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hvorfor hater du meg ? | med Gérald

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hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mar 22 Jan - 17:20



hvorfor hater du meg ? | med Gérald  Ge6v


hvorfor hater du meg?

Le soleil déclinait doucement à l’horizon tandis que Loki avançait d’un pas pressé vers le lac, son grand et bel ami le lac. Comme un con, il avait oublié d’emporter une veste et les températures peu clémentes lui faisaient bien savoir à quel point cet oubli menaçait son nez désengorgé – pour l’instant. Toutefois, il avait refusé de rebrousser chemin, de redescendre les escaliers menant aux dortoirs. Il faisait encore un peu jour, il devait en profiter. Le repas du soir ne l’attendrait pas éternellement.


Il ressassa la journée qu’il venait de s’écouler dans sa tête, et il n’était pas peu fier : il avait eu un E en défense contre les forces du mal et un O en occultisme, et en potion, il avait été l’un des seuls à avoir un résultat pas trop désolant à l’exercice du jour.


Et en plus, après de longues années à cogiter sur « la solitude c’est pas si cool que ça en fait » il avait pris son courage à deux mains et avait déposé sa candidature pour un club dont il n’avait pas bien compris le thème, mais où ils seraient entre Serpentard. Tout allait bien, non ? Il pourrait faire de nouvelles connaissances.


En plus, le créateur de ce club était tout bonnement à tomber. Etait-il, comme lui, un hybride ? Les vampires – selon les livres qu’il avait lu, et les jeux mobiles auxquels il avait joué – étaient réputés pour être des créatures magnifiques, ça ne l’étonnerait que peu qu’il en soit le descendant. Bordel, il n’en savait rien, mais cet homme ne le laissait pas indifférent.


Il secoua la tête. Si Encho, son ex-trop-beau-love-love savait ça, que penserait-il de lui ?


Il espérait bientôt recevoir une réponse positive et un accueil chaleureux. Il était vraiment trop con.


Il retira rapidement ses vêtements et n’attendit pas des heures pour s’élancer vers l’eau. Seulement vêtu d’un maillot qui épousait correctement la forme de son derrière, il se laissa dériver quelques instants, calme et reposé, le sourire aux lèvres. Puis, considérant qu’il faisait vraiment trop froid, il ramena les bras le long de son corps, la peau parsemée de chair de poule, et se laissa couler sans autre forme de procès.


L’eau, à cet endroit-là du lac n’était pas très profonde. Il pouvait observer le spectacle magnifique des derniers rayons de soleil. Il tendit la main, comme pour les attraper.

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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mar 22 Jan - 19:48

» hvorfor hater du meg ?


ft.

Loki
La
Sardine
Prendre l’air t’as toujours fait du bien Gérald. Tu as besoin de recul en ce moment, surtout avec tout ce qui t’arrives !
Tes rêves, tu commences à les toucher des doigts. Peut-être finira tu par sauver cette école de la déchéance finalement!
D’ailleurs tu avais reçu une nouvelle demande d’admission au SSS, un garçon du nom de… Loki S. Thorkildsen ? Oui c’est bien ça ! Après tout, tu n’oublies jamais les noms.
Tu avais donc observé sa candidature. Le garçon avait bonne allure, bien qu’extrêmement petit. Il te paraissait bien chétif pour un Serpentard. Tu avais également appris qu’il n’était qu’un fils illégitime, un bâtard. Evidemment ça, ça te déplaît fortement. Mais tu es content que ton club intéresse tes confrères alors tu décides de passer outre sa petite naissance. Peut-être que tu le recruteras. S’il n’est pas trop maladroit et qu’il sait se montrer serviable…

Un courant glacé interrompt tes pensées. Qu’il fait froid l’hiver à Poudlard ! Tellement froid que tu as dû sortir ton écharpe aux couleurs de Serpentard pour t’y emmitoufler. Tu n’as jamais apprécié les basses températures Gérald, tu es déjà gelé de l’intérieur, pas besoin d’en rajouter une couche pas vraie ?
Tu soupires et une volute de fumée s’échappe de ta bouche. Tu es partis assez loin de l’école, en direction du Lac noir. Ces abysses t’inspirent, tu te demandes quels trésors et quelles immondices tu serais susceptible de rencontrer si tu t’y plongeais. Mais bon il faudrait vraiment avoir une case en moins pour s’y baign…

« Qu’est-ce que… »
Une tignasse rousse, c’est tout ce que tu as le temps de reconnaître avant de la voir s’enfoncer dans l’eau assombrie par le coucher du soleil. Tu as rapidement fait le lien et identifie LE Loki sur lequel tu asfait tes recherches. « Non mais vraiment, qu’avait prit le Choixpeau ce jour-là pour t’envoyer à Serpentard ?! »

Tu grognes. Grosse flemme de l’aider pas vrai ? Mais tu ne peux pas laisser crever un Serpentard de manière si ridicule, ça salirait la réputation de ta maison. Pas la peine de donner de quoi rire à vos dépends aux autres rageux qui n’attendent qu’un signe de faiblesse pour outrepasser leur insignifiance ! Tu soupires, vraiment à deux pas de faire demi-tour, mais l’orgueil du serpent prend le dessus sur la raison.
Tu ôtes ton écharpe d’un geste agacé, retires ton pull, déboutonnes ta chemise –tu prends un peu trop ton temps d’ailleurs Gérald, quelqu’un est en train d’agoniser à quelques centimètres sous tes pieds-.
Bref tu finis par laisser le tissu par terre et enlève un peu plus rapidement pantalon, chaussettes et chaussure avant de plonger dans le lac gelé. Seulement protégé par ton boxer noir.

Et , tous les jurons que tu connais se mélangent dans ton crâne. Ton crâne qui te fait mal d'ailleurs, assaillit par des vagues glacées.

« S’il ne meurt pas sur le coup, je l’achève moi-même. »

c’est ce qui te motive à parcourir les quelques mètres qui te séparent du rouquin.
Tu l’attrapes sans procès par le bras et le remonte à la surface. Une fois à l’air libre, tu le plaque contre ton torse afin de pouvoir nager à reculons tout en le tractant vers la berge. Cette action parfaitement maîtrisée ne te prend que quelques dizaines de secondes. Une fois sur la terre ferme tu le balances sur le côté sans vergogne avant de lui jeter un regard mauvais. Du bouche à bouche ? Jamais ! Mais attends… en y regardant un peu plus prêt il n’a même pas l’air inconscient le salaud !

« Je peux savoir à quoi tu joues, Thorkildsen ? »

Oui, vraiment : il jouait à quoi ce mec, par ce temps ? Et pas seulement par ce temps ! Dans le Lac noir ?! Il voulait mourir ? Parfait, il n'avait qu'à te demander !
Tu réprimes des claquements de dents. Tu pensais avoir sauvé la vie d’un pauvre inconscient (qui finalement n’a d’inconscient que ses actes). Tu fais rarement ta B.A mais pour le coup tu jures de ne plus t’y faire prendre.
Tu attends de sécher légèrement afin de pouvoir enfiler tes vêtements sans les tremper. Pendant ce temps, tes muscles se contractent sous la douleur que te provoque la brise glaciale. Loki ne semblait pas avoir de change pour survivre à l’ère polaire. Mais ça, t’en avais encore plus clairement rien à foutre que le jour où t’avais… ah bah non même pas de comparatif à la hauteur de ton indifférence.
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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mar 22 Jan - 20:51



hvorfor hater du meg ? | med Gérald  Ge6v


hvorfor hater du meg?

Soudain, la magnifique vue qu’il avait sur le soleil laissa place à un gros truc informe. Il fronça les sourcils mais n’eut pas le temps de réfléchir à ce qui était ainsi passé devant son champ de vision qu’un bras l’attrapait avec force. Il écarquilla les yeux, l’esprit embrumé mais le cerveau fonctionnant à cent à l’heure pour comprendre ce qui était en train de se passer ; mais non, rien ne venait. Il ne se débattit même pas et se laissa traîner hors de l’eau. Il était estomaqué. De qui pouvait-il bien s’agir ? Pas d’un professeur quand même ? Il n’aurait plus qu’à s’immoler par le feu pour disparaître sous la gêne.

Bientôt sa tête fut hors de l’eau, puis tout son corps. La température avait nettement changé et il ne put réprimer un affreux frisson. Il allait geler sur place ! Bordel, le coupable avait intérêt à avoir une bonne raison de l’avoir ainsi sorti de son liquide préféré. Pas une minute il n’imagina qu’on ait cru que lui était en train de se mettre en danger. Il ne pensa même pas au fait qu’une autre personne était impliquée dans sa baignade et qu’il n’était pas du tout le seul à avoir froid.

Il fut repoussé sur l’herbe fraîche et grimaça. L’herbe allait coller sa peau mouillée en attendant de retourner dans le lac et il savait ô combien c’était désagréable. Toutefois, il avait plus urgent à régler. Il se tourna vivement vers le coupable de tout ce remue-ménage, celui qui avait gâché son moment de quiétude et ouvrit la bouche.

Oh.

Putain.

Pas lui. Oh non, pas lui.

Son visage s’enflamma aussitôt, lui donnant la même teinte que ses cheveux. Il crut avaler sa langue – une bonne façon de crever – et pendant un moment, ne sut reprendre son souffle. Bordel, mais bordel !

Son mystérieux assaillant n’était autre que le gars sur lequel il avait flashé et à qui il avait donné sa candidature écrite soigneusement plus tôt dans la journée. Pire, pendant le bref instant où il l’avait tenu, leurs peaux, nues, avaient été en contact.

Et il ne l’avait même pas senti sur le moment. La seule chance qu’il aurait jamais de le toucher. Quel con.

Il se « réveilla » quand le charmant éphèbe lui adressa la parole et il crut immédiatement que toutes ses chances d’entrer dans son club étaient maintenant grillées. Il n’avait pas l’air content. Cependant, il n’était pas un Serpentard pour rien et ça n’était pas parce que le monsieur avait une belle gueule – et un beau torse, et sans doute un beau cul – qu’il devait se laisser faire sans dire un mot. Il se redressa, attrapa la serviette qu’il avait fourrée dans un sac juste avant de venir ici et s’enroula dedans, les cheveux collés au visage, une mèche glissée dans sa bouche.

« Ce que je fais ? Je me les caille devant le mec qui m’a dérangé lors de mon plongeon quotidien, ça se voit pas ? »

Il lui lança un regard froid, ses traits devenant plus durs. Il dégagea les cheveux qui collaient à son cou pour les mettre contre sa nuque, dévoilant ce qui lui permettait de respirer sous l’eau.

« C’est ma nature, tu savais pas ? Je risque pas de me noyer si c'est ça qui t'inquiétait. »

Halloween
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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mer 23 Jan - 19:27

» hvorfor hater du meg ?


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Loki
La
Sardine

Loki était aussi rouge que sa chevelure. Etait-ce dû à la colère ou cela couvrait-il autre chose ? Peu importe Gérald tu es à mille lieux de te questionner sur l’état de la chaire de ce cher garçon. Pendant quelques secondes on te t’entend pas. C’est assez rare pour le souligner, d’habitude tu t’accapares le tempo de la discussion. Là, tu restes bouche bée. Et ton esprit devient si froid que l’air ambiant ne te fait même plus frissonner. Oh non, ça commence toujours comme ça. Une colère glaciale, tu sens ton corps qui se tend. Voilà deux choses que Loki n’avait sans doute pas perçues chez toi mais qui te sont insupportables : l’irrespect et l’ingratitude. Tu tolères le batârd chez les Serpentard mais il fallait lui apprendre à rester à sa place. Au plus vite. Surtout que te faire piquer au lieu d’être remercié, ce n’était clairement pas la réaction de que tu escomptais de lui. Et pourtant, il avait une certaine hargne, Loki, une certaine flemme qui t’empêchait de le condamner d’avance.

« Si chétif et pourtant si bruyant… l'intention ne valait pas quelques remerciements ? »  

C'est vrai quoi ! Pour une fois que tu avais voulu bien agir.
Entre temps, tu avais raccommodé ta tenue et tu commençais à t’approcher de lui. La mâchoire serrée, le pas souple et rapide comme un prédateur fondant sur sa proie. Tu te bloques à une trentaine de centimètres de Loki. Le choc sûrement te fais perdre ta contenance l’espace d’une bonne minute...
Des branchies ? Des branchies ?!  
Ton teint albâtre réussit le miracle de pâlir un peu plus. Mais la teinte de dégoût qui se dépose sur ton visage sera bien moins éphémère que la neige qui commence à tomber. Tu ne caches pas un haut le cœur révulsé, tes prunelles sombres crépitent d’une haine non dissimulée.

« Ils prennent vraiment n’importe quoi à Poudlard de nos jours. »

Tu appuies sur cette phrase, laissant bien entendre qu’à tes yeux Loki n’est qu’une chose, une immondice de plus qui aurait dû pourrir dans le lac noir. Tu t’approches un peu plus quand même, ton esprit outré ne contrôle plus ton corps. La curiosité a prit le dessus.
Tu glisses tes longs doigts fins fermement sur la nuque du garçon, venant effleurer ses orifices incongrues. Ton expression se fait plus neutre, comme celle d’un scientifique prêt à disséquer le cerveau de son sujet d’étude dans les prochains instants.

« De quels genres de problèmes mentaux souffre ta mère pour avoir eu l’idée de s’accoupler avec un thon ? Encore des individus qu’on aurait dû castrer. II y a vraiment des déviances en ce monde qui ne cherchent qu’à ternir notre belle société. »

Tu le regardes, toujours enfermé dans ton éducation des plus extrême Gérald.
A parler ici de zoophilie en déformant exprès la chose, en avouant à demi-mot qu’une créature comme Loki n’aurait jamais dû naître. Tu montres aujourd’hui le plus charmant de tes visages une nouvelle une fois.
Tout d'un coup tu te sens vidé de tes forces. Bon sang que la tâche est grande ! Toi qui rêve d'un monde idéal, ce genre de rencontre t'affecte toujours...Mais tu ne peux abandonner ta vision utopique pour l'avenir des magiques. Un jour, tu auras le pouvoir et l'influence nécessaire pour empêcher que des abominations pareilles ne sévissent  parmi les sorciers. Mais pour le moment ton seul champs d'action est Poudlard.
Du haut de tes dix-neuf ans, tu en connais un bon rayon sur les sortilèges interdits. Tu pourrais le faire souffrir jusqu’à le faire te supplier de mourir. Ou l’obliger à se jeter dans le lac en s’enfonçant sa propre baguette magique dans ses ignobles branchies. Dernière alternative réjouissante : tout simplement le dénuer de cette existence absurde instantanément...
Mais la vie d’un hybride ne vaut certainement pas la tienne Gérald. Tu n’iras pas jouer ton avenir et tes projets pour un coup de sang ridicule. Alors tu te contente de resserrer ton emprise sur sa nuque, un peu plus fort. Brusquement, tu rapproches ton visage du sien, un rictus mauvais déforme ton gracieux visage aux traits parfaits. Puisque tu ne peux le heurter sans que ça te retombe dessus, tu peux au moins le blesser avec des mots...

« Excuse ma réaction. C’est la première fois que je rencontre un…hybride. » Tu as du mal à contenir l’écœurement que le mot interpelle en toi. Puis tu lui souris comme un ami. Laissant presque oublier la pression menaçante que tu exerces sur Loki. « Dis-moi,  Thorkildsen n’as-tu jamais rêver d’être normal ? » Tu laisses passer un temps de pause, une longue minute. « Je peux t’aider. Mais il faudra d'abord me rendre un service éqiuvalent.»

Tu relâche la pression de ta main, le toisant du regard du haut de ton mètre quatre-vingt-sept. Il n’est quand même pas bien imposant le rouquin mais tu as pu entrevoir sa force de caractère. Tu veux le tester. Peux-tu l’atteindre profondément ? Le faire lui-même comprendre à quel point son existence est un péché ? Le voir se flageller d'être une créature si ignoble quand il se tient face à toi, un noble dont la naissance l'avait pourvu de tout ce qu'un homme pouvait rêver d'acquérir ?

Tu laisses ton esprit s'échapper vers l'offre que tu viens de lui faire. Cette dernière te rappelle la pièce que tu révises avec le club de Théâtre. Cendrillon. Cela couplé à tes connaissances en métamorphose t’avais insufflée cette idée d’offrir à Loki quelques heures d’humanité avant de lui retirer de la plus cruelle des manières.
Quoi de pire que de goûter à la normalité, au bonheur, avant de ce les faire arracher ? De comprendre que cette précieuse apparence humaine ne serait jamais celle de Loki ? Tu le fixes, des étincelles d'amusement dans les yeux. Tu aimes les jeux pervers Gérald. Tu espères avoir visé juste.
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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mer 23 Jan - 20:42



hvorfor hater du meg ? | med Gérald  Ge6v


hvorfor hater du meg?

Le remercier ? Loki leva les yeux au ciel avec exaspération. Il n’y avait pas de quoi. En fait, c’était plutôt lui qu’il aurait fallu gratifier, juste pour le fait qu’il ne lui ait pas arraché les yeux pour l’avoir ainsi dérangé alors qu’il profitait simplement de sa condition de semi-être de l’eau. Non, Loki, ne pense pas comme ça, il pensait peut-être bien faire, et ce n’est pas une raison suffisante pour maltraiter les gens. Que diraient tes parents ?


Toutefois, quelque chose ne lui plaisait pas dans le ton employé, quelque chose sur lequel il n’arrivait pas à mettre le doigt. La discussion ne finirait pas là, et il craignait du chemin qu’elle emprunterait. Il se tendit, alors que le garçon, infiniment plus grand que lui – il n’avait malheureusement pas été gâté par la nature de ce côté –, s’approchait. Fort proche. Trop peut-être.


Il fronça les sourcils. Pourquoi ce haut-le-cœur ?


« Tu es malade ? Tu as avalé de l’eau ? Je pense pas qu’elle soit bonne pour la santé... »


Il tapa à côté. Complètement. Et il aurait préféré cette éventualité à toute la haine qui lui tomba instantanément dessus. N’importe quoi ? C’était bien de lui qu’il parlait ? En quel honneur ?


Les doigts de Gérald glissèrent dans son cou, touchèrent ses branchies. Il comprit sans avoir besoin d’une seconde de plus. Et son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine. Dans un premier temps. C’était donc cela le problème, il avait été, une fois de plus, bien trop naïf. Pourtant, il s’était fait la promesse de ne plus jamais tomber dans des pièges aussi grossiers.


Et surtout, de ne plus jamais se laisser insulter sans rien dire. De ne plus baisser les yeux.


Mais jamais, jamais il n’aurait pu s’attendre à ce que Gérald continue sur sa lancée, et déverse sur lui toute la haine qu’il avait des hybrides. Les mots, les actes furent pour lui comme des coups de poignard en plein cœur, chauffés à blanc. Il serra les poings. Sa respiration s’accélérait, car la douleur se mêlait à la colère, une colère que pour le moment il tentait de réfréner.


Il savait qu’elle finirait par exploser dans quelques secondes.


Alors comme ça sa mère était une malade mentale ? Il l’avait pensé, un temps, et avait été dégoûté de son comportement libertin. Alors ainsi il assimilait la relation qu’elle avait eu avec son père à un acte zoophile ? Ok, Gérald, pour ça tu auras un poing dans la gueule. Une belle société ? Ce n’était certainement pas lui, avec sa haine et son mépris, qui la rendait plus belle. Il mordit l’intérieur de ses joues jusqu’à ce qu’un goût de sang remplisse sa bouche.


Mais le pire, le pire c’est que subitement, il changea du tout au tout. Et Loki ne fut pas dupe. Il n’avait pas l’habitude – heureusement d’ailleurs – d’avoir affaire à ce genre d’individus, mais il n’était pas con. Il l’avait insulté, l’avait considéré comme le pire des étrons, et maintenant s’excusait de son comportement ? Désolé Gérald, ce genre d’excuses ne passe pas, et il en faudra plus pour convaincre Loki de ta sincérité. Quelle sincérité ?


La goutte de trop, le point de rupture arriva avec une proposition des plus incongrues. Le rendre normal ? Il voulait vraiment faire ça ? Trop gentil… mais il y réfléchirait, après lui avoir arraché la tête. Il serait peut-être un peu tard cependant.


Il laissa sortir sa rage, celle qui depuis quelques instants lui rongeait le cœur, les membres, le poussant à l’auto-mutilation de sa cavité buccale. Il avait patient, avait feint de ne rien avoir entendu, que ce n’étaient que quelques malheureuses paroles, que de toute manière il agissait tel un disque rayé – comme tous ceux qui lui avaient fait remarquer sa différence d’une désagréable façon.


Malgré leur notoire différence de taille, il l’attrapa par le col d’un geste brusque, plantant son regard noisette dans le sien. Il savait qu’il était ridicule à s’exciter comme ça, qu’il aurait mieux fait de l’ignorer – en plus ça lui causerait sans doute des problèmes – et qu’il finirait en charpie dans un court instant, mais il préférait crever dans la dignité que la bouche ouverte en ayant été bafoué. Premièrement, il lui cracha au visage. Ça atterrit sur son menton, dommage.


« Bordel non mais je rêve ! siffla-t-il d’une voix étrangement basse. Tu exploses tout les records de la connerie humaine ! »


Puis, il brandit son poing qui finit dans son visage. Et là, il arriva correctement à viser. Toutefois, cette violence ne lui suffit pas et bientôt, il assaillit son congénère de coups, tapant là où il pouvait, puis le griffant un peu aussi. Il voulait le voir souffrir, vraiment.


« Tu n’es qu’une pauvre petite merde privilégiée ! Tu sais pourquoi ? Parce que tu veux construire un monde à ton image, mais crois-moi, Dieu te punira ! L’enfer t’attend, et je suis la première étape, pédé ! »


Il était très mal placé pour traiter les autres d’une telle manière. Un être aussi paaarfait que Gérald ne devait pas être homosexuel, quelle horreur, mais son visage si bien sculpté – et qu’il réduirait en lambeaux dans un instant – lui donnait une raison de l’attaquer. Nulle, mais il espérait lui aussi taper là où ça faisait mal ?


« Et toi, ta mère elle s’est faite prendre par quel type de singe pour enfanter un débile comme toi ? Haha Gérald, tu me fais rire, mais mon rire il est jaune, crois-moi. »


Il arrêta de le frapper. Il n’avait pas beaucoup d’endurance. Essoufflé, il planta à nouveau son regard d’orage dans le sien, le visage défiguré par la colère. Puis, soudainement, ce dernier se détendit et les larmes coulèrent. Abondamment. Parce que plus que tout, ce qui le touchait, c’étaient ses vilaines paroles. Il recommença à lui donner des coups, mais sans conviction, juste pour le geste.


« Bordel… enfoiré… tu t’imagines pas… oh non tu t’imagines pas ce que c’est d’être né, de ne pas connaître ton père, d’avoir « tué » ta mère par ta naissance pour après apprendre qui tu n’as jamais été désiré, et qu’une semaine de moins, tu n’aurais jamais vu la lumière du jour ! Ça aurait été bien non ? Dis-le ! »


Il lui donna une gifle.


« Je suis une erreur, le fils d’un monstre, tu penses que je les ai jamais entendues celles-là ? Tu penses qu’à dix-neuf ans je découvre le monde ? Que je ne sais pas que les humains sont des connards ? Mais bordel Gérald, si je te dérange tant, passe ton chemin ! »


Il lui tourna le dos, marcha d’un pas lent, las vers l’eau où il était prêt à se cacher à nouveau. Cacher la honte d’être lui qui l’envahissait, comme souvent. Comment avoir confiance, comme s’aimer et s’accepter alors que les autres, les non-hybrides nous rappellent sans cesse notre différence ? Il serra les poings.


« Sérieux, fous-moi la paix. Non… attends. »


Il fit volte-face et sans hésitation, s’élança vers lui. Puis il se mit sur la pointe des pieds, enroula ses bras autour de son cou et colla sa bouche où demeurait encore le goût du sang contre la sienne, sans douceur. Car c’était la seule occasion qu’il aurait d’embrasser cet homme haineux, qui n’était beau que d’apparence. Il pressa son corps contre le sien. Il ne ressentait aucun désir, aucune excitation, juste l’envie irrépressible de le dégoûter jusqu’à la racine de ses cheveux.


Alors ça fait quoi ?

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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mer 23 Jan - 22:21

» hvorfor hater du meg?


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Loki
La
Sardine

Une explosion de haine. De la rage à l’état pur. Une violence animale. Un coin de ton cœur s’emballait Gérald. Quel spectacle magnifique de voir ce garçon remplit de haine prêt à se briser. Il essayait de t’entrainer dans sa chute en même temps. Ton esprit romantique t’amusa. Mais seulement le temps de reconnecter ton corps à tes nerfs. Car la douleur t’envahit ensuite. Elle t’emplit entièrement. Oh tu étais habitué à avoir mal, ton grand père t’avait appris à encaisser des coups bien plus durs. Quoi de plus inhumain que le claquement de la ceinture. Tu appréciais d’ailleurs que le têtard n’ait pu te voir de dos, il aurait surement pris du plaisir à contempler chacune de tes cicatrices, bien trop profondes pour disparaître un jour.
Oh oui, cette sensation tu la connaissais. Le gout métallique qui emplit ta bouche. Un bruit de nez qui se brise.

Comment cette petite teigne pouvait-elle infliger tant de dégât. C’est pour ça que tu n’aimais pas les petits chiens, ça avait toujours été eux, les plus vicieux. Enfin tout ça n’a rien à voir avec cette affaire. Il serait peut-être temps de te reprendre Gérald. Tu n’avais jamais été et ne deviendrai jamais une tête de Turc, encore moins celle d’un hybride.

« Fils de pute. »

Tu lui craches dessus, bien que cela ne fasse pas partie de ton éducation. C’est ce qu’on appelle la loi de talion. Tu évacues une lampée de ton précieux sang. Dire que ces quelques gouttes avaient au moins trois fois plus de valeur que la vie de ton opposant…
Et tu restais là à encaisser. Presque admiratif de l’audace de cet énergumène.
Jusqu’où irait-il ? Comment le lui faire payer ? Avec quel plaisir extrême lui rendrais-tu cette souffrance ?
Ah le monsieur ne se contentait pas des poings, voilà qu’il essayait de te trancher avec ses mots acérés. Une merde privilégiée hein ? Jaloux. « Dieu te punira » Dieu était la petite michto de la famille de Clifford, il n’aimerait pas que vous lui coupiez les dons pour le diocèse, pas vrai ? Quel raisonnement de bon chrétien… et… PD ? Dans ta tête, tu fis une blague sur les mamans du genre « C’est pas ce qu’elle m’a dit hier soir ta mère quand je l’ai prise entre deux aquariums. » Mais tu ne t’abaissa pas à donner réalité à ce genre d’image rabaissante pour ta prude personne.

Bon là par contre, quand Loki attaqua la généalogie des De Clifford, ton sang ne fit qu’un tour. Vous faisiez partit d’un très ancien registre de la haute noblesse britannique. Si quelqu’un ne pouvait pas critiquer ton sang, c’était bien ton opposant…Aie ! Putain mais c’est qu’il frappe fort le bougre. Il est temps de quitter son état de choc, de rage et de contemplation Gérald ! Ah bah voilà que l’autre se mettait à chialer ! Tu l’avais même pas encore touché, c’était peut-être un nouveau don ? De la télékinésie ? Une partie de ta rage s’envola devant ses pleurs. Tu écoutas ses plaintes, ses petits problèmes de cœur… et tu te mis à rire. Mais à rire ! Oh, à gorge déployée ! Un rire charmant, cristallin, qui s’évanouissait dans les graves. Comme c’est rare de l’entendre ce joli rire !


« Ahahaha…. Parce que tu veux dire que…ahh, en plus d’être une abomination de la nature, tu as assassiné la gourde qui t’as donné naissance ? Bon évidemment que ton père n’a pas attendu de te rencontrer, pas la peine de préciser ugh… » Rire te fait mal, tu aurais presque oublié la bonne dérouillée que tu viens de te prendre. Mais ton corps te la rappeler violemment. « Les bâtards comme toi devraient être achevé dès la naissance. Je dis ça par compassion, crois-moi. Cela t’aurai évité de vivre cette vie misérable qui est la tienne.»

Et hop. Tu te reprends une gifle. Ça casse un peu ton moment d’euphorie. Bon, au moins le rouquin reconnaît que son existence est un non-sens. Il n’est peut-être pas tout à fait dénué de cervelle. Et voilà qu’il s’en va ? Ah ça par contre non mon tendre ami, Gérald ne compte pas te laisser t’en sortir comme ça. L’heure du divertissement était terminée, il était temps de passer aux choses sérieu… QUOI ?!

C’était imprévu, voir très gênant. Super embarrassant même. En pleine reconstitution d’un accident cardio vasculaire de typé létale, tu te demandais combien d’églises tu devrais subventionner pour faire oublier cet écart involontaire aux yeux du tout puissant. Ah Gérald, mon pauvre Gérald. Tu venais d’être souillé !!! Un baiser ?! Un baiser ! Le fou t’avais embrassé ! Cela te heurta plus que les coups, plus que les mots. L’amour t’avais toujours fait bien plus mal. Cela n’en n'était certainement pas, mais cette marque habituellement déstinée à l’affection te fit frissonner.
Ton premier –et ton dernier- baiser avec un garçon. Haut le cœur le plus violent que tu n’aies jamais connu. Est-ce qu’un sort d’oubliette pourrait te soulager de cette expérience ? Rien n’est moins sûr. Tu pousses le violeur de lèvres de toute tes forces, le renversant par terre. Tes yeux étincellent de colère, ton sang-froid ?
Disparu. Au contraire, il bouillait dans tes veines. Pourtant ton cerveau de sociopathe t’énonce clairement la marche à suivre. Tu commences par t’occuper de toi, ensuite tu t’occuperas de son cas. Tu essuies ta lèvres d’un revers de manche comme si cela pouvait effacer l’acte odieux. Puis tu te saisis de ta baguette qui ne quitte jamais la poche arrière de ton pantalon.

« Tu n’as fait que me conforter dans mes opinions. Un barbare de la pire espèce, voilà ce que tu es. Indigne de prétendre au titre de sorcier. Tu as bien raison de te servir de tes poings, une poiscaille ne devrait même pas pouvoir tenir une baguette. »  

Tu enchaines deux sortilèges de bases : Episkey afin de réparer ton nez cassé, et Tergeo afin de faire disparaître les tâches de sang de ton précieux pull. Oh que Loki allait regretter ses actes ! Tu ne t’abaisseras même pas à te salir les mains. Pas question Gérald, tu comptes bien lui montrer comment un sorcier de ton rang règle ce genre d’affaires.

« Loin de tout... Ici, personne ne pourra t’entendre crier. » Tu brises à nouveau la distance qui vous sépare, ayant un peu reprit contenance. Il est épuisé des coups donnés, toi de les avoir reçus. « Incarcerem. »

D’une voix grave, tu prononces le sortilège faisant apparaître des cordes magiques qui ligotent ton adversaire. Tu le saisis par sa tignasse rousse. Le traine quelques pas jusqu’au bord du lac Noir, tu le laisses en admirer la surface.

« Tu sais quoi ? Puisque que tu t’amusais tant là-dessous, je vais te faire une faveur. Tu peux reprendre ta baignade. » Tu te penches au niveau de son oreille, pour y murmurer d’un ton mauvais : « Sectumsempra. »

Et tu te délecte Gérald, tu savoures le moment où tu vois divers endroits de son corps être entaillés profondément. Tu observes le sang qui s’écoule des plaies, fasciné – ta posture se fait celle d’un prédateur surplombant sa proie-.

« Je te laisse retourner parmi les tiens, sale hybride. »

Et tu le jettes dans le lac la tête la première. Sur ce tu envisages de tourner les talons. Mais tu ne peux te permettre de le laisser pour mort. Les conséquences sur ta personne seraient trop lourdes. Alors tu t’assois et le regarde couler doucement. Tu jettes un coup d’œil à ta montre. D’ici cinq minutes tu le remontera, et le questionnera. Histoire d’être sûr qu’il ait compris sa leçon avant de le libérer.
D’ici là Gérald, tu peux admirer la vue, que c’est beau de voir le soleil se coucher !
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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Mer 23 Jan - 23:20



hvorfor hater du meg ? | med Gérald  Ge6v


hvorfor hater du meg?

Intérieurement, Loki jubilait ; jamais il n’avait frappé quelqu’un si fort et si longtemps – et bordel que ça faisait du bien, encore plus que de se faire sucer – et ce baiser, bordel ce baiser ! Il y avait mis toute sa rage, bien sûr, il n’avait pas posé ses lèvres sur les siennes pour lui dire « j’aime quand tu m’insultes, continue, je ferais tout ce que tu voudras » bien entendu. Mais ça n’était pas pour autant qu’il n’appréciait pas ce moment.


Le remettre à sa place était trop bon, faire taire cette bouche qui n’avait jusqu’ici que proféré des atrocités. Le souiller de sa salive, de son sang poissonneux. L’horreur se peindrait bientôt sur le visage de ce semi-homme et il aurait le temps de partir, trop choqué qu’il serait d’avoir été embrassé de la sorte.


Humilier ce sale petit bourge serait une juste vengeance à l’affront qui venait de lui broyer le cœur, les entrailles. Mais pas la dernière, ça c’était sûr. Il avait amoché son beau minois, lui avait craché dessus – ce qui lui avait été rendu d’ailleurs – et l’avait souillé de son corps de poisson pourri, mais l’attaque morale était toujours là, ancrée. Il ne pensait pas qu’elle s’en irait un jour. Elle laisserait en sa chair une large cicatrice.


Soudainement, il fut repoussé sans ménagement sur le sol – il fallait s’y attendre – et il chut sans trop de problème. Une égratignure ou deux aux coudes, ça n’était pas ce qui le tuerait, et le jeu en valait clairement la chandelle. Toutefois, il se doutait que le De Clifford ne s’enfuirait pas à toutes jambes pour aller pleurer dans les jupes de sa mère. Dommage, le spectacle aurait été exquis, et il aurait maté son cul. Non, à la place, il pressentit qu’il allait passer un putain de sale quart d’heure, sans doute le pire de toute sa vie. Mais il était prêt à y laisser des plumes.


Ce mec était bien trop vicieux pour le laisser s’en aller à si bon compte.


« Je n’ai rien à prouver à un mec comme toi. Je sais ce que je vaux, mais tu ne mérites pas plus de respect et de classe que de te faire latter la gueule, pédé. T’as aimé ça, avoue ! »


Il empirait son cas à chaque parole qu’il prononçait, d’autant plus fausses. Non, la vérité était qu’il ne savait plus ce qu’il valait. Il pensait être important, juste un peu. Mais là…


« Je n’ai jamais raté, je suis un des meilleurs de ma classe en défense contre les forces du mal, cracha-t-il, c’est bizarre tu ne penses pas ? Peut-être que les animaux comme moi sont plus puissants que les sorciers de sang pur. Qui sait... »


Il se redressa légèrement, dardant sur lui des yeux toujours animés par cette même colère, mais où baignait tout de même une pointe de tristesse. Il lui faisait presque de la peine, le Gérald, obligé de mépriser pour se sentir exister.


Quand il sortit sa baguette, il se tendit. Un sort, deux sorts, il n’était pas encore en grand danger. Mais il pressentit que la suite ne lui plairait pas. Il se rallongea en direction de son sac, prêt à saisir sa propre baguette magique et à l’envoyer valdinguer au loin pour avoir le temps de s’éclipser.


Trop tard. Beaucoup trop tard.


Il se retrouva saucissonné. La corde sur son corps nu le faisait souffrir, car elle était bien serrée, et il craignait même d’être blessé. L’inquiétude monta en lui comme un serpent qui s’insinuait dans son ventre pour y faire son nid.


« Tu veux me tuer Gérald ? Pour un petit baiser ? »


Pourtant, il se força à sourire, dévoilant une dentition blanche et deux canines qu’il portait bien pointues. S’il avait été un vampire, il aurait apprécié les planter dans son cou !


« Tu vas foutre ta si brillante vie en l’air pour un sale hybride qui aurait dû être achevé à sa naissance ? C’est trop d’honneur, je te remercierai quand je serai au paradis des thons. »


Son sourire sarcastique s’évanouit bien vite. Il n’allait pas le plonger dans l’eau glacée quand même ? Ainsi attaché, il n’aurait aucune chance, et si personne ne le retrouvait rapidement, il pourrait très bien mourir. Est-ce que, comme les requins, un immobilisme forcé le mènerait à sa perte ? Le comportement de Gérald s’apparentait maintenant à celui d’un meurtrier. C’était flippant. Prions pour qu’on le retrouve avant.


Son cœur se glaça lorsque le sortilège fut prononcé, que la magie le frappa. Un hurlement terrible lui échappa malgré lui alors que de laides entailles apparaissaient un peu partout sur son corps. Son cœur battait frénétiquement dans sa poitrine.


« Tu es… dingue » hoqueta-t-il.


Il ferma les yeux et retrouva le froid de l’eau. Cette dernière cependant n’arriva pas à endormir la douleur que toutes ces blessures provoquaient dans sa chair. Il garda les yeux ouverts, regardant le sang qui se répandait autour de lui. Il s’estimait quelques minutes à vivre. Et il ne pourrait même pas en profiter.


Il ne se débattit pas, ça ne servait à rien. Comme quelques minutes plus tôt, lorsqu’il n’avait pas encore croisé le chemin de Gérald de Clifford, il fixa le soleil, dont l’éclat était altéré par la surface et par la douleur qui l’aveuglait.


Alors c’était fini hein ? Son existence de malheur se terminerait aujourd’hui, parce qu’il était tombé sur un fou qui voulait éradiquer toutes les personnes de son espèce. Cela en valait-il vraiment la peine ?


Le sol heurta son dos meurtri et il ne refréna pas une grimace. Il papillonna des yeux, avant de les fermer. Cela ne servait plus à rien. Il était seul, loin de tout et de tous.

Halloween
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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald Jeu 24 Jan - 0:32

hvorfor hater du meg ? | med Gérald  NkeF4PO
Désolée de venir interrompre votre rp mais Misa faisait une ronde autour de l'école pendant le dîner et a surpris Gerald porter à l'atteinte de la vie de Loki.
Elle a foncé en piqué pour foutre des coups d'aile sur la tête de Gerald puis lui a ordonné de la suivre.
Le RP s'arrête là, car Gerald est contraint d'abandonner Loki à son sort après l'avoir remonté (Loki tu seras libre d'aller à l'infirmerie) et est conduit jusqu'au bureau de Scamander, qui quittera la table.
Gerald sera longuement sermonné, même si on sent qu'Orphan n'est pas totalement honnête. Il se moquera tout de même de Gerald et de son manque immature de subtilité et de discrétion dans ces actes. Gerald fait perdre 40 points à Serpentard.
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Re: hvorfor hater du meg ? | med Gérald

hvorfor hater du meg ? | med Gérald
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