalier, plus doué qu'elle en la matière, savait la guider quand elle risquait un faux pas.

« T'as cru que mon sort c'était une tentative de drague ? » Lisbeth pouffa. « Paraît que je séduit sans le savoir. Je voulais juste apporter un petit quelque chose. On vit dans un monde magique. C'est dommage de cantonner une telle énergie aux cours et aux mauvaises blagues. Si seulement tout le monde pouvait en profiter. »

La Poufsouffle laissa s'échapper un soupir tandis que les pans de sa robe virevoltaient autour de ses chevilles.

« Je trouve toujours ça risible que les Moldus ne puissent pas connaître ça. Que l'on se cache. Que l'on dénigre les Cracmols. Avec une telle énergie, plus d'électricité, plus de pollution. Bien utilisée elle permettrait de merveilleuses avancées. Nous aurions tout à gagner à pactiser avec les Moldus, à leur ouvrir les portes de notre monde. »

Lisbeth tournoya sur elle-même, tenue à bout de bras par son cavalier avant de revenir contre lui, front contre front.

« J'espère être encore en vie le jour où ça arrivera. »

C'était pour cela qu'elle visait la licence de technologie magique, qu'elle rêvait d'allier les connaissances Moldues et sorcières – elle voulait effacer la frontière qui séparait ces deux sociétés pour n'en former plus qu'une.

Des exclamations de stupeur fusèrent brisant la quiétude de l'instant. Des rires vinrent ponctuer cette nouvelle symphonie qui se jouait. Trop curieuse pour y demeurer indifférente, Lisbeth se pencha sur le côté pour mieux tenter d'apercevoir ce qui se tramait. Des étudiants lâchaient, à tout va, des verres de punch ou recrachaient des petits fours dans leurs mains en coupe.

Un empoissonnement ? L'idée se forma si précisément dans l'esprit de Lisbeth que la Poufsouffle sentit son sang se glacer et son échine fut parcourue d'une décharge électrique. Des Détraqueurs avaient bien été vus aux abords du Poudlard Express cette année – rien n'était impossible à Poudlard.

Néanmoins, à son grand soulagement, aucun enseignant ne se jeta sur les étudiants pour pratiquer des soins. Et une transformation aussi impromptue qu'amusante se fit voir. Les vêtements se modifiaient, modulant textures, couleurs et même coupes : les costumes devinrent des caricatures d'oripeaux de clowns et de cirque à bas prix, les robes se firent guenilles. Les douze coups de minuit venaient de sonner pour Cendrillon.

« Scheisse, dommage que Miss Gossip Serdaigle soit déjà repartie. » souffla Lisbeth à Friedrich, faisant référence à l'étudiante auprès de laquelle ils s'étaient pris le bec. « J'aurais voulu voir sa tête à elle et son copain. On a eu de la chance de siphonner le punch avant qu'il y ait ajout de cet ingrédient mystère. Dommage que je sache pas qui l'a fait : je l'aurais applaudit. »

À défaut de pouvoir saluer l'auteur.e Lisbeth hocha la tête, pleinement satisfaite de cet imprévue. Elle qui rêvait d'un bal non commun et empli de surprises était servie.

Elle ne perçut pas directement les deux individus qui se rapprochaient de leur duo. Leurs tenues arboraient les coupes désuètes d'une époque baroque avec fraise géante pour Monsieur et une coiffe cornue pour Madame. Un historien aurait probablement hurlé au massacre tant les tenues rappelaient davantage une retranscription grotesque qu'une véracité historique.

« Quel outrage in-qu-a-lli-fia-ble ! » s'écria l'homme avec un ton si haut perché que Lisbeth le soupçonna d'être acteur de théâtre. Il agitait les mains secouant, par la même occasion, l'amas de dentelles ornant ses manches.
« Dire que nous avons déjà concédé à venir ici... » souffla sa compagne en haussant si haut les yeux que la Poufsouffle perçut parfaitement le blanc.
« Et voilà comment nous sommes remerciés ! Nous n'avons guère le temps pour de telles inepties ! »
« Exactement ! Ah vous voilà Friedrich Franz ! » lança la femme au Serdaigle. « Nous vous cherchions. Allez donc régler ce problème en urgence. »
« Nous n'allons pas nous abaisser à alerter le corps professoral. »
« Faites donc ce bon plaisir à votre oncle et votre tante. »

Lisbeth avala presque sa lèvre supérieure pour étouffer le rire qui commençait à la saisir. Ce duo était insupportable : elle aurait préféré affronter un troll avec un bout de bois que passer un dîner de famille en leur compagnie. Mais en tant que spectatrice, c'était d'une drôlesse infinie.

« T'es pas aidé toi... » grinça-t-elle tout bas à son comparse, trop amusée pour fuir la situation tant qu'elle le pouvait.
ASHLING POUR EPICODE



Citation :
Merci à la farce de @Olympe N. Errol et @Beckett Campbell au bal qui m'a permis d'inventer cet imprévu. We are the best !  superman


Dernière édition par Lisbeth Steinbrech le Mar 13 Nov - 22:21, édité 1 fois
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Mer 15 Aoû - 11:10


Friedrich répondit d'un simple sourire. Bien sûr qu'il ajouterait une note artistique. La vie n’était elle pas qu'une toile qu'on peignait de nos actions ? Pour le jeune Edelstein en tout cas c’était le cas et il se devait d'y mettre une touche personnelle s'il le pouvait. Mais à l'aise bien que le mot géniteur le dérangeait c'est calmement qu'il répondit à la Pouffsoufle.

— Nos « géniteurs » comme tu le dis si bien ne sont pas si...archaïques. En plus de ne pas être des Sangs-Purs, nous sommes une famille de Sangs-Mêlés. Nous ne sommes pas étroits d'esprit comme les Sangs-Purs.

La danse continuait et Friedrich devait avouer que Lisbeth s'en sortait plutôt bien. Avait-elle prit des cours entre deux inventions ? Il faudrait qu'il pense à lui poser la question. Mais la conversation tourna dans un sens qu'il n'avait pas prévu croyant l'un et l'autre à une drague apparemment.

— Bien sûr que non. Tu as un sens du détail quand il s'agit de te faire remarquer, bien que les colombes nous aient surpris comme choix,. Du coup le doute n'est il pas permis ?

Mais vivre sans profiter de ce qu'elle disait, alors pourquoi pas la tester pour voir,. Surtout qu'il devait s'avouer qu'il n’était pas forcément indifférent au caractère de la jeune fille, bien que plus âgée que lui.

— Mais admettons, si cela était bien le cas qu'elle serait votre réaction miss Steinbrech ?

Mais le sujet tourna bien vite à autre chose : un sujet plus politique,. Cela aurait pu étonner le jeune homme, mais vu le sujet c’était bien le contraire. La demoiselle avait tout un tas de connaissances pour parler du sujet.

On pouvait croire qu'il était concentrait sur ses pas de danse toujours aussi parfaits, mais nullement. Pour le jeune homme c’était presque comme respirer que de faire ce genre d’exercice, même avec une néophyte en la matière. Un exercice que ses parents lui avaient souvent inculqué pour maîtriser certaines danses quelque soit la partenaire. Puis après un geste de danse parfaitement exécuté un contact corps à corps, front contre front qui aurait presque mis... non qui mit mal à l'aise Friedrich qui répondit sans réfléchir.

— Il ne tient qu'à nous de leur indiquer la marche à suivre et non d'escompter leur arrivée. Les Moldus comme les sorciers ont peur de ce qu'ils ne connaissent pas.

Et comme si le monde, ou du moins l'école, ne voulait pas laisser une de leurs discussions se finir normalement. Un brouhaha de tous les diables envahit la salle dans un délire incompréhensible, sur le moment du moins. Bien vite et avec les paroles de Lisbeth il était facile de comprendre que certains s’étaient amusés à faire un sale tour sur le buffet du bal et qui, par chance, les avaient épargné par on ne sait quel miracle au vu de leur retard au bal.

Mais une vision lui fit occulter les paroles de Lisbeth concernant le couple qui les avait agressé à leur arrivée. Cette vision était de la famille et non pas les parents Edelstein, Friedrich aurait, pour le coup, bien préféré avoir ses parents en face de lui.

De toutes les personnes de la famille Edelstein il avait fallu que ce soient ces deux là qui soient ici et encore pire qui venaient le voir et « prendre » de ses nouvelles. Ce duo de parents éloignés étaient aussi distrayant à regarder de loin qu’horripilant à subir en discussion et cela qu'elle que soit la discussion à laquelle ils étaient mêlés.

—  Tu n'as pas idée, murmura le Serdaigle. Bien le bonjour mon oncle et ma tante c'est un plaisir de vous voir ici.

Friedrich fit un baise main a sa tante et serra la main à son oncle. Une banalité au sein de la famille Edelstein pour saluer une personne plus âgée que soit.

— Laissez-nous-vous présenter notre partenaire du bal. Miss Stenbrecth Lisbeth, voici notre oncle et notre tante. Mon oncle, ma tante, voici miss Stenbrecth Lisbeth, élève en 7e année, spécialisée dans le domaine de la technologie magique.

Friedrich laissa les trois personnes approfondir les présentations alors qu'il sentait déjà arriver les répliques désobligeantes des membres de sa famille.

–Technologie magique voyez vous, cela est si primitif et barbare.
– N'est ce pas très cher, cela est si … disgracieux pour une dame digne de ce nom. Il n'est rien de moins irresponsable de s'afficher avec telle péronnelle pour notre nom.
–N'est il pas ? Le jeune Friedrich a encore des leçons à recevoir pour daigner changer le monde comme nous le faisons nous même.

Le jeune préfet des Serdaigles n'aimait vraiment pas cette manie qu'avait son oncle et sa tante à toujours tout juger comme s'ils étaient le centre du monde. Certes ce n’étaient pas les seuls à agir de la sorte dans le monde mais lui avait à les subir. Même pour lui cette façon d’être était trop... méprisante.

—Veuillez m'excuser mon oncle et ma tante. Mais voyez-vous. Nous avons encore le droit de choisir nos partenaires même si cela vous déplaît. Miss Steinbrech est tout à fait en droit d’être ici à nos côtés. Nous dirions même qu'elle a des choses à nous apprendre sur le domaine musical semble-t-il.

Friedrich tendit la main à Lisbeth

— Maintenant comme vous le voyez nous étions en train de danser avant votre piètre représentation face à ma partenaire, donnant non moins rien de plus qu'une mauvaise image de notre nom. Avant de juger nos partenaires que nous apprécions fortement pour des raisons qui ne regardent que notre personne, vous feriez mieux de soigner votre... hum prestance et vos manières surtout comme vous l'avez si bien souligné ainsi vêtus.

Un bref regard à sa partenaire laissant le choix de la suite des événements si elle désirait ajouter quelque chose ou si cela lui allait.
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Re: [Bal 2028] Lisbeth & Friedrich • Petits-fours et colifichets de dentelles Jeu 23 Aoû - 11:29

[Bal 2028] Petits-fours et colifichets de dentelles
Lisbeth se raidit lorsque son comparse la présenta à ce fragment de la famille Edelstein, étalant son identité et ses études comme un pedigree de chien racé. Alors qu'elle ne connaissait pas même le nom de ces fameux oncle et tante qui la dévisageaient et se permettaient de la critiquer. Ils n'étaient nullement les premiers, surtout ce soir, à la juger aussi sévèrement, néanmoins l'expérience demeurait désagréable.

« Ils commencent à me courir sur le haricot magique ces deux-là... » grinça Lisbeth espérant que son chuchotement saurait se glisser aux oreilles des concernés et leur faire comprendre qu'une limite venait d'être franchie.

Sa verve habituelle menaçait de déborder en un flot rugissant pour y engloutir tout le monde. Mais le Serdaigle sut intervenir avant la tombée des eaux usant de son langage fort grandiloquent et alambiqué pour remettre en place sa famille. Lisbeth profita de l'intervention pour faire quelques pas sur le côté. L'envie de danser lui avait fort bien passé. Quant au buffet au vu des derniers événements, mieux valait s'en tenir éloigné.

La grande salle ne lui présentait plus aucun attrait et aucune règle stipulait que les élèves devaient demeurer présents jusqu'à la fin du bal. Si même il y avait un feu d'artifice pour conclure la soirée, elle trouverait une fenêtre de par où l'observer sans subir le joug de la foule en délire.

Parfois un obstacle se devait d'être contourné plutôt que de foncer bêtement dessus.

« Et sur ce on va vous laisser grand tata et grand tonton ! » claironna Lisbeth profitant que les deux individus soient trop stupéfaits par le verbiage de leur neveu pour répliquer. « J'ai pleiiin de trucs à apprendre à votre p'tit neveu. La bonne soirée ! »

Sa main agrippa celle de Friedrich, l'enfermant dans une poigne calleuse rappelant que la jeune femme ne se contentait pas de manipuler la plume mais aussi le tournevis. Usant de son manque de délicatesse habituel, la Poufsouffle tira son collègue derrière elle, louvoyant au mieux au sein des étudiants qui, s'ils ne cherchaient pas à s'extirper du sortilège facétieux, se chicanaient gaiement au sujet des victimes.

« Allez on y va ! » finit-elle par lancer à son acolyte en passant les larges portes de la Grande Salle demeurées grandes ouvertes pour laisser passer le flot continuel d'étudiants. « Je vais te montrer ce que c'est une soirée où on s'amuse vraiment ! »

Sans famille à la critique acerbe, ni élément perturbateur – une soirée où l'on pouvait s'éclater jusqu'à une heure indue de la nuit.

→ Suite dans Intronisation à la technologie
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