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It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil]

Sam Everyl
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Sam Everyl
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It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Ven 2 Nov - 16:04

Heu... Pourparler ?
Je ne sais pas vraiment à quoi tu t’attends, Sam, mais ce n’est certainement pas en regardant ta baguette avec le regard d’une daronne en colère que tu vas réussir à changer quoi que ce soit. Entre nous, on le sait très bien : tu ne sais pas pourquoi elle t’a choisi, cette baguette. On te l’a mise dans les mains quand t’avais onze ans et depuis vous entretenez une relation de « je t’aime moi non plus » plutôt visible. Elle ne t’écoute jamais. Elle te met toujours dans de sales draps, cette baguette. Pour être franche, tu t’en passerais bien seulement voilà : t’es pas grand-chose sans elle. Alors tu fais avec. Comme un peu tout le monde, tu me diras. À mon avis, t’es pas la première à avoir des problèmes de ce genre. Tu ne seras pas la dernière non plus. N’empêche que ça t’agace. T’aimerais bien faire des trucs stylés comme tes camarades. T’aimerais bien te la péter à faire tes petits tours devant les premières année. T’aimerais bien avoir autre chose comme palmarès que celui de : « L’élève qui fait exploser le plus de choses à la minute ». Non pas que t’es contre les explosions, Michael Bay c’est pas ton péché mignon pour rien, seulement voilà, passé un certain cap ça devient lourd.

Alors t’es là, entre ton vieux livre de sort et ta foutue baguette à te demander pourquoi diable, au bout de cinq ans de vie commune, vous en êtes encore à jouer le vieux couple qui ne peut pas se blairer. Tu dois avouer, que… Bah que t’es un peu désespérée, en vrai. Tu ne te penses pas mauvaise sorcière mais… Bah disons que la coopération plus qu’inexistante de ta baguette n’aide pas des masses à te le prouver.

Raaaah ! Qu’est-ce que c’est frustrant de ne pas comprendre ! Ce n’est pourtant pas si compliqué, si ? Tout le monde te parle d’instinct, de ressentit et… Alors c’est très beau, hein, mais qu’est-ce que c’est flou. Il n’y a pas de mode d’emplois ? De bouquin du style « Psychologie de la baguette pour les nuls » ? Nan, hein ? C’est pas faute d’avoir cherché pourtant.

- « Pfffff. »

Un soupir dépité passe entre tes lèvres roses. Nan, vraiment, là, tu ne sais plus quoi faire. Tu t'avachies un peu plus sur ta table en abordant un air mi boudeur, mi contrarié. Autour de toi règne le calme. Quelques élèves pianotent sur les ordis, là-bas t'aperçois un petit groupe de garçons qui s'amusent à battre les records du flipper en murmurant avec enthousiasme. T'aimerais bien te sortir un peu de cette spirale déprimante qu'est ta triste relation avec ta baguette, jouer, bouquiner, pourquoi pas enfin te motiver à faire quelques games sur Heroes ou passer ce foutu boss sur Darkest Dungeon… Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis non. Tu ne le montres pas trop, mais tu n'as jamais été très douée pour faire abstraction de tes contrariétés. Tu te focalises dessus au point d'en oublier le reste. Et pour l'heure, ta contrariété c'est ta baguette.

- « Roooh, puis merde à la fin. » fis-tu en empoignant ta baguette « Tu m’enquiquines à jamais vouloir faire ce que je te dis, toi. C’est pourtant pas compliqué de balancer un Alohomora ou un Aguamenti ! »

It was at this moment that Sam knew, she fucked up

Un filet d’eau… Non, pas un filet : un vrai jet sa mère est sorti de ta baguette pour venir se déverser sur le pauvre gars assis dos à toi sur le fauteuil d’en face. Sur le coup, tu ne comprends pas. Un silence pesant s’installe et toi t’es là, baguette en main, abordant l’expression d’un poisson rouge qui bug devant la vitre de son aquarium. Ton regard noisette s’abaisse sur ta baquette, puis sur le type aux dreadlocks (désormais trempé), puis de nouveau sur ta baguette.

- « Oh. »

Oui. Oh. C’est tout ce que tu es capable de sortir, là, maintenant. Tu sens quelques regards se poser sur toi et soudain tu comprends.

- « Oh… OH, MERDE ! »

Tu sautes de ta chaise, en manquant de l’envoyer valser, et tu te précipites vers le pauvre étudiant que tu viens d’immerger. En remarquant le filet vert de son uniforme tu déglutis. Un serpentard. T’aimes pas vraiment adhérer aux clichés, parce qu’au fond de toi tu sais qu’une personne ne se résume pas à sa maison, mais là t’as ta conscience (coucou c’est moi) qui te fais bien comprendre que tu vas passer un sale, trèèèès sale quart d’heure.

- « P-Pardon ! N-Navrée ! C’est sorti tout seul, ma baguette m’écoutes jamais ! Je- Ohlalala qu’est-ce que j’ai foutue ! Je… Heu, vraiment pardon ! Qu’est-ce que je peux faire pour arranger les choses ? Vraiment pardon ! Heu… Je vais aller te chercher une serviette, ouais ! Plein de serviette ! »

Tu paniques ? Totalement.

Tu bégayes des dizaines d’excuses en cherchant du regard quelque chose pour sécher le serpentard. Tu le sais que t’as l’air ridicule mais là, tout de suite, t’as un peu peur de te faire hurler dessus.
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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Ven 2 Nov - 20:36


It was at this moment that Sam knew, she fucked up

Début Novembre

Une certaine routine s'installe depuis que tu étudies à Poudlard. Tu passes toujours un moment dans la salle commune, à la bibliothèque ou dans le salon commun à lire et te détendre. Loin de toi l'idée de jouer les intellectuels. Le but est de passer un bon moment. Un moment calme. Seul ou accompagné, importe peu. L'objectif reste la détente. Pourtant, aujourd'hui, tu déroges à la règle. Le bouquin que tu tiens entre tes mains n'a rien d'un livre de détente. Au contraire. Tu cherches à approfondir ton savoir et apprendre l'occlumancie. Tu étais déjà dans cette optique à Sïkhanéjādū. Suivant les conseils de ton professeur et t'entraînant avec lui. Malheureusement, ton esprit ne se ferme pas suffisamment pour te permettre de maîtriser cet art. Ce fait ne t'arrêtera pas pour autant. Oh non. Tu vas persévérer. Jusqu'à ce que tu y arrives. Quitte à ce que ça te prenne encore du temps. Tu réussiras à apaiser ton esprit pour parvenir à devenir occlumens. Tu n'en doutes pas. Tu as confiance en toi. Ce qui te permet d'avancer tranquillement sur le chemin que tu te traces.

Tes jambes se décroisent. Un détail te chiffonne. Pour progresser, tu dois permettre à quelqu'un de tenter d'infiltrer ton esprit. Et ça, tu n'es pas prêt à le faire. Parce que ton esprit t'appartient et que tu refuses de tendre la baguette qui te jettera l'impardonnable. Tu plies ta jambe droite et remontes ton genou pour venir y poser ton bras. Passant distraitement ton ongle sur ta lèvre inférieure. Un tic que tu utilises quand tu réfléchis, perdu dans tes pensées. Développé depuis quelques années déjà.

Le temps pourrait continuer à s'écouler de manière identique. Te laissant perdu dans le labyrinthe de ton esprit. Tu y comptes bien. Remettant à plus tard le devoir de droit que t'as donné ton professeur ce matin. Tu t'organises suffisamment bien pour ne pas tout faire au dernier moment. Alors ce soir, tu procrastines et dédaignes tes cours.

Il n'y a pas que ça que tu mets de côté. Tes réflexes et la rapidité de ta riposte. S'ils ne sont pas divins, ils se révèlent tout de même redoutables. Alors pourquoi, tu ne réagis pas.

Froid.
Humidité.
Vêtements qui collent.

Tu clignes des yeux.
Ah, voilà une réaction !

Que vient-il de se passer ? Tu regardes tes mains, tes jambes, constatant que ton uniforme est trempé. Bien. Tu t'es pris un seau d'eau sur la gueule. Le silence se fait total dans la pièce. Ton regard commence à jeter des éclairs envers toutes les personnes qu'il croise. Cherchant qui est la personne suffisamment stupide pour te ridiculiser ainsi. T'attaquer en traître, c'est fourbe. C'est serpentard. Pourtant, un serpentard aurait enchaîné sur un autre sort. Profitant de la confusion. Là, rien. Rien jusqu'à ce qu'une brune apparaisse devant tes yeux. Le visage décomposé. Déblatérant une tirade fort peu assurée à propos de pardon et de serviettes. Tu la regardes encore un moment avec ton regard noir. Qu'elle se sente mal est la moindre des choses. Reste à savoir si elle te joue un cinéma pour couvrir une blague vaseuse ou si elle est sincère. Pour l'instant, tu vas te contenter de douter. Surtout, quand tu vois son uniforme. Foutu poufsouffle. Pas un pour rattraper les autres.

Ces derniers sont la pire espèce selon toi. Parce qu'un serpentard, tout le monde sait qu'il est fourbe. Qu'il peut te faire un coup dans le dos. Tu y es préparé. Alors que ces poufsouffles… Eux sont tellement niais et gentils que personne ne s'attend à ce qu'ils te fassent un petit dans le dos. Saleté de blaireaux.

Tu prends un peu trop plaisir à la laisser galérer. S'empêtrer dans ce qu'elle dit et ce qu'elle fait. Tu jubilerais presque de la situation. Cependant, vous n'êtes pas seul. Et si tu n'interviens pas rapidement, quelqu'un d'autre le fera. Tu pourrais laisser les choses se dérouler ainsi. Néanmoins, ce serait perdre un éventuel avantage. Et ça, c'est inenvisageable. Alors doucement, tu reposes ta jambe droite à terre et t'apprêtes à te lever. Reposant le livre que tu tenais sur l'accoudoir du fauteuil. Paix à son âme, il faudra que tu trouves un moyen de le rendre sans que la bibliothécaire ne voie l'état dans lequel il est.

Une fois debout, tu poses de nouveau tes yeux sur la brune. La regardant de là où tu es perché. Tu dois bien faire une bonne tête de plus qu'elle. Ta voix sonne plus glacial que tu ne le souhaitais quand tu te décides enfin à lui adresser la parole. Ce qui te fait ni chaud ni froid. « T'es une sorcière non ? Tu n'as donc pas besoin d'aller chercher de serviettes. » Le fait qu'elle t'ait annoncé avoir du mal avec sa baguette ne t'émeus aucunement. Elle a fait une connerie, elle la répare. Point.

Sam Everyl
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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Sam 3 Nov - 13:08

Heu... Pourparler ?

A l'origine, t'angoissais à l'idée de te faire hurler dessus mais, là, t'attends plus qu'une chose : qu'il le fasse. Tu n'as jamais été confrontée aux cris, aux colères explosives. C'est une forme de violence que t'appréhendes car tu n'en sais rien. Tu ignores ce qu'elle peut te faire ressentir, tu ignores comment la contrer ou comment lui faire face. Ouais, t'es quelque peu démunie face à elle. Mais là, face au silence, face aux murmures, face aux regards, tu te dis qu'il vaut mieux les hurlements à la colère sourde. Parce que cette violence-là, par contre, tu ne la connais que trop bien et de ton avis, c'est la pire d'entre toute. C'est une colère douce, sans explosions, sans démonstrations. Juste un regard, juste le silence. Ce genre de confrontation, t'en a bouffé toute ta vie. C'est le genre de violence que tu subissais au village entre les murmures et les rires moqueurs des enfants. La colère silencieuse, c'est celle que ton père a subi aussi, celle qui l'a rongée pendant tant d'années et que le ronge encore aujourd'hui. Et, ce qu'il y a de pire dans ce genre de violence c'est que ton bourreau : c'est toi. C'est toi qui te monte la tête, toi qui te blesses. Les autres ne font rien, pas de cris, pas de coups, juste un murmure, juste un regard… Et tu fais tout le reste.

Là, maintenant, tu te sens mal à l'aise. Tellement mal à l'aise que tu ne peux que baisser les yeux pour ne pas croiser davantage ceux du serptentard. T'as le sentiment de revenir à cette époque où, sur la place du village, tu constatais un vide autour de toi, où t'avais la sensation d'être seule contre tous. T'apprécie pas des masses cette époque, t'aimerais la laisser derrière toi et ne plus jamais y revenir. Mais son regard, son regard à lui, te provoque un tel malaise que sur la fin tu ne sais même plus ce que tu dis.

Intérieurement tu rages, tu te demandes s'il prend un malin plaisir à te voir t'humilier toute seule. Bon, dans un sens, tu te dis que c'est dans son bon droit, tu l'as un peu mouillé sa race après tout. Seulement tu commences à trouver le temps long, t'aimerais bien qu'il se bouge, qu'il fasse quelque chose, n'importe quoi, juste… Juste qu'il arrête avec son regard.

Finalement, ta prière est entendue… Maiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis à la réflexion t’as, peut-être, éventuellement, possiblement, priée trop vite.

Le gars est grand. Bon, vu ton gabarit (petite avec des formes) ce n’est pas une nouveauté : tu trouves tout le monde grand, mais là… Whoua. Tu ne sais pas si c’est la situation qui le rend plus impressionnant ou menaçant qu’il ne doit l’être en vrai, mais, vraiment, c’était vachement mieux quand il était assis. Et comme à chaque fois que tu paniques ou que tu sens que la situation se gâte, ta dérision légendaire prend le relais.

« Ah. Ah. Ah. Pourquoi faut toujours que mes dommages collatéraux soient des grands, très souvent baraques et absolument pas courtois ? Je ne peux pas… Je ne sais pas, tomber sur un petit nain adorable qui me laisse me faire pardonner autour d’un goûter avec chocolat chaud et petit biscuit ? Non ? Faut toujours que ce soit un grand méchant pas commode ? Fine. »

Finalement, le serpentard ouvre enfin la bouche et tu ne cherches pas vraiment à masquer le bruit de ta déglutition angoissée.

- « T'es une sorcière non ? Tu n'as donc pas besoin d'aller chercher de serviettes. »
- « Je suis une sorcière, oui. »

C’est sorti tout seul, t’as rien contrôlé. Mais sur le coup t’es tellement en stress, tu t’attendais à tellement plus de… Bah tu ne sais pas trop toi-même, mais… Mais voilà quoi.

- « Je suis une sorcière, je n’ai pas besoin de servi-Attends, quoi ? »

T’ouvres de grand yeux en relevant la tête vers le serpentard. Tu n’es pas sûre d’avoir réellement compris où l’autre voulait en venir mais… Nan… Ahaha… Se faire arroser ça lui a pas suffi ? Il veut peut-être se faire brûler au troisième degrés ?

- « Naaaaan. Je… Fin… J’ai failli transformer le salon en piscine avec un sort élémentaire et tu veux que je te sèche via la magie ? C’est pas… Comment dire… Un peu suicidaire comme plan ? Nan, parce que, si t’es en souffrance, tout ça, y a peut-être des moyens nettement moins douloureux de mettre fin à tes jours que vouloir être le cobaye de ma nullité intersidérale. » mais vu la tronche qu’il tire depuis qu’il s’est levé tu comprends que ta pauvre victime n’est pas franchement du genre rigolo « Ah. Donc tu es sérieux. Ah. »

Ah. Oui. Ah, Sam.
Tu cherches bien de l’aide en balançant des regards suppliants autour de toi mais… Bizarrement, tes camarades sont touuuuuus en train de contempler le plafond ou le sol. Bande de traite.

- « … Tu es vraiment sûr que tu ne veux pas une serviette ou un sèche-cheveux ? Non ? Vraiment ? Bon bah… Heu… J’espère que tu ne vas pas faire de la merde, foutue baguette. »

Tu respires un grand coup et tu brandis ta baguette pour lancer ton sort. Tu ne sais pas si Dieu existe, mais là, tout de suite, tu ne serais pas contre un petit miracle.

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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Sam 3 Nov - 17:04


It was at this moment that Sam knew, she fucked up

Début Novembre

Tu vois ses yeux se baisser. La gêne et le malaise sont palpables. Tellement que tu pourrais t'en saisir pour t'en faire un siège moelleux. Tes sourcils se froncent devant son monologue sur les nains. Le stress semble lui faire dire tout et n'importe quoi. Grand bien lui fasse, tu n'y portes aucun intérêt. Gardant juste ton regard noir posé sur elle.

Devant la réponse qu'elle t'apporte, tu te contentes de hausser l'un de tes sourcils. Tu es très doué à ça. Tu ne l'avoueras jamais, même sous la torture, mais tu pratiques l'exercice souvent devant ton miroir pour l'exécuter parfaitement dans ce genre de situation.

Encore une fois, la miss répète mot pour mot ce que tu as dit. Jusqu'à ce qu'elle s'arrête brutalement en plein milieu de sa phrase. Son expression faciale tient du ridicule. Se rendant enfin compte de ce qu'elle est en train de dire. Tu ne serais pas précisément dans cette situation, tu laisserais probablement une moquerie t'échapper. Sauf que tu joues le rôle principal de cette vaste comédie. Rire de toi, même indirectement, ne s'envisage pas. Jamais. Never.

Voilà que maintenant la demoiselle fait le hibou. Tu auras tout eu aujourd'hui. C'est quoi la prochaine étape, le poisson rouge ? Parce que ça tombe bien, l'environnement se voit nettement propice à la prolifération de l'espèce aquatique depuis peu. Ils ne manqueront d'aucun confort avec les coussins faits de cette atmosphère lourde qui traîne autour de vous.

Vient ensuite le moment le plus délirant de la journée. Voilà qu'elle te prend pour un suicidaire. Le bon point, c'est qu'elle ne manque pas d'autodérision la nana. Tu te contentes de croiser les bras. Signe léger d'impatience. Ton langage corporel lui cri que tu te fermes à la conversation. Peut-être abrégera-t-elle tes souffrances en cessant de parler. Quoiqu'il y ait nettement pire, tu le conçois. Néanmoins, tu aimerais bien être sec et ne pas tomber malade avant d'avoir à supporter des poufsouffles. Avec ce simple geste, elle comprend que tu es sérieux. Oh, tu n'as rien d'un devin. Elle vient juste de le dire. Qu'elle en est conscience ou non, suivre ses pensées se révèle être un exercice aisé.

L'assistance se désintéresse faussement de vous. Qu'elle le fasse donc totalement. Tu défends cependant quiconque d'intervenir. Sinon ta baguette, qui siège dans ta manche droite, risque de brusquement de sortir prendre l'air.

Quand la brune reprend son pseudo-speech dissuasif, tu soupires. D'un mouvement du menton, tu désignes la main qui tient sa baguette. Qu'elle s'active, tu n'as pas toute la journée. Ce qui est faux. Tu as toute la journée. Même si cette dernière touche à sa fin, tu n'es pas pressé par le temps. Quand enfin, elle se décide, tu décroises tes bras. Attendant. Ne fermant pas les yeux. Tu veux constater par toi-même ce qui va t'arriver au coin de la gueule. Quitte à éviter le filet de magie s'il n'a pas la bonne couleur. Tu te trouves trop près pour éviter quoique ce soit. Alors avant qu'elle ne le lance, tu recules de quelques pas.

Pourtant, rien. La baguette est tendue devant elle, même si tu ne l'as pas entendu, tu as vu ses lèvres bouger. Le sort devrait être parti. Ton corps réagit plus vite que ton cerveau. Ton bras droit se lève. Avec ta baguette en main. Apparue là comme par magie. Un bouclier se dresse devant toi. Protecteur. Informulé.

Ton expression se durcit. Elle n'avait pas tort en parlant de sa nullité intersidérale. Cette fille est un danger pour la population entière. Pourtant, un autre détail se rappelle à toi. Quelque chose pour lequel tu n'as pas prêté grande attention tout à l'heure. N'a-t-elle pas dit que sa baguette ne l'écoute jamais ? Serait-il possible que la malheureuse ait hérité de la baguette d'un de ses ancêtres ? Dans certaines familles, c'est une tradition à ne pas briser. Même si la baguette ne convient absolument pas. Tu ris intérieurement de la stupidité d'une telle pratique. Qu'à cela ne tienne, ça te fait des concurrents en moins dans la politique. C'est bien connu que ceux qui ne maîtrisent pas leur baguette ne se lancent pas dans cette branche. Aucune crédibilité.

Tant que la baguette de la demoiselle reste pointée sur toi, tu ne relâches pas ton bouclier. Tu ne sais pas ce qui peut en sortir après ça. Tu regardes ta propre baguette avant qu'une autre hypothèse ne se fraie un chemin dans ta tête. Et si la miss est en fait comme toi. Propriétaire d'une baguette au caractère de cochon qu'il faut apprendre à dompter. « Dis-moi… » L'inflexion de ta voix passe de polaire à seulement froide. « Quelle est la composition de ta baguette ? » Prendre plaisir à terroriser des gamines, ce n'est pas toi. Alors, même si tu ne t'adoucis pas, tu modules ton attitude. Parce que tu connais la complexité de cohabiter avec une baguette qui n'en fait qu'à sa tête. Tu as mis longtemps pour venir à bout du caractère de merde de la tienne. Et pour te faire pardonner de cette pensée, tu caresses le bois de ton pouce.

Douce attention.
Promesse d'avenir.
Confiance.

Le lien sacré entre une baguette et son sorcier.

Sam Everyl
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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Dim 4 Nov - 22:10

Heu... Pourparler ?
Pour être franche, tu le sais bien que quelque chose cloche. Tu sais, au fond de toi, qu'il y a quelque chose de différent entre ce que tu peux ressentir avec ta baguette et ce que tu devrais ressentir avec elle. En l'état actuel des choses, si tu devais mettre des mots ce qui ne va pas, tu dirais que tu ressens comme un espèce de blocage, une espèce de distance. On t'a souvent dit que c'est la baguette qui choisit son sorcier, or t'es bien incapable d'expliquer pourquoi elle t'a choisi toi. Tu ne comprends pas quand on te décrit ce sacro-saint lien qu'uni un sorcier à son arme. Tu ne comprends pas quand on te décrit ta baguette comme un prolongement de ton être, une part de ton âme. Tu ne comprends pas, tout simplement parce que tu ne ressens rien de tout cela. Presque six ans que tu te trimballes avec elle, presque six ans qu'elle ne te quitte jamais. Mais en six ans, et malgré tes prières, ta baguette reste toujours un bout de bois qui te fais plus de mal que de bien.

Tu soupires un bon coup et tu lances ton sort. Sans doute que ton manque de confiance en toi y est pour beaucoup, mais comme tu t'y attendais, tu t'es foirée en beauté. Heureusement, le Serpentard à l'air d'être un sorcier de bien meilleure qualité que toi. Il pare ton sort sans difficulté à l'aide d'un bouclier. Ta tentative ratée, quant-à-elle, rebondit pour finir par exploser en mini feux d'artifice au milieu de la pièce. T'es même pas surprise, même pas désolée. Bon, dans un sens t'es rassurée parce que… Bah, ce n'était pas très puissant comme sort. Tu as eu l'occasion de faire bien pire et bien plus dangereux. Ceci dit, contempler ton échec une seconde fois te laisses lasse. Tu soupires malgré toi. Malgré ta bonne humeur légendaire, malgré ta réputation de folle et de clown, tu te retrouves-là, toute éteinte. T'as pas envie de rire, pas envie de faire le pitre pour amuser la galerie et d'étendre l'atmosphère. Non, t'es juste… Blasée. Profondément blasée.

- « Dis-moi… » la voix du garçon aux dreadlocks te sort de la contemplation démoralisante de ton sort qui s’éteint doucement pour venir disparaître peu à peu « Quelle est la composition de ta baguette ? »

Tu détaches ton regard du mini feu-d’artifice qui vient de s’effacer pour le poser nonchalamment sur ta baguette. Tu te souviens mot pour mot de ce que t’as dit le vendeur, le jour où tu as franchi la porte de la maison Ollivander pour la première fois.

- « 25 centimètres, Bois de Sycomore et Cheveu de Vélane » récites-tu mollement « Une baguette à l’image de la fille pétillante que vous semblez-être, mademoiselle. Vous allez faire des étincelles avec ! » Tu gringes beaucoup, Sam « C’est ce que m’a dit le vendeur le jour où je l’ai achetée. Avec le recul, il s’est peut-être tout simplement foutu de ma gueule. Quoi que, il n’avait pas tors pour les étincelles. »

Tu ne peux pas t’en empêcher. La situation devient trop sérieuse à ton goût alors tu meubles avec ton autodérision. Tu balances un léger regard vers l’endroit où vient de mourir ton sort. Ouaip, tu passes ton temps à en faire des étincelles.

- « Je sais que le Cheveu de Vélane donne mauvais caractère à sa baguette. J’ai lu pas mal de chose, parait qu’il faut faire preuve d’une grande force intérieure pour s’en faire respecter. Le truc, c’est que personne n’a eu encore l’idée d’écrire un mode d’emploi pour dompter ce type de baguette. » et ça te désole. Sérieux, avec tous les galériens qui ont eu la malchance d’avoir une baguette avec un caractère de cochon y’en a pas un qui a eu la brillante idée de donner la solution aux copains ? Pff, ça pue les sorciers. Tous des égoïstes qui gardent leurs soluces pour eux. « C’est navrant. Mais je veux y arriver. J’y arriverai. »

T’as pas le choix. On peut pas être sorcière et ne pas savoir manier sa baguette. En attendant, ça ne change rien au fait que l’autre serpentard est encore trempé et qu’il va finir par attraper froid à cause de tes conneries. Tu culpabilises, t’aimes pas foutre les autres dans la merde. T’es bien résolue à réparer ta connerie, faut juste que tu trouves comment.

- « Hm, écoutes. Je ne veux pas te laisser attraper la crève. Je sais que tu as toutes les raisons de m’en vouloir et de m’en coller une mais si tu ne veux pas te sécher toi, ce que je comprends, accepte au moins de me suivre, que je t’emmène devant une cheminé ou un coin bien chaud. Je peux te trouver rapidement de quoi te sécher et même de dégotter des vêtements de rechange. Comme c’est moi qu’est merdé, j’irais moi-même rendre le livre que t’as à la bibliothèque, y a pas de raison que tu te fasses engueuler à ma place. Et… Bah… Si je peux faire autre chose n’impliquant pas de la magie pour aider. Mmh. Voilà. Je suis désolée, encore une fois. »

Tu ne peux pas être de meilleure foi.

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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Ven 9 Nov - 20:44


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Début Novembre

La demoiselle répond plutôt facilement à ta question à la fin du feu d'artifice maison. Certains préfèrent garder ces détails pour eux. Parce que c'est quelque chose de personnel. Qui indique tellement plus de détails sur son propriétaire que ce dernier ne le voudrait. Tu ne t'attendais juste pas à ce qu'elle te récite mot pour mot ceux que lui a offert le vendeur le jour de son acquisition. Il n'y a pas à dire. Les étincelles sont bien là. Ce dernier ne s'y est pas trompé. Tu le féliciterais presque de sa parfaite prédiction. Ou de son humour douteux à en juger ce que te dit la poufsouffle. Tu as parfaitement entendu ce qui compose le cœur de la baguette en question. Un cheveu de vélane. Comme la tienne. Tu ne connais cependant pas les propriétés du bois de sycomore. Tu ne te prétends pas expert de toute manière. Ce ne sera jamais ta branche professionnelle. Tant que tu sais ce que signifie la composition de ta propre baguette, c'est tout ce qui compte. Sauf qu'un point reste nébuleux. Tu comprends bien que la partie sur les informulés se révèle parfaitement maîtrisé. Cependant, un bois rigide qui apprécie les sorciers avec un tempérament opposé au sien… Mystère. Est-ce que c'est censé vouloir dire que tu te montres mentalement souple ? Voilà un point qui mériterait que tu t'y penches à l'avenir.

Encore une fois, tu ne peux qu'acquiescer à ce que dit la miss. Personne n'a écrit de mode d'emploi. Cependant, toi, tu t'en es sorti. Montrant que tu as les capacités pour dompter la volonté de ta baguette. Que tu en as plus qu'un morceau de bois magique. Néanmoins, ça s'est fait instinctivement. Et du jour au lendemain, ta baguette et toi avez été en phase. Parce que tu as eu un déclic. Que ta compréhension s'est élargie, étendue.

La nana semble suffisamment en vouloir pour persévérer. Ce qui ne lui sera que bénéfique. Tu te demandes néanmoins, si ça lui sera suffisant. La volonté, malheureusement, ne fait pas tout.

Puisque tu n'es plus directement menacé par le bâton de la brune, tu baisses également ton bras. Ramenant d'un mouvement souple ta baguette dans ta manche. Pareil, pour ça aussi tu as eu de l'entraînement. Mine de rien, ça en fait des talents que tu as dû travailler. Rien ne s'obtient sans effort ni gratuitement. La miss reprend son monologue. Brisant le silence. L'empêchant de réellement s'installer. À croire qu'elle ne se sent pas très à l'aise avec ce dernier. Seulement, cette fois, tu l'écoutes. Profiter de l'état de culpabilité d'un tiers ne te chagrine en rien. De cet état de fait, tu ne culpabilises pas d'exploiter les faiblesses d'autrui. La preuve, tu t'apprêtes à le faire avec cette poufsouffle qui a interrompu le cours de ta soirée. Mais avant ça, tu hoches la tête. Acceptant ses excuses, parce que c'est le minimum pour que la demoiselle aille dans ton sens.

Avant d'ajouter quoique ce soit, tu ressors ta baguette pour te sécher toi-même. Parce que porter les vêtements de n'importe qui, non merci. Et tomber malade reste exclu. Séjourner à l'infirmerie n'a rien d'une passion et si tu peux continuer d'éviter de visiter les lieux, ce sera le grand luxe. « Laisse tomber les serviettes et les fringues. En revanche, je ne dis pas non à un lieu plus chaud et plus sec. » Mettre la personne en confiance. L'amadouer pour en tirer un meilleur parti. Le b.a.-ba des hautes sphères de la société actuelle. Et surtout, quitter cet écosystème aquatique qui ne te sied guère.

Tu la laisses te guider face à la cheminée incrustée dans un pan du mur. T'asseoir sur le tapis devant cette dernière ne te pose aucun problème. Tu n'es pas suffisamment suffisant pour exiger un siège. Peut-être que ça incitera la demoiselle qui t'accompagne à en faire de même. « J'accepte. » Tu indiques d'un mouvement de tête le livre qui trône toujours sur l'accoudoir du fauteuil, plus loin. « Je n'ai aucune affinité avec la bibliothécaire. » Tu n'en as croisé qu'une seule pour l'instant, et elle ne t'inspire clairement pas confiance.

Ta baguette, de nouveau rangée, irradie de la chaleur contre ton bras. Ce n'est qu'une vague sensation magique. Néanmoins, ça reste rassurant. Même si tu n'as honnêtement pas besoin de l'être. Tu te demandes si tu peux compatir à la situation de la poufsouffle. Après tout, ne pas ressentir le lien ne veut pas dire qu'il n'existe pas. Tu hausses les épaules. Plutôt que de te poser des questions pour lesquelles tu n'as aucune réponse, va les chercher. « J'ai pas la prétention de vouloir pondre un mode d'emploi. Je pense tout de même pouvoir te donner quelques pistes. » Tu dis ça presque avec nonchalance. Parce que ça n'a pas grande importance au final. « Si ça t'intéresse. »

Tu ne t'imaginais pas prolonger volontairement cette rencontre.

Sam Everyl
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Sam Everyl
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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Sam 10 Nov - 21:30

Notice me senpai
Bon, au moins, il te suit. Franchement, vu la façon dont tout cela avait commencé, tu ne peux en être que pleinement satisfaite. Tu le conduis, silencieuse, vers la cheminée la plus proche. Le tapis épais et moelleux et la chaleur ambiante ont le mérite de te détendre. Petit à petit tu te détaches des évènements passés pour te concentrer sur le présent. Ton regard noisette se pose sur les braises, sur le bois qui crépite. C'est con, mais tu trouves ça reposant. C'est quelque chose de simple, sans chichi, c'est qu'une buche qui se consume mais ça t'apporte une tranquillité qui, pour le coup, te fais beaucoup… Beaucouuuuuuuuuuuup de bien.

A tes côtés, le Serpentard s’assois. Ton regard se pose alors sur le bouquin trempé, abandonné un peu plus loin. Face au commentaire de ta victime, tu ne peux qu’esquisser une grimace.

- « Beh, je vais faire en sorte qu’elle ne te prenne pas plus en grippe, du coup. »

Non pas que ça te dérange, bien au contraire. Comme tu l’as si bien dit : c’est toi qu’a merdé. Et… Et, on ne va pas se mentir, Sam, t’es un peu prête à tout pour te faire pardonner. Parce que tu ne supportes pas d’entretenir de mauvais rapports avec les autres. Parce que tu es tellement en manque d’amis, de relations, que tu en viendrais à faire confiance à n’importe qui. Et aussi parce que, mouais, t’es un peu une cassos, ma grande. Ahem.

Lui assis, toi débout, tu te sens un peu idiote, en vrai. Cependant, bah, tu ne sais pas trop si ton camarade est prêt ou non, à supporter davantage ta présence. Il ne t'as pas explicitement dit de fuir maiiiiiiiiiis vu tes connaissances aiguës en science sociale tu ne peux pas vraiment compter sur ton intuition. D'un autre côté, le tapis est foutrement confortable et tu ne serais pas contre l'idée de détendre ton postérieur dessus. Puis… Il ne t'as rien dit.

Tu te balances légèrement sur tes pieds, incertaines. T'hésites quelques secondes, en zieutant ton camarade, puis, finalement, tu finis par te dire ce que tu te fis souvent dans ce genre de circonstance : au pire, osef. Alors tu t’assois à ton tour, en tailleur, en remontant tes manches pour prémunir tes mains du froid.

Le truc, maintenant, c’est de trouver un sujet de conversation. Parce que c’est pas que c’est gênant d’être deux cons qui fixe en feu en silence maiiiiiiiis, ouais, totalement, tu trouves ça gênant. Meh, le souci, c’est que tu n’es pas vraiment douée pour engager les choses sans faire des blagues level bac-à-sable et tu te doutes bien que ton camarade est un public autrement plus compliqué que les premières années qui rigolent encore à « qu’est-ce qui est jaune et qui attend… JONHATAN ». Du coup, qu’est-ce tu fais ? Tu lui parles au risque de (encore) passer pour une gourde ou tu te la fermes tout en mettant de côté ton malaise ? Tu ne sais pas, t’as jamais été douée pour savoir, pour prendre des décisions fermes. C’est un truc sur lequel tu travailles mais c’est loin d’encore porter ses fruits. Heureusement pour toi, ton camarade prend les devants.

- « J'ai pas la prétention de vouloir pondre un mode d'emploi. Je pense tout de même pouvoir te donner quelques pistes. »


……
………….
wait, what ?

Tu tournes la tête vers lui avec une expression… Pour le moins unique sur le visage. Un mixte entre beaucoup d’espoir et beaucoup d’incompréhension. T’as peur d’avoir mal entendue. T’as peur que ton cerveau ai eu l’idée géniale de te faire croire des choses qui n’existent pas. Tu clignes des yeux plusieurs fois, le type n’a pas l’air de rigoler. D’ailleurs, maintenant que t’y pense, tu l’as pas entendu faire une seule fois de l’humour depuis que tu l’as arrosé. Ce qui veut dire que… Oh.

- « Tu… Tu ferais ça ? »

Ça pour un retournement de situation. Tu restes quelques secondes, là, à le fixer sans trop savoir quoi dire ou quoi faire. Tu t’attends à ce qu’il t’envoie valser, qu’il te dise que tu te fais des idées, mais… Vu qu’il ne dit rien tout ça…

- « O-oui ! Oui ça m’intéresse ! » fis-tu en te redressant sur tes genoux, le visage illuminé de gratitude « C’est vraiment gentil ! Tu… Heu… Fin… Merci beaucoup ! »

Tu l’embrasserais presque mais tu crois te souvenir que ce n’est pas spécialement conseillé et très poli d’envahir l’espace vital des gens, comme ça. Alors tu te contentes de franchement lui sourire en le remerciant encore. T’allais même l’appeler par son prénom avant de te rendre compte que… Tu ne connais pas son prénom. C’est con, hein ?

- « Heu… C’est un peu hors sujet mais, c’est quoi ton nom ? Moi c’est Sam, enchanté monsieur le professeur. »
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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Lun 12 Nov - 17:57


It was at this moment that Sam knew, she fucked up

Début Novembre

Un simple hochement de tête te permet de lui montrer ton approbation pour la bibliothécaire. Tu ne sais pas si sa maladresse et son débit de paroles réussiront à amadouer le cerbère qui veille sur les ouvrages du château. Néanmoins, t'espères juste que ça ne te retombera pas dessus à l'avenir. En toute logique, il y a très peu de chance. Mais comme tu te méfies de la logique avec les poufsouffles, tu vas tout de même prendre quelques précautions et éviter le coin jusqu'aux prochaines vacances. Au pire, tu pourras toujours envoyer quelqu'un chercher un bouquin à ta place si ça se révèle nécessaire. Lilith par exemple. Elle te rendrait probablement ce service.

Comme tu le pensais, la nana ne semble pas à l'aise dans le silence. Ça se voit aux mimiques qu'elle arbore et aux tics de ses mains avec ses manches. Au temps qu'elle met pour s'asseoir aussi. La situation te distrairait presque, si tu pouvais y prendre un peu plus de recul.

La proposition que tu lui fais à l'air de la surprendre. Pas étonnant, tu n'es pas le type le plus amical du coin. -Déjà, tu n'es pas poufsouffle et d'après toi, il faut clairement en être un pour interagir de la meilleure manière possible avec eux.- Même si tu n'es clairement pas le pire. Ta tête n'as pas toujours une allure très avenante. Apprends à sourire, ça pourrait te faciliter la tâche parfois.

Elle hésite. Parce qu'elle ne te fait pas confiance ou parce qu'elle ne se fait pas confiance ? Tu ne sais pas. Tu ne vas pas te vexer de si peu. Après tout, elle n'a rien d'une amie. Tu ne prends pas la peine de lui répondre. Ce serait superflu. Tout comme la réaction de la demoiselle. Tu écarquilles vaguement les yeux face à tant d'enthousiasme. Vraiment ? La situation devient presque gênante là… Tu détournes les yeux en haussant les épaules. Comme si ça n'avait que peu d'importance. Ce n'est pas le cas. Pour une fois, tu apprécies les remerciements à leur juste valeur. Puis cette miss à l'air particulièrement radieuse à cet instant. De la satisfaction de ceux qui ont obtenu quelque chose d'inaccessible et qui l'apprécient à sa juste valeur. Pas d'arrière-pensée. Une attitude qui te décontenance un peu. Mais pas trop.

Sa question reconcentre ton attention sur son visage. Tu constates le sourire sincère qui grignote ses joues. Avant de comprendre vraiment l'interrogation qu'elle t'adresse. Ton nom ? Est-ce que c'est réellement nécessaire ? Puisqu'elle se présente, tu peux lâcher cette information en retour. « Akhil. » Simple et efficace. Royal. Qui lui est tellement supérieur. Non, tu ne te vantes pas. Tu as juste conscience de tes capacités. Des avantages que tu possèdes sur les autres.

Tu n'as pas vraiment l'impression d'avoir la gueule d'un professeur. Reste à voir si tes explications seront suffisamment claires pour qu'elle continue de te nommer ainsi. Puis, tu ne tiens pas à t'éterniser non plus. Un peu brusquement tu commences par l'interroger. Savoir un peu où elle en est avec sa baguette. Comment elle conçoit et perçoit le lien. « Y a-t-il un sort que t'arrives à effectuer peu importe la situation ? Qui sort de ta baguette à chaque fois que tu le lances ? » Tu pourrais lui donner quelques pistes également. Plus tard peut-être. Ne pas mettre le sortilège avant la baguette. « Si oui, vas-y, je t'en pris. » Tu ne te prétends pas expert, mais peut-être qu'il y a quelque chose qui ne va pas physiquement. Dans la tenue du bâton magique ou dans l'attitude vis-à-vis de ce dernier. Pour toi, c'est un bon point de départ. Reste à savoir si elle y sera réceptive.



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Re: It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil] Mer 14 Nov - 23:28

Notice me senpai
Akhil. Tu notes soigneusement ce nom dans un coin de ta tête. Non pas que tu sois du genre à zappé le blaze de quelqu’un maiiiiiis, sait-on jamais. Comme pour tout le monde, ta mémoire te fait parfois défaut et quelque chose te dis que tu as tout intérêt à ne pas aborder le Serpentard pour lui demander une nouvelle fois comment il s’appelle.

Les présentations faites, tu te permets de détailler un peu plus ton camarade. On apprend beaucoup de choses sur une personne en regardant son expression, ses gestes et sa façon de se tenir. Akhil t'inspire ce que beaucoup de Serpentard t'inspire : une estime de soi-même qui ne frôle pas le zéro. Akhil a l'air sûr, Akhil a l'air sérieux. À voir sa posture, il te donne l'impression d'être quelqu'un de plutôt solide autant bien mentalement que physiquement. Tu te demandes si, de là où il te voit, il te trouve ridicule, faiblarde. Ton expressivité usuelle et ta maladresse donne souvent ce genre d'impression aux gens. Même toi, tu finis par moment par le penser. Heureusement, plusieurs choses d'ordre intime te permettent de ne pas te laisser submerger par ton petit numéro d'imbécile heureuse. Tu n'es pas que ça. Il y a dans Poudlard, des gens bienveillants comme Jay et Judy pour s'en rendre compte. Tu n'en demandes pas plus.

- « Y a-t-il un sort que t'arrives à effectuer peu importe la situation ? Qui sort de ta baguette à chaque fois que tu le lances ? Si oui, vas-y, je t'en pris. »

Sa question te déstabilise quelque peu tant elle était soudaine. Prise de cours, tu ne sais pas quoi répondre au départ. Tes yeux se détournent de lui pour se plonger dans la contemplation du feu. Un sort… Y avait-il seulement un sort qui ne te faisait jamais défaut ? Tu cherches, tu essuies tellement d’échec magiquement parlant que tu peines à trouver un élément de réponse quand… Oh. Mais si… Il y avait ces deux-là.

- « Je… Je crois que je ne me suis jamais plantée en lançant un Revigor ou un Protego. » déclares-tu en hochant la tête. Maintenant que tu y réfléchis, tu n’as pas le souvenir d’avoir eu un quelconque accident à cause de ces sorts. Revigor t’as sauvé plus d’une fois, au même titre que Protego. Bien sûr, ta maîtrise est loin d’en être parfaite. Tu es consciente que tu pourrais faire mieux, beaucoup mieux même. Cependant, avec la maîtrise actuelle de ta baguette : ce sont tes armes les plus sûres. « Ce sont deux sorts que j’ai utilisés plusieurs fois sur moi et… Et, bah, je n’ai pas le souvenir d’avoir fini à l’infirmerie après les avoir lancés. Fin, ils sont loin d’être parfaits mais à l’heure actuelle c’est ce que je maîtrise le mieux. »

Tu ne sais pas si c’est un palmarès acceptable ou pas. Tu n’aimes pas trop regarder les autres, parce qu’à tes yeux les autres font toujours mieux. Du coup, tu as appris à ne plus regarder pour ne pas te démoraliser. Cependant, là, tout de suite, tu es curieuse d’avoir son avis à lui. Lui qui a l’air d’avoir su dompter sa baguette, lui qui semble maîtriser son sujet. Sans doute qu’avoir déjà été ridicule une fois avec lui t’as un peu décoincée, mais tu n’angoisses pas à l’idée d’entendre sa vérité.

- « Est-ce que les enjeux sont différents quand on lance un sort sur soi ou sur autrui ? Magiquement, je veux dire, pour la baguette, est-ce que la cible à une quelconque importance ? Je suis en train d’y réfléchir mais… Y a peut-être un lien. Qu'est-ce que t'en penses ? »

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It was at this moment that Sam knew, she fucked up [PV Akhil]
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