[EVENT #5] Groupe 7 — Felix, Edwyn, Roxanne, Aleksei

C'était un véritable cauchemar. Non seulement on avait pas trouvé de balais mais en plus on se faisait envahir par des Yollands. Y en avait de partout, ils s’infiltraient par le moindre espace et bientôt il fallut jouer des pieds et des mains pour sortir. Enfin les autres se mirent à jouer des pieds et des mains, et du tisonnier pour Edwin, parce que personnellement il m'avait fallut quelques secondes pour réaliser ce qu'il se passait et trouver une solution. Chose que je n'avais pas faites puisque le poufsouffle, Félix, m'avait entraîné à sa suite me réveillant de ma réflexion qui aurait littéralement pu me faire tuer. Mourrir étouffer comme un idiot, voilà qui était hors de question.

Une fois dehors j'inspirais profondément en me disant que finalement, être dehors c'était pas si mal que ça, même si des acromentules risquaient de rôder dans le coin encore. Quoique c'était peut-être pas des acromentules si on en jugeait par les 2 yeux rouge qui nous fixaient et cette fois c'est un gros jurons qui s'échappa de ma bouche.

— Et vous croyez qu'ils nous atteindra pas si on grimpe là-haut ? Ça à l'air d'être assez gros comme bestiole quand même... J'espère juste qu'il est pas suffisamment intelligent pour comprendre ce qu'on à l'intention de faire...

J'avais beau avoir chuchoté, j'avais l'impression que cette créature avait tout entendu. Est-ce qu'on avait vraiment une chance de s'en sortir en grimpant sur la maison ? Parce que pour grimper il nous faudrait du temps, peut-être même ce faire la courte échelle alors si cette chose nous chargeait pendant ce temps on était mal. Très mal. Mais c'était peut-être la seule solution que l'on ai... Tout doucement, imitant Félix, je commençais a reculer, en priant pour ne pas heurter un objet qui ferait du bruit en tombant. Mais surtout en prenant soin de ne pas quitter la créature des yeux. Ne tombe pas Aleksei, ne fait pas de bourde. Après tout la cabane n'était pas si loin que ça, c'était faisable. je tendis une main derrière moi et le mur se faisant sentir, je m'arrêtais.

—  On y va un par un ?

Au final j'avais été incapable de détacher mes yeux de ces yeux rouges qui nous fixaient et quand ils s'étaient mit à nous charger, j'avais arrêté de respirer et même de bouger tellement la peur me paralysait. Heureusement pour nous, une sorte de champ de force les arrêta net. C'est en poussant un long soupir de soulagement que je m'appuyais contre le mur. Quelle nuit de merde. Quand les autres proposèrent de retourner au château j'acquiesçais, me disant que j'aurais bien mériter de retrouver mon lit bien douillet et en espérant qu'on allait pas avoir autant de soucis à retourner au château.

— Ça n'a aucun sens, pourquoi eux seraient piégés avec nous ? C'est juste une grosse blague...

Encore, les centaures ne me dérangeaient pas même si j'avais pas forcément envie de me faire piétiner, au moins ils étaient pas flippant et tant qu'on les évitait ça passait. C'est pas comme s'ils allaient nous charger volontairement alors que les acromentules, ça c'était de véritable sales bêtes. C'était hors de question qu'on meure ou qu'on se fasse bêtement blesser à cause de ces monstruosités. Et d'abord comment on pouvait se défendre contre ça sans nos baguettes ? On aurait peut être du chercher quelque chose dans la cabane mais je doutais qu'on ai pu y trouver quoique ce soit d'utilisable.

— J'espère qu'elles seront trop préoccupé à fuir pour faire gaffe à nous. Vous pensez que c'est quoi qui à causé tous ce bordel ? Je veux dire, normalement c'est quand même assez sécurisé le château mais la...

Je me mis à marcher, en me disant que j'allais devoir nettoyer mes baskets demain parce qu'elles devaient être dans un état épouvantable. Il allait aussi falloir que je fasse un arrêt douche avant de retourner me coucher.

— Si on arrive à retourner dans nos salles communes sain et sauf je vous offre une bièraubeurre ce week end. On l'aura mérité.

Quand la lumière avait jaillis de nulle part, j’avais de suite fermé les yeux. C’était beaucoup trop violent comme lumière et j’assumais totalement ma réaction digne des vampires qu’on voit dans les vieux films moldus. Quand l’onde de choc nous avait tous frappés, je n’avais même pas résisté, je m’étais laissé tombé au sol en me disant, en entendant les vitres casser, que j’étais content de ne plus être juste devant. Le sang ne me mettait pas mal à l’aise mais si je pouvais éviter quand même c’était mieux. En tout cas j’étais assez surprit par leur vivacité, en particulier la fille et le mec au tisonnier dont les noms m’échappaient, mais bon en même temps tout le monde n’avait pas 2 de tension comme moi quand je me réveillais. J’acquiesçais et prit la main du deuxième poufsouffle et me levait.

— Ouaip merci, allons-y. On sait pas ce qui va arriver encore donc vaut mieux être au château quand ça arrivera.

De toute façon on était paumés dans la forêt, bon d’accord peut-être pas si paumés que ça, mais on était quand même dans la forêt et avec le bordel qui avait depuis qu’on s’était réveillés ici, il valait mieux ne pas compter sur une potentielle aide. Les profs et le personnel devaient très certainement être débordés donc on se sauverait mieux par nous-même. Au moins maintenant, les Gavaudans étaient partit donc on rentrer au château serait moins compliqué en théorie. Et avec cette lumière, les araignées avaient dû avoir un mouvement de recul donc tant qu’on profitait de ce moment de flottement et d’hésitation tout devrait bien se passer. Je me mis à marcher a la suite des autres, tentant de garder tout de même mes sens en éveils au cas où.

— A votre avis pourquoi la barrière c’est dissipée ? Ça pue cette histoire.