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« Magie des Caraïbes et Santeria » [Merlin]

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« Magie des Caraïbes et Santeria » [Merlin] Mar 20 Nov - 19:58


« Magie des Caraïbes et Santeria », Bibliothèque, Poudlard, Novembre 2028.



La jeune sorcière avait enfin un peu de temps, et savait très précisément comment l’employer. En ce samedi de Novembre, le temps n’étais pas au beau fixe : les rafales de vents fouettaient les vitraux, faisant trembler les gonds des fenêtres. La pluie martelait le sol et le froid s’engouffrait au travers de la moindre ouverture. Ce n’était clairement pas un temps à batifoler en extérieur, sous peine de voir ses membres se transformer en glaçon. Bref. Novembre. Où même en intérieur on ne se sent bien que envelopper dans une quarantaine de couverture. Sans exagérer. Ce fut donc avec une difficulté extrême que Willow quitta son cocon, méticuleusement agencé dans un des sofa de ses apparemment. Là, elle y buvait un thé brûlant, afin de réchauffer son âme.

Une semaine de cours avait tendance à lui ôter tout envie de vivre. Non pas parce que son domaine d’enseignement ne lui plaisait pas, mais parce que les étudiants sont si … étudiants ? Même dans un domaine choisi, ses derniers font preuve d’un laxisme exaspérant. Le pire étant qu’elle ne pouvait les blâmer, car était une élève relativement déplorable. Écouter en cours n’était pas son fort, alors participer … la sorcière ne pouvait s’empêcher d’espérer que certains sorciers se retenaient d’intervenir car était captivé par son cours. Ah. Elle espérait.

Attrapant la première cape doublée de fourrure (fausse, évidemment. Elle respecte les animaux plus que les êtres humains) qui passait par là, elle sortit de ses appartements, au grand dam de son chat qui miaula en signe de protestation. Willow ferma la porte à l’aide d’un sortilège – au cas ou, elle n’avait rien de particulier à cacher, mais aucune personne n’aime que l’on fouille dans ses affaires.

Les couloirs étaient glaciales, de vrais courant-d’air. C’était donc avec une grande hâte que Willow se dirigea vers la bibliothèque, sans précaution aucune quant aux obstacles sur sa route. Ainsi, elle heurta quelques étudiants et passa probablement au travers d’un fantôme. En même temps, l’hiver était la saison la plus délicate pour la jeune femme : comment pouvait-elle ressentir quoi que ce soit avec son sens du toucher quand ses pieds et mains étaient protégés par la laine la plus épaisse qu’il soit. Elle épousseta sa tenue – les fantômes sont très poussiéreux – puis descendit les trois étages qui la séparent de son lieu de destination. Priant très fort pour que les escaliers ne fassent pas de caprices, elle se cramponnait à la rambarde. Imaginez la sensation : être aveugle, suspendu dans le vide sur des escaliers qui bougent quand bon leur semble. Terrifiant. Quelle invention déplorable et peu adapté aux gens maudits.

Étonnamment, la bibliothèque était peu peuplée, l’enseignante ne ressentant que peu de présence. En son temps lors de jours pluvieux, la zone était prise d’assaut et il fallait se lever tôt pour obtenir une place assise. Willow percuta qu’aujourd’hui avec les salles informatiques et tout cette technomagie, les ouvrages papiers étaient délaissés pour la recherche automatique qu’offre ses machines. Triste monde, dans lequel on fait d’avantage confiance à un robot qu’à un livre étant traversé les âges. Aucun doute, c’était mieux avant. Avançant le plus silencieusement du monde, elle inspirait profondément, appréciant la douce odeur des livres anciens. L’anglaise connaissait le lieu très bien, par chance, et savait donc où se trouvait le bureau de la bibliothécaire. Elle s’en approcha, pour demander un renseignement : elle avait besoin de savoir l’allée dans lequel elle trouverait des livres sur la magie vaudou. Bien entendu, la bibliothécaire l’informa avec autant de précision que possible, proposant même de l’assister dans sa recherche. Willow déclina poliment l’offre, se jugeant apte à s’en sortir seule.

Une semaine auparavant, la professeur d’histoire avait reçu une lettre de son père [ici], dans laquelle il avait noté très précisément la malédiction proférée à son encontre. Avec ces mots clairement notés, elle serait probablement en mesure de trouver comment contrer le sortilège. Au fond, elle faisait cela d’avantage pour son père que pour elle : cet handicap n’en était pas vraiment un, puisqu’elle avait réussi à développer d’autres choses. Elle considérait sa capacité à détecter les mensonges comme un grand pouvoir ! Surtout lorsqu’on doit faire face à des enfants. La cécité, c’était simplement gênant les jours de grand froid, sinon, être en mesure de ressentir chaque être vivant dans son environnement était un don assez cool, il fallait l’avouer.

Dans l’allée indiquée, Willow jeta un sort simple afin que mettre les titres en braille lorsqu’elle effleure la tranche de l’ouvrage. Ainsi, elle glissa sa main sur chaque livre de chaque étagère, attendant de faire face à un intitulé qui lui serait étranger. Ce n’était évidemment pas la première fois qu’elle se documentait au sujet de la magie vaudou – ayant bâti un chapitre de son cour autour de cela. Alors que ses doigts s’attardaient sur une couverture duveteuse, elle fronça les sourcils. Le sort ne sembla pas marcher, puisqu’il lui était impossible de déchiffrer le titre de l’ouvrage. Intriguée, elle le retira de son étagère et prononça Liber relevium, son sortilège lui permettant de transformer les lettres en braille et ainsi lui autoriser la lecture. Ce sort s’était montré infaillible par le passé, et pourtant … sur ce bouquin … rien ? Pas un seul relief suggérant une syllabe. Frustrée, elle réessaya, en vain. Peu patiente, elle fut à deux doigts de jeter le livre sur le sol lorsqu’elle remarqua la présence d’une autre personne dans l’allée, non loin d’elle. Bien qu’elle détestait cela, Willow se savait contrainte à demander de l’aide. Ugh. C’était vraiment le point qui ennuyait le plus la jeune femme quant à sa malédiction.

« Excusez-moi »
, demanda-t-elle aussi silencieusement que possible, « Pouvez-vous me dire le titre de ce livre ? »
Elle espérait ne pas déranger cet inconnu – son pas assez lourd et son parfum indiquait clairement qu’il s’agissait d’un homme. Avec un peu de chance, le livre n’aurait aucun intérêt et elle pourrait passer à un bouquin plus coopératif. Même si… au fond d’elle, elle savait que si cet ouvrage ne répondait pas à son sort, c’était sans doute qu’il avait un lien avec ce qui l’affecte…


HRP:
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Re: « Magie des Caraïbes et Santeria » [Merlin] Lun 26 Nov - 11:01

La banalité de chaque jour qui passait lui donnait parfois cette étrange sensation d’être enfermé dans une boucle sans fin. Le simple fait que l’ensemble de sa vie lui donnait cette impression de déjà-vu, le fatiguait à peine avait-il eu le temps de sortir un pied du lit. Pourtant, l’étrangeté était que Merlin ne faisait aucun effort pour changer tout cela. Il gardait la même routine, les mêmes pas sans la moindre once d’inconstance. Il s’agissait sans aucun doute de son plus fort caractéristique, blasé, mais sans grande envie. Il agissait d’une façon si lasse qu’on en viendrait à se questionner sur la raison de sa présence. Vivre dans un château magique, se lever le matin pour faire cours à différents élèves, voir chaque jour qui passait ce qu’il n’aurait jamais, la magie d’une baguette sans le moindre trucage d’une notice d’utilisation.

Alors comme tout bon samedi, Merlin n’avait changé aucune de ses habitudes. Il s’était levé, après pris un bon petit déjeuner avant de récupérer le Daily Prophet du jour. Il n’était pas devin alors lire de bon matin les nouveautés du monde était son seul petit plaisir de la journée. Parce que chaque jour était nouveau, chaque jour ses yeux se posaient sur la même police d’écriture qui pourtant, lui apprenait des éléments qui n’avaient aucune importance dans son cœur, si ce n’est, casser durant quelques minutes ce commun qui l’entourait. Le weekend était ce hasard total quant au monde qui se trouverait dans la bibliothèque, mais Merlin venait à penser que les étudiants travailleurs seraient plus dans l’optique d’un travail sous la couette, qu’enfermer dans la bibliothèque, à la vue de la température qui s’exerçait dans le château.

Ainsi, ses pas l’avaient guidé avec simplicité. Journal à la main avec laquelle il ne manquait pas de jouer un peu, comme si le rouleau du papier prenait le rôle d’une épée. Frappant l’air comme un enfant au jeu imaginaire, parfois son recueil rentrait en contact avec le mur des couloirs dans un bruit sourd. Quelques minutes, ses idées loin de son esprit Merlin arrive enfin à la porte de la bibliothèque. A peine avait-il fait un pas qu’il ressentait le silence parfait. Peu de gens semblaient être présent, l’idée avait été bonne au point de lui tirer un sourire satisfait.

Parcourant les allées, sans même avoir le besoin de poser son regard sur la ribambelle de livres qui l’entourait. Car les informations étaient déjà présentes, à force de passer dans les chemins, tant que les livres étaient rangés dans l’ordre habituel, Merlin avait connaissance sans même y jeter un coup d’œil, des livres présents à ses côtés. De quelques regards, le cracmol recherchait le siège adéquat, celui qui ferait office de soutien même qui ne serait ô grand jamais utiliser pour ce qu’il était. Mais une douce voix chanteuse, l’interpelle. Une demoiselle qu’il avait déjà rencontré deux-trois fois depuis le début de cette année, sans même lui avoir adresser la parole.

Si ses souvenirs étaient bons et il ne faisait aucun doute qu’ils l’étaient. Il s’agissait-là d’un nouveau professeur, Willow Cavendish qui remplaçait le vénérable Stanford Phillips dans l’enseignement de l’histoire. Alors d’un haussement d’épaule, Merlin avait placé son journal sous son épaule avant de se rapprocher de la jeune dame. Attrapant d’un geste inconscient le livre qu’elle tenait entre ses mains, il lui fit lecture du titre.

« Il s’agit de Magie des Caraïbes et Santeria. »

Un instant de silence, il le tourne pour en lire le quatrième de couverture.

«  J’en avais déjà entendu parler, apparemment, c’est un très bon livre. Il évoque notamment les malédictions de type vaudouisme il me semble. Ça me fait penser qu’il y a un moment que je cherche à m’y renseigner. »

Parce que même s’il se savait incapable de faire de la magie, Merlin était toujours intéressé à connaître l’ensemble des genres qui existaient sur terre, après tout, peut-être qu’il était possible pour un cracmol de quand même faire quelques choses au fond.

« C’est le livre que vous cherchiez ? »

Car si non, il ne se générait pas à l’emprunter pour le lire à la place de son journal.
BY MITZI


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