Where have you been ? | ft. Saleh Dim 20 Jan - 1:43
Where have you been ?
Cassiopeia
Saleh
Il était encore tôt dans la matinée quand notre jeune Serpentard décida d'aller s'inscrire au club de Duels magiques. Depuis son arrivée elle n'était que dans un seul club, le club de tennis, et sa vie manquait d'action à son goût. Non pas qu'elle haïssait le silence des heures creuses ou le calme de sa vie, non. Bien loin de là. Elle voulait juste se parfaire dans l'art de manier sa baguette, lâcher un peu de pression aussi. Car oui, quand on la voyait on pouvait juste penser qu'elle était arrivée dans la vie active ou étudiante aussi tranquillement et de manière aussi lisse qu'un moonwalk bien exécuté, mais non. Cassiopeia était soumise à une constante pression, une pression qu'elle se mettait seule. Elle aime le travail bien fait et quand tout est à sa place. Son cher père lui a toujours répété qu'il fallait juste laisser les choses se faire à leur rythme, mais pour elle c'était trop demander. Alors, consciente qu'un jour elle devrait surement utiliser sa baguette autrement que pour un Lumos Maxima et autres Wingardium Leviosa, elle décida d'entrer dans ce club prisé de ses camarades Serpentards : le club de Duels. Cassiopeia se leva alors tranquillement de son lit, alla faire sa toilette et s'arrêta en face du miroir une fois revenue. Il faisait beau, et elle voulait relever ses cheveux en une queue de cheval haute. Mais sa tâche de naissance serait possiblement visible. Allait-elle risquer qu'on lui fasse remarquer cette chose hideuse sur son cou ? Eh bien, elle s'apprêtait à amener du changement dans sa vie, alors pourquoi pas. Elle s'arrangea pour qu'elle soit assez basse pour que les cheveux retombent pile au niveau de ladite marque, puis quitta sa chambre après avoir fait son lit. Elle s'arrêta deux secondes après avoir fermé la porte et souffla, entendant les filles de la chambre d'à côté ricaner. Cassiopeia n'avait plus de colocataires, et se sentait un poil seule ces derniers temps. Non pas qu'elle voulait pleins d'amis autour d'elle, mais une amie pour une fois... A qui dire bonne nuit le soir, ce ne serait pas de refus.
La jeune femme chassa ces pensées de son esprit et fila vers le Club de Duels. En arrivant, on l’accueilli, elle reconnu des gens de sa classe, et comme il y avait du monde en ce moment, des adhérents du club, on lui indiqua qu'elle devrait attendre un peu. On la fit s'asseoir, mais rester juste là à attendre ne lui plaisait pas, alors elle fit signe à une autre femme du club et sorti. Là, elle souffla un coup et fit quelques pas pour regarder les environs. C'est alors qu'elle vit quelque chose qui la fit... halluciner. Oui, halluciner, et c'est peu de le dire. Dans sa petite vie, Cassiopeia n'a pas eu beaucoup d'amis. Les seuls qu'elle a eu l'ont trahis et oublié quelque part dans un coin de leurs esprits. Mais, la personne qu'elle venait de voir... Cette personne... Cette personne avait appris à Cassiopeia ce que c'était de se sentir acceptée, bien. Cette personne, elle ne l'avait pas vu depuis un moment... et avait une pensée pour lui régulièrement. Oui, lui. Ce jeune homme répondait au nom de Saleh, et ils avaient été bons amis.
Oh, il vient de la remarquer. Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle le fixait depuis quelques minutes maintenant, et il l'a vu. Que faire ?
Dernière édition par Cassiopeia Clark le Lun 21 Jan - 1:56, édité 2 fois
Invité
Invité
Re: Where have you been ? | ft. Saleh Lun 21 Jan - 0:03
N’ayant pas beaucoup d’amis, mes week-end sont quelque peu maussades. La plupart du temps, je les passe à réviser ou à bouquiner. Oui mais voilà, à force d’étudier me voici en avance sur le programme. Genre vraiment en avance. Pour vous dire, j’en suis rendu à lire des manuels de mécanique moldu et de météorologie. C’est en terminant un passage traitant des aurores boréales que je ferme ledit ouvrage et pousse un long soupire. J’éteins alors ma bougie et m’en vais rejoindre les bras de Morphée. Il est grand temps que je sorte me trouver une occupation. C’est décidé, demain je m’attèle à cette tâche.
Une fois levé, je réalise une petite liste des activités auxquelles je peux m’adonner. Le Quidditch ? Ahaha. Hors de question. Je suis naze. Certes ce sport est impressionnant et j’aurais tout intérêt à faire parti de l’équipe afin de gagner en popularité mais je doute de mon aptitude à pouvoir tenir sur un balai plus de dix minutes sans me ridiculiser. Le Hippo-truc ? Même combat. Non, je dois trouver une activité en lien avec mes aptitudes et dons naturels … Voyons voir. Faisons le listing de mes qualités. Je suis : - Naturellement drôle. - Altruiste. - Zélé. - Éloquant. Il y a bien un club en adéquation avec toutes ces qualités … Si oui, là comme ça, je ne vois pas. Je ne pensais pas la tâche aussi ardue. A y réfléchir de plus près, il y a bien le club de duel … Ce dernier me fait de l’œil depuis quelques temps déjà et je pense pouvoir me débrouiller dans la discipline. Mitigé entre le désir de m’inscrire et la peur d’être refoulé, je me hâte lentement vers la salle du club. En cours de route, je croise plusieurs étudiants de sixième année. Les gus parlent d’astrologie et semblent passionnés par la discipline. Les voilà qui se mettent à discourir sur leur précédant cours. Entre nous, je ne savais même pas que cela pouvait exister ça : un cours d’astrologie passionnant. Quoiqu’il en soit, j’envie leur relation et cette façon qu’ils ont de discuter ensemble d’un sujet qui les réunit. C’est assurément ce qu’il me manque !
La salle du club n’est pas loin et mon regard croise celui d’une vieille connaissance. Une fille avec laquelle je n’ai pas parlé depuis quelques années déjà. Allez savoir pourquoi nous nous sommes perdus de vue. Peut-être est-ce lié au fait que nous soyons dans des maisons différentes ? Que nos options et centres d’intérêts ne soient pas les mêmes ou que, à quatorze ans, les filles et les garçons ont plus tendance à rester entre personnes du même sexe ? Qu’en sais-je. Dans tous les cas, je m’approche et engage la conversation : « Salut. Ça fait longtemps. Tu viens participer à l’entrainement du jour ? » Les trois quarts des Serpentards – et j’exagère à peine – font partie de ce club. C’est donc tout naturellement que je l’imagine membre elle aussi. Ma mémoire pourtant excellente me fait défaut. Je ne me souviens même plus de son prénom. C’était quoi déjà ? Ca- … Calliope ? Peut-être oui. J’ai toujours eu du mal à me souvenir de ces choses-là. C’est peut-être pour cette raison que j’ai du mal à me faire et à garder mes amis. « En tout cas ça fait plaisir de te voir Calliope ! » ... Pitié. Faites que ce soit ça. Si ce prénom n'est pas le bon, je vais me couvrir de ridicule. Je ne suis pas du genre à rougir mais je pourrais bien prendre une couleur pivoine si d'aventure il s'avère que je me suis planté.
Invité
Invité
Re: Where have you been ? | ft. Saleh Lun 21 Jan - 2:16
Where have you been ?
Cassiopeia
Saleh
Il venait d'arriver à son niveau, un sourire sur les lèvres. Sa démarche, bien qu'anormalement élégante, faisait rayonner une sorte d'aura charismatique, à la manière d'un personnage princier d'un webtoon asiatique. On les regarda avec ses sourires, on ne voulait pas les déranger alors on marchait autour d'eux. Il avait changé. Il avait grandi, ses traits s'étaient affinés. Mais, ce regard enjoué, il restait le même. Pourquoi avaient-il arrêté de se parler ? Elle ne se souvenait plus. L'avait-elle mis à distance ? L'avait-elle offensé ? Était-ce son esprit qui avait mit cette amitié de côté, l'enfermant à double tour dans un placard exigu et sombre, aussi sombre que le far à paupière de cette jeune femme qui passait par là... Et je m'égare. Oh ! Il lui parle ! Écoutons ce qu'il a à dire à Cassiopeia, après ces cinq années...
Saleh - "En tout cas ça fait plaisir de te voir Calliope !"
Ces mots atteignèrent à peine Cassiopeia, étant dans son admiration. Mais ai-je bien entendu ? Calliope ? Réagis ma grande !
Cassiopeia - "Oui... plaisir..." dit-elle, balbutiant presque avant de se secouer la tête et planter ses yeux dans les siens, "Je... Cassiopeia. Mon nom. Pas Calliope. Cassiopeia. Ca-ssi-o-pe-ia." On a frisé la catastrophe... Mais qu'est-ce qu'il te prend ?
Elle lui sourit, puis rit un peu. Il était un grand comédien, de ce qu'elle se rappelait. Elle préférait penser qu'il l'avait fait exprès, dans une envie d'humour pour faire oublier ces cinq années où ils s'étaient perdus de vue. Ou peut-être était-ce à cause de cela qu'elle s'était distancée...? Un soudain sentiment amer l'envahit, effaçant son sourire. Elle ne l'avait simplement pas marqué. Avait-elle été insignifiante pour lui ? Son seul ami ? Son premier... Enfin, elle regarda autre part, gênée. Elle ne voulait pas l'importuner, et ses pensées négatives allaient ruiner ce moment.
Cassiopeia - "Je viens de m'inscrire pour le club. Ils disent que mon duel d'initiation ne sera que plus tard, à cause du monde qu'il y a. J'ai voulu m'inscrire, il y a un moment. J'ai plus de temps maintenant, alors j'en profite. Et toi, Saleh ?" disant avec insistance son prénom pour appuyer sur sa bourde d'avant.
Invité
Invité
Re: Where have you been ? | ft. Saleh Mar 22 Jan - 21:31
Cassiopeia, Calliope … A deux syllabes près, j’avais vu juste. Sachant que cela fait bien quatre ans que nous ne nous sommes pas parlés, j’estime que ma faute est acceptable. En tout cas, la Serpentard n’a pas l’air de prendre la mouche et se met même à rire. Un peu nerveux, je souris à mon tour et fais en sorte de ne pas paraître trop gêné. Avec un peu de chance elle aura oublié cette méprise d’ici cinq minutes. Il faut dire que j’ai toujours été bon pour noyer le poisson.
D’après ses dires, Cassy est ici pour participer à un duel d’initiation. La jeune femme s’est inscrite dans ce club il y a peu afin de tromper l’ennui. A croire que tous les étudiants en première année de licence se tournent les pouces dans cette école. C’est sûr, les choses sont vraiment bien faites à Poudlard. Comme pour me faire un reproche, Cassiopeia insiste sur le fait qu’elle se souvienne de mon prénom, elle. C’est étrange mais, en toute honnêteté, j’aurais préféré qu’elle m’appelle Chalet, Sucreh ou que sais-je encore. J’aurais trouvé rassurant qu’elle ne se souvienne plus de moi en somme. Quoiqu’il en soit, étant bon comédien, je passe outre et rétorque : « Tu t’es inscrite ? C’est cool ça. Moi je suis là pour … Euh. Je sais pas trop. » Bien sûr que je le sais. Je suis ici pour m’inscrire moi aussi. Cependant je ne peux décemment pas faire ça maintenant. A tous les coups ces guignols du club vont vouloir que je fasse un duel d’initiation. Il se peut même qu’ils trouvent drôle de me faire affronter Cassy. J’ai confiance en mes qualités de duelliste mais je ne vais pas prendre le risque de me ridiculiser devant elle. Ça fait presque cinq ans qu’on ne s’est pas vus, j’aimerais faire en sorte de ne pas totalement passer pour un clown le jour de « nos retrouvailles ». « Je cherche plus ou moins un pote. Il ne fait pas parti du club mais il rôde souvent ici. Il aime peut-être voir les combats … » Les combats ou les filles membres du club, allez savoir. Archibald aime poireauter dans le coin et guetter les sorties de ces dames qui pratiquent le duel sorcier. Malheureusement – ou heureusement – pour moi, il n’est pas là aujourd’hui. « Je pourrais utiliser mon téléphone mais comme tu t’en doutes, je suis toujours aussi mauvais avec. » Les années passent mais certaines choses ne changent pas. Je dois avoir une dizaine de contacts à tout casser et c’est à peine si je leur envoie des messages. « … Rien à voir mais tu es en licence de quoi maintenant ? » Mon dieu. Quelle question banale et sans intérêt. Je suis vraiment mauvais pour ce qui est de faire la conversation. Et ce, encore plus aux personnes de sexe opposé. VITE. HELP.
***
« Cassiopeia Clark ? Ça va être à ton tour. Par contre, on a un petit problème. Vous êtes trois à vous être inscrit aujourd’hui. » Étant expert en math depuis ma plus tendre enfance, je peux affirmer sans doute possible que trois est un nombre impair. Organiser des combats avec un nombre impair de participants ne va pas être chose aisée. Je peux peut-être intervenir. C’est en tout cas ce que le sorcier a l’air de laisser entendre. Et moi évidemment je me laisse embarquer.
Accueil
