[Défi Serpentard] Loki & Gérald — Papa Pingouin glisse sur la banquise.
Isaac Andersen
Professeur d'Occultisme et Directeur de Serpentard
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[Défi Serpentard] Loki & Gérald — Papa Pingouin glisse sur la banquise. Jeu 24 Jan - 22:21
Loki & Clifford
— RAPPEL DU DÉFI : Étaler une substance grasse dans les escaliers magiques pendant la nuit pour que les marches glissent. — NIVEAU : Chrysope. — RÉCOMPENSES : 20 points pour la maison Serpentard, et 10 points de popularité chacun. @Loki S. Nygård & @Gérald de Clifford
Introduction
après avoir fait perdre 40 points à votre maison Vous décidez de vous éclipser de vos dortoirs après le couvre-feu avec un but bien précis en tête : vous fendre la poire en voyant les élèves se ramasser dans les escaliers au réveil demain matin. Veillez à vous tenir loin de Misa cette fois-ci, ou Isaac ne manquera pas de vous renvoyer en retenue.
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Re: [Défi Serpentard] Loki & Gérald — Papa Pingouin glisse sur la banquise. Sam 26 Jan - 13:24
» [DÉFI SERPENTARD] LOKI & GÉRALD — PAPA PINGOUIN GLISSE SUR LA BANQUISE.
ft.
Loki La Sardine
Te voilà bien dépourvu Gérald. A vrai dire jusque-là, tu avais toujours plus ou moins gardé ton sang froid dans tes rixes engagées. Mais la semaine dernière tout avait changé. A cause de Loki. Ce foutu Loki. Penser à lui te fit frissonner. De dégoût sans le moins de doute. De rancœur aussi cela va de soi. Tu continuais sans cesse à te ressasser votre rencontre, puis votre séparation. Tu ignorais à quel point l’influence d’Orphan Scamander était enracinée jusqu’au moindre recoin de cette école. Il avait visiblement le contrôle total de tout le domaine et tu en avais fait les frais. Deux choses te contrariaient énormément : premièrement, tu avais été le seul réprimandé alors que tu n’avais fait que répondre à Loki pour son crime de lèse-majesté ! Pourquoi ici tout le monde t’avais pris pour le criminel, alors que finalement tu n’étais que la victime de cette créature vile et cruelle ? ...Quoi ? Oui, certes tu l’avais un peu amoché. Oui, sa vie avait peut-être était engagée, mais tu ne comptais pas l’achever ! Pas vrai ? Puis grâce à toi, l’énergumène pouvait même sûrement apercevoir les sombrales maintenant ! Si ce n’était pas un joli de cadeau ça… Bref.
Le deuxième sujet qui te tracassais sans aucun doute le plus fâcheux- c’était d’avoir fait perdre des points à Serpentard. Et même si tu n’aurais rien changé à ta réaction – ton honneur de Clifford avait agi comme il le fallait- tu ne pouvais tolérer le dommage causé à ton auguste maison. Alors, tu comptais te comporter comme un homme, Gérald. Et réparer ce qui pouvait encore l’être.
C’est dans ce contexte que l’on te retrouve, Gérald. Il est 20 heures passées et tu as fini de dîner. Tu as pris ta douche et pour ne pas attirer les soupçons, tu as même quitté ton habituel uniforme pour te mettre dans une tenue plus confortable. C’est bien rare de t’apercevoir vêtu de la sorte mais tu arbores un simple pantalon de jogging noir ainsi qu’un T-shirt cintré – qui suit parfaitement la courbe de ta ligne abdominale bien dessinée - de la même couleur. Tu as enfilé une paire de basket aussi, et à en juger par ta tenue, on pouvait en déduire que tu comptais partir pour ton footing quotidien. Cependant, tes plans sont tout autres Gérald.
Voilà un bon quart d’heure que tu es posté devant la chambre de la Poiscalle. Appuyé contre le mur, les mains dans les poches, les prunelles sombres. On évite bien de croiser ton regard ou de t’interroger sur cette drôle de visite. Il faut dire que rester camper là était son seul moyen d’intercepter Loki. Il passait outre ta vigilance tel un poisson se faufilant entre les lignes. C’était plus que justifié, mais il avait fortement l’air de t’esquiver ces derniers temps ! Enfin, ne pas l’avoir sous ton nez t’avais bien fait plaisir jusqu’à maintenant. Cependant, ce soir, tu avais besoin de sa triste compagnie. Comme tu t’en doutais, Loki dû bien se résoudre à ce rendre dans sa chambrée. Alors tu as le non-plaisir d'observer sa réaction lorsqu’il te découvre entre lui et son refuge. Et tu lui jettes au visage ton petit rictus malsain. Hautain, amusé. Mais ton regard brille de colère à la vue de son visage. Stop Gérald ! Aujourd’hui tu n’es pas venu pour te battre…
« Te voilà enfin, Loki Nygård. Ne t’inquiètes pas je ne suis pas venu pour finir le travail. »
Pas aujourd’hui en tout cas. Tu t’approches de lui avec ta démarche noble qui pourtant te donne l’image d’un gros branleur à l’instant même. Oui, Tu t’approches jusqu’à ce qu’il puisse inhaler ton parfum, mentholé, Glacial. A ton image. Cela doit lui évoquer des souvenirs à lui aussi...
« Je suis venu te faire une offre que tu ne pourras refuser. »
On avait souvent rapproché la part d’ombre des De Clifford à un côté mafieux. Cette rumeur avait croît à cause des activités mystérieuses et peu flatteuses du fils de Bartolomé de Clifford, Rufus, le père de Gérald. Ton paternel avait donc passé quelques années dans l’ombre d’Azcaban. Ce côté Parrain t’allais bien Serpentard, et pour cause il te sied par héritage.
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Re: [Défi Serpentard] Loki & Gérald — Papa Pingouin glisse sur la banquise. Sam 26 Jan - 15:18
papa pingouin glisse sur la banquise
Le repas ce soir encore avait été délicieux. En même temps, il ne fallait pas en attendre moins de l’école de Poudlard. Si Loki y était habitué maintenant, ce n’était pas pour autant qu’il s’en passait ! Après s’être repu d’un délicieux dessert il avait un instant pensé faire un saut jusqu’à la piscine pour se détendre, mais c’était encore trop tôt. Il avait l’impression qu’une certaine personne qui lui était particulièrement désagréable le suivait partout – ce qui était faux, mais il devenait presque parano – et ne voulait pas encore se retrouver seul avec lui.
A la place, il fit un saut rapide vers la bibliothèque pour chercher un livre sur les êtres de l’eau pour un devoir. Il aurait été impossible pour lui de ne pas prendre ce thème (qu’ils pouvaient choisir) et il apprendrait sans doute encore plus de choses – sa réaction ne serait pas assurée, elle.
Le lourd ouvrage sous le bras, ce qui lui était assez douloureux car il était enfin sorti de l’infirmerie il y a peu et souffrait bien sûr toujours du sortilège de l’autre connard – il se dirigea vers sa chambre. Ce serait soirée chill ce soir dans son lit, il jouerait à l’un ou l’autre jeu sur son téléphone portable avant de s’endormir de bonne heure. La journée, qui avait été plate et inutile, l’avait complètement épuisé !
Toutefois, alors qu’il se dirigeait vers son dortoir pour regarder ses pénates il se stoppa brusquement en apercevant une certaine personne un peu trop près de la porte. Gérald ! Bordel, mais qu’est-ce qu’il foutait là ? Est-ce que c’était lui qu’il attendait comme ça pour mépriser tel un petit caïd d’école primaire ? Il se mordit la langue d’appréhension mais ne fit pas demi-tour (ce qu’il crevait d’envie de faire pourtant) car il avait été vu et il avait un minimum d’amour-propre surtout face à cet enfoiré. A la place, il accéléra le pas, les yeux rivés sur sa porte, son but ultime. Après cela il serait tranquille, l’autre ne pourrait plus l’impressionner !
Sauf qu’il entra dans son champ de vision et qu’il fut obligé de s’arrêter à nouveau pour lui faire face et l’écouter. Putain. Il sentait que tout cela allait encore une fois mal finir car il était incapable de garder sa langue dans sa poche et baisser les yeux comme un soumis. Il ne s’abaisserait pas devant cet individu.
« Tu me veux quoi, encore ? Tu penses pas que t’as assez ruiné ma semaine comme ça ? »
Il tenta de l’éviter, ce fut peine perdue. Bordel qu’il sentait bon ce gars. L’odeur qui émanait de lui était du genre à l’attirer un peu beaucoup. Dommage qu’il soit si connard dans son comportement. Il se détesta d’être à la fois comme charmé par sa présence tout en le haïssant de toute son âme pour ce qu’il avait dit et fait.
« Une offre ? Tu viens sans doute me répéter au cas où je n’aurais pas entendu l’autre fois que tu es prêt à faire de moi un merveilleux petit humain comme tu voudrais que je sois je suppose ? Désolé mais c’est non, je suis fier d’être comme je suis. »
Enfin pas totalement. Surtout depuis que le Gérald lui avait rappelé à quel point il n’était qu’une merde. Il était plus bas que terre mais ça n'était pas une raison pour le lui montrer.
« Laisse-moi passer maintenant. Ton petit jeu pervers ne marche pas avec moi. »
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