Lost within these walls | ft. Gérald Lun 21 Jan - 1:46
Lost within those walls
Please, be my light when the darkness hits me. Be my guide, my absolute, the one who will help me tell the truth from the lies, who needs to stay and who needs to leave.
Travailler. Découvrir. Apprendre. Ces maîtres-mots de l'apprentissage collaient bien à ce que la personne de Cassiopeia représentait pour ses camarades de classe depuis son arrivée à Poudlard. On pouvait souvent la trouver à la bibliothèque, ou dans la cour intérieure à lire, écrire. Assiduité et constance étaient clés pour la jeune femme. Alors qu'elle rangeait ses affaires après un cours d'Histoire du monde magique, elle surprit une conversation entre plusieurs filles de la classe. Elles disaient que le cinquième étage était toujours vide et qu'elles devaient aller là-bas pour trouver des livres intéressants au calme. L'une d'entre elles avait trop peur, on ne sait pourquoi, donc elles décidèrent de ne pas y aller. Mais Cassiopeia, elle, avait son attention de piquée et s'en alla donc pour le cinquième étage, guillerette.
Arrivée, elle remarqua qu'il n'y avait vraiment personne, mais qu'un étrange... parfum reignait. Il imprégnait l'endroit, et pendant quelques secondes elle divagua. Quand elle reprit sens, elle senti comme si elle avait été là depuis une heure au moins, mais son téléphone indiquait qu'elle n'avait passé que moins de cinq minutes dans l'endroit. Alors, c'est secouant la tête pour se reprendre que Cassiopeia se remit en route vers les rangées de livres sur l'Histoire de la Politique du monde Magique. Elle marchait, calmement, entre les allées. Dès qu'elle tournait la tête, tout semblait avoir changer. Ou alors était-ce elle qui marchait trop vite..? Depuis combien de temps marchait-elle ?
A un moment donné, elle leva la tête vers le plafond : il y a des motifs. Il ne semblait pas y avoir les même partout, peut-être se repèrerait-elle grâce à ces derniers ? Elle regardait vers le haut, reculant de quelques pas, puis, en se tournant, elle rentra dans quelque chose, ou plutôt, quelqu'un. Elle se frotta le front.
Cassiopeia - "Ah ! Pardon ! J'étais perdue et je n'ai juste pas fait atten... tion..." dit-elle en ouvrant grand les yeux, reconnaissant la personne en face d'elle.
Dernière édition par Cassiopeia Clark le Dim 3 Fév - 15:34, édité 2 fois
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Re: Lost within these walls | ft. Gérald Lun 21 Jan - 20:52
» Lost within these walls
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The Pretty Miss Clark
Un endroit sans l’ombre d’un bruit. Un endroit sans l’ombre d’une vie. Donc –et plus important que tout – un endroit sans vision de ces immondes moldus dans les parages pour te mettre en rogne ! Gérald tu es un habitué du cinquième étage. Tu aimes cette aura qui imprègne les lieux, la tranquillité ainsi que le caractère capricieux de l’endroit. Pire qu’une femme prête à te faire tourner la tête ! Rien qu’en inspirant son parfum envoutant, tu en perds l’esprit. Pour parfaire ta déroute, voilà que tu te retrouves hypnotisé par la beauté des grandes arches éclairées par la lumière naturelle qu’apportent les nombreuses fenêtres.
Ce laisser-aller, tu le chéris quelques instants avant que ton cerveau ne te rappelle à l’ordre, inéluctablement. S’en suivit comme à chaque fois un bref moment de panique qui ne sied guère à ton farouche personnage. Quand tu reviens à toi, tu ne supportes pas d’avoir encore perdu le contrôle du lieu, du temps, de ton esprit. Tu bascules la tête en arrière, soupirant profondément. Pourquoi diable était-tu venus ici déjà ? Non ce n’était pas juste pour … Oh tient qu’il est beau ce plafond ! Ah il faut se concentrer Gérald il s’agirait de ne pas s’y faire reprendre…
Tu ressens soudain un poids dans ta main, comme pour te rappeler que tu y tiens un livre. Ah voilà ! Tu venais ramener le livre de potions avancées que tu avais emprunté sur place. Tu n’en avais plus besoin, tu en avais tiré toutes les informations intéressantes et dégagé le superflu de ce bouquin. Après avoir adapté certaines recettes tu avais ajouté les plus pertinentes dans ton cahier. Cette question réglée, il te restait un problème : comment déposer ce bouquin alors que tu n’avais aucune idée d’où tu l’avais extrait ? Tu te souvenais seulement de motifs en forme de lys sur le plafond. Ça t’avais marqué car cela te rappelait l’un des symboles liés à la noblesse, à ton rang. Tu tournas en rond pendant de nombreux jours, ou des heures, ou quelques dizaines de minutes finalement d’après ta fidèle montre. Alors que tu allais balancer le livre par-dessus les escaliers, excédé de perdre ton précieux temps, tu finis par revoir le champ de lys juste au-dessus de ta tête.
« C’est pas trop top… » des fois tu grommelais seul, comme un petit vieux. Ou comme un enfant unique qui n’avait pas eu grand monde à qui parler. Non pas que ça t’ai grandement dérangé, les autres sont en majorités des idiots doublés d’ incapables.
Fermant cette parenthèse de ton esprit, tu replaçais le livre dans son écueil original, prêt à tourner les talons quand quelque chose te heurta en pleine face. Tu n’eus d’abord pas l’occasion de voir le gracieux visage féminin puisqu’il s’était perdu contre ton torse dans l’impact. Mais la voix te suffit. Oh elle t’était familière cette voix, pour une fois que ce n’était pas une plainte de gros vicos qui te transperçait les tympans !
« Salut Cassiopeia. » Tu esquisses un sourire, ou un rictus plutôt, impossible de faire la différence ce dernier arborant toujours tes lèvres moqueuses. « l’Histoire de la Politique du monde Magique ? C’est un bon bouquin pour comprendre les erreurs de nos prédécesseurs. »
Ta voix se fait plus sardonique, tu fais référence au laxisme des anciens ministres de la magie notamment, à leur démagogie qui ont conduit à la triste situation actuelle. Avant d’être prit de colère, tu préfères t’occuper l’esprit en faisant la conversation.
« Je l’ai déjà lu, je ne veux pas te spoiler la fin mais comme tu le sais, rien de réjouissant. »
Tu observes Cassiopeia : enfin une personne digne d’être à Serpentard. Voilà ce que tu penses. De par son sang, sa présence et son esprit, elle fait partie des rares personnes que tu peux encadrer. Cela ne t’empêchera pas de l’embêter un peu, elle l’avait cherché de par son écart de conduite.
« Bon quitte à s’être croisé ici… » Hors de question pour ton orgueil d’admettre que tu ne savais pas comment rejoindre la salle commune depuis ce maudit étage sans passer ta vie à chercher. Oui, hors de question d’admettre que tu avais besoin de son aide pour quelque chose de si futile. « Comment compte tu compenser ta maladresse ? Je n’aime pas me faire rentrer dedans et je crois bien que tu as froissé ma chemise. »
Maudit soient les aristocrates perfectionnistes, n’est-ce pas ? Tu te départis de ton sourire pour la sonder très sérieusement ne laissant rien entrevoir de tes pensées. Autant que tu t’amuses Gérald, ça vaut toujours mieux que mourir d’ennuie entre deux étagères.
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Re: Lost within these walls | ft. Gérald Lun 21 Jan - 22:02
Lost within those walls
Please, be my light when the darkness hits me. Be my guide, my absolute, the one who will help me tell the truth from the lies, who needs to stay and who needs to leave.
Cassiopeia se retrouva le front contre le torse de quelqu'un qu'elle connaissait. Ce parfum, elle le connaissait et il la rendait folle. Alors, même avant d'ouvrir la bouche, elle pensait savoir qui allait se trouver en face. Ce fut confirmé quand elle planta ses iris dans les siens, s'excusant de ce petit incident. C'était Gérald. Gérald de Clifford. Elle l'avait rencontré quelques années plus tôt au détour d'un couloir alors qu'elle allait travailler à la librairie. Il n'en donne pas l'air, mais il est aussi assidu et travailleur qu'elle. Il pourrait être le rêve de toute sorcière : de bonne famille, grand, un charisme très présent et une grande intelligence. Il pourrait donc, comme je le disais, être le rêve de toute sorcière mais, et il y a forcément un mais, ses idéaux sont quelque peu... virulents et tranchés. Ichabod, brigadier du ministère de la magie et père de Cassiopeia, parlait souvent des De Clifford. Il était du côté du cette famille tant sur plan de l'importance du sang, que sur la place des moldus dans le monde magique, les Clark étant eux aussi une ancienne famille sang-pur "souillée par une abomination il y a de cela très longtemps", comme disait tante Lorna. Souvent elle avait entendu parlé du "jeune maître" Gérald, aux ambitions plus grandes encore que la renommée de leur famille et ce qu'elle représente. Pour Cassiopeia, chacun pouvait penser ce qu'il voulait. Elle n'avait rien contre les moldus du moment qu'ils ne l'entraînaient pas vers le fond ou ne la ralentissaient pas. Elle avait rencontré des hommes plus virulents que l'homme actuellement en face d'elle et était contente qu'il ne soit pas comme eux. Même si elle n'était pas d'accord avec la violence faite aux moldus ou crac-mols, elle était secrètement contente qu'ils apprennent à se tenir et connaissent leur place.
Gérald fit un commentaire sur le livre qu'elle tenait contre elle : Histoire de la Politique du monde Magique. Ce livre, recommandé par son père, elle l'avait cherché pendant longtemps. Elle avait trouvé des extraits, et c'était une aubaine de le trouver en édition complète au cinquième étage. Il lui indiqua que la fin était peu réjouissante. Eh bien, il est sûr que de son point de vu à lui, il n'y a pas de quoi se réjouir sur le fait que le Ministère avait décidé de mettre en place ces mesures pour l'acceptation de "tous". Bien au contraire. Pour Cassiopeia, tout ça lui passait au dessus de la tête, n'ayant pas d'avis politique bien définit. Cassiopeia - "Mon père m'a dit quelque chose de semblable... Je ne prend en compte que les faits, et non pas mon ressenti personnel quand j'aborde l'Histoire du monde magique. Me distancer me permet de ne pas me laisser aller à des critiques trop... offensantes. Mais je prend en compte ton avis, Gérald." dit-elle en souriant grandement.
Ce Gérald, il l'intriguait. Il l'intriguait car il n'était pas comme tout le monde. Elle admirait cette confiance en lui sans fin, cette détermination, quelque en soit la cause. Alors qu'elle venait d'ouvrir sa bouche pour lui demander la raison de sa venue, il lui adressa la parole de nouveau.
Gérald - "Bon quitte à s’être croisé ici ... Comment compte tu compenser ta maladresse ? Je n’aime pas me faire rentrer dedans et je crois bien que tu as froissé ma chemise."
Sa chemise ? Elle posa ses yeux sur son torse. Il est vrai qu'elle était un peu froissée. Cassiopeia s'en voulait un peu sur le coup, posant le bout de ses doigts sur les deux petites pliures, se mordant la lèvre. Ce tic nerveux, elle l'avait depuis toute jeune. Quand elle ne savait pas quoi faire, qu'elle réfléchissait à comment rebondir, elle se mordait la lèvre inférieure. Mais il était plus dur de réfléchir correctement que d'habitude, et elle ne savait pas pourquoi. Elle renifla un peu l'air ambiant : un mélange du parfum du jeune homme et de l'air ambiant l'enivrait. Elle sentait ses joues rougir, ne pouvait le contrôler. Elle leva les yeux vers lui, le fixa quelques instants. Elle n'arrivait pas à parler, les mots ne sortaient pas. Comme perdue dans un autre monde, tout semblait si irréel. Un mouvement du jeune homme la fit revenir a elle-même.
Cassiopeia - "Hm... je... Il faut sortir. Je peux t'aider à sortir... ?" déclara-t-elle lentement.
Elle n'aimait pas perdre le contrôle, et c'est ce qui était en train de se passer. Cassiopeia - "J'ai remarqué que ... des choses bougent ici. Il faudrait nous repérer par rapport aux motifs, sur le plafond. Ils ne sont pas les même, il y a des éléments qui changent même si le modèle est relativement le même. Enfin, je ne sais pas si ça pourrait nous aider..."
Elle tourna la tête, cherchant à fuir son regard sur elle. Elle était gênée de ce petit épisode, et priait pour qu'elle résiste et ne perde pas le contrôle. Cassiopeia commençait à comprendre pourquoi cet étage n'était jamais visité...
Dernière édition par Cassiopeia Clark le Dim 3 Fév - 15:31, édité 1 fois
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Re: Lost within these walls | ft. Gérald Lun 21 Jan - 23:44
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The Pretty Miss Clark
L'apaisement, voilà ce que reflètent tes prunelles sombres lorsqu'elles se teintent d'approbation.
« Je ne suis pas surpris par le jugement de ton père, il dit juste. Comme toujours. »
Bartolomé de Clifford, directeur du département des mystères, l’avait lui-même affirmé. Ce n’était pas surprenant que toutes ses familles, ses dynasties soient intimes à travers les âges. Surtout que les Clark avaient été victime de la même ignoble traîtrise par l’un de leurs ancêtres. Cette infamie entraînant la perte de la pureté immaculée de leur sang… Gérald ne la supportait que trop mal.
« J’ai eu l’occasion de le rencontrer lors d’un stage avec mon grand-père d’ailleurs. Je te prie de le saluer de ma part. »
Tu avais croisé Monsieur Clark dans un couloir de l’édifice. Il te fallait cependant changer de sujet. Tu n’allais pas t’étaler plus sur ton expérience au département des mystères, ni à tout ce qui s’y rapportait. Après tout, les activités qui y sont menées sont confidentielles, c'est pourquoi on appelle les sorciers qui y travaillent les Langues-de-plomb. Hormis la solide recommandation de ton parent pour pouvoir pénétrer dans ce service, le fait d’être un occlumens a fortement appuyé ta candidature. Personne ne pourrait jamais sonder les « choses » que tu avais entraperçues au sein du département. Et homme de parole, tu ne trahirais jamais la confiance de Bartolomé de Clifford. Ce serait à la fois déshonorant et inconsidéré. Tu ne comptais pas mourir avant d’avoir concrétisé tes ambitions, n’est-ce pas Gérald ? Il valait mieux se reconcentrer sur ton échange avec l’héritière Clark. Bien que son manque d’engagement dans une cause juste te laissait perplexe… ce que tu ne pus t’empêcher de souligner.
« Je ne vois pas l’intérêt de te distancier dans ta lecture. Nous souffrons de cette Histoire. Nous vivons quotidiennement avec. Si quelqu’un peut faire changer les choses, ce sera moi. Toi. Tous ceux qui seront prêt à s’élever dans l’adversité et à faire taire les fous qui nous abreuvent d’idioties décousues sur la tolérance et l’égalité… » son sourire te fit taire.
C’était une rencontre rare et agréable après tout, tu n’avais pas à lui prouver quoique ce soit. Tu savais qu’elle finirait par rejoindre ton opinion, son père était avisé, pourquoi pas elle ? De manière moins cérémonieuse, Cassiopeia vint déplier les quelques traits froissés de ta chemise. Elle avait l’air sérieuse et assez nerveuse, ce qui objectivement était plutôt mignon. Le rose qui lui montait aux joue donnait de la vie à son visage angélique. Ça lui allait bien. Tu te laissais un peu trop aller à la détailler d’ailleurs Gérald non ? Tu ne te déconcentrais pas si facilement d’habitude… Elle te proposait de partir au plus vite, elle avait sûrement raison.
« Bien observé, les motifs aux plafonds diffèrent c’est comme ça que j’ai retrouvé cet emplacement. En revanche je n’ai pas vraiment prêté attention à cela sur mon parcours, j’étais… » Que ça t’agaçais de l’admettre ! « Distrait par les lieux. »
Tu la voyait détaler comme un lièvre qui fuit le loup. Quelle délicieuse erreur Cassiopeia. Cherches-tu à éveiller l’instinct du prédateur ? Gérald, tu ne peux laisser filer son divertissement si promptement. Si la bienséance t’aurais habituellement poussé à plus de retenu, l’ambiance étrange des lieux éveillait dangereusement ton côté joueur. Alors tu sors ta magnifique baguette en ébène de la poche arrière de ton pantalon et tu énonces d’une voix forte et amusée.
« Impedimenta. »
Ce n’était qu’un petit sortilège d’entrave, tu voulais la ralentir, n’aimant guerre qu’on te distance. Cela ne durerait pas longtemps mais suffisamment pour qu’elle compte chaque seconde, tes pas lents résonnants dans le couloir, la distance qui vous sépare.
« Cherches-tu à m’aider ou à me semer, Cassiopeia ? »
Tu es désormais à sa hauteur, tu lui balances un sourire satisfait, prédateur, dangereux. Tu as oublié qu’il fallait refréner tes sombres instincts avec tes pairs. Elle ne mérite pas ça Gérald. mademoiselle Clark est une lady ! Pourtant à cet instant tu ne ressens aucune gêne face à ton action. Tu es à Poudlard, et quand bien même tu n’y serais pas : du haut de tes dix-neuf ans –et en tant que sorcier d’exception- tu pouvais bien profiter du pouvoir que t’as offert ton sang ! De plus, tu n’as jamais dit que seulement "épousseter ta chemise" suffirait pour excuser l’incartade de la jeune femme.
« Obscuro. »
Là tu la pardonneras, car tu en avais sans doute assez fait. Il faut avouer que ça t’amuses beaucoup de la tester, elle, ses réactions... C'est seulement ainsi que tu peux sonder les profondeurs d'une âme, n'est-ce pas ? Après lui avoir magiquement placé ce bandeau noir sur les yeux, tu refuses de lui laisser le temps de l’enlever. Tu lui prendsla main, d’une poigne mélangeant étrangement la fermeté et la douceur dont tu es parfois capable.
« Vas tu me faire confiance Cassiopeia ? »
Tu commences à avancer à bonne allure en la traînant dans ton sillon. Il y avait des choses dont tu voulais lui parler. De tes ambitions, de ton club aussi. Tu te demandais si elle était prête à écouter. A croire en toi. Peut-être pas tout à fait vu son indifférence politique. Gérald, tes tests sont absurdes, malsains. Tu te retrouves à une intersection, tu te concentres sur la chaleur de sa paume. Pas par quelconque esprit de romantisme, mais parce que ça t’aide à ne pas te perdre une nouvelle fois dans la contemplation du décor.
« Droite ou gauche, mademoiselle Clark ? »
Tu incline ton visage vers le sien, elle est petite quand même. A moins que ce soit toi du haut de ton mètre quatre-vingt-sept qui ne soit très grand.
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Re: Lost within these walls | ft. Gérald Dim 3 Fév - 15:29
Lost within those walls
Please, be my light when the darkness hits me. Be my guide, my absolute, the one who will help me tell the truth from the lies, who needs to stay and who needs to leave.
Gérald connaissait le père de Cassiopeia. Ce dernier l’avait rencontré lors d’un stage au Ministère de la magie. Depuis cette rencontre, Ichabod ne cessait de mentionner Gérald comme étant un exemple à suivre. La mère de Cassiopeia, Abigail, parlait souvent de lui comme le parti parfait pour une jeune sorcière, rappelant le fait que deux sang-mêlés avec le temps pourraient transformer leurs familles en familles sang-pur de nouveau. Cassiopeia n’avait jamais vraiment pris cela en considération et se fichait de toutes ces histoires. Même si, cependant, depuis un “certain incident” avec des moldus, notre jeune élève de Poudlard commençait à pencher du côté de Gérald concernant ces cracmols et autres abominations. Se distancer à ce point, pour elle, était un moyen de ne pas complètement se laisser aller à penser comme lui, même si au fond une petite Cassi criait et tapait sur les murs dès qu’ils lui manquaient de respect. Se distancer pour rester neutre, pour se préserver d’une haine non nécessaire.
Mais qu’est-ce qui la retenait à ce point ? Il avait raison, ce Gérald, pourquoi ne rien faire alors qu’ils pouvaient changer certaines choses et rendre la société un peu plus… Juste, dira-t-on. Elle réfléchissait à cela tout en se laissant porter par l’atmosphère et les moments s’enchaînaient. Perdue dans ses propres pensées, elle secoua sa tête et se souvint qu’elle venait juste de “fuir” le jeune homme en sa compagnie. Mais qu’est-ce qu’il se passait …? En un instant, elle était lente. Très lente. Et elle s’arrêta juste. Il a surement dû penser qu’elle voulait le semer. Ce n’était ni faux, ni vrai, ses jambes l’avaient juste portées loin d’un embarras certain lorsqu’elle s’était retrouvée envoutée par son regard. Elle se sentait encore plus mal. Entendant ses pas derrière elle, Cassiopeia se mit à rougir et ferma les yeux. Quand elle voulut les ouvrir, tout était noir. Il venait de lui lancer un Obscuro. Alors qu’elle portait sa main à son visage, cette dernière fut prise par Gérald. Sa main, sa paume, plus grande que sa petite main, était si chaude. Le bout de ses doigts, par contre, étaient froids. Elle serra instinctivement sa main dans la sienne et retint son souffle à sa question. Allait-elle lui faire confiance ? Fallait-il ..?
Cassiopeia - “ ...Oui. Je te fais confiance.”
Il la tira alors derrière lui. Elle avait peur, ne savait pas où ils allaient, mais en un sens, elle ne se sentait pas menacée. Pas du tout menacée même. Il la rassurait, et l’intriguait. Si elle ne lui faisait pas confiance, il ne pourra pas lui faire confiance à son tour et elle ne pourra pas s’aventurer plus profond encore dans les méandres de sa personne. C’est une chose que Cassi voulait vraiment, pouvoir le sonder et démystifier cette figure du jeune héritier austère et très tranché sur ses avis et opinions. Y avait-il plus à lui qu’un simple sorcier virulent ? Soudain, ils s’arrêtèrent. Il lui demanda par quel côté aller : droite ou gauche ?
Cassiopeia - “Droite.”
Sa prise sur la main du jeune homme se fit plus ferme, plus franche, et Cassiopeia souffla un coup, aussi silencieusement qu’elle le pouvait. Quelque chose vint sur son visage, et elle porta sa main à ce dernier pour faire partir ce qui pouvait être une poussière, remarquant qu’elle souriait. Elle ne s’était pas rendue compte qu’elle souriait, tout simplement. Elle sentit que la chose qui la chatouillait était toujours proche, et elle posa sa main en face de son visage, tâtant. Des cheveux. Une mèche assez douce. Elle la caressa entre ses doigts et posa le bout de ses doigts plus bas, sur un front, puis descendit sur un nez, et caressa sa joue. Oui, SA joue. Elle venait de réaliser que c’était bel et bien le visage de Gérald. Elle retira sa main très vite, se sentant rougir d’embarras.
Cassiopeia - “Oh …! Gérald je ..! Pardon !” elle baissa le visage, “Toi aussi… être aussi proche de moi comme ça…”
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