❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Mar 5 Fév - 13:44
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Tu ne savais pas ou aller Castiel. Tu venais de partir, avec un sac contenant la moitié de tes affaires. Heureusement la plupart étaient encore à Poudlard. Mais ton balai était encore dans ta chambre. Quelle était la destination la plus appropriée ? Tu ne pouvais pas appeler un de tes amis. Déjà parce que tu étais trop fier, mais aussi car tu ne voulais pas les déranger. Cain étant toujours au japon, il était rayé de toute opportunité. La seule autre personne que tu avais en tête était... Olympe. Tu savais qu'elle était rentrée chez son père pour le vacances de Noël, à la boutique Errol sur le chemin de traverse. Mais vous étiez actuellement le lendemain d'une nuit de pleine lune et tu savais que son père l'emmenait souvent dans la forêt. Ou alors elle y allait toute seule. Tu ne te souviens plus vraiment, pour faire court.
Tu transplantes au chaudron baveur, certains résidents prenaient leur déjeuner à table. Mais les apparitions magiques de sorciers étaient courantes, personne n'était réellement surpris. Tu traverses rapidement la salle pour aller dans le local à poubelle et ainsi rejoindre le chemin de traverse. Il n'était pas trop peuplé, mais pas mal de sorciers travaillant dans les alentours prenaient leur pause repas ou faisaient leurs emplettes. Tu repères facilement la boutique Errol, au bruit constant des différentes chouettes et hiboux contenu en cage.
Tu passes la porte, la sonnette se déclenche et les volatiles s'affolent presque. Ils font du bruit mais... est-ce qu'ils sont contents de te voir et te font la fête ou s'agitent pour que tu repartes d'ou tu viens ? Tu ne saurais le dire. Mais une silhouette de dos t'interpelles.
— « Olympe... »
Elle se retourne et vos regards se croisent. Tu t'approches, un peu penaud et t'assure de refermer la porte derrière toi. C'était la première fois que tu pénétrais cet endroit, car il ne t'était familier en rien.
— « Désolé de. Débarquer comme ça à l'improviste. J'espère que je ne te dérange pas... »
Tu étires un sourire un peu gêné, te grattant l'arrière de la tête. Ton t-shirt sous ta veste en cuir était totalement maculé de sang, tu ne le remarques que maintenant. C'était donc pour ça que les gens te regardaient bizarrement sur ton passage. Mais ce n'est pas le tien, c'est celui de Lilibel. Olympe pouvait surement le sentir.
— « Je n'ai nul part ou aller. »
Olympe N. Errol
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Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Mar 5 Fév - 14:57
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"Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi... Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent..."
Rentrée tôt ce matin de chez tes tantes et ta grand-mère Olympe. Tu bailles en faisant le compte des cages et autre ustensiles pour chouettes et hiboux. Visiblement ton paternel a dans l’optique de se diversifier avec d’autre espèces volatiles pour le courrier et il t’a comme toujours demandé de l’aide. Pendant qu’il est à la tour, dans les Cornouailles, tu gères la boutique ; rien de fort compliqué, tu as l’habitude et puis il y a peu de clients en ce moment. Ta semaine n’a pas été de tout repos. Le voyage en train de Poudlard à Londres, puis repartir en Écosse pour préparer et passer Noël en famille. Tu as demandé à l’avance à Palton de te fournir de la potion, n’ayant aucune idée de l’endroit où aller se dérouler la pleine lune. Au bout du compte, tu l’as passée dans le petit bois sur le terrain de tes tantes. Essayant de te reposer des festivités, c’est une chose assez complexe en un sens, l’appel sauvage reste grand… mais c’était toujours mieux qu’être enfermé à l’infirmerie. Tu as pu profiter de la neige. Au levé du soleil, après ta dé-transformation, toi et ton père avaient rapidement plié bagage pour rentrer à Londres et te voilà, soupirante.
Concentrée, parce que tu ne veux pas perdre le fil de ce que tu comptes et recommencer, voire te faire charrier par ton père après ; tu ne réagis pas vraiment quand la sonnette s’actionne. Qui plus est, tu détestes ce gling gling affreux. Malgré ta mâchoire serrée par l’agacement que provoque en toi la panique des volatiles, l’odeur du sang sec te perturbe… inspirant, tu te retourne avant même qu’il n’ai vraiment commencé à prononcé ton prénom. Ton cerveau s’agite et tout tes sens avec. La pupille dilaté tu remarques son air abattu, voire perdu et le sang qui macule ses affaires. Ce n’est pas le siens. Tu en es certaine, mais pourtant, l’odeur te semble étrangement familière et alors qu’il s’avance doucement tu comprends. Lilibel. Tu refuses catégoriquement de croire qu’il lui a fait du mal, pire, qu’il l’ai tué. Il ne serait pas là… en fait, tu ne veux même pas y penser et toi aussi tu t’approches, laissant les comptes de ton père sur le comptoir. Castiel s’excuse de ne pas t’avoir prévenue de sa visite. Ce que tu t’en branle ! Il te dit qu’il n’a nul part où aller et tu le prend dans tes bras. Ton instinct te hurle que c’est grave, mais aussi que ça va étrangement te mettre en rogne quand il va t’expliquer pourquoi. Tu fermes les yeux un instant Olympe, ta tête dans le creux de son épaule, avant de t’écarter pour le regarder dans les yeux. Un maigre sourire étire tes lèvres.
▬ Tu ne me dérange pas, aucun problèmes, tu peux rester autant que tu… le souhaite.
Il a été viré de chez lui et le sang de sa sœur couvre ses fringues. Constat des plus alarmant. Délicatement tu passes dans son dos, change la pancarte pour dire que la boutique est fermée. Repassant devant lui, tu lui fait signe d’avancer. Sur le comptoir, tu récupères ta baguette et verrouille la porte d’entrée.
▬ Viens.
Saisissant sa main, tu l’entraînes derrière, dans l’arrière boutique, où ce trouve une porte menant à des WC, une imposante cheminée et des escaliers. Tu gravis les marches Olympe et ouvre une porte au premier étage. Elle donne sur un séjour faisant la quasi superficie de la boutique au rez-de-chaussé. Une imposante table ronde en bois, un coin cuisine et un autre coin pour le salon avec canapé et fauteuils. Tu l’entraîne jusque là, lui disant de poser ses affaires et l’invitant à s’asseoir. Le stress te rend étonnamment silencieuse, mais tu restes incapable de lâcher sa main. Pourtant, tu fini par déglutir et demander :
▬ Comment vas Lili… Je veux dire, qu’est-ce qu’il c’est passé Castiel ?
Ton inquiétude est palpable, mais tu lui as déjà promis. Je serais toujours là pour toi. Alors tu t’engages à le rester.
Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Mar 5 Fév - 20:36
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La tension était palpable. Pourtant son regard est tout ce qui te retient à ce monde... mais tout ça ne tenait qu'à un fil. La discorde avait rempli ton coeur. Et tes rêves n'étaient plus que monocordes. Alors qu'elle te serre dans ses bras, tu tapotes sa tête affectueusement puis tu descends ta grande main dans son dos. Dieu qu'elle sentait bon. Quand elle te rassure sur le fait que tu ne la dérangeais pas (même si tu t'en doutais, t'allais pas te le cacher), tu ressens un sentiment de plénitude minime, qui vient combler celui de vide que tu avais tous le long du chemin.
— « Merci Holly. »
Elle prend automatiquement ta main, qu'elle serre chaudement dans la sienne. Tu avais encore si froid de la nuit dernière... Que ce contact fait frissonner ton corps tout entier.
La taille de sa maison te rendrait presque claustrophobe. Tu vivais dans un manoir en dehors de Poudlard, et tu n'imaginais pas comment c'était possible de tenir dans aussi peu de mètres au carré. Cependant, tu trouvais cet endroit bien plus chaleureux que le domaine des Kingsley, froid et austère. On pouvait sentir que les Errol avait aménagé l'endroit avec amour et passion, et que même la modestie ne pouvait alléger.
Vous vous posez dans son salon, du moins c'est ce que tu penses deviner... et elle te demande tout naturellement de lui raconter. Tu prends une grande inspiration, en t'asseyant sur le canapé sans même enlever ton blouson de cuir. Tes lèvres tremblent encore et tes prunelles se colorent d'un or ambré. Tu poses tes coudes sur tes genoux et embriques tes doigts pour y coller ton visage.
— « Je faisais ma nuit... Tranquillement. Quand j'ai entendu des cris et senti du sang provenant de ma maison une heure avant le lever du soleil. Un autre loup-garou les a attaqué. Tout est de ma faute... il a du me sentir et ma présence a affaibli la barrière. Qu'est-ce qu'il foutait là?! Il a eu le temps de s'enfuir, blessé par mon père et j'ai pas pu le rattraper. Lilibel a été touchée, mais moins que père. Bref, il m'a viré. »
Tu soupires, passant une main dans tes cheveux comme pour essuyer la sueur froide que tu venais d'avoir.
— « Même si je le déteste, je peux pas lui donner tort. »
Tu lèves tes yeux inquisiteurs et blessés vers elle.
— « Que sommes-nous Olympe, si on est pas des monstres ? Il va falloir l'assumer maintenant. »
Au fond de toi, tu n'avais jamais arrêté de le penser.
Dernière édition par Castiel A. Kingsley le Sam 16 Fév - 16:18, édité 1 fois
Olympe N. Errol
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Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Mar 5 Fév - 21:21
teenage bad dreams
"Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi... Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent..."
Tu es à cran Olympe. Tellement que tu n’as pas le temps d’être gênée de votre modeste demeure à ton père et toi, parce que même pour n’avoir eu droit qu’à une vue sur le vestibule du manoir Kingsley, tu sais qu’il aussi immensément grand que c’est ridiculement petit chez toi. Castiel doit être habitué à avoir plus d’espace. Enfin, c’est clairement le cadet de tes soucis actuellement. Et des siens aussi pour le coup. Assis sur le canapé à ses côtés, tu attends. Essayant tant bien que mal de ne pas laisser s’égarer ton esprit relativement inspiré et imaginatif, quand il s’agit de créer un scénario catastrophe plausible. Tu n’es pas pessimiste, du moins, tu ne l’es plus autant, mais là il faut avouer qu’avec ce que tu as sous les yeux, tu ne peux qu’imaginer le pire. Ses doigts se détachent des tiens et doucement tu poses ta main dans son dos. Il cache son visage, probablement pas honte et délicatement tu caresses son échine. Castiel commence à te raconter les faits de la vieille, ou plutôt de tôt ce matin. Ta mâchoire se serre au moment où il déclare : Tout est de ma faute. Tu veux lui hurler que non, mais tu en restes incapable, reprenant en pleine gueule que s’il en est là, c’est principalement à cause de toi. Tu déglutis de travers Olympe. Son père l’a viré. C’est plus fort que toi, tu te rassois droite à côté de lui, les poings serrés. Bien que tu es conscience que cela ne serve à rien de vous flageller, encore moins de vous renvoyer la balle à qui le fautif, le comportement de son père te met hors de toi. Tu veux hurler à cette petite voix dans le fond de ton esprit de se la fermer, d’arrêter de dire que la source réelle de toute cette merde, c’est toi. Vous ne pouvez pas revenir en arrière. Ce qui est fait est fait. Tu te le répètes, encore et encore, chaque matin et plus ça va, plus tu te dis que même si tu l’as arraché à une vie, c’est vrai, tu ne voudrais pas que cela soit différent. C’est égoïste, mais qu’importe, ça t’aide à avancer et à te regarder dans le miroir. A le regarder droit dans les yeux. Il te demande ce que vous êtes si vous n’êtes pas des monstres.
▬ Des loups-garous…
Ta voix te semble faible et sans grande conviction. Croisant les bras sur ta poitrine, tu t’enfonces dans le dossier du canapé, un air pensif sur le visage. Des choses te révoltes dans son histoire, d’autre t’intriguent, mais la majorité t’inquiètes. Le stress te fais grincer des dents un instant.
▬ Ils ont été mordus ?
C’est essentiel. Castiel a suivit les cours de Défense Contre les Forces du Mal, il a lui aussi étudié le cas du loup-garou et de sa morsure… il sait qu’ils peuvent autant y succomber qu’y survivre et donc se transformer ; même Lilibel qui est pourtant cracmole est concernée. Tu inspires un grand coup et te penche en avant. Olympe, tu prends ses deux mains dans les tiennes.
▬ Écoutes, tu devrais aller au moins voir ta sœur… je suppose qu’ils ont été envoyés à Sainte-Mangouste ? Voir comment elle va. Ton regard se fait plus intense, histoire qu’il comprenne où tu veux en venir. Ton père… hum, ne te force pas Castiel. J’espère que ça passera et il se peut qu’il ait besoin de toi à un moment, les griffures profondes…
Tu te mors l’intérieur de la joue. Une griffure ne transforme pas, du moins, pas comme une morsure, mais elle peut créer un état second, changer quelqu’un en un être plus bestial. Tu cherche au fond de toi quelque chose qui pourrait le réconforter, lui prouver que tout ne s’arrête pas maintenant ; que les dés ne sont pas jetés. Un petit sourire timide s’étire sur tes lèvres.
▬ Ce n’est pas de ta faute. Délicatement une de tes mains caresse sa joue. Tu as fais ce que tu as pu et tu n’as pas le droit de te dire que c’est ta faute. Tu as pris tes précautions, tu n’as pas mis ta famille en danger. A combien de foyer cela arrive de se faire attaquer par un loup ? Trop peut-être. Tu prends son visage entre tes deux mains, le forçant à te regarder dans les yeux. Le monstre n’est pas celui que l’ont met en cage, mais celui qui l’y a mis, ok ? Tu t’étires pour déposer un baiser sur son front. Par contre, si tu vas à Sainte-Mangouste, changes-toi. Jamais de la vie il ne te laisseront entrer comme ça, ou sinon, ils vont vouloir t’ausculter. Le ton de ta voix était un peu plus décontracté, mais il redevint quelque peu sérieux. Si tu veux, je peux t’accompagner… je ne veux pas m’imposer ou quoi, mais si jamais, je suis là.
A vrai dire, tu n’avais qu’une envie : transplaner jusqu’au domaine Kingsley et suivre cette piste qui devait encore bien se sentir. Castiel est doué pour te trouver à l’école ou quoi, mais traquer quelqu’un, quelque chose, tu le fais depuis beaucoup plus longtemps. Pourtant tu n’oses pas lui en parler, ne sachant pas vraiment si c’est une bonne idée ou non.
Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Ven 8 Fév - 13:25
teenage bad dreams
La présence d'Olympe à tes cotés sur le canapé te rassurait plus que tu ne voudrais l'assumer. Depuis quand as-tu autant besoin d'une femme dans ta vie Castiel ? Depuis quand succombes-tu à leur douceur et depuis quand préfères-tu entendre ses mots plutôt que ton propre raisonnement ? Elle t'a changé sans même que tu t'en rendes compte. Enfin.. d'une certaine façon t'en avais conscience car la bête en soit s'était réveillé depuis des mois, plus d'un an maintenant. Et tout avait été depuis différent. Ses crocs dessinant sa cicatrice sur ton épaule, imprégnant ta peau jusqu'à tes os. Tu fermes les yeux et tu la visualises encore, cette forme ténébreuses aux yeux vengeurs, de la rage dans leurs lueurs. L'enfer dans ta douleur. Tu n'aurais voulu que personne d'autre ne puisse connaitre ou vivre ce que tu avais ressenti.
— « Loup-garou hein... un homme-loup. Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas senti un homme à nouveau. »
Avec elle, tu te sentais redevenir humain. Dans votre bestialité surgissait l'Homme, se débattant constamment avec son nouveau colocataire. Tu étais fort Castiel, mais plus le temps passait et plus tu fusionnais avec la Bête. Vous ne ferez un jour plus qu'un. Et ce jour là, tu changeras à jamais. Tu ne seras plus jamais le même.
Tu relèves la tête, au moment ou elle te demande la question fatidique. Ce qui importait le plus. La morsure... Tu t'en étais assuré à la minute ou tu étais arrivé. Et tu savais que si ça avait été le cas, tu n'aurais pas été seulement viré mais il aurait pu tenter de tuer.
— « Non. Juste griffé. Je ne pense pas qu'il y ait aucun risque de transformation. Mais tu sais sûrement mieux que moi qu'ils seront différents. »
Ses mains prennent ton visage et elle tente de te rassurer. Ça marche un peu, quand même. Ton rythme cardiaque descend. Mais ses paroles sonnent creuses, tu es absent. Sa voix est remplacée par celle de ton père qui hurle dans ta tête "Tout est de ta faute !" "Gamin irresponsable" "Tu étais l'héritier parfait" "Tu n'as jamais cessé de me décevoir." "Tout est de TA FAUTE."
Tu souffles du nez, tu essaies de calmer un peu la pression qui venait de retomber violemment sur tes épaules. Tu l'écartes un peu pour te lever, et tu retires le blouson qui te tient trop chaud, le balançant sur le canapé à côté d'elle. Ton haut blanc n'est plus vraiment immaculé. Le sang ne partait pas aussi facilement, même avec la magie. Tu l'enlèves, dévoilant ton torse dessiné et le jette également sur ton blouson. A vrai dire tu avais tellement chaud que tu aurais pu te balader nu que le modeste chauffage face à la neige de dehors n'aurait rien changé.
— « J'irai oui. Mais pas tout de suite. Je ne veux pas. Pas maintenant. Je suis encore influencé par la pleine lune de la nuit dernière... Je ne veux pas risquer quoi que ce soit, je crois que si j'étais convoqué au ministère je ne tiendrai pas le coup. »
Tu restes debout face à elle, étirant chacun de tes muscles et faisant craquer tes os. Il fallait vraiment que tu te détendes mais les voix dans ta tête ne voulaient pas s'arrêter de murmurer. Pourtant tu n'allais pas mourir... alors pourquoi ton esprit s'entêtait à repasser en boucle tes plus grands regrets ?
— « Tu ne t'imposes pas, ne t'inquiète pas. C'est plutôt moi. J'ai besoin de rester quelques jours ici. Je comprendrai si ton père veut me virer. Après tout, c'est moi qui lui ai pris sa petite fille. »
Un maigre rictus retrousse tes lèvres et tes yeux arrogants la dévisagent avec condescendance et une séduisante impertinence. L'Homme était de retour, mais on se demanderait si la Bête n'avait pas toujours été là ... à murmurer des insanités. Comme de la mauvaise herbe bien enracinée.
Olympe N. Errol
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Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Ven 8 Fév - 22:37
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"Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi... Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent..."
Le soucis, c’est que tu ne peux qu’imaginer. Tu n’es pas dans sa tête et pourtant, à ses yeux clos tu comprends, à ses paroles tu te mordilles la lèvre inférieure… Tu as eu des épreuves à surmonter, des coups durs et des crises, mais jamais de cette ampleur. Rien ne t’as changé dans ta nature Olympe, tu as toujours était louve et femme à la fois. Il y a souvent eu de la dualité, mais aujourd’hui c’est fini : tu es les deux, dans un équilibre quasi parfait. Un sourire en coin étire tes lèvres.
▬ L’homme aussi est un animal, « plus civilisé ».
Tu mimes des guillemets avec tes doigts. Il voyait positivement le fait de se sentir homme et c’était loin d’être un mal. Castiel est même un très bel homme, un peu couillons parfois, mais cela ne t’empêche pas de l’aimer… il est bien probable que cela fasse son charme. Rapidement, tu redeviens plus sérieuse. Posant la question qui fâche. Partiellement rassurée par sa réponse, mais tant mieux tout de même. La morsure aurait était quelque chose de trop complexe à gérer. Tu retiens une grimace Olympe, connaissant parfaitement ce que peuvent engendrer les griffures et l’entendre de la bouche de Castiel est plus douloureux que ce que tu pouvais l’imaginer. Tant bien que mal, tu essayes de l’apaiser. Les battements de son cœur se font plus lent, mais tu n’es pas certaine qu’il t’écoute vraiment… ses démons intérieurs semblent ne pas le lâcher et cela, tu ne sais point t’en débarrasser Olympe. Castiel soupire et doucement il t’écarte pour se lever. Ton regard suit sa silhouette alors qu’il retire sa veste, la jetant à côté de toi et puis son t-shirt, finissant au même endroit. Haussant un sourcil amusée, tu lui fais signe du poignet de continuer ; vue comme il est parti, autant qu’il poursuive, mais Castiel te réponds et tu l’écoutes plus attentives. D’un hochement de tête tu approuves sa décision. Elle est sage, mais tu ne peu retenir un petit rire.
▬ Effectivement, tu as encore un peu de mal à faire redescendre la surchauffe corporelle de la transformation, du moins… c’est ce que je constates.
Tu jettes un coup d’œil à ses affaires à côté de toi, puis a son torse nu. Il s’étire et tu te mords la lèvre malgré toi. A vrai dire, il n’est pas le seul de la pièce à avoir du mal à gérer quelque pulsions, notamment post transformation. Castiel te rassure sur le fait que tu ne t’imposes pas, mais que c’est lui. Tu roule des yeux Olympe. Tes lèvres se moulent pour lui dire qu’il peut rester ici autant qu’il le souhaite, mais il renchérit sur quelque chose d’autre qui te fait sourire. Il est séduisant, pour ne pas dire à croquer ; tu évites largement ce terme, surtout à la vue de cette cicatrice sur son épaule portant ton nom… Délicatement, tu déplie tes jambes et tu te lèves en face de lui. Les talons de tes bottes te rendent un peu plus grande, mais il te domines largement. Tu le regarde un instant avec ce petit sourire qui dévoile tes dents.
▬ La seule remarque que pourrait faire mon père si soudainement il arrivait, ressemblerait plutôt à… Le bout de tes ongles glisse sur ses abdominaux. Euh… les chambres sont au second !
Tu imites de façon totalement exagéré la voix masculine de ton père, ainsi que son air légèrement paniquer avant de te mettre à rire. Tes mains courent toujours sur la peau de Castiel, caressant sa taille et chatouillant le creux de ses reins.
▬ Oh et bien sûr, il te dirait bonjour et nous demanderait si tu restes dîner sans en demander plus. Ton sourire ce fait plus doux. C’est un homme gentil, mais attention, si tu essayes de jouer au grand méchant loup, je ne doute pas de sa capacité à te coiffer au poteau. Il m’a élevé et c’est pas rien si tu veux mon avis.
Tes mains sur ses épaules, tu finis par enlacer tes doigts entre eux autour de sa nuque et ton regard se perds un instant dans le bleu du siens. Et tu lui dis je t’aime, sans pour autant prononcer le moindre mots. Tu as compris qu’il n’y en avait pas besoin.
▬ Peut-être que je devrais te faire visiter, même s’il n’y a pas grand choses à voir. Tu veux sûrement installer tes affaires dans… on a une chambre de libre et… Tu te mets à rougir Olympe. Ma chambre. Comme tu préfères.
Tu achèves ta phrase sur une moue plus comique que réellement attendrissante.
Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Sam 16 Fév - 16:20
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Tu étais quand même content de l'avoir dans ta vie. Car celle-ci ne cessait de devenir de plus en plus chaotique. Elle était malgré toi ce pilier qui se dressait entre le sol et le ciel, pour ne pas qu'il te tombe sur la tête. Mais elle ne te comprendrait jamais totalement. Elle le savait d'ailleurs... Elle était née comme ça, sa vie avait été construite autour de quelque chose d'acquis, sans issu possible. Elle ne pouvait se dérober à la triste vérité qui l'animait. Tu avais été arraché à une autre vie, à un autre destin. Et il t'arrivait encore parfois (de moins en moins) de réfléchir à cette autre perspective. Quel homme serais-tu devenu ?
Certains s'arrêtaient à te dire qu'ils aimaient le nouveau Castiel. Tu étais moins un connard, plus soucieux du monde qui t'entourait. Comme si la douleur que tu avais ressenti ce soir là t'avait éveillé à celle que pouvait détruire beaucoup de personnes.
— « Changeons de sujet, veux-tu ? »
Tu soupires, avant de l'écouter rire de son père. Son fameux vieux, que tu étais pas spécialement pressé de rencontrer. Le tien venait de te mettre à la porte après avoir passé dix-neuf ans à te casser les couilles et à abuser très clairement de sa position. Les parents ne devraient pas faire d'enfant, s'ils n'étaient pas capables de les aimer ou de les accepter comme ils étaient. Soudain, entre deux rires sur son imitation presque grotesque de son paternel, tu déclares sans ménagement d'un ton trop sérieux.
— « Je ne veux pas d'enfant. »
C'était bizarre, sorti de nul part. Mais c'était l'aboutissement de plusieurs minutes de pièces assemblées mentalement. Tu ne serais pas un bon père. Et si ton histoire avec Olympe dur, l'enfant sera forcément un loup-garou. Serais-tu capable de l'accepter ?
Tu te grattes la tête, un peu penaud. Mal à l'aise d'avoir mis un blanc, mais tu te rattrapes comme dans une tentative morte-née de te justifier.
— « Je... Je ne sais pas trop ce qu'il m'a pris. Désolé. »
Puis la joie de vivre te rattrape au galop quand elle parle de chambre. Olympe, Olympe.. elle n'avait toujours pas compris comment elle amorçait la bombe que tu étais. Il était trop facile pour toi de ne pas sauter sur l'occasion pour la charier.
— « Hm.. Je vais même dormir dehors sur la terrasse au milieu des chouettes." » Tu pouffes de rire. « Evidemment qu'on dort ensemble, t'es malade ou quoi ? »
Et sans prévenir, tu prends les devants. Les chambres étaient au deuxième comme elle avait dit tout a l'heure pour imiter son père. Tu prends donc l'avance de monter les escaliers, observant également les détails des murs, entre le papier peint et les différentes photos. C'était si cosy, personnel. Tout l'inverse du manoir Kingsley, qui aurait pu appartenir à n'importe quelle famille d'aristocrate. Face à plusieurs portes fermées, tu attends cependant au milieu du carrefour pour la laisser te guider jusqu'à son endroit secret.
— « Après toi, holly. Si tu n'as pas trop peur de faire entrer le grand méchant loup dans ta chambre. »
Olympe N. Errol
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Re: ❝ teenage bad dreams | Pv. Olympe Dim 26 Mai - 14:16
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Il te demandait de changer de sujet, ce qui n’était pas un problème. Il avait parlé de ton père et sans attendre, debout face à la lui, les bras autour de sa nuque, tu sautes sur le sujet de ton paternel. L’imitant pitoyablement. Vous échangez un rire et soudainement, Castiel casse l’ambiance. Je ne veux pas d’enfant. Ok… tu ne sais pas quoi répondre ni où te mettre. Naturellement, tu te demande si toi Olympe, tu envisages d’avoir des enfants. C’est peut-être un peu trop tôt pour que tu te pose cette question, c’est la seule conclusion que tu en tires et à la fois, tu ne peux t’empêcher de te demander pourquoi il affirme une telle chose, comme ça de but en blanc ? Au fond de toi, tu te dis qu’il doit se projeter comme un mauvais père, à l’image du siens… tu ne fais que supposer, mais tu as du mal à t’imaginer comme une bonne mère avec l’exemple que tu as eu. L’air penaud, il s’excuse. D’un large sourire, au regard un peu mélancolique, tu lui fais comprendre que ce n’est pas grave, que tout vas bien. Rapidement tu essayes de chasser les questions et pensées et t’assaillent, revenant sur un sujet plus d’actualité. Tu lui propose de lui faire visiter l’humble demeure de ton père et toi, mais tu cafouilles légèrement sur l’endroit où il va dormir, bien évidemment, il ne perd pas une seconde pour sauter sur l’occasion, te faisant rouler des yeux.
▬ Oui, excuse-moi de ne pas être habitué à dormir vraiment seule avec toi.
Tu faisais référence aux quelques nuits que tu avais passé avec lui à Poudlard, dans son dortoir et surtout dans son lit… entouré de quatre autre mecs. C’était encore un peu étrange il faut l’avouer, tu étais souvent un peu gêné, mais merci, il partageait sa chambre avec Beckett ton meilleur ami et ça, c’était rassurant. Monsieur prend les devant, tu l’observe monter les marches et regarder les murs. Ton père avait un sens assez médiocre de la décoration, surtout qu’il avait la sale manie de t’afficher un peu trop à ton goût. Castiel t’attends sur le palier, ne sachant visiblement pas quelle porte ouvrir.
▬ Ton flair est dysfonctionnel ? Tu lui donne une petite tape du bout du doigt sur son nez. Grand, mais pas si méchant que ça le loup.
Tu lui vole une baiser, juste avant d’ouvrir la porte sur la droite. D’un rapide coup d’œil dans ton antre, tu vérifie que cela ne soit pas trop le bordel, tu n’as pas vraiment eu l’occasion de repasser par ta chambre depuis ton retour de chez tes tantes ce matin. Tournant la tête vers lui, un petit sourire en coin, tu l’invites à rentrer. Depuis que ton père n’est plus vraiment avec ta mère, il t’a refourgué la plus grande chambre de la maisonnée. Assez vaste, avec un large lit double, ton bureau, une grande fenêtre, tes placards et une porte menant à une petite salle-de-bain. Un rire nerveux s’échappe de ta gorge.
▬ J’imagine que tout doit te paraître ridiculement petit et que ta chambre doit au moins faire la taille du premier étage dans son intégralité.
Tu aimes les grand espaces, c’est vrai Olympe, mais en même temps tu te demande bien à quoi te servirais un chambre dans laquelle tu pourrais faire un sprint de cent mètres… quoiqu’à bien y réfléchir, c’est peut-être utile. Ton regard est happé par le cadeau emballé sur ton bureau. Tes yeux dorés s’écarquillent et tes joues se mettent à rougir subitement. Long et assez larges, un rectangle couvert d’un papier noir aux étoiles argentés. Toussant dans ta main, tu te doutes qu’il l’a repéré, rien qu’à ta tête. Un sourire un peu trop large s’étire sur tes lèvres et tu t’approche du paquet, un peu lourd que tu soulèves avant de te tourner vers lui, le regard fuyant.
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Tu ne savais pas ou aller Castiel.
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