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13 facts about a stupid family that will keep you up at night [oisin]

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13 facts about a stupid family that will keep you up at night [oisin] Sam 22 Sep - 18:54


Tout allait bien. C’était une belle fin de journée. Poudlard était baigne par de doux rayons de soleil qui caressaient les joues des étudiants qui flânaient un peu partout. Certains allaient encore à des cours, d’autres trainaient accompagnes de leur clique et de leurs claques, d’autres faisaient ci et probablement d’autres faisaient ça. C’’était assurément une belle fin de journée. Les tracas des cours s’étaient envolé, comme son pas qui était dansant. Est-ce que tout allait bien ? Oh oui ! Et surement ne se le dirait-elle jamais assez. Inutile de se prendre la tête avec des pensées nauséabondes, il fallait vivre heureux, joyeux, content ! Allait-elle bien, elle ? Bien entendu ! Elle se baladait sans but précis dans Poudlard comme à la recherche d’un trésor invisible, peut-être tomberait-elle sur une bonne surprise après tout ? Elle s’était dit que peut-être aller à la serre était une bonne idée. Pourquoi ? Comme ça ! Elle n’y allait que très rarement en réalité, pas franchement experte dans les racines et leurs noms latins. Elle n’aimait pas voir ce dédale de feuilles colorées, d’odeurs acres et de racines entremêlées qui lui donnait une folle envie de les démêler façon Alexandre le Grand, mais elle savait bien que c’était probablement la mort qui ;’attendait si elle le faisait. A défaut, elle démêlait des écouteurs, des cheveux, des cordes et tout autre élément souple capable d’avoir des nœuds.
Et son instinct avait bien raison de lui dire de se promener dans un tel lieu, quelle bonne surprise elle y trouva !

Sylverstar, mon merveilleux, fabuleux, délicieux, indétrônable cousin ! Comment vas-tu ?

Elle se précipita sur lui et entoura ses épaules de son bras droit. Ils ressemblaient à ces étranges duo composés d’un plus et d’un moins, de quelqu’un de rayonnant et d’une autre navrante et démoralisante.  Ils n’avaient vraiment rien en commun qu’on les regarde attentivement ou non. Elle bougeait bien trop et abordait le monde comme si chaque personne qui respirait le même air qu’elle était un potentiel ami, elle dansait avec la vie et donnait des coups de fesses à quiconque voulait l’embarquer dans des histoires. Mais lui. Lui était son antithèse. Lui n’était ni un bon vivant, ni un bon camarade. Il ne dégageait rien d’agréable, sa bouche étant salie perpétuellement par ses vulgarités. La seule chose qu’ils avaient en commun était leur nom de famille et cela s’arrêtait là. Surement avaient-ils quelques passions en communs, mais ils se parlaient si peu qu’ils n’en savaient surement rien. De toute façon, l’un comme l’autre, ils n’avaient pas vraiment envie de trainer ensemble. Elle était trop cool et lui n’était qu’un looser, c’était une chose tout à fait normale pour lui de ne pas pouvoir marcher à côté d’elle. Comme elle comprenait !

J’ai ouï dire par des gens hauts placés que tu posais problème !

Son ton était léger, comme il elle minimisait la chose. Comme si ce n’était rien, comme si c’était banal, comme si ça n’apportait aucun souci dans la vie. Elle aurait pu dire n’importe quelle autre phrase sur ce ton joyeux. Car à elle, ça n’apportait aucun tracas en réalité, elle vivait paisiblement dans sa bulle, dans sa troposphère à quelques mètres du sol, sans rien la laisser atteindre. Sa vie était légère comme les robes qui se soulèvent au gré du vent, comme les pappus d’un pissenlit sur lequel on souffle pour les voir disparaitre le plus loin possible. Elle n’avait que faire de son abruti de cousin et son handicap flagrant pour se lier d’amitié avec autre chose que des animaux et des morceaux de bois.

Est-ce que c’est bien vrai, mon très insupportable cousin ?

Et ses doigts se serraient encore plus sur ce bout de peau qu’elle tirait de plus en plus fort, tandis que son sourire s’étirait en même temps. Oh très cher cousin, pourquoi es-tu incapable de t’exprimer normalement ? Pourquoi faut-il que chacune de tes phrases soient parsemées de mots explosifs qui donnent l’envie de se crever les oreilles à coup de mandragore ? Es-tu incapable d’agir normalement et pas comme le dernier des emo ?





Dernière édition par Parker Spudmore le Sam 10 Nov - 11:36, édité 1 fois
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Re: 13 facts about a stupid family that will keep you up at night [oisin] Mar 2 Oct - 18:12


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13 facts about a stupid family that will keep you up at night

Ton refuge du jour, la serre. Là tranquille, tu regardes les plantes autour de toi en réfléchissant à tes derniers devoirs, dernières gens à qui tu as parlé, dernier un peu tout ce que tu as vécus tout simplement. Certaines questions te tournent en tête, d’autres se forme et là tout se délie et semble plus simple à gérer. Le trop-plein en toi se déverse dans ton observation du monde autour et une part de toi est en attente.

Attente de quoi ? De tout et rien. Il y a rien de concret, juste toi qui attends que quelque chose arrive. Le calme n’est pas en toi, loin de là, mais rien ne bout encore. C’est qu’une agitation continuelle qui ne te dérange pas le moins du monde. Pas en étant seul en tout cas.

Les yeux rivés sur la plante en face de toi, tu te demandes si tu ne devrais pas aller lui chercher un peu d’eau. Elle en réclame, ça se voit, mais il est aussi possible qu’elle ait été laissée ainsi jusqu’à l’entretien un peu plus tard. Lui donner de l’eau maintenant pourrait être contre-productif pour elle, mais en même temps cette torture végétale t’agace prodigieusement. Tu te poses bien trop de questions dans ton petit crâne gamin.

Alors que tu te décides enfin à arroser la plante avec la plus grande des attentions à ses attentes, la voix de Parker fait tendre l’intégralité de ton corps. Merde. Tu sais les conneries que tu as faites les derniers jours et il est hors de question d’avoir un savon maintenant. Enfin, tu aimerais éviter. Un plan de fuite se fait dans ton crâne, mais le temps que ça soit plus qu’un début de plan la voilà.

Il y a trop de compliments dans sa première phrase pour qu’elle ne sache pas. Quand elle enchaîne pour savoir si ce que tu as fait est une réalité, c’est une évidence qu’elle sait. Bien entendu qu’elle sait. Comment ça aurait pu en être autrement ? Puis elle fait mal avec ses doigts qui pincent ta joue.

– Bordel ! Parpaing, tu es une enculée désagréable.

Bonjour à toi aussi, je vais bien et toi ? Tu aurais pu former mieux ta pensée tout de même. Ce n’est pas parce que tu gardes tes distances avec elle que tu es sincère avec tes mots grossiers, surtout avec elle. Cette précieuse cousine, un peu trop lumineux pour toi. Beaucoup trop. Aussi plein de vie que tu es rempli de colère contre le monde. Peut-être même plus. Tu tires la gueule à cette idée et grinces des dents en prime.

– Si c’est à cause de cet enculé puant de préfet qui pète littéralement plus haut que son anus alcoolique, c’est lui qui a commencé en venant embaumer mon air avec ses odeurs merdiques. J’aurais voulu être dans un charnier frais, je me serais senti mieux qu’à côté de cette merde ambulante.

Oui, certes, mais tu aurais pu partir. Tracer ta route. Faire preuve de subtilité dans tes propos. Mettre l’odeur du bois fraîchement taillé plus près de ton nez. Faire n’importe quoi mis à part lui cracher ton venin à la tronche directement, mais non, ça, c’est définitivement en option chez toi.

Mais ainsi soi les faits, tu ne fuiras pas le fait qu’effectivement, tu as posé des soucis. Après, il est possible que ça soit une autre personne dont elle parle ou bien de tes habituelles exclusions de la bibliothèque, mais ça tu t’en fiches. Rien ne te fait honte dans tes actes, rien de ce qui est humain en toi ne te fait honte, tu assumes d’être ainsi. Par contre, il y a un vrai relent d’amertume qui monte dans ta gorge.

– Donc c’est à toi qu’on est encore venu ce putain de plaindre ?

Parce que tu l’aimes bien cette cousine si différente de toi, tu aimerais bien que tes actes ne lui retombent pas dessus, encore. Pourquoi est-ce qu’elle est doit toujours te reprendre ? Pourquoi est-ce qu’elle ne comprend pas que dans ton monde ce que tu fais est logique ? Pourquoi aimerais-tu que pour une fois au lieu de venir te reprendre, tu aimerais juste qu’elle discute bois pour balais avec toi ? Pourquoi refoules-tu tout cela juste pour vomir ce trop-plein de sentiment ? Hein, Oisin, pourquoi fais-tu ça ?

Tu n’en sais rien et c’est bien ça le souci.
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Re: 13 facts about a stupid family that will keep you up at night [oisin] Ven 5 Oct - 19:42


Les mots acides qu’il jette lui gifle le visage. Il avait bien sa façon à lui de parler, quel que soit le moment, bonne humeur ou non, il était tellement désagréable, tellement grossier, tellement lui. On se trouvait toujours à se balancer sur une corde raide avec lui, sans jamais ou pouvoir poser le pied, comme si le sol était jonché de mine. Qu’importe les mots, les actes ou les évènements qui ne dépendaient guère des humains, il explosait. Sylver était juste un amas de colère incompris et ça ne l’avait jamais gênée.

Je sais pas de quel préfet tu parles, sorry.

Elle ne les connaissait pas vraiment. En fait, elle ne les connaissait pas du tout, à l’exception d’Andy qui dormait dans la même chambre qu’elle. Elle était persuadée dans le fond que si cette chambre ne les avait pas réunis, elle ignorait tout de l’identité de la préfète de sa maison.

J’ai pas ton pif heureusement, mais oublie pas qu’on sent généralement pas qu’on pue à ce point. A moins de tous se castrer et manger que des légumes, on peut rien y faire.

Elle ne savait pas ce que c’était d’être un semi-cervitaure et elle remerciait tous les jours ses parents de ne pas l’être. Pas que ça la dérangeait d’avoir des bois ou autres détails incongrus trop visibles, mais les sens exacerbés n’étaient pas une chose qu’elle se souhaitait.
Et même si elle comprenait bien que pour lui la vie devait être terrible – surtout avec autant de monde – les autres aussi ne pouvaient pas maitriser cela. Hormis ceux qui se parfument avec des effluves à 2 mornilles, trouvées dans un stand louche sur l’allée des embrumes.

Se plaindre ?

Elle se concentre et cogite.

Nan, on m’a juste dit comme ça.

Peut-etre qu’on attendait d’elle qu’elle raisonne son cousin ? C’était chose impossible pour elle, lui seul pouvait ouvrir et fermer ce clapet qui vomissait des injures tout le temps. Avec le temps, elle se contentait simplement de se boucher les oreilles pour ne plus les entendre à longueur de journée. Elle ne savait pas vraiment ce qui pourrait bien lui retourner le cerveau, mais si une chose pareille arrivait, ce ne serait plus Sylver. Un monde ou Sylver n’est plus lui-même n’est pas une bonne chose à envisager dans sa tête.

J’suis pas venue te faire la morale, j’suis pas une daronne et j’en ai aucune envie sérieux mdr.

Elle hausse les épaules, l’air détachée. Non, elle n’avait pas à veiller sur lui après tout, son cerveau était normalement constitué, il était en grande sante et être quelqu’un de colérique n’était encore considéré comme une maladie. Elle se contentait de faire comme les autres, lui faire passer le message. Le reste, elle s’en fichait bien, elle savait que trop bien que rien ne restait bien longtemps dans le cerveau d’Oisin.

T’aimes bien venir ici Sylvie?

Elle regardait autour d’elle comme si le plafond de verre allait s’effondrer juste sur sa tête, épargnant Oisin qui se sentait dans son élément. Ici, Oisin était roi et cette cage de verre lui rappelait probablement un lopin de foret qu’on aurait arrachée de sa terre natale. Cousins ils étaient, mais ils n’avaient rien en commun à partager. Elle fouillait sa mémoire jusqu’à toucher le bout et une certitude la frappe violemment, avaient-ils déjà passé de longs moments ensemble ? Ils se voyait l’été, ils se croisaient dans les couloirs, se haïssaient par messages mais sous cette vaste comédie, avaient-ils pu vraiment discuter tranquillement de tout et de rien ?
Cette pensée lui tord le cœur. Elle aimerait changer tout cela.

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