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En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Ven 8 Mar - 20:06

Une baguette, por favor

Faustus Dante & Calista R. Santiago

Est-ce que la maladresse de son collègue était vraiment sans fin ou bien s’agissait-il d’une autre excuse de sac ? Calista fronce le nez, évidemment qu’elle optait pour l’excuse de sac ! Peut-être qu’elle devrait lui passer les doigts à la moulinette il aurait une bonne excuse pour être maladroit ! Néanmoins la sorcière retrouve son ton guilleret et supérieur pour jouer les dictionnaires. Apprendre un mot de vocabulaire quand on n’est pas natif de la langue, ça a une saveur aussi douce qu’une portion de tiramisu. Elle range une mèche rebelle qui avait échappé à l’emprisonnement de son chouchou.

Le népotisme c’est du favoritisme. Privilégier sa famille ou ses connaissances pour un poste sans prendre en compte les compétences . Ca vient des langues latines, de l’italien je crois.



La née-moldue n’hésitait pas à étaler fièrement la seule science dans laquelle elle pouvait exceller..;avec la cuisine, la danse et avoir un sens du style absolument coloré. D’ailleurs quelle couleur irait bien à Faustus ? Du jaune ? Du vert ? Du bleu ? Pourquoi pas un joli chandail rose pour égayer tout son ensemble ? Après tout le rose se mariait bien avec le noir. Ou du violet pour ne pas trop le brusquer ? Ca demandait encore réflexion. Et elle aurait préféré réfléchir à ça qu’aux paroles censées de son collègue. C’est vrai qu’entourer de jeunes esprits impressionnables d’un ancien criminel, ce n’était pas l’idée la plus judicieuse que le directeur avait pu avoir.  Elle poussa un soupir. Non, elle n’aimait pas Andersen et se voyait mal prendre sa défense. Même si imaginer tous les élèves habillés en gangsters style prohibition avait son charme.

T’as pas tort. Mais il ne donne cours qu’aux dernières années et  dans une seule branche - en occultisme. Mais bon, c’est quand même un cabrón, c’est plus ça qui me dérange chez lui.  



Non, ce n’était pas un mot gentil. Ouais, elle venait de le défendre mais il ne fallait pas déconner non plus. Ses remarques et son air supérieur lui restait en travers de la gorge.

Ce que Calista refusait d’admettre et qu’elle savait pertinemment - c’est que même si ce détestable énergumène n’avait pas la fibre pédagogique - il savait de quoi il parlait lorsqu’il donnait cours. Elle savait aussi qu’elle aurait probablement engagé un ami en perdition aussi s’il avait été directrice. L’idée d’avoir un point commun avec Orphan Scamander ne lui plaisait guère, même si elle le voyait d’un regard plus indulgent depuis son mariage. Ca ne l’empêche pas d’éclater de rire à l’image des deux anglais en train de se lancer des regards langoureux en s’échangeant des chocolats à la saint-valentin.

Et des petits mots doux aussi ? C’est sa femme qui va être furieuse...



Avant de se lancer ensuite dans ses propres théories rocambolesques :

J’ai toujours cru qu’ils étaient comme… tu vois, le troisième frère jumeau...comment on dit...des triplés ? Andersen, c’était le triplé caché dans le grenier tu vois. On aurait Aileen la gentille et les deux autres jumeaux maléfiques qui ne se ressemblent pas. Ou alors peut-être que tu as raison et qu’ils sont tous les deux gays et frustrés.



Tiens d’ailleurs, une idée vient de la frapper soudainement, et si elle venait de dire quelque chose de blessant ?  Après tout, elle ne savait pas où se dirigeait les préférences de son collègues aux longs cheveux blonds. Peut-être qu’il aimait les hommes aussi ! Elle  lui lance un regard, le détaillait à nouveau, mais à part l’étiquette “bizarre”, “empoté” “anglais”, “mâle ?? “ et “mort-vivant” elle ne voyait pas quoi lui attribuer de plus. Avec sa délicatesse légendaire, elle lui demande directement :

Tiens, je t’ai jamais demandé à toi. Tu préfères les hommes, les femmes  ou les deux ?...ou rien ?



Pas qu’elle soit intéressée, hein, mais oui elle était curieuse de savoir vers quoi les préférences d’un zombie pouvait se tourner. Elle était incapable de l’imaginer partager sa vie avec un être humain équilibré, homme ou femme. Mais peut-être qu’elle se trompait et qu’il était en réalité un grand tombeur ….ouais...non. Trop immature.  Par contre il avait la chance d’être rapide, le fourbe, sinon la cuillère en bois se serait abattue une fois de plus sur sa tête.

La relation de Calista n’était pas un secret, elle en parlait allègrement quand le sujet surgissait.

Je ne t’en ai jamais parlé ? On a essayé la longue-distance quand je suis arrivée à Poudlard  mais ça n’a pas marché. Pourquoi est-ce que tu crois qu’une perle comme moi est encore célibataire à mon âge ?!!....  



Et s’il répondait “ violence conjugale”, elle allait l’étriper et en faire de la saucisse au fenouil.

Ce à quoi Cali ne s’attendait pas, c’était cette déclaration touchante de la part de Faustus. Okay, il était creepy et irresponsable la plupart du temps ( sur ce dernier point pouvait-elle vraiment le juger ?) mais il était attachant quand il voulait. Et drôle. Et plutôt intelligent - ce qui était une véritable surprise. Et surtout...il avait bon coeur. Malgré son apparence de zombie, sa voix s’animait parfois d’enthousiasme et ce qui motivait ses actions loufoques, c’était son envie d’aider. Et Calista pouvait voir ça. Il lui rappelait son neveu la dernière semaine avant la rentrée.

 haaaawww...Faustus...J’ai pas l’intention de finir mes jours à Poudlard mais ne t’en fais pas tu vas devoir encore me supporter quelques années, je crois  ~



Calista lui adresse un clin d’oeil, à défaut de pouvoir lui secouer les épaules. Elle a les mains pleines de tomates, de poivron et d’oignon, ça ne serait pas sympa de salir les seuls vêtements qu’il possède dans un élan brutal d’affection. Lui de son côté a l’air un peu perdu. A l’écouter il n’avait pas de passion dans la vie. Mais comment faisait-il pour vivre sans passion ?! C’était le sel de la vie ! Même si Cali lui fait les gros yeux pour fumer sur les toits, elle n’insiste pas. D’ailleurs elle pourrait mal, elle l’a fait aussi...quand elle avait 14 ans.

Mais vraiment ? Tu ne vas jamais voir un film dans la salle de cinéma ? Un film d’horreur ou je ne sais pas….Sinon je pourrais te montrer une de mes telenovelas - je suis sûre que tu a-do-re-rai !



Elle l’imaginait déjà : soirée makeover et télénovela. Il aimait les rumeurs autant qu’elle, non ? D’accord c’était plus plaisant avec quelques girl friends qu’un zombie un peu gauche. Mais peut-être qu’avec un peignoir rose et une serviette lilas en turban dans les cheveux ça passerait mieux ?

La preuve que Faustus a un bon fond ? Il s’exécute sans rechigner. Ce n’est pas parfait mais il s’est appliqué pour une fois. Elle contemple son travail un instant.

C’est pas mal du tout !



Calista lui montre la marche à suivre, faisant glisser son couteau avec dextérité pour s’en débarrasser.

Regarde, je vais te montrer. Enlever les grains c’est important - sinon tu vas cracher du feu comme un boutefeu chinois !



Elle s’écarte un instant du plan de travail pour aller se laver les mains et sortir un élastique de secours de sa poche. Sans autre préambule, la sorcière restreint la longue chevelure de princesse de son collègue avant de lui tendre un oignon.

Quand tu cuisines, toujours t’attacher les cheveux, sinon tu vas en retrouver partout. C’est bientôt prêt ! On mangera ici et après….je ne sais pas. Mange d’abord et on verra après, non ?



Avec un peu de carburant dans l’estomac, il devrait se montrer plus performant ! Elle lui montre comment découper l’oignon, d’abord le long des lignes et ensuite dans l’autre sens pour faire des petits carrés pendant qu’elle s’occupe de l’ail et des herbes fraîches.

Tu veux voir les jardins ? Ils sont réputés mais...il vaut mieux attendre encore un mois ou deux que les fleurs sortent et ensuite c’est vraiment magnifique !



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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Sam 9 Mar - 13:34


feat Calista R. Santiago

En France, on se bat avec des baguettes. De pain !

Calista était une source de savoir intarissable. S’il avait eu un petit carnet pour noter toutes les choses qu’elle lui enseignait, … non du coup il n’aurait plus de carnet puisque celui-ci serait déjà rempli. Népotisme … il faudrait qu’il le replace ce mot-là. Peut-être devant Orphan si ce dernier se décidait à le convoquer pour lui expliquer un peu la vie. Il faudrait cependant le caler intelligemment. Pas dans la phrase “vous faites preuve de Népotisme, scandaleux”, non. Plutôt dans “Je sais me préserver du Népotisme, je suis intransigeant”. Oui, parfait ! Ça le surprendrait et il marquerait des points ! Il rebondit sur Andersen (oh, phrase tendancieuse !). “Ouais, juste aux dernières années. N’empêche qu’il a la direction d’une maison, lui.” il transpire la jalousie Faustus, c’est laid. “Et dans sa maison, il y a quand même des jeunots.” tout à fait. Il réfléchit quelques instants. “C’est quoi un carbon ? C’est une insulte de maintenant ? Genre … le carbon c’est léger … comme le poids de son petit cerveau ?” croyez le ou non, il fait de gros efforts Dante. Même que ça fume au-dessus de sa tête.

Finalement Calista riait à sa petite vanne, Faustus éclata donc à son tour. Il s’imaginait bien Orphan envoyer des petits mots à Andersen via Mina. Du coup, sa mauvaise humeur pouvait se comprendre. Pauvre chauve-souris. Peut-être serait-il plus gentil avec elle la prochaine fois qu’il la verrait. Ou alors … peut-être qu’il tâcherait de voir si elle tient un petit papier rose parfumé. Pauvre Rachel. Même s’il ne la connaissait pas tellement - d’ailleurs, il n’était pas allé au mariage contrairement à certains collègues. Il aurait certainement fait tâche dans le décor. Il explosa de rire de nouveau, imaginant Isaac le maudit dans le grenier, la tronche dans les toiles d’araignées. Faustus s’évita cependant d’imaginer la suite, se bloquant l’esprit d’un “NC -16”. D’ailleurs il s’était stoppé net dans son rire de possédé. “Je … eurk. Heureusement qu’ils ne peuvent pas avoir de gosse.” … c’est pas possible, hein ? Non, il avait été attentif en biologie. Mais avec deux mages plus darky que l’ébène …

Faustus n’aurait jamais pu anticiper la question suivante. Il se serait coupé un doigt d’ailleurs s’il n’était pas appliqué à tenter de couper un pépin en deux. Instinctivement il fit un pas de côté, histoire de prendre de la distance. C’était quoi ces interrogations personnelles ? Venant de Calista, en plus ! Un frisson l’avait parcouru. Il tentait d’inspirer un grand coup pour ne pas avoir la voix tremblante. Que devait-il répondre ? Il sentait le spectre de la cuillère au-dessus de sa tête, il anticipait son poids, sa froideur … Il ne voulait pas répondre ! Alors comme souvent face à une situation étrange, compliquée ou trop sérieuse … “Les animaux. Ouais, je préfère les animaux. Et les théières.” quitte à passer pour un type louche. C’était évidemment une blague, et il espérait sincèrement que Calista comprendrait et ne s’étendrait pas sur le sujet. Du coup il rebondit. “A ton âge … t’as quoi ? 35 ans ? 40 ans ?” aïe, ça allait mal finir.

“Mais genre longue distance … il pouvait pas bouger son cul un peu ? Je croyais qu’on prenait de tout à Poudlard, il aurait pu trouver une place” ou j’aurai pu en faire un larbin pour faire cours à ma place. C’est pas bien Faustus de penser comme ça. En tout cas ce genre de relation l’intriguait au plus haut point. Il avait cru comprendre que l’amour, c’était comme un sortilège d’attraction … et jamais il ne pourrait lancer un sort jusque dans un autre pays, faut pas pousser ! En tout cas il s’imaginait sans difficulté le calvaire que ce devait être de vivre avec Calista. Les baguettes qui volent à travers la cuisine, mettre les couteaux sous scellés, acheter une paire de boules quiès pour avoir la sensation de l’entendre parler et pas beugler … ah et puis les scènes de ménage aussi ! En fait il préfèrerait passer sa vie avec un Magyar. Moins risqué. D’ailleurs il faudrait qu’il compte ses bosses, toute à l’heure. Ou qu’il passe à l’infirmerie.

Bizarrement si les paroles de Calista étaient douces, son clin d’oeil lui retourna les boyaux et hérissa tous ses poils sur son corps : c’était suspect. Encore plus suspect, l’absence de réaction violente suite à la révélation des toits. Peut-être que Calista s’adoucissait en cuisine ? Il hésita à se mettre au chômage technique, histoire de la laisser entièrement se défouler. Un peu comme un serpent qu’on charme avec une flûte. Sauf qu’il vaudrait mieux éviter que Faustus ne joue de la flûte pour le bien de tous. La télé, c’était pas tellement son truc. Quelque soit le genre. Encore qu’il lui arrivait de regarder quelques trucs avec les élèves, pour le plaisir de leur compagnie. Dans ces moments-là il avait l’impression d’être le toutou de son maître. “Je préfère les dessins animés, rigolos de préférence.” il continuait de se chercher des passe-temps. “AH SI ! J’aime bien courir après le Croquemitaine aussi ! Il est trop sympa” … complètement à côté de la plaque Faustus, cherchez pas. “Et puis sinon ouais, je mène des enquêtes. Genre je cherche le miroir du Risèd, ces conneries là. D’ailleurs récemment je voulais voir si la sirène de la salle de bain des préfets existait vraiment, mais en fait une fois au lac je me suis rendu compte que je n’avais jamais vu la statue en question.” pour le coup, même lui se considérait comme un boulet. Et Loki n’avait pas été d’une grande utilité non plus.

Il bombe le torse quand Calista salue ses immenses talents en cuisine. Bon d’accord, Faustus n’a fait que découper des poivrons. Non des piments. C’était quoi déjà ? En tout cas, c’était bien fait ! Son agilité au maniement de la petite arme blanche le laissait tout chose. Peut-être qu’il pourrait se reconvertir en découpeur de légume s’il se faisait virer ? Lui qui était généralement si critiqué en cuisine, il était content ! Peut-être que s’il évitait simplement la cuisson … “Napalm, c’est … trop cuit. Brûlé. C’est dégueulasse.” souvenir de son enfance de Poufsouffle inadapté. Il observa avec attention la manière dont Calista se débarrassait des petites graines. Pas évident. Finalement d’un air distrait il lâcha un vague “Oui puis sinon on risque de se retrouver avec un pimentier dans le ventre” et de finir à l’infirmerie. Ou chez les fous. Il s’applique sur son ouvrage, bien décidé à extraire les graines. Et puis au pire s’il n’y arrivait pas … oui d’ailleurs, pourquoi se faire chier. Calista était partie se laver les mains alors … Faustus fit ressortir discrètement sa baguette “Accio pép-” heu. Pourquoi sa tête partait en arrière sans prévenir ? Pourquoi sa vue se dégageait ?

Elle l’avait vu. Elle l’avait senti. Et maintenant elle lui arrachait sa précieuse tignasse. “AAAAAAH PAS MES CHEVEUX J’AI MAL” menteur. Attacher ses cheveux pour cuisiner … il risquait de se cailler sans sa fourrure blanche non ? Faustus frémissait déjà. Il se sentait mal. Pâle -voire transparent-. Et puis … au fond Faustus n’aimait pas qu’on voit sa belle gueule. Ses petits yeux verts qui lui auraient valu Serpentard de son avis de petit garçon. Ses balafres mal placées. Son air d’ahuri et son regard malicieux. Il s’efforça de dégager quelques mèches, histoire de se camoufler au minimum. Quitte à mettre un peu de jus de piment dans ses précieux cheveux. Et les cheveux retombent sur le visage. Et sur le visage, il y a ses prunelles. “J’espère quand même que les portails ne seront plus là d’ici deux mois” le revoilà sérieux. L’espace d’un court instant. “... Calista” ça pique, ça brûle, ça déchire ! “JE CROIS QUE J’EN AI DANS LES YEUX J’AI MAL” il envoie valdinguer son couteau sans plus y prêter attention et ferme les yeux de toutes ses forces. Voilà, il va devenir aveugle. C’est dangereux la cuisine.

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Jeu 14 Mar - 13:08

Une baguette, por favor

Faustus Dante & Calista R. Santiago

Il était clairement apparent que Faustus avait une raison plutôt personnelle pour détester son collègue, une rivalité qu’on ne pouvait trouver que dans les meilleures télénovela : tout ça c’était une question de jalousie et de pouvoir. Calista n’aurait probablement jamais osé lui avouer que; même si Andersen était un ex-taulard, il se présentait nettement mieux que le blondinet excentrique. Andersen dégageait  ( outre du mépris et un  froid polaire) une aura d’autorité responsable qui faisait cruellement défaut à Mr Dante. L’espagnole conserve un sourire espiègle et mystérieux, gardant le mystère sur son insulte pleine de soleil - c’était sa spécialité.

Même si l’idée qu’Orphan et Andersen puisse secrètement se désirer et se lancer des regards brûlants n’emballaient pas particulièrement l’espagnole, les implications, en revanche, faisaient pétiller ses yeux. Une passion interdite. C’était le télénovela trop de base pour créer du drama !

Ca serait tellement de drama si c’était vrai !



Rachel le quitterait évidemment et élèverait l’enfant seul. Orphan perdrait son travail et Rachel de rage, prendrait sa revanche pour renvoyer Andersen en prison ! Ou bien l’histoire pourrait se dérouler bien des années plus tard quand le petit ( ou la petite) serait retournée à la recherche de son vrai papa. Han oui ça serait tellement DRAMA.

Mais revenons à un autre sujet intéressant, les préférences du semi-zombie. Les animaux ? Calista hausse un sourcil à la fois dubitative et dégoûtée. Elle devait se rappeler de ne pas laisser Sombra traîner dans les couloirs. Dieu sait ce sont ce pervers était capable. Creep Enfin...si son collègue s’avérait réellement être une zoophile. Si c’était censé être une blague, Cali ne voyait pas en quoi c’était censé être drôle.

Hm.



Au pire, c’était un détraqué, au mieux il était asexuel, donc. C’est la seule conclusion qu’elle pouvait en tirer ainsi que de se dire de ne plus jamais mettre le sujet sur la table.  La romance de Faustus pour les théières ne l’intéressait donc pas plus que ça. Par contre son sang ne fait qu’un tour lorsqu’il mentionna son âge présumer. Son visage prit des teintes aussi rouges et épicée que le poivron, alors qu’elle se tourne vers lui absolument furieuse Le couteau se lève, menaçant. Il faisait exprès de l’énerver ou bien ? Les inclinations de Faustus devaient se tourner plutôt vers le latex et le cuir, parce que là c’était une preuve de masochisme.

PERDÓÓÓN ?!! J’ai que 31 ans !! Je suis plus jeune que toi !



Enfin ça dépendait de l’âge auquel ce crétin était mort - évidemment. Est-ce que les années suivant la mort comptent encore pour les zombies ? En tout cas on pouvait déclarer la mort cérébrale vu le faux-pas qu’il venait de faire. Après un silence gênant ( et mauvais de la part de la sorcière) la conversation reprend. Et si Faustus compte sur le fait de cracher un peu sur son ex pour lui arracher un éclat de rire il se trompe lourdement. La réalité était bien plus complexe que ça. Elle lui explique sur un ton léger et détendu :

Il avait son travail et sa famille en France et moi j’avais besoin de partir pour trouver du travail. Je ne pouvais pas lui demander de se compromettre pour moi et lui non plus. Donc on a essayé comme ça et ça n’a pas marché.



Et c’était le bon choix. Faire autant de compromis, cela signifiait perdre son identité. Si Calista s’était résignée, elle n’aurait plus été elle-même , même si elle s’était sacrifiée par amour. Et avec le temps leur relation se serait doucement étiolée, elle en était convaincue. Mais tout ça c’était le passé et il fallait regarder vers l’avant et en profiter pour tacler Monsieur Dante qui s’était permis bien trop de libertés.

Mais comment tu pourrais comprendre ? T’as pas ce genre de problèmes avec des théières, hé !



Un sourire moqueur fleurit sur le visage de l’espagnole. Un sourire moqueur de gamine qui s’apprête à faire un mauvais coup:

Maintenant je vais le raconter à tout le monde que t’es attiré par les animaux et les théières  



Elle ricane un peu, elle la tient sa vengeance ! Faustus Dante, tu ne perds rien pour attendre ! Ce gamin aimait les dessins animés drôle et jouer avec le croque-mitaine. Brrr. Le croque-mitaine. La sorcière évitait de s’aventurer profondément dans les cachots pour cette raison. En plus il n’y avait rien à voir à part les cuisines. Que de l’obscurité et de l’humidité et ça risquait de faire friser ses cheveux encore plus ! La préparation reprend et le blond s’y applique, marquant quelques point avec l’andalouse...pour l’embrouiller quelques minutes plus tard. Napalm ? Mais de quoi il parlait ?

Quoi ? Napalm …?



C’était pas la substance que les Américains utilisaient pendant la guerre du Viêtnam pour tout détruire ? Quel rapport avec la cuisine ?! Par contre l’histoire des pépins qui font pousser un arbre dans le ventre, elle la connaissait déjà. Elle aimait la raconter à son neveu. Et penser à sa petite bouille toute bronzée apporte un sourire béat sur son visage. Qu’est-ce qu’il lui manquait son petit ange !

Tu parles comme mon neveu ! Il croit qu’en mangeant un pépin de pastèque, un arbre à pastèque va pousser dans son ventre.



Et la tête pleine d’affection pratiquement maternelle pour son neveu. Si seulement il pouvait arrêter de se plaindre, elle n’avait pas été si brutale que ça, si ?

Arrête de geindre, gros bébé !!



Calista découvre pour la première fois le visage caché de son collègue. Et tiens donc, pas de tatouages sur le visage, ni de morceaux manquants en décomposition. Il avait presque l’air normal, potentiellement attirant...si cette longue cicatrice ne lui barrait pas le visage ! La sorcière pousse une exclamation de surprise :

Aaaah ! Comment tu t’es fait ça au juste ?



Est-ce qu’il avait couru avec des ciseaux ? Exécuté une chorégraphie endiablée avec un grand couteau ? Est-ce c’était un accident magique ? Ou bien était-ce la marque que son collègue n’était pas un zombie comme elle le pensait mais un loup-garou. Ou alors était la seule “couture” visible d’un véritable mort-vivant reconstitué ? Quelle horreur ! Mais pas autant que d’avoir du jus de piment dans les yeux. La sorcière regarde sa préparation, Faustus puis sa préparation. Elle ne pouvait pas laisser cette catastrophe ambulante se balader aveugle dans la cuisine ! Il allait faire n’importe quoi et l’ancienne élève risquait fortement de se faire virer de ce sanctuaire. Hors de question. Elle abandonne sa poêle à fond large pour l’instant, l’attrappe par les épaules et le guide vers les éviers.

Faut mettre de l’eau, ça va passer .



Ce n’était pas la première que ça lui arrivait. Elle ouvre le robinet et guide sa main jusqu’au filet d’eau. Pas question de lancer un aguamenti et d’en foutre partout,

T’en fais pas, tu ne finiras pas aveugle - au pire t’auras les iris un peu rouges-



Ca c’était le genre de bêtises qu’elle disait à son neveu pour lui éviter de répéter les mêmes erreurs.

Juste rince-toi c’est yeux, ça va aller.



Et l’andalouse repart d’un pas léger vers sa préparation. Il ne manquerait plus que ça brûle !

DEV NERD GIRL

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Ven 15 Mar - 17:45


feat Calista R. Santiago

En France, on se bat avec des baguettes. De pain !

Apparemment les passions de Calista ne se limitait pas à regarder les télénovela : elle devait également être scénariste. Peut-être qu’elle touchait des droits, d’où ses moyens pour inviter plusieurs personnes à ses repas, quand Faustus peinait à s’acheter un sorbet à la citrouille en plein milieu du mois. Ou alors c’était simplement de sa faute. Bref, Calista semblait impossible à arrêter. Faustus imaginait tout ce qui défilait dans la tête de l’enseignante : d’abord le générique, bien dramatique, avec les deux protagonistes, Rachel en larme en plein milieu, un bébé chauve-souris dans les bras. Le nom de la série, en lettres gothiques avec un slogan bien typé, le nom de l’équipe technique … et HOP PREMIER EPISODE ! A ce moment-là Faustus avait déjà changé de chaîne.

Les blagues les plus courtes sont les meilleures, hein. En tout cas Calista prenait une teinte qui se rapprochait dangereusement de celle des piments. Il avait peut-être un peu trop élevé l’âge de la demoiselle ? Comme souvent, pas très physionomiste Faustus. Et pas très délicat non plus. Pourtant son daron lui avait déjà expliqué : quand une femme te demande qu’elle âge elle a, tu réponds systématiquement 25 ans. Quand une femme te demande si cette robe ne la boudine pas un peu, non mon coeur, elle épouse parfaitement tes courbes fines et délicates. Ouais mais tout ça, Faustus il avait soufflé dessus. Pas le temps de raconter des conneries pour flatter l’ego des autres. Et puis de toute façon, qui lui flattait son ego à lui d’abord ?

Il réfléchit quelques instants, mais pas suffisamment. “Ah bon ? Bah je fais plus jeune que toi alors.” le pire, c’est qu’il le pensait : point d’amusement dans la voix de l’enseignant. “Moi j’ai arrêté de compter. Mais ça doit être écrit dans mon carnet, quelque part.” ce fameux petit carnet qui ne le quitte jamais. Un fourre-tout où noter des futilités comme son âge, son emploi du temps, les points qu’il ajoute aux maisons (ceux qu’il enlève sont en rouges parce que ça n’arrive pas souvent), les plats qu’il a aimé ou non … Bref, un dictionnaire à Faustus. Le Faustusionnaire. Bientôt disponible dans toutes les bonnes librairies. Cette idée le fit rire dans sa barbe. Et puis le silence, qui lui le faisait beaucoup moins rigoler. C’était pesant. Angoissant. L’absence de dialogue ne dérangeait habituellement pas le sieur Dante, mais là … il sentait qu’il avait vraiment mal joué. Peut-être faudrait-il s’excuser ? Au moment où il s’apprêtait à le faire, Calista relança la conversation.

Un étrange sentiment de nostalgie envahit Faustus. Pourtant il n’avait pas connu de situation semblable à celle de la jeune femme. Il ne la connaissait pas non plus à cette période. Alors pourquoi avait-il soudain un bourdon aussi intense ? Un peu trop empathique Faustus ? Possible. Il ne releva même pas la blague de l’enseignante tant il se sentait triste pour elle. En revanche la suite … “Le raconter ? A qui ? Parce que tu crois que j’ai la moindre crédibilité auprès des collègues ? Quant aux gosses, ils ont bien trop peur pour se moquer.” il ricana “Au contraire, je t’en prie, ça ne fera qu’amplifier mon personnage effrayant et déluré”. Effectivement, c’était pas comme ça qu’elle pourrait l’atteindre. La fierté, Faustus ne connaît pas.

Et du coup, il décide de s’expliquer : après tout, la jeune cuisinière a déjà dû comprendre que Faustus est un bien piètre commis. “Napalm c’était mon nom, quand j’étais élève. J’avais tout le temps faim -j’ai toujours tout le temps faim d’ailleurs-” jusque là, rien de surprenant. “Alors j’essayais de faire à manger avec ce qu’on ramenait des cuisines. Et bon … généralement c’était dégueulasse. Quand c’était mangeable.” donc assez rarement finalement. “Mais la plupart du temps je foirais la cuisson. Voire je foutais le feu dans la salle commune.” petite réflexion personnelle “Peut-être que la cuisine magique c’pas mon truc.”. Pourtant maman elle faisait bien la cuisine avec sa baguette, elle, non ? “Tu sais, à la base je voulais être cuisinier.” et j’ai finis professeur je sais plus trop pourquoi. Tu as bien fait Faustus de finir ta phrase dans ta tête. Il s’était drôlement laissé aller en révélation en quelques minutes. Perturbant.

“Il a raison ton neveu, c’est un garçon intelligent ! Il va venir à Poudlard ?”, d’une certaine façon Faustus imaginait déjà la réponse. Il voyait Calista, brandissant sa cuillère, “CA VA PAS NON ?! IL FAUT QU’IL MANGE CORRECTEMENT MON NEVEU” et elle aurait ajouté une petite phrase en espagnol, que l’enseignant n’aurait évidemment pas compris. Comme bien souvent, Dante ne réalisa pas tout de suite que Calista lui parlait de sa cicatrice. Elle lui parlait sûrement de ses yeux. “Bah c’est ma maman qui m’a fait, t’auras qu’à lui demander la recette.”. C’est vrai, les gens lui avaient toujours dit qu’il avait de beaux yeux, quand il était môme. Et finalement à la tête que faisait sa collègue, il tilta. “Ah non ça ! Hum.” vite Faustus, ouvre ton répertoire de connerie, pioche dedans, celle que tes élèves préfèrent ! “Un jour un mauvais sorcier a tenté de la nécromancie. Résultat le cadavre s’est relevé et il m’a mis un sacré coup de pelle. Voila.”. mouais. C’était peut-être le bobard favori de son auditoire, mais pas le plus crédible. C’était son petit plaisir à Faustus de mentir sur sa balafre, et personne ne le lui enlèverait !

Il se laissa guider jusqu’aux robinets avant de prendre de l’eau glacée dans la tronche. Pas cool. Alors que Calista commençait déjà à s’éloigner, Faustus paniqua. “HEIN ? Comment ça les iris un peu rouges ? Bah non je tiens à mon vert ! Rouge ils vont faire un arrêt cardiaque mes élèves !” alors il s’appliqua à bien rincer. Beaucoup d’eau, bien partout. Il envisagea même de s’enlever les yeux, histoire de les passer sous l’eau. Mais ce serait douloureux, et Calista n’apprécierait pas. Quand il redressa enfin la tête pour s’essuyer avec le premier torchon venu, il se promit de ne plus jamais toucher un piment de sa vie. Finito ! Faustus compatissait avec les asiatiques : c’était pas facile de regarder avec des yeux en amande ne laissant filtrer que quelques millimètres de l’extérieur. Mais il fallait continuer !

Brave, l’enseignant retourna chercher sa planche et son couteau, en prenant bien soin de les tenir à distance respectueuse de son visage : donc au bout de ses bras. Il se dirigea vers les éviers pour commencer son petit nettoyage, qui normalement ne devrait pas causer d’accident. “Et du coup, on mange quand ? J’espère que ça ne va pas de déchirer de l’intérieur comme pour mes yeux.” au pire, Faustus deviendrait un dragon super stylé. “Dis tu crois qu’on pourrait emprunter des desserts ?” quelque chose de doux, de gentil, de mignon, de sucré. Pas comme le plat de résistance qui promettait de faire résistance (justement) à son estomac. Finalement, Calista était le plat relevé, et Faustus le dessert. Il s’imagina sans peine en forme de nuage sucré, léger, saupoudré de chocolat. Mais évidemment, il préféra garder sa vision des choses pour lui-même. “Et sinon concernant les jardins, j’ai entendu dire qu’il y avait un truc spécial là-bas, une sorte de cailloux magique. Tu crois pas que ça pourrait être ça l’esprit de l’école ?” il persiste Faustus.

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Lun 18 Mar - 23:27

Une baguette, por favor

Faustus Dante & Calista R. Santiago

Pas difficile de faire plus jeune en agissant comme un gamin de la moitié de son âge ! Calista aussi retombait par instant dans les doux bras de l’enfance pour faire quelque bêtises puériles. Mais chez Faustus, c’était un constant. Et sa réflexion ne lui arrache qu’un soupir exaspéré. Et ce qu’il venait de dire n’était que d’autant plus inquiétant ! La sorcière hausse ses sourcils au plus haut, pas très impressionnée par ce qui faisait rire son collègue.

Je ne sais pas ce qui est plus triste, que tu saches que t’aies aucune crédibilité  ou que tu tires une certaine fierté de la soi-disant crainte que t’inspires.



N’importe qui d’autre aurait gardé ce genre de réflexion piquante pour soi, pas Calista. Elle ne le disait pas par animosité, ni pour lui faire du mal, juste...elle disait ce qu’elle pensait en toute circonstances. Même si ce n’était pas facile à entendre ou même si elle avait tort. C’est juste que ce genre de petit jeu la dépassait. Pourquoi ne pas essayer de faire mieux ? Pourquoi inspirer la terreur de cette façon stupide ? C’était décevant.

Je ne comprends pas pourquoi tu veux que les gens pensent que t’es qu’une blague de mauvais goût. Je suis sûre que tu pourrais quelqu’un de décent et d’intelligent !



Il l’était, n’est-ce pas ? De toute façon si Calista le pensait - elle avait forcément raison et essayer de la faire changer d’avis était aussi facile que de dompter un Magyar à pointes. Faustus quant à lui, avait bien besoin d’être secoué comme un cocotier, histoire que les quelques neurones qui gravitaient autour de son crâne finissent par tomber au bon endroit.Napalm, ça faisait très badass comme surnom - en d’autres termes, cela ne convenait pas du tout au blondinet “ déluré” comme il disait. Alors comme ça il avait toujours faim ? Calista ne peut pas s’empêcher de commenter sur-le-champ :

C’est une bonne maladie !



Il devait être mal nourri le pauvre ! La nourriture à l’époque était si mauvaise que ça ? Pas étonnant qu’il soit si famélique ! L’andalouse fut à la fois surprise et ravie d’apprendre que son collègue éprouvait un intérêt pour la cuisine. Donc ils partageaient un hobby ? Ils avaient un point commun à l’exception d’enseigner dans les mêmes mètres carrés ? Incroyable ! Qui l’aurait cru ?

La magie c’est pratique pour faire la vaisselle, pas pour cuisiner ! Moi je trouve que c’est toujours meilleur quand on prend son temps et qu’on utilise ses mains. Quand c’est fait avec amour, quoi.



Elle s’affaire un instant sur ses préparations

Je pourrais t’apprendre si tu veux !



La proposition est faite sans arrière-pensées. Juste pour l’amour de la nourriture et de l’art. Après tout, l’anglais pouvait bien manger un peu plus, et surtout un peu mieux. Si en plus c’était sa passion et qu’il voulait devenir cuisinier...elle trouvait ça trop mignon. Et qui sait, peut-être qu’il avait du potentiel s’il appliquait ? Après tout, Faustus était un gamin, il fallait l’encourager. Et puis peut-être qu’il serait même meilleur cuisinier que professeur ! Ravie que l’on complimente son petit ange de neveu, Calista restait néanmoins plus réservée sur sa venue Poudlard.

Oh nooo,  je ne crois pas. Je viens d’une famille moldue tu sais et je ne sais pas si ma soeur accepterait. Je veux dire, même moi j’hésiterais à envoyer mes futurs enfants dans un pensionnat !  Ca donne l’impression qu’on ne les aime pas.



“Mes futurs enfants”. Cette phrase redonnait des idées noires à la jeune femme. Le temps passait bien vite, tic tac et la vie avait un prix. Alors elle se préoccupait davantage de sa préparation, la faisant sauter pour éviter que ça colle avant de se préoccuper du style capillaire de son grand collègue presqu’inutile, dévoilant un visage généralement caché sous un tas de mèches mal peignées. Un visage pas si mal, trop pâle peut-être aux traits fins et délicats surmontés d’iris d’un vert pétillants et calmes à la fois. Mais surtout, ce qui rendait son visage unique, ce qui cassait cette presque perfection, c’était une cicatrice disgracieuse. Pas étonnant qu’il se cache ! La raison derrière cette mutilation arracha un cri de stupeur à l’andalouse qui aimait en faire des tonnes.

Qué <??? Vraiment ??



Evidemment qu’elle le croyait. Elle songe directement à comment régler le problème

Peut-être qu’avec un peu de maquillage, ça se verrait moins…..



L’anglais maladroit n’avait pas écouté ses instructions et le voilà avec les yeux qui piquaient. L’espagnole ne peut pas s’empêcher de rire de l’effet de sa plaisanterie. Qu’est-ce qu’il était naïf !

T’en fais pas. Je te fais marcher, et tu cours !



Ses yeux allaient rester clairs, évidemment. L’anglais se plaint déjà du futur plat épicé. Calista se saisit d’une cuillère et goûte. C’est relevé mais pas piquant, c’est très bon et puis c’est tout. Ce n’était pas de sa faute si les anglais n’avaient aucun goût !

C’est très bon ! Et pour un gars qu’on appelait  “ Napalmo” t’es bien une petite nature !



Elle remue vivement les légumes qui prennent une jolie teinte et diffusent également un parfum qui lui rappelle chez elle.

Ca sera bientôt prêt. Arrête de geindre !



la jeune femme “ emprunte” donc deux oeufs pour terminer le plat. Oui c’était végétarien en plus. Bon pour la santé. Plein de bonnes choses ! Par contre la suggestion d’”emprunter” des desserts est accueillie avec un froncement de nez bien distinct.


Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.



En revanche, elle ne voit pas d’inconvénient à “emprunter” à nouveau un peu de fromage de chèvre. Voilà qui devrait calmer le piquant de monsieur estomac-faible ! Et puis quelques herbes fraîches aussi. Un peu de persil et ciboulette. Pendant ce temps, Mr-tête-dans-les-nuages reprend son investigation mais ça ne va pas chercher très loin.

La pierre des rosiers ?Nooon.impossible. C’est juste une pierre commémorative. Elle a été placée bien après la création de l’école. Va plutôt me chercher deux assiettes et une fourchette.



Pas que son enquête soit absurde mais...l’âme de l’école devait être plus profonde, plus ancienne que ça, non ? Enfin, Calista n’était pas aussi versée dans l’histoire de l’établissement que dans celle de sa recette. Une fois les assiettes en mains, elle sert une énorme portion du plat à Faustus et une petite pour elle - elle n’a pas si faim d’abord - avant de lui montrer comment bien le manger

Regarde, tu prends un morceau de baguette et t’essaies d’avoir un peu de tout dessus.




DEV NERD GIRL

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Mar 19 Mar - 13:44


feat Calista R. Santiago

En France, on se bat avec des baguettes. De pain !

Faustus ne releva pas tout de suite l’exaspération de Calista. Il avait trop faim pour discuter, autant laisser la jeune femme finir de faire cuire ce qui habiterait bientôt son estomac. S’il la déconcentrait, il risquait de n’abriter que de l’air, une fois de plus. Il sourit néanmoins. “Décent et intelligent”. Décent, c’est ennuyeux. Faustus avait tout de même une ligne de conduite, un minimum, sans quoi on finit par blesser les gens ou s’attirer de vrais ennuis. Quant à son intelligence … il ne prétendait pas avoir un esprit suffisamment affûté pour anticiper les mouvements de chacun, mais l’enseignant parvenait sans trop de difficulté à placer chacun sur un échiquier pour visualiser les déplacements de chaque pion. C’était sa manière à lui d’avoir une vue d’ensemble pour décider des actions à mener ou non. Bref, il n’était pas non plus le dernier des crétins. Sinon il ne serait pas professeur, pas vrai ? Il se laissa crouler de nouveau à table, prêt à encaisser d’autres remarques du genre.

Il ouvrit le bouquin de son esprit pour y inscrire les quelques consignes ; vaisselle - baguette, cuisine - petites mains. De toute manière, il avait déjà plus ou moins abandonné. “hum. mouais.” en terme de motivation, on avait fait mieux. Faustus se frotta le haut du crâne. En une mâtiné la jeune femme l’avait déjà sermonné à plusieurs reprises et frappé un nombre incalculable de fois. Alors suivre tout un cursus avec la Tornade … ça ne l’enchantait pas tellement. Surtout qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de lui montrer l’énorme catastrophe qu’il était au fourneau. Son ventre émit un nouveau grognement, suivi d’un gros “boum” que provoqua sa tête avec la table. “Aie”, il est un peu au bout du rouleau Faustus. La gueule collée à la table, il se força néanmoins à donner son opinion. “Moi je ne vois pas ça comme ça. Tu les envoies dans une excellente école pour qu’ils se forment, apprennent la vie, se fassent des amis … tu ne les abandonnes pas, tu leur donnes une chance ! Enfin moi je le vois comme ça, et ma scolarité ne m’a pas rendu malheureux. Après j’ai pas de gosses (amen) donc je ne sais pas vraiment ce qu’on peut ressentir.” voilà qui était parlé avec sagesse.

Faustus ne réagit même pas quand la demoiselle réagit à sa balafre. Il se contenta de tourner sa tête lourde dans sa direction. Une vraie loque humaine ! Sa jauge de taux de sucre et d’énergie était sous la réserve. “J’ai franchement pas la foi de me maquiller tous les matins tu sais. Et puis moi ça ne me gêne plus vraiment. En plus j’ai un truc infaillible pour qu’elle passe inaperçu.” et sur ce, il lui fit son plus grand sourire. C’était peut-être flippant, mais Faustus ne s’en rendait pas compte. Pour lui, il affichait une mine chaleureuse à laquelle personne ne pouvait résister. Après tout, on a davantage envie de parler à quelqu’un qui fait risette qu’à une porte de prison tailladée sur toute la largeur. Il se mit à marmonner, “J’ai pas choisi, c’est eux qui m’ont appelé comme ça d’abord.” mais effectivement, il ne s’y était pas opposé. C’était joli Napalm. Enfin, il trouvait ça chouette avant d’apprendre à quoi correspondait cette appellation.

Au bout du rouleau, il se mit à tapoter sa tête contre la table, sans même songer à sortir les couverts. Il n’avait plus suffisamment de force pour réfléchir, même un peu. Et l’impossibilité d’avoir un dessert ne fit qu’accroître sa frustration. Pas sympa ces Français. “C’est stupide une pierre commémorative. Ça sert à rien.” le voilà de mauvais poils. Puis Faustus se redresse à la hâte : assiettes, fourchette, MANGER ! Sans se faire prier, il farfouille un peu partout, ignorant les regards noirs qui glissent sur sa personne. A ce stade, rien ne peut l’arrêter dans sa quête. Il revint en trottinant près de Calista, au garde à vous, armé de tout ce qu’elle avait commandé. Il se demandait bien pourquoi DEUX assiettes et UNE fourchette, mais la faim l’empêchait de perdre du temps à poser la question. Regardant avidement les assiettes, Faustus retourne s’asseoir et s’apprête à manger quand …

Ah. Donc ça pique et en plus y a un mode d’emploi pour manger. Super. Pressé, l’enseignant écoutait sa collègue lui donner les instructions. Il se saisit de la baguette et … “hum … ça va pas être évident. Tu l’as toute cassée la baguette ! Va falloir faire des tout petits bouts !” la cuillère, elle était loin la cuillère hein ? Et les couteaux, pas de couteaux à proximité ? Sauvé. Néanmoins Faustus tenta de suivre les commandements de Calista. Maladroit, tout semblait tomber à côté de son petit morceau de pain. Faire des tartines … c’est nul les tartines ! Déjà c’est chiant de tout bien répartir partout. Ensuite ça salit les doigts. Et ça a la mauvaise manie de ne JAMAIS tomber du bon côté sur la table. Alors Dante s’adapte. Il arrache sauvagement un morceau de pain, l’enfourne dans sa bouche et le fait suivre d’une grosse fourchette ayant piqué dans son assiette. Ouais, ça marche ! Ça piquait un peu, mais c’était loin d’être mauvais ! Trop occupé à manger pour faire un compliment à la cuisinière, Faustus engloutit rapidement toute sa portion.

Ça allait mieux. Beaucoup mieux. Pas de tâche, pas de gaspillage ! On pouvait repartir sur de bonnes bases ! “Merci ! C’était ultra bon ! Un peu relevé, mais ultra bon ! Tu as appris cette recette ici ?” petite fouine. Son esprit revint tout d’abord vers son enquête, puis sur la réflexion précédente de Calista. Il resta songeur. “Au fait, pour en revenir à la farce que je semble être, je pensais que tu comprendrais. Voilà ma réponse : quelqu’un d’intelligent se méfierait-il d’une “blague de mauvais goût” ? Ne pas être pris au sérieux, ça me permet d’apprendre des choses de la part de gens qui ne sont pas très malins, qui pensent ne rien avoir à craindre d’un abruti de premier ordre.” il sourit. “Et ainsi, il est plus aisé d’agir en ayant un maximum de cartes sous la main.”, enfin, c’est ce qu’il pensait. Et jusque là, il ne s’était pas trop mal débrouillé. Sur ce, il bondit sur ses jambes, revigoré. “BON ! On fait quoi maintenant ?” il s’attendait bien à entendre le mot “vaisselle” retentir, alors il arracha sans ménagement son élastique de sa touffe indomptée. Peut pas voir, peut pas laver.

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Sam 23 Mar - 12:09

Une baguette, por favor

Faustus Dante & Calista R. Santiago

La demoiselle fronce le nez à la remarque de son collègue. Etre privé de sa famille et de son environnement ne l’avait pas affecté du tout ! Enfin c’est ce qu’il prétendait. Pour elle, Faustus était l’exemple parfait du manchild alors question développement de l’individualité et de l’indépendance on pouvait repasser. Si son collègue était le bien le produit de son environnement, elle avait du souci à se faire pour ses élèves. Calista avait assez mal vécu cette arrachement à son cocon familial. Sa particularité faisait déjà d’elle une étrangère dans sa propre famille, était-ce bien nécessaire de la déraciner autant ? Dans un nouveau pays avec une nouvelle langue étrange. Au final, si la demoiselle s’arrêtait deux minutes pour faire le bilan de  sa vie, elle constaterait qu’elle avait toujours été une étrangère.  Mais pour l’instant, elle se contentait de faire mijoter de jolis petits légumes en se targuant que toutes ses épreuves avaient fait sa force de caractère aujourd’hui.

Apparemment Faustus lui aussi cachait ses propres cicatrices - bien que lui en soit conscient. Il affiche un large sourire forcé à la sorcière qui ne le trouve pas rassurant du tout mais essaie de trouver une façon acceptable de lui avouer :

Hééééé diminue un peu sur le sourire forcé, Frankenstein. Ca fait peur.



Pourquoi est-ce que tout ce qu’il faisait était si creepy ? Et surtout ça étirait encore plus sa cicatrice qui semblait menacer de fendre son joli visage en deux. Brrr….Ca lui donnait des frissons tout ça.

Même si elle rejoignait son opinion sur les pierres commémoratives : très joli, mais inutile son attitude ressemble - comme d’habitude- à celle d’un sale gosse ingrat. L’arrivée de son assiette ne semble d’ailleurs par apaiser son mauvais caractère. Mi -amusée, mi-exaspérée, l’andalouse s’exclame :

Mais tu vas arrêter de te plaindre ?! Utilise tes mains.



Et en s’emparant d’un morceau de baguette qu’elle déchire, elle lui démontre la marche à suivre.


Aaah, les anglais, toujours en train de se plaindre...



De la pure mauvaise foi. Calista avait vécu chez les français, et même eux, elle arriverait à les battre à un concours de “qui se plaint le plus”. Et si la demoiselle à de l’expérience avec ce genre de plat, ce n’est pas le cas de son collègue qui engouffre tout comme un gamin qui n’a pas mangé depuis 15 jours.

Ca te plaît ?



Et pour une cuisinière, il n’y a pas de plus beau compliment que quelqu’un qui mange avec enthousiasme. C’est donc avec un sourire à la fois fier et ravi qu’elle répond à sa questions :

Mais de rien ~ Oui c’est ici que j’en ai goûté pour la première fois.



La nourriture, c’était une façon comme une autre d’accéder à ses souvenirs. Elle racle la sauce avec un morceau de pain et le porte à ses lèvres. Tant de souvenirs dans ce simple geste. Les repas en famille bruyant, sa grand-mère qui lui expliquait comment faire étant petite. Qui lui expliquait l’importance de bien finir son assiette. la chaleur, l’odeur distincte de l’été Andalou. Un monde entier dans un morceau de pain avec des légumes et de la sauce tomates. Une chaleur familière se diffuse en elle, bien rapidement éteinte par les absurdités que débitent son son collègue.

Qué ? De quoi tu parles ? T’es parano ou quoi ?



Avant que ça fasse tilt.

Hé mais attends… tu crois que je ne suis pas très maline ??!



Après tout il lui avait posé plein de questions et s’était servi de ses capacités pour en apprendre plus sur Beauxbatons. Pour le coup, Calista restait sur le cul et sa fureur n’allait pas tarder. Dans sa voix, le tonnerre gronde déjà quand elle prononce son nom :

Faustus, est-ce que t’as essayé à me manipuler ?!



Elle est fâchée, oh ça oui, mais surtout choquée. Elle qui lui avait si gentiment proposer de lui faire à manger et de le relooker ! Elle croyait qu’ils étaient presque amis ! Mais non, il avait juste fait tout ça pour faire avancer son enquête stupide et il venait de l’avouer ce crétin ! Elle l’aurait étranglé. Mais non. L’espagnole lève le menton, garde une expression digne.  C’était elle qui avait été idiote. Pas besoin d’attendre sa réponse, il ne fera que noyer le poisson. La sorcière récupère la vaisselle d’un geste sec et se rend vers l’évier. Elle rageait de s’être fait avoir et elle allait passer ses nerfs sur la vaisselle façon moldue.

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Sam 23 Mar - 16:40


feat Calista R. Santiago

En France, on se bat avec des baguettes. De pain !

Frankeistein ? C’est quoi ça Frankeistein ? Ça se mange ? Faustus se nota de faire quelques recherches, plus tard. Sortir son téléphone à table risquait de lui attirer les foudres de sa collègue. Il ne comprenait tout de même pas pourquoi lui n’avait pas le droit de sourire, tandis qu’elle pouvait continuer de le frapper à tout moment. Il ne devait pas l’effrayer, mais l’inverse ne la gênait pas. Il ne rouspéta cependant pas, de peur de voir le reste de baguette s’élever à nouveau dans les airs. Surtout qu’elle lui répéta de nouveau de ne pas se plaindre, geindre reviendrait à tendre le bâton pour se faire battre. En tout cas il ne pouvait nier une évidence : on mange bien, en France ! Ça pourrait même faire le slogan de Beauxbâtons tiens. Mais il n’était pas certain que ça rentre dans les cases de “l’élégance à la Française”. Faustus aurait bien fait une petite sieste au soleil, dans les jardins tant réputés de ce pays où la cuisine est un art. Mais la tempête approchait.

Faustus s’en aperçut un peu tard. Ses propos avaient été mal interprétés, comme souvent. Essayé de la manipuler ? Bien sûr que non. Faustus ne manipule que les élèves, et les méchants professeurs. Calista n’étant d’aucune de ces deux catégories, son cerveau se résolut à faire clignoter le mot “ERREUR” dans son esprit. Il leva l’index gauche et s’apprêta à balayer les soupçons de la jeune femme, quand il croisa son regard et perdit tout courage, instantanément. Il déglutit avec peine et recula un peu sa chaise de la table, prêt à prendre la fuite au besoin. Mais la fuite n’était pas une option envisageable, vu la manière dont Calista s’était emparée de la vaisselle. Ça sentait plutôt mauvais. “heu … on n’a pas dit toute à l’heure que la vaisselle c’est avec la baguette et la cuisine …” sa voix diminua très rapidement, soudain conscient qu’il ne faisait qu'aggraver la situation.

L’enseignant fit une moue boudeuse. Dans tous les cas, il n’échapperait pas au sermon. S’il venait l’aider à faire la vaisselle, elle l’enverrait promener. S’il s’excusait, elle l’ignorerait sûrement. S’il niait, elle le condamnerait à mort. S’il partait, jamais plus elle ne lui adresserait la parole. Décidément, compliqué les relations sociales. Difficile les échanges avec les femmes. Voilà pourquoi il ne cherchait pas à se caser. Ça finissait toujours mal, même dans le cas d’une simple amitié. Faustus soupira longuement, son cerveau en ébullition. Chaque seconde qui passait le rapprochait du précipice, il le sentait bien. “Allons Calista, je ne t’ai pas manipulée, tu sais bien que je n’y arriverai pas même si c’était dans mes intentions !” une simple phrase du genre ne lui sauverait certainement pas la mise. “C’est toi qui m’as proposé ton aide, on a collaboré c’est tout. Ce que je voulais dire c’est que …” c’est que quoi d’ailleurs ? Qu’est-ce qu’il avait dit pour que ça parte en confrontation aussi vite ?

Ah, oui. Si Faustus ne se sentait pas blessé quand on le prenait pour un demeuré ou un incapable (et il lui avait semblé que Calista l’avait un peu toisé de la sorte plus tôt ce matin), les gens avaient souvent tendance à se sentir insultés quand leur intelligence était remise en cause. Et ses propos n’étaient pas assez ciblés. “Quand je te dis que je cherche à avoir toutes les cartes en main, je pense à ceux qui se sentent supérieurs, ou qui ont de mauvaises intentions. Ça peut pas être le cas de quelqu’un qui cuisine aussi bien, pas vrai ?” il essayait de prendre un ton joyeux, sans être certain d’arriver à mieux se faire comprendre. Faustus pesa le pour et le contre, et se décida à tenter une approche. Il se leva de sa chaise et se faufila vers la jeune femme, dont l’aura furieuse avait inondé la pièce. Ses cheveux se seraient mis à voler que Faustus n’en aurait pas été surpris.

Il tut cette remarque cependant. Arrivé à son niveau, il fit un pas de côté et pencha sa lourde tête au niveau de levier, laissant ses cheveux pendouiller mollement dans le vide. Un grand sourire aux lèvres, il fixait le visage de Calista, légèrement en biais. La posture n’était pas des plus confortables, à demi avachi et la tête regardant vers le haut, mais tant pis. “Allons tu ne boudes pas quand même ?! Calista la tempêta qui fait du boudin. Ça va faire rire tes élèves ça !” risqué, oui. Mais après une courte réflexion, Faustus avait décidé qu’il préférait une Calista prête à l'éventrer plutôt qu’une Calista murée dans le silence. Elle est pas faite pour le silence l’espagnole, ça ne lui va pas. Et ça fait peur.

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Dim 24 Mar - 10:02

Une baguette, por favor

Faustus Dante & Calista R. Santiago

Ne devrait-il pas être reconnaissant au lieu de se plaindre tout le temps ? Après tout Calista avait décidé de court-circuiter ses plans de repas du soir juste pour nourrir le pauvre malheureux. Et il y trouvait encore à redire ? Tss. Beggars can’t be choosers et Faustus faisait clairement partie de la catégorie des mendiants en ce qui concernait la nourriture...et les connaissances apparemment. Heureusement, le plat lui plaisait accordant à Calista cette aura de mère nourricière satisfaite - même si cela faisait longtemps que son collègue ne pouvait plus être considéré comme un enfant sans défense. Et si on l’écoutait parler, ça devenait clair. Tout ça n’était qu’un jeu de dupe pour lui ! Il se donnait le rôle du crétin et de l’empoté, il mentait et pour quoi ? Pour avoir une avance sur les gens ? Pour s’en servir comme on se sert de vulgaires ustensiles de cuisine ??!! La sorcière ne pouvait pas se vanter d’avoir l’esprit vif, ni même capable de comprendre l’intérêt de ce genre de tromperie - mais elle était capable de reconnaître  quand on avait joué avec elle. Et ça lui infligeait une blessure qui l’enrageait. Evidemment qu’elle ne s’attendait pas forcément à ce qu’ils soient devenus les meilleurs amis du monde, ni même à ce qu’ils partagent leurs secrets les plus profonds... Mais savoir que Faustus l’avait manipulée pour obtenir ce qu’il voulait...Elle se sentait si idiote.

Sourcils froncés, lèvres pincées, elle ignore purement ses remarques dans un silence aussi aride que les déserts qui entourent Uagadou. Qu’il sorte de sa vue et vite avant qu’elle ne regrette ses gestes et ses paroles ! D’un geste brutal, elle s’empare de l’éponge qu’elle utiliser pour gratter vivement la poêle comme si demain n’existait pas.

Il s’approche, cherche à l’amadouer avec des flatteries. Mais la jeune femme ne détourne pas le regard de sa tâche, désormais ennuyée de sa présence comme un moustique indésirable. Il dit qu’il souhaitait tromper ceux qui se croyaient supérieurs. C’était trop tard. Tout ce qui sortait de sa bouche était désormais interprété comme un mensonge ou une attaque. Quelque part, la sorcière se doutait que ses intentions n’avaient pas été tout à fait honnête mais pas tout à fait néfastes non plus. Une fois bien grattée, elle repose lourdement la poêle sur le côté qui produit un bruit métallique. Elle s’attaque ensuite aux assiettes. Sa tentative de l’adoucir manquerait presque de fonctionner, mais c’est sans compter sur sa fierté. Elle se retourne promptement vers lui, pointa un doigt inquisiteur ( de sa main qui tenait toujours son éponge pleine de mousse) vers le coupable.

N’essaie même pas Faustus. Ne m’infantilise pas. Je suis pas une petite fille et je ne joue pas à ces petits jeux idiots comme toi.



Qu’un homme comme lui s’adresse à elle comme à une petite fille ? Elle ne pouvait pas le supporter. Calista était une femme avec son orgueil et sa fierté dans toute sa petite hauteur. On ne la réduirait pas à une enfant idiote, personne et certainement pas Faustus Dante. Avant de reprendre sa vaisselle en grommelant toutes les pensées qui lui avaient traversé l’esprit.

C’est qui ton grand ennemi alors, hein ? C’est quoi ton grand plan ? Pourquoi tant de cachotteries ?! Tu veux être directeur de maison mais tu agis comme ça ? Comment tu veux qu’on puisse te faire confiance si tu ne te prends pas un peu au sérieux ? Je comprends ce qu’elle a voulu dire quand elle disait que t’allais droit dans le mur !  



Non, elle ne voulait pas être une autre carte dans sa main. Pure vengeance, de ses doigts elle lui envoie un peu de mousse et d’eau pour le faire reculer.

DEV NERD GIRL

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Dim 24 Mar - 13:22


feat Calista R. Santiago

En France, on se bat avec des baguettes. De pain !

Faustus était à court d’idée. A croire que Calista avait décidé de lui en vouloir toute sa vie. Peut-être avait-elle mal digéré ses propres légumes ? Elle reposa si violemment la pôele qu’à un moment donné il crut qu’elle avait atterri sur son crâne, et que c’était le choc entre l’os et le métal qui avait produit ce son des plus désagréable. Mais non. Au lieu de ça elle pointait une éponge pleine de savon vers l’enseignant, qui recula sa tête sans songer au reste de son corps. Allait-elle lui faire manger l’éponge ? Il aurait sûrement le hoquet, et laisserait échapper des bulles de savon. Non, même cette idée-là ne le fit pas sourire. Il était profondément blessé que Calista puisse penser qu’il l’avait utilisé. Après tout, ils étaient tombés l’un sur l’autre par hasard, et c’était elle qui lui avait proposé son aide, à aucun moment il ne l’avait manipulé. Comme souvent, ses lèvres s’animèrent avant qu’il n’ait plus analyser les paroles qui s’en échappèrent. “Tu m’as dit d’arrêter de me plaindre, mais là c’est toi qui fais une montagne de rien du tout. Je le redis : je ne t’ai pas manipulé. Je suis pas assez malin pour ça. Pose cette éponge.” du bout de l’index il tente de l’abaisser, sans succès.

L’enseignant s’apprêtait à répondre aux questions quand Calista rebondit sur un fait qui le blessa plus que de mesure. C’était un sujet sensible, un des rares qui pouvaient faire ramper Faustus. Un rêve qu’il n’atteindrait jamais. Un objectif futile, des plus banal, et pourtant ça lui tenait à cœur à l’ancien Poufsouffle. Il inspira un grand coup, prenant sur lui pour ne pas être plus désagréable. “Mon grand ennemi regroupe tous les connards qui pensent pouvoir monter la tête aux élèves. Tous les salauds qui pensent pouvoir s’en prendre à eux. Je n’ai pas de grand plan, mais j’ai bien l’intention de faire tout mon possible pour tous les protéger, aussi futile et enfantin que ça puisse paraître.”, il se tût. Oui, ça faisait souvent rire ses collègues. Les menaces s’abattaient de plus en plus souvent sur le château, et pourtant tous continuaient de le toiser avec un rictus aux lèvres. Mais qu’importe qu’on ne le prenne pas au sérieux, tant qu’il remplissait sa mission.

En revanche il était vrai qu’il comprenait qu’on ne lui fasse pas confiance. Faustus avait l’air d’un clown, et visiblement le reste du personnel avait du mal à envisager qu’il puisse se montrer sérieux quand c’était nécessaire. A part peut-être Luke. L’opinion d’Orphan n’avait jamais vraiment compté, ni même celui d’Aileen. Faustus ne les voyait pas tant comme des personnes mais comme des casquettes. Et ces derniers temps il peinait à déterminer s’ils étaient de bonnes casquettes ou des couvre-chefs troués. Il croisa les bras. “Effectivement, on ne me fait pas confiance pour les choses importantes. Et franchement ça n’a pas tellement d’importance à mes yeux.” il réfléchit quelques instants. “Mais si tu interroges mes élèves, je ne pense pas qu’ils se plaindront de mes cours. Ils sont peut-être un peu décalés, mais efficaces et je pense pouvoir dire qu’ils intéressent un minimum. Leur confiance à eux est importante, le reste c’est du vent.” et il le pensait sincèrement.

Il aurait voulu en rester là, mais Calista avait touché une corde sensible. Volontairement ou non. “Je sais bien que je n’aurai jamais le poste, je m’y suis résigné. Mais ce n’est pas parce que je n’ai pas la fonction que je ne peux pas m’intéresser à mes élèves et les épauler, alors …” Faustus hausse les épaules. C’est à demi-vrai. Il voudrait se forcer à sourire, mais ce ne serait pas convaincant, il le sait bien. Oui il peut continuer à épauler les morveux, mais le prestige de la fonction a toujours fait briller ses yeux verts. Et malgré tout il n’arrivait pas à se faire une raison, contrairement à ce qu’il venait d’exprimer. Son sac complètement déballé, il se hissa sur un plan de travail et balança les jambes, sans oser regarder Calista droit dans les yeux. “Alors … tu m’en veux quand même pour un crime que je n’ai pas commis ?” il espérait bien que la réponse finirait par être non. Surtout qu’à force de frotter avec tant de rage, Calista allait finir par s'abîmer les mains. Et ça aussi ça lui retomberait dessus.

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Lun 25 Mar - 12:02

Une baguette, por favor

Faustus Dante & Calista R. Santiago

Note à Faustus, dire à une femme - latine de surcroît - qu’elle exagère….c’est pas un bon plan du tout. S’il continuait comme ça, elle n’allait pas lui faire avaler l’éponge mais bien pire ! Heureusement pour lui Calista n’était pas d’humeur à lui faire subir davantage de supplices pour l’instant. La jeune femme se sentait trahie, flouée alors qu’elle commençait à apprécier sa présence ou plutôt à tolérer ses excentricités. Evidemment qu’elle refuse de baisser son éponge, reprenant son travail. Aussi têtue qu’un taureau andalou, impossible de lui faire faire quoi que ce soit dans cet état. Elle répète sa phrase, le ton agressif et bougon :

“ Je ne suis pas assez malin pour ça” c’est exactement ce que quelqu’un de malin dirait !



Exactement, super vilain de télénovela 101 - c’était la base ! Et en parlant de super vilain, voilà que son collègue se mettait à dévoiler ce qu’il pensait vraiment. C’est tout ce qu’elle demandait. Un peu plus d’honnêteté et un peu moins de jeux idiots. Pendant un instant elle s’arrête de frotter furieusement les plats qui sont déjà propres pour l’écouter. La sorcière pouvait deviner que son ton avait changé. Il ne jouait plus à l’idiot, il parlait désormais avec son coeur. Protéger les élèves des menaces qui s’accumulaient - même s’il n’était pas capable d’y faire grand-chose. L’expression de Calista s’adoucit. Evidemment qu’elle pouvait comprendre ça ! Si seulement elle pouvait serrer tous ses élèves entre ses deux bras pour les protéger comme une mère poule, elle le ferait !

Et lui, il reste là, ses cheveux retombant sur son visage. Le vrai Faustus, qui n’était pas vraiment ce gamin immature et empoté que tout le monde pensait. Juste quelqu’un qui voulait bien faire avec ses petits moyens. Et évidemment que Calista pouvait y trouver un point commun. Après l’avoir vu sans tout ces mèches, elle devinait le regard qui la scrutait sous ces filaments clairs, un regard vert et franc. Elle inspire et laisse tomber mollement l’éponge dans l’évier, les bras croisés sur sa poitrine. Est-ce qu’elle est toujours fâchée ? Bon, la sorcière n’était pas un robot capable de passer de l’un à l’autre en un claquement de doigt. Mais oui, sa fureur s’était apaisée, retombée comme un mauvais soufflé.

Okay...je te crois.



Elle s’empare alors de sa baguette pour terminer la vaisselle, les assiettes s’envolant doucement avant de sécher et d’être rangée dans les placards appropriés.

Je ne suis pas la sorcière la plus brillante de toute l’école, je le sais mais...Ce que je ne comprends pas pourquoi tu agis comme ça autour de moi. On est amis, non ? Moi aussi je veux protéger mes élèves !! Je veux la même chose que toi ! Alors sois juste toi-même et je ne serai plus fâchée.



Son expression reste sérieuse :

Tu es un bon professeur, Faustus.



Elle ne pouvait pas lui enlever ça, c’était certain. Calista disait toujours ce qu’elle pensait - en bien ou en mal.

Mais comment tu espères prendre soin de  tes élèves et les protéger si t’arrives même pas à te gérer toi-même ? Et je ne parle pas de ta tenue ! Ne pas manger, faire n’importe quoi n’importe où….



Etait-elle un peu inquiète à son sujet ? Après la prédiction et vu sa façon d’agir...oui. Faustus Dante ne la frappait pas comme l’exemple de l’adulte indépendant et responsable sur qui on pouvait compter. Mais où s’arrêtait la réalité et où débutait la fiction ? Ce garçon avait besoin d’un guide, il avait besoin d’aide….Peut-être d’une Calista qui agirait comme maman.  D’ailleurs...

Maintenant bouge tes fesses de ce comptoir, il vaut plus cher que ton salaire annuel !  



DEV NERD GIRL

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Re: En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista Lun 25 Mar - 19:11


feat Calista R. Santiago

En France, on se bat avec des baguettes. De pain !

Finalement le rythme de nettoyage digne de concurrencer les elfes de maison eux-mêmes perdit du rythme. Bon ou mauvais signe ? Faustus n’aurait su dire, et les secondes lui parurent durer une éternité. Puis le visage de la demoiselle perdit de sa colère, et l’enseignant se dit qu’il était sur le bon chemin. Elle abandonna finalement sa vaisselle -enfin, son prétexte de vaisselle-, et le toisa les bras croisés, fichant un vieux frisson à Faustus. Il s’attendait à un mauvais sort, une incantation informulée … difficile de se défendre quand on ignore le maléfice qui vous tombe sur la tête. Et finalement les mots tant attendus sont libérés. Soulagement.

Cette fois la vaisselle reprend, façon Merlin l’enchanteur : un coup de baguette et tout s’anime ! L’enseignant décale un peu sa tête pour regarder tous les objets s’affairer à leur tâche. La poêle lui passe au ras de la tête pour se suspendre au mur. Dangereux les cuisines Françaises. Fautus haussa les épaules. “Je crois que finalement ce personnage fait aussi parti de moi, un peu. A force de l’exhiber il s’est installé, c’est tout.” difficile de jongler avec les masques. Et puis sans ce côté dérangé, il était certain qu’il ennuierait les gens plus qu’autre chose. Parlementer une tasse à la main, les lunettes sur le nez, petit doigt en l’air de “la conjoncture actuelle à Poudlard, sous la gouvernance inadaptée mais néanmoins intransigeante d’un être inspirant tant le respect que le dégoût …” … rien que de penser à cette phrase à rallonge, Dante s’était fatigué.

Il reprit néanmoins son sérieux quand Calista le complimenta. c’était bien la première fois qu’on lui disait qu’il était bon dans sa profession. Ou en tout cas, la première fois que c’était dit sans mauvaise arrière pensée. Heureusement que Faustus était déjà assis ! Les yeux tout ronds, il prêta davantage d’attention à la suite. Et malgré toute sa concentration, il ne percevait pas le problème. En quoi sa tenu ou ses activités pouvaient-elles nuire aux élèves ? “Tu sais, il paraît qu’un jour Poudlard a accueilli un Centaure comme professeur, y a longtemps. Je me demande si on l’accusait lui aussi de ne pas suffisamment se soucier des convenances. J’imagine que les sabots sur la table, ou le torse à l’air aurait beaucoup dérangés. Moi je ne vois pas en quoi ces manies-là peuvent gêner l’accomplissement de notre devoir.” il était plutôt fier de sa justification, Faustus. Il avait songé à éluder la remarque, mais Calista se serait sûrement vexée de nouveau, alors autant partir au front.

Il redoubla d’agitation, balançant de plus en plus frénétiquement ses jambes jusqu’à les stopper nettes. “... Tu plaisantes ?” un grand rire retentit dans la cuisine. Et l’enseignant comprit que non, elle ne plaisantait pas. Méticuleusement il descendit de son perchoir, le scrutant sous tous les angles. “Mais vous avez la folie des grandeurs non ?! Un salaire annuel ?! Et c’est moi qu’on trouve étrange et déraisonnable !” on peut aimer la cuisine, mais de là à équiper une école de matériaux aussi chers … cinglés ces Français ! Il s’appuya sur une chaise. Et s’éloigna. Butta contre une gazinière et sursauta. Effleura un frigo … Il ne voyait plus du mobilier mais des meubles affichant des prix exorbitants.

Faustus se dirigea vers la sortie. “Bien belles vos cuisines, mais … je vais encore casser quelque chose, je préfère m’en aller !” il sortit un petit blaireau en peluche de sa poche et l’éventra. “En plus j’ai déjà plus d’argent … je savais que j’aurai pas dû contribuer à la cagnotte pour la trottinette !” de quel élève déjà ? “Ou alors je peux transmuter quelques cailloux pour rembourser.” ça y est il s’égarait à nouveau. Faustus percevait déjà les schémas dans sa tête, sans même se rappeler que concrètement : il n’avait rien à rembourser. Sauf peut-être une boule de divination.

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En France, on se bat avec des baguettes. De pain ! . Calista
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