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for the mothers and the wolves. (rp solo ; one-shot)

Olympe N. Errol
Louve Alpha
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Olympe N. Errol
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for the mothers and the wolves. (rp solo ; one-shot) Ven 20 Juil - 20:25

DEAR MOM ;
"One small thought in the morning can change your whole day.
N'oublie pas que tu es ta seule limite."
Le début des vacances.
Tu cochais des cases et tirais des traits Olympe, tu ré-ouvrais des portes aussi ; sinon tu ne serais pas là dans le hall de Sainte-Mangouste à attendre que quelqu’un t’amène voir ta mère. C’est compliqué pour toi de compter les années, mais tu sais que la dernière fois que tu as vu son visage, c’était quand ils sont venus la chercher à la maison.
Étais-tu un monstre pour l’avoir mise en cage ?
Probablement.
« Mademoiselle Errol ? »
Tu lèves les yeux en direction d’une infirmière et soudainement, tu te dresses pour la suivre dans le dédale de couloirs. Pendant un instant tu commences à paniquer, te demandant si tu aurais dû amener des fleurs ou non. Tu te sentais terriblement mal avec tes mains vides. Peut-être qu’en fin de compte, ton père aurait dû venir.
« Comment va t-elle aujourd’hui ? » Cette question te semblait bien trop importante pour la suite. Est-ce qu’elle était encore folle ou non ? Tu devines un sourire sur les lèvres de l’infirmière, des cheveux blonds s’échappent de son chignon. « C’est un bon jour, elle sera contente de vous voir. » Tu inspires et soupires, Olympe. « J’espère... » C’était plus pour toi que pour quiconque autour, un élan d’espoir et de courage.
L’infirmière pousse une porte et t’invites à la suivre.
Elle est là.
Bien que ses joues semblent plus creusées que dans ton souvenir, ce qui fait bien plus ressortir ses pommettes saillantes et malgré ses cheveux coupés très cours, il n’y a pas de doute, tu l’aurais reconnu au milieu d’une foule. Elle dégage une odeur légèrement différente, probablement à cause de l’hôpital.
« Rubi ? Votre fille, Olympe, est venues vous voir. »
La voix de l’infirmière te fait sursauter.
Ta mère se tourne et tu reconnais son regard d’encre, où malgré ta très bonne vue, tu as du mal à distinguer sa pupille de son iris. Il y a un instant de flottement et soudainement, comme si les connexions se faisaient dans son cerveau, elle souriait, le regard plus brillant. L’infirmière te dit qu’elle vous laisse entre vous, mais qu’elle n’est pas loin, tu la remercies d’un mouvement de tête, pas vraiment rassurer.
Dès qu’elle sortie ta mère se leva et tu fis un pas en avant.
Elle n’avait encore rien dit et la dernière fois que tu l’as vue, ce n’était pas joli à voir. Pourtant, elle s’approche lentement pour t’enrouler de ses bras, pas longtemps et poser ses mains sur tes épaules. Tu t’es crispée Olympe, incapable de lui rendre son geste. Cela te semble irréel.
« Je savais que tu viendrais. »
Ah.
Tu déglutis de travers.
Rubi t’invite à t’asseoir à la chaise de son bureau, alors qu’elle s’installe sur le lit. Tu n’oses pas la quitter du regard, tu as… oui, peur, trop peur que soudainement tout bascule dans le cauchemar. Tu te revois encore si faible, alors que tu es devenue si forte.
« Je suis si contente que tu sois venue Oly. » Tu te retiens de lui demander de ne pas t’appeler ainsi. C’est étrange d’être face à sa mère et d’avoir du mal à la considérer comme tel. Il est compliqué de ne pas lui cracher au visage tout ce que tu penses, mais… elle est malade et tu le sais, tout ceci n’est en rien ta faute Olympe.
« C’est un peu bizarre de te revoir, mais… je suis contente d’avoir réussi à être là. » Son sourire se fait plus large. Elle se tient bien droite, les genoux serrés et visiblement heureuse. C’est encore plus déstabilisant. « Je… euh… Je voulais prendre de tes nouvelles de vive voix et aussi te dire que… je vais partir à Beauxbâtons, l’école de magie française pour la suite de mes études. »
Plusieurs émotions semblent traverser son regard, elle analyse les diverses informations. Tu comprends qu’elle est certainement shootée à pas mal de médicaments pour la garder calme, visiblement cela la ralentie considérablement. Quoique… c’est peut-être mieux, elle prend certainement plus le temps de réfléchir à ses réponses.
« Je vois… c’est très bien, je suis contente pour toi, cela signifie certainement que tout va bien dans tes études et… c’est important. » Tu acquiesces. Les cours, il n’y a jamais eu de problèmes, le reste, c’est une autre histoire qu’elle n’a pas forcément besoin de savoir.
Voilà.
Tu es déjà à court de conversation, pourtant, tu ne ressens pas le besoin immédiat de partir. Peut-être pour cela que tu essayes malgré tout, d’engager la conversation. « Ça se passe bien ? Je veux dire, tu t’occupes ? Le traitement est efficace ? » Comme la fois précédente, elle semble analyser tes mots avant de réfléchir, plutôt longuement, à sa réponse. « Oh oui ! Je ne m’ennuie pas et dans les bons jours comme celui-ci, je suis même autorisée à aller au jardin… tu pourras m’y accompagner ? » Ton pouls s’accélère Olympe. « Si tu veux. » Elle semble encore plus contente qu’avant et soudainement elle se dresse ; trop vite pour la lenteur à laquelle tu as droit depuis le départ. Tu bondis en position défensive, mais elle s’en fiche et va chercher un châle qu’elle passe sur ses épaules, avant de se tourner vers toi. « On y va ? »
Soupirant à demi de soulagement, tu lui prends doucement la main qu’elle te tends et vous sortez de sa chambre. L’infirmière n’était effectivement pas loin, pour ne pas dire derrière la porte et elle vous escorte jusqu’au jardin, vous laissant seules une fois de plus. Ta mère l’observe un instant par-dessus son épaule.
« Elle est gentille, mais elle nous écouter de l’autre côté de la porte, je n’aime pas ça. » Un rire nerveux t’échappe. Tu t’attendais à tout sauf à ça Olympe. Ta mère te regarde, presque inquiète et tu la rassures d’un geste de la main.
Soudainement, ta génitrice se transforma en moulin à paroles.
Elle te parla de chaque patient que vous aviez le malheur de croiser. Rubi t’expliqua combien elle s’entendait vraiment bien avec sa voisine de chambre, elle te parla aussi du jardinier, très gentil qu’elle aidait parfois depuis qu’elle lisait des bouquins de botanique. Tu avais un peu l’impression de promener ta grand-mère au lieu de ta mère, mais c’était plaisant, tu commençais à te détendre Olympe.
« Le traitement fonctionne très bien, j’ai juste peur de sortir. » Sa voix avait changé et tu fronces les sourcils inquiète, son regard croise le tiens. « On parle des jours bons, tu comprends qu’il y en des mauvais. » Tu hoches de la tête Olympe, le visage à nouveau fermé. « Les médicaments calment les pulsions, mais… tu sais, je pense à ce que j’ai fait et ça me donne des idées noires encore et parfois… parfois, le démon en moi s’éveille et il n’est pas clément. » Tu sais de quoi elle parle, de cette sombre partie en elle qui te tient pour responsable. Tu as l’impression de manquer d’air, mais tu ne peux t’empêcher de demander : « En théorie, tu pourrais sortir ? »
La réponse se fait longue.
« Oui… mais il faudrait faire cela doucement. Déjà dans la rue, puis à la maison, dormir pas encore et… » « Il faudrait éviter que je sois là au début. » Cette fois-ci, c’est elle qui acquiesce.
Ça fait mal, bien plus que ce que tu l’imaginais, mais vous en avez toutes les deux consciences, c’est dangereux. Tu ne veux pas le lui dire, mais tu sais que tu diras à ton père de le faire, tu ne seras plus trop là. C’est sa femme, même si tu es la chaire de sa chaire, tu ne peux pas le privé de sa femme.
« Comment ton père prend le fait que tu partes en France ? » Elle te surprends avec sa question. « Euh… il a toujours été derrière moi, je crois qu’il est content. » « Hum… tu vas lui manquer. » Tu le sais, comme à beaucoup d’autre.
Vous aviez presque fait le tour du jardin, tu avais l’infirmière en ligne de mire et soudainement, ta mère s’arrête. Tu la regarde Olympe, un peu inquiète. « Tu as le droit de m’en vouloir Olympe… merci d’être venue malgré la mauvaise mère que je suis. J’aurais tellement voulu t’aider, être celle que je devais être, tenir mon rôle et… » « C’est bon maman, je me suis débrouillée, ça va bien maintenant. » Elle allait t’arracher des larmes et pas question de la laisser autant t’atteindre. Cela faisait déjà beaucoup.
Rubi déglutit de travers et vous rejoignez l’infirmière.
En silence, tu la raccompagnes à sa chambre.
C’est le moment de ce dire au revoir.
Tu ne sais pas quand tu reviendras et c’est probablement pour cela qu’elle ne te demande rien vis-à-vis de ta future prochaine visite.
Vous vous serrez dans les bras et quand elle prend tes mains dans les siennes une dernière fois, tu sens le bout de parchemin qu’elle y glisse. Tes yeux s’écarquillent de surprise. D’un simple sourire, elle te rassure avec quelques mots doux. « Tu n’es pas seule Olympe, tu ne l’as jamais été… j’espère que tu sauras trouver la voie. » Une fois de plus, tu acquiesces et tu la remercies, refermant tes doigts sur le parchemin.
Tu attends d’être dehors pour consulter le mot.
L’encre était vieille, comme si cela faisait des années qu’elle avait écrit ces mots.

République Démocratique du Congo
Aéroport de Kisangani
Réserve de faune à okapis
1°09'13.1"N 26°47'28.5"E
Demande Tayib Siaré, ton grand-père

Tu restes un moment sans dire un mot.
Incapable de bouger et fixant les lettres…
La latitude et la longitude.
Tu finis par le ranger dans la poche de ta veste et tu prends la route vers chez toi Olympe, réfléchissant si intensément que tu as bousculé plusieurs personnes.
Doucement, tu passes la porte de la boutique de ton père, qui relève la tête vers toi. « Alors ? Ça c’est bien passé ? » Il est inquiet. « Oui... » Tu t’approches du comptoir et tu sors le bout de parchemin que tu montres à ton paternel. Il le consulte un instant, peut-être même bien qu’il le lit deux fois avant de répondre. « Tu devrais peut-être y aller. » « Tu crois ? » Ses yeux se plongent dans les tiens. « Oui. C’est probablement un nid de réponses à beaucoup de questions auxquelles je n’ai pas su répondre Oly. » « Hum... » Tu saisis une nouvelle fois le parchemin pour le remettre dans ta poche. « Peut-être. » Avec aisance, tu le dépasses et tu grimpes les escaliers vers l’appartement au-dessus de la boutique.
Rejoignant ta chambre, tu n’es pas assise sur ton lit que tu as déjà pris ta décision. Pas un regard en direction de ton dossier pour Beauxbâtons, tu attrapes plutôt ton sac à fond extensible pour commencer à y fourrer des objets, des fringues.
Une lettre envoyée à Sainte-Mangouste pour des vaccins obligatoires et une autre pour madame Cissé.
C’est décidé, tu pars pour l’Afrique.
©️ ASHLING POUR EPICODE


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