Soy un perdedor | Argus

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Argus I. Catwright
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Re: Soy un perdedor | Argus Ven 8 Mar - 14:09

T'affiches un air satisfait quand tu réponds juste à la question de Beckett, mais ta victoire n'a pas le goût amer de l'alcool alors... c'est un peu décevant. Mmh. Étrange ce sentiment. Tu te vengerais bien avec une question compliquée, pour avoir le droit de boire (si Beck se trompe, c'est toi qui trinques), mais tu sens qu'il n'est pas dupe. Un meme? Il n'a pas les mêmes références que toi, mais ça ne l'empêche pas de viser juste... Merlindammit! C'est qu'il n'est pas loin de la vérité, avec Pluton. Tu ne sais pas si ça se voit sur ton visage, tu te mords la joue pour ne pas rire devant son hésitation, avant d'éclater d'un ricanement embarrassé, celui de la défaite:

Okay, okay... j'avoue. Pluton est une planète naine, mais on ne tient compte que des huit planètes principales quand on parle du système solaire alors... tu as raison.

Adieu petit shot, je t'aimais. Peut-être que tu vas pouvoir te rattraper sur la prochaine question? Réfléchis... Ton camarade est aussi en pleine réflexion pour essayer de te piéger, mais non, ces shots sont à toi (littéralement, tu les as payés). Tu t'approches pour mieux écouter et t'appuies tes coudes sur la table, les mains sur les joues. De quel film il parle? T'as pas vu, mais tu comprends le concept. Tu grattes distraitement la naissance de ta barbe. Mhmhmh... Beckett, faire la cour à une sirène du Lac? ...

Naaah, trop romantique pour toi!

Quoi, c'est pas une critique! Mais t'es à peu près sûr qu'il n'est pas du genre à flirter comme ça. Déjà, est-ce qu'il sait flirter? Faudrait demander à Ber... faudrait demander à quelqu'un. Ta main est tellement proche des shots, c'est limite si t'as pas des spasmes là, à force de te retenir d'en prendre un. T'es trop réglo comme mec, t'oses pas tricher. Et Beckett n'ayant pas (encore) les effets indésirables de l'alcool, tu ne peux pas (encore) compter sur son manque de concentration pour détourner son attention et en voler un dans son dos. Par contre, tu remarques qu'il ne parle que de ses expériences personnelles, quand toi t'es focalisé sur des faits. La science, tout ça. C'est plus facile de deviner des choses qui sont logiques et établies. Tu devrais adopter sa technique... moui. On va entrer dans les anecdotes personnelles et potentielles gênantes... si t'étais complètement sobre. Chose que tu as laissée à l'entrée de ce pub, avec ta dignité. Alors c'est pas grave. Tu risques pas grand-chose. Tu prends une grande inspiration, avant de poser la main sur ton cœur avec un sourire narquois. C'est difficile de balancer des choses pareilles avec sérieux:

Mon p'tit cœur bat très fort pour la mère de mon meilleur ami.

Il n'y a qu'une personne qui puisse confirmer ou infirmer cette information et, malheureusement pour elle, elle n'est pas des vôtres ce soir. Sorry Beck, next shot is mine.
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Re: Soy un perdedor | Argus Ven 8 Mar - 19:02

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Il n'écoutait déjà plus à "planète". Mais il le fixait toujours avec un sourire comme s'il buvait ses paroles. Wow, il aimait vraiment la science ! Mais de loin ! Mais sans potion ni alcool dans le sang, ces deux composants qui le réchauffaient peu à peu, l'allégeaient.

- Hmhm.


Complètement sorti de la conversation, mais à fond dans l'illusion.

Argus réfléchit et le transperce de vérité. Beckett hausse les sourcils, l'air faussement choqué. Lui, pas romantique ? Il était capable de traverser tout Londres en vélo le soir, l'hiver, pour aller voir son bien aimé ! Il aurait dû emprunter un cheval blanc ?
Non, il ne l'était pas.

- Comment ?! Jsuis super romantique, regarde...


Beckett se racle la gorge et réarrange sa couverture comme une cape.

- Catwright, tu es la plus brillante des étoiles naines.

Oh boy, il savait même pas si les étoiles naines étaient un truc ! Il étouffe un rire face à sa propre bêtise, et à son échec critique. Cela ne valait même pas la peine de ponctuer d'un clin d'oeil ce coup ci.

- Tu... m'éblouis tellement que tu me déshydrates ?


Il hésitait, la main prête à voler un verre, mais... Les notions de distances et d'agilité lui semblaient lointaines, déjà. Cela allait se jouer sur la carte de la pitié.

- Wow. D'accord, je suis nul en romantisme... Ca explique des trucs. I guess... Une moue, puis il relève les yeux vers Argus. Un shot, et je suis sûr que je peux faire mieux !

Voilà son tour, et Beckett s'approche aussi de la table pour être sûr de ne rien louper de la prochaine science fact. C'est compliqué, car sa concentration s'envolait au premier terme technique et que la première chose qui bougeait dans son champ de vision commençait à occuper toute son attention. Comme sa main. Il était super focus dessus là.
Beck entend et comprend ce qu'il vient de dire, ce qui lui arrache un énième sourire, et il éclate de rire. Son regard se pose ensuite sur lui, et il retourne au fond de son siège, croisant ses bras.

- Quoi ?!


Il pose une main sur ses lèvres, sans parvenir à cacher son sourire. Argus, attiré par les daronnes ? L'image le faisait hurler de rire intérieurement. Ce n'était pas ridicule, juste inattendu. Beckett pouvait y croire. Ou bien, il voulait y croire.
L'islandais avait du mal à discerner le vrai du faux. Il ébouriffe ses cheveux comme si cela allait faciliter la communication entre ses derniers neurones. En tout cas, cela n'arrangeait certainement pas sa coiffure...

- Aaaaaaaaah Catwright, tu ferais un beau père parfait...

Il éclate à nouveau de rire : l'imaginer avec la tenue de tonton dont ils avaient discuté juste avant, une cinquantenaire sous le bras, l'achevait.
Beck finit pas frapper la table du plat de la main, les zygomatiques douloureuses.

- Je dis VRAI. Juste parce que ce serait trop cool ! Et j'aurais pleins de questions.

Il secoue la tête légèrement.

- Aaah si c'est faux, par contre... Je t'offre un.. Un verre ?


Il y en avait déjà beaucoup sur la table...
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Argus I. Catwright
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Re: Soy un perdedor | Argus Sam 9 Mar - 16:45

Est-ce que c'est mal d'avouer que t'as presque pas réfléchi en répondant à la question? Et Beckett qui dément, faussement choqué, jsuis super romantique, regarde... Ça te fait déjà beaucoup trop rire, mais en même temps t'as jamais vraiment pris au sérieux ce genre de trucs. Le romantisme? Meh. C'est bien dans les Disney. En-dehors, c'est surtout gênant. Probablement. C'est pas comme si tu l'avais déjà expérimenté. Quoique, avec Beckett c'est une première. Tu pourrais t'étouffer avec ton shot s'il n'était pas encore sagement posé sur son petit plateau. Au lieu de ça, tu ris sans pouvoir t'arrêter. Tu fais semblant d'être touché en plein cœur (mime à l'appui, oui, on en est à ce stade d'alcoolémie). Mais...

Wow, je crois que c'est la première fois qu'on me dit quelque chose d'aussi beau... attends. Étoile NAINE? T'es littéralement en train de me rabaisser, en fait? J'suis pas beaucoup plus petit que toi!

Tu rigoles trop pour vraiment t'offusquer, mais si c'est bien ce que tu penses, c'est réellement très bien joué de sa part... Un faux compliment sous une moquerie, non franchement, quel génie ce Campbell. T'as pas encore repris ton souffle quand il en rajoute une couche, ça t'achèves. Entre deux soubresauts nerveux, tu articules:

J'crois plutôt que c'est le sel qui te déshydrate!

Tu fais glisser un verre vers lui, non par pitié, mais parce qu'il l'a largement mérité. Tu vas finir par pleurer si tu n'arrêtes pas de rire. Tu te prends un shot aussi, parce que tant qu'à faire, autant trinquer:

À la mort du romantisme! De toute façon, c'est pour les nazes. C'est comme... une couche de crème sur un gâteau au chocolat! Ça fait joli et sur le moment c'est bon, mais en fait ça sert surtout à cacher ton gâteau moche dessous. En plus, j'aime pas la crème.

Oui, alors on va arrêter tout de suite les métaphores, culinaires de surcroît, et tu vas boire ce petit shot avant de dire plus de conneries. Ou alors tu continueras de dire de la merde, mais ce qui est beau avec l'alcool, c'est que plus tu boiras, plus tu pourras justifier tous les trucs débiles qui sortent de ta bouche, presque sans aucun filtre maintenant. Viens le moment de ton fun fact à toi, et t'es presque fier franchement, c'est à la fois pathétique et très drôle, quand on y pense. Tu essayes de garder une poker face, sans succès, tu peux pas t'empêcher de sourire devant la réaction de Beckett. Oui, c'est exactement le genre de réaction que tu attendais. Rien que pour ça, ça valait le coup de se griller... potentiellement. Tu hoches la tête, faussement modeste, quand le Serpentard plaisante sur tes talents de beau-père.

Merci, merci...

Tu ne sais pas quelle image est en train de défiler dans sa tête, mais tu donnerais volontiers un autre shot pour voir ça. Aaaaw il s'est laissé emporter par son image mentale. C'est un point pour Beau-papa Argus, et un shot de moins pour toi. Triste. Tu es obligé de rire, et puis tu hausses les épaules quand Beckett essaye de savoir dans quel ordre continuer le jeu. C'est important?

J'en sais rien. Pourquoi on boit pas quand on fait juste? On a qu'à s'échanger nos shots, allez!

Tu fais glisser un nouveau shot vers lui et tu en prends un autre. Nooon tu n'as pas répondu clairement, mais... voilà, hein. C'est gênant mais pas tant que ça, parce que tu sais que Beck n'est pas une balance. Et comme il n'y a que deux personnes qui savent ton gros crush honteux, maintenant, tu sais vers qui te tourner si des rumeurs tombent sur le Stupeshit. Tu lèves ton verre avec une pensée pour la mère d'Ethan.

J'ai rien à répondre à ça, à part qu'elle vaut grave le coup.

Même pas peur des rumeurs! Et tu trinques à ça. Merci Emelyn Stevenson d'encourager indirectement ton taux d'alcoolémie qui monte en flèche. Ton sourire, celui qui te fait mal aux joues depuis dix minutes, s'efface un peu quand tu repenses à ton meilleur ami. Tu avales le shot, qui a un goût fraise, mais ça ne suffit pas à te ramener dans le moment présent. On sent encore l'amertume de l'alcool derrière. Tu essayes de réfléchir à ton prochain fact pendant que Beckett prépare le sien, mais tu ne peux plus te sortir ton colocataire de la tête et cette discussion que vous aviez eu quand tu ignorais pourquoi il était si déprimé. J'ai embrassé quelqu'un. Et toi, t'avais été content. Cette personne a quelqu'un d'autre. Et t'avais donné des conseils. Et pendant tout ce temps, Ethan savait parfaitement de qui il parlait. Pire, il savait que tu étais un ami de Beckett. Peut-être que ça justifiait son silence, mais ça ne changeait rien aux faits: il avait menti par omission et maintenant t'as le cul entre deux chaises (euh pas littéralement, t'es pas si bourré) parce que t'avais voulu aider ton meilleur ami, mais que c'était dans le dos de ton autre ami, et t'avais l'impression d'avoir été trahi. Comme si tu avais tenu toi aussi le manche du couteau qu'on lui avait planté dans le dos.

Bah vas-y, dis-le.

Quitte à lancer des vérités gênantes, pourquoi pas celle-là?

Beckett, il faut que je t'avoue un truc.

Pourquoi c'est si compliqué? T'aurais jamais hésité si ça n'avait pas concerné Ethan. Ou Bertram?

J'étais au courant.

On t'a embarqué dans le mensonge et t'as même pas eu ton mot à dire. C'est pas injuste, ça? Ça ne mérite pas la vérité? C'était pas de ta faute, alors pourquoi tu continuerais de perpétuer leur secret? Beckett ne mérite pas qu'on lui mente davantage. Même par omission. Tu prends un nouveau shot, goût banane celui-là: tu grimaces.

Désolé, j'en avais besoin.

Tu reportes ton attention sur le Serpentard, un air faussement concentré collé sur le visage. Tu viens de zapper mentalement une partie de la conversation (il y a bien eu une conversation?):

Et euh... ouais!

Il a dit un truc mais t'as pas écouté, du coup tu sais pas si tu viens de répondre à un nouveau fact ou à une question différente... ou juste à une affirmation type: est-ce que tu vas finir tous les shots? Est-ce qu'il neige encore? Est-ce que tu as cours demain matin? Toutes les réponses sont probablement oui... t'es à la masse? T'es à la masse. Recentres-toi, Argus. You had one job. ONE. JOB. Tu soupires, avant de poser un autre shot devant lui, bleu électrique celui-là. Pour toi ce sera vert (pomme, t'espères). Tu lèves ton verre, sans sourire, impossible de dire des choses pareilles en plaisantant. Est-ce que c'est encore un jeu?

Je sais qui Bertram a embrassé.
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Re: Soy un perdedor | Argus Sam 9 Mar - 21:01

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Il ricane bêtement, il avait relevé la petite blague sur sa taille. Pour une fois qu'il n'était pas le plus petit du duo, il en profitait. Puis ce n'est pas leur faute, ce sont les autres qui sont trop grands. Depuis quand les anglais sont grands ?
Voilà la relève de Poudlard, deux grands idiots bourrés en train d'onduler de rire sur leur chaise à parler de sel et d'étoiles. Comme si rien de grave ne s'était produit, et que rien de grave ne les attendait dehors. Un nouveau verre arrive, et ils entèrent le romantisme d'un cul sec de shot violette.
Il lui donnait presque faim, jusqu'à rajouter trop de crème. Oui, le romantisme, c'était peut-être cela. Du sucre et du gras sur du sucre. Et du gras. Trop. Pas besoin d'une deuxième couche, pas besoin de bougies et de pétales de roses, les fleurs des champs, à la rigueur, suffisent.
Bien que, quand il y réfléchit, il ne comprend même pas où sont les limites. Elles sont floues. Mais soit.
De retour au mother lover, qui pousse un shot vers lui : Beck le fixe, sans écouter la nouvelle règle et la nouvelle excuse pour boire. Le shot bouge, est proposé et donc à boire, c'est la seule information qui lui parvenait jusqu'ici.

Une mère, en valoir le coup ? Beck n'avait jamais fait attention aux mères de ses potes, ni à celles qu'il croisait dans la rue. Bien vite, il avait appris à ne pas les voir.

- Uh... Des femmes matures.


Il hausse légèrement les épaules. Pourquoi pas. Après tout, elles doivent avoir pas mal de ressources. Il ignorait quoi, mais elles devaient être spéciales, pour qu'Argus les apprécie à ce point.
Beckett prend son shot, pensif, et se rate alors qu'il allait boire. Parfois, ça arrive, on trouve plus sa bouche et l'alcool coule sur son menton pour tomber sur la couverture.

- Helvitìssss....

Il boit le fond et regrette : caramel. Pourquoi gâcher le meilleur ?! C'était ça en moins de gueule de bois ? Mouais. Pas fort consolant. Argus ne semblait n'avoir rien vu, alors il pouvait faire comme si de rien n'était, comme s'il n'avait pas tâché la couverture et reprendre sa recherche intense de fact.
Mensonge  ou vérité ? A ce rythme là, son instinct allait juste déballé de vraies anecdotes sans même se donner la peine de réfléchir !

- Hmmm...


Et là, la bonne idée le frappe. L'islandais sourit et se lance, sans remarquer que Catwright ne faisait plus partie de la même dimension.

- J'ai escaladé la tour Serdaigle pour retirer des tuiles, la nuit. Et un type a débarqué de nulle part, il avait tout grimpé à la main et... Hm. Je lui ai balancé une tuile dessus.

L'avait-il fait ? Eh, il avait du mal à se souvenir ! Quelle soirée...
Et il retournerait bien détruire la tour des Serdaigles, par vengeance, par nostalgie, parce que jeter une tuile du haut du septième étage c'était comme jeter un galet dans le lac.
"Euh... Ouais".
Putain qu'il est bon.

- Pff t'es doué Catwright. Jsais même pas pourquoi je lui ai lancé une tui- Ouais ok je sais, je le supporte pas. Mais une tuile.


Il aurait pu glisser, mais quelque part, ce type était surhumain, à grimper une tour à main nue. Cracmol mais doué. Finn. Un monstre. Il lui corrige le portrait dès qu'il le voit.

- Stupid...

Nouveau shot, nouveau bug dans son esprit. Mais... Il avait perdu ? Bah tant pis écoute, un shot de plus, ça se refuse pas ! Un sourire et il s'en empare avant que le Poufsouffle ne réalise son erreur, et le but d'une traite ? Non, il vérifie d'abord où est sa bouche pour pas renverser son shot ! Con,mais pas deux fois de suite ! Celui là avait un gout acidulé appréciable. Finalement, il remarque l'air maussade d'Argus, sans pouvoir s'empêcher de sourire malgré cela. De toute manière, la nouvelle tombe avant même qu'il ne comprenne...
Qui ?
Ah oui. Bertram. Ce type en qui il avait toute confiance et qui hantait ses songes, sa mémoire haptique. Le fameux qui avait laissé un vide entre ses bras et dans sa poitrine. Et étrangement, sa vue restait net et son coeur léger. Son esprit était trop embrumer pour même remarquer qu'il devrait être abattu en se rappelant cette rupture récente.
Le kit de rupture du professeur Catwright, quelle merveille !
L'islandais souffle et détourne le regard, affichant une légère moue. Le Serdaigle avait refusé de lui dire son nom... Il n'avait pas besoin de le savoir non plus, peut-être même qu'il le découvrirait bien assez tôt. Mais la curiosité était là, malsaine. Quel genre de lèvres pouvaient bien être inoubliables ? Quel genre de personne pouvait s'imposer autant dans un couple loin d'être secret au point de le détruire ? S'il avait été plus méfiant, aurait-il pu le voir venir ?
A quel point était-il mieux que lui ?
Il prend une grande inspiration et plonge son regard dans le sien. Son sourire s'était finalement envolé, bien qu'il n'ait pas l'air secoué. Encore une fois, la magie fait des miracles.

- C'est qui ?


Il soutient son regard que quelques secondes, avant de fixer la table. Puis s'enfoncer un peu dans son siège.

- C'est quel genre de gars ?
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Re: Soy un perdedor | Argus Sam 9 Mar - 22:26

Tu écoutes à peine le récit de Beckett, et c'est dommage car tu rates une aventure épique, digne du lac, un petit 8/10 sûrement? Escalader des toits, ça avait toujours un fort impact sur toi. Tu ne captes que l'histoire de la tuile, et ça suffit pour te dérouter complètement. Mais t'affiches toujours cet air faussement concentré. Mec bourré qui plisse les yeux et pince les lèvres en fixant la personne en face, comme s'il pouvait la forcer à ralentir ses gestes et son débit de parole. Trop de rapidité d'un côté, pas assez de concentration de l'autre. Et t'es prêt à t'enfiler un quatrième shot. Tu pourras peut-être récupérer ta cape... ta couverture, pour dormir sous la table. Mais Beck va en avoir besoin, plus que toi. Tu sens le malaise, ça flotte au dessus de vos têtes sans s'y attarder complètement, comme un nuage gris de pluie qui n'oserait pas éclater. La force de la potion anti-rupture. Anti-sentiments, ouais. Et le retour de flammes sera comme une volée de coups de bâtons dans la gueule.
Ça pique.
Tu joues avec les manches de ton pull, nerveusement. Tu ne peux pas soutenir le regard de Beckett, comme si c'était toi le coupable de cette haute trahison. Tu pinces les lèvres. Tu dois donner un nom. Est-ce qu'il va lancer des tuiles sur Ethan, aussi? C'est quel genre de gars? Il va se faire du mal avec cette question, tu ne peux pas le laisser faire. Tu n'as pas le coeur de lui mentir, mais tu peux pas présenter ton meilleur ami comme tu le ferais devant n'importe quelle autre personne. Tu réfléchis rapidement pour dresser la liste de ses défauts.

Le genre chiant... Intello, trop sérieux et euh... pas marrant.

C'est un portrait grossier, pas assez nuancé, mais dans les faits ce n'est pas si éloigné de la vérité. Ethan a effectivement un côté trop sérieux, responsable et, même si tu sais d'où ça vient, qui n'ose pas s'amuser. Un peu arrogant. Qui donne des leçons, mais qui fait de la merde quand il ose se lâcher, apparemment. Est-ce que tu peux vraiment lui reprocher de se contrôler? Si c'est pour voler le coeur de la moitié des personnes en couple de Poudlard, vaut mieux qu'il évite de déconner, en effet. Nouveau soupir. Ouais, désolé bro, mais mon autre bromance m'intime l'honnêteté la plus brutale. Tu ne peux pas faire comme Bertram et simplement... lâcher la bombe avant de courir te mettre à l'abri, te défiler sans plus d'explications.

Tu vois qui est Ethan? Mon coloc.

Meilleur ami. La personne avec qui j'ai grandi, comme un frère. Mais c'est pas très prestigieux à dire, là. Tu repousses légèrement tes verres vides, agacé. Contre lui, contre toi... La Terre entière, presque. C'est pour ça que tu ne voulais pas le voir, ces derniers jours. T'avais pas envie de te confronter à ces sentiments contradictoires.

Il me l'a pas avoué clairement, mais il m'a raconté qu'il avait merdé avec quelqu'un et... Bordel, c'est tellement évident en fait, j'aurais dû le griller tout de suite.

Tu retournes un à un les six verres déjà vidés, et tu les mets côte à côte. Ce n'est en rien de ta faute, mais tu te sens obligé de t'excuser.

J'suis désolé. Tu veux toujours faire une pyramide?

On est toujours potes, hein? Tu remontes les manches de ton pull, avant de tirer nerveusement sur les plis. Tu sais pas si c'est le malaise ou les quatre shots que tu viens de t'enfiler à la suite, mais tu ne te sens pas très bien. Si cette histoire entre Ethan et Bertram te coûte l'amitié de Beckett, ce sera terrible... Peut-être que tu dramatises. Peut-être que c'est l'alcool. Tu offres au Serpentard un sourire contrit.

J'ai encore des anecdotes nazes en stock...

Parce que tu es lancé sur les trucs gênants donc allez, pourquoi ne pas continuer dans les révélations. Peut-être que si tu balances tous tes dossiers honteux, Beck pourra regarder en arrière et se dire que ça va, sa vie est pas trop naze en comparaison. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a... T'avais pas prévu de passer en mode bro ce soir, mais est-ce que t'aurais pu te préparer à ça? Franchement? Non. C'est pas comme si faire des petites fiches de phrases à dire en cas de rupture aurait été efficace. Ça te fait penser que tu devrais ranger cette boîte à potions dans ton sac avant d'avoir d'autres brillantes idées. Ce que tu fais, avant de te retourner vers Beckett, une grimace sur le visage.
Non, vraiment, tu ne te sens pas bien.
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Re: Soy un perdedor | Argus Sam 9 Mar - 23:32

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Il n'y croyait que moyennement, à cette description. Déjà parce que son interlocuteur fuyait son regard et était clairement mal à l'aise, ensuite parce que c'était presque la description qu'un type extérieur ferait de son ex. Et dans le cas où ce serait vrai, et bien, cela indiquait une différence considérable avec lui ! Mature et intelligent. Deux qualités qui lui semblaient inatteignables.
Peut-être qu'il n'y avait juste rien à comprendre, pas de raison de se comparer. Il voulait autre chose, à coup sûr...

Oh. Ethan ? En neuvième du coup ?

- Oh...

Il prend son temps, glissant sa main sur son front.

- Il est dans ma classe.

Cheveux vert et semi vampire. Grand, aussi. Et de fait, intelligent. Il n'avait rien vu venir... Il ne le connaissait pas tant que cela non plus, ce n'était pas vraiment un élève dont la présence le marquait.

- C'est bizarre.

Il le regardait jouer avec les verres vides, alors qu'il ne sentait pas la colère monter en lui. Beckett était détendu, et cela le surprenait enfin. Il aurait du casser un shot, donner un coup de pied dans une chaise, sortir... Mais non. Ses mains s'enfonçaient juste dans ses poches.
Un rire lui échappe finalement, et il hausse les épaules.

- Jparie qu'il est plus que ça, uh.


Il rit de plus belle quand Argus avoue que cette histoire était évidente. Cela lui avait complètement échappé !

- T'en fais pas ! Tu sais, j'ai cru que Bertram stressait à cause de ses études ! C'est ce qu'il m'a dit, alors j'y ai cru. Mais non. Je suis stupide, mais, eh, c'est pas un scoop.

Beckett hausse les épaules avec un léger sourire en coin. Avant de légèrement froncer les sourcils, et se réinstaller sur sa chaise alors que son ventre semblait grouiller de l'intérieur.
Il s'excuse, et propose de prouver tes talents. Beck reste silencieux, puis s'approche un peu plus de la table, y croisant ses bras et posant sa tête par dessus.

- Mmmh...Sois pas désolé. J'ai perdu, c'est tout.

Il entame sa pyramide d'une main. Perdre, c'est son talent. Perdre des points de maisons, rater ses examens, perdre un parent, un match, l'intérêt des autres. Argus n'avait rien à se reprocher non plus, il était en dehors de tout cela, et son couple ne le regardait absolument pas. Il était là ce soir et le soutenait, c'était déjà beaucoup trop.
La base de la pyramide se construit doucement. Beck en profite pour jeter un regard à Argus, qui ne semble pas dans son assiette. Un coup de pied sous la table en plein t... A coté. En plein tibia, lord d'un deuxième essai.

- Eh Catwright.


Il ne prend pas la peine de se redresser, à moitié allongé sur la table, menaçant de faire tomber les shots remplis sans même s'en apercevoir. Les secondes passent, puis le Serpentard lui adresse un sourire.

- Souris !

Eh, dans sa tête il avait un autre truc à lui transmettre que cela. Mais c'était... Pas trop traduisible. Ce sont ses affaires, même en connaissances de causes, il n'aurait rien pu y changer.

- Et ouais. Anecdotes !!


Il grimace alors, sentant un truc remonter sa gorge. Il hoquette, et à sa surprise, voit des bulles profiter de cette occasion pour se libérer de son œsophage.

- ... Eh.

Il rigole et essaie d'en éclater une, mais elle lui échappe. Argus, t'as mis du gel douche, dans ta potion ?
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Argus I. Catwright
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Re: Soy un perdedor | Argus Ven 12 Avr - 18:59

Il faudrait plus de shots pour plus de verres vides; bâtir une pyramide géante, les murs d'un château, une véritable forteresse, autour de la table, s'en proclamer les rois. Mais combien de shots faudrait-il boire, et pendant combien de temps, pour construire ne serait-ce qu'un mur? C'est le genre de questions qui tournent dans ta tête quand tu ne te focalises pas sur ce que dit ton camarade. C'est moins gênant d'imaginer la construction du mur de Game of Thrones dans la salle des Trois Balais, que d'essayer d'oblitérer toute cette histoire qui ne te regarde pas, sans sortilège d'Oubliettes mais à la seule force de ton esprit. Laisse tomber, Argus. T'as jamais eu beaucoup de volonté, de toute manière.

Oh.

Ah bah oui, oh. Ethan est dans sa classe, parce qu'il fait son double DEMA en occultisme, comme Beckett, comme Bertram. Le prochain cours risque d'être gênant. Comme si ça ne l'était pas assez d'être dans la classe de son ex. Tu grimaces, compatissant. Been there, done that. Mais t'es déterminé à ne pas abandonner Beckett sur ce coup-là, même si tu dois piétiner le bro code:

Ouais. Il est aussi vachement coincé!

C'était gratuit. Le pire, c'est que c'est le Serpentard qui te rassure, un peu, en t'assurant que t'as pas à t'en faire. Alors que tu devrais être celui qui remonte le moral et donne des conseils. T'avais promis d'être ZE entertainer, Gus, qu'est-ce que tu fous? Tu te mets une mine et tu déprimes? Il serait peut-être temps de sortir tes meilleurs dad jokes, ou de jongler avec les shots, pour changer les idées de ton ami.

Tu sais pas jongler.

Tu repousses donc gentiment le verre que tu avais pris, vers Beckett et la future pyramide. Ne pas faire n'importe quoi. Ne pas faire n'importe... ouais. Ne pas faire plus n'importe quoi que ce qui a déjà été fait. La potion, quand même, semble fonctionner. Beckett n'a pas l'air agacé, juste... fataliste? Tu secoues la tête:

Mais nan, t'es pas stupide! N'importe qui se serait fait avoir... des tas de gens se sont déjà fait avoir.

Surtout si l'autre ment aussi bien que Bertram ... stressait à cause de ses études. C'est presque rassurant, qu'il ait quand même fait tout ça avec un minimum de remords (tu imagines). Pas de là à jouer l'avocat du diable, quand même. Beckett a perdu. C'est pas un jeu, quand même? Ça y ressemble parfois.

Ouais, mais toi, t'as droit à un super cadeau de consolation!

Tu offres un sourire faussement ravi en désignant le début de pyramide d'un geste du bras, façon présentateur télé: admirez ces magnifiques verres vides! Vous pouvez en faire tout ce que vous voulez! Une pyramide, un château, la grande muraille de Chine, tout! C'est pas très crédible parce que le sourire est crispé, et de toute façon t'as pas le charisme et les dents brillantes d'un présentateur de télé-achat. Ça te vaut un coup de pied sous la table (aïe) et un sourire de ton ami (ça c'est mieux). Si Beckett est capable de sourire, tu devrais pouvoir te ressaisir. C'est le comble, quand même!

Désolé. Je sais pas pourquoi j'le prends comme ça… ça me fait chier que ça tombe sur toi.

Et sur deux autres de tes amis. Mais c'était pas vraiment prévisible, on ne peut rien y faire, et en un sens bah c'est toujours chouette de savoir que ses amis s'entendent bien entre eux. Pour le coup ils auraient pu éviter de s'entendre aussi bien, m'enfin... Tu dégaines le pineapple pour prendre une photo de l'avancée de la pyramide en revenant dans ta tête à cette histoire de mur. Est-ce qu'on pourrait construire Poudlard en verres à shot? En voilà une question intéressante! Mais elle reste en suspens, alors que Beck reprend la parole pour demander des anecdotes. Anecdote? ... et il fait des bulles. Tu réponds à son exclamation par une expression paumée:

Euh?

Tu clignes des yeux, fronces les sourcils, te frotte les yeux. Est-ce que tu as des hallucinations? Qu'y avait-il dans ces shots?? Est-ce que... est-ce que c'est la po... OH MERLIN, C'EST LA POTION. TU L'AS EMPOISONNÉ. C'est sûrement l'alcool qui te fait réagir aussi violemment, mais tu t'arraches d'un bond à ta chaise (alors que vous aviez tout juste commencé à fusionner), tu perds l'équilibre et te rattrapes à la table. Sans renverser la pyramide, par miracle. La tête te tourne.

EST-CE QUE TU PEUX RESPIRER??

Bah oui, sinon il ne serait pas en train de se marrer. T'es prêt à appeler Ste-Mangouste et le Bureau des Aurors sur-le-champ si Beckett tourne de l’œil. C'est ta potion, donc ta faute. Ce serait aussi, logiquement, à toi de savoir ce qu'il a. Mais tu n'a jamais noté cet effet secondaire. Tu te rapproches comme tu peux de ton ami (c'est-à-dire que tout tangue autour de toi) et tu te raccroches à son épaule, dans l'idée de le soutenir (mais en fait c'est toi qui te tiens):

C'est pas censé faire ça! Je t'avais dit de pas boire! ATTENDS JE VAIS CHERCHER DE L'EAU!

Tu te détournes pour chercher les toilettes, mais...

NON PAS DE L'EAU!

Eau + bulles... voilà. Qu'est-ce que t'es lent quand t'as bu. Sauf pour paniquer, hein, on a jamais vu ça.

JE VAIS CHERCHER UN SEAU!!!

Pour vomir. Mais dans ta tête c'est parfaitement clair (non) et les connexions se font rapidement. C'est ce que tu crois, grâce à la magie de l'alcool, mais en réalité tu es. ultra. lent. à réagir. Beckett aurait eu le temps de s'étouffer dix fois et de mourir puis ressusciter tout autant, avant que tu ne trouves la solution. Heureusement, il a l'air de prendre les choses mieux que toi. Tu titubes, tournes en rond, te raccroches à Beckett pour vérifier que son visage n'est pas devenu rouge tomate et que les bulles ne sortent pas par son nez. Ou ses oreilles. Note pour plus tard, Catwright: si tu veux travailler dans la médicomagie, arrête l'alcool. Vraiment, arrête l'alcool.
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Re: Soy un perdedor | Argus Dim 14 Avr - 18:06

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Il craignait le prochain cours, c'est sûr. Comment ignorer Bertram, s'il retourne au fond de la classe ? Est-ce qu'il allait devoir supporter leurs échanges furtifs de regards en plein cours ? Sûrement. Peut-être que cette potion le soulagerait de cette mascarade, qu'il n'aurait pas envie de jeter son banc à la figure de ce type. De toute façon, il ne se prendrait qu'à lui une fois, histoire de manifester son opinion, avant de les laisser vivre.

Beck pouffe. Coincé. Eh, tant mieux, c'est une faible consolation que de pouvoir se dire qu'il est moins coincé que ce type.

- Je sais.

Son propre père s'était fait avoir. D'autres élèves aussi devaient être passé par là, le Stupeshit se nourrit de ce genre de ragots après tout. Combien de temps avant qu'il lise ses mésaventures en ligne ? Beck était curieux de voir comment ils allaient le tourner...
Ses yeux se relèvent vers lui mollement, puis sur les verres. Par politesse, il esquisse un léger sourire, et se tait. Nope, pas de vérité pour ce soir, il avait le droit d'omettre le fait évident que c'était un cadeau loin d'être...
En fait non.
C'est de l'alcool gratuit.
C'est un beau cadeau.

- Yessss...


Lui aussi aurait apprécié que cela tombe sur quelqu'un d'autre. C'est égoïste et pleinement assumé. Il pensait naïvement être suffisamment intime pour être à l'abri de ses mensonges, qu'il les gardait que pour les inconnus, ainsi que les faux semblants. L'erreur du débutant.

- Il lui mentira aussi de toute façon.

C'était murmuré comme un souhait, ce n'était qu'un vague espoir que ce soit plus un naturel à cacher la vérité de ses proches plutôt que lui qui ne vaille même pas la peine d'être traité honnêtement.

Mais ces pensées sont balayées par des effets secondaires qui lui donnent le sourire, hilare, suite à la réaction de son camarade de beuverie : il panique et s'inquiète !
Beckett lui dirait qu'il a du mal à respirer, comme dans tout fou rire qui alerte et dérange leur coté de la salle des Trois Balais.
Il s'amuse de cet état d'alerte, et se sent également réconforté ; après un sujet aussi lourd, c'est agréable de voir que son état importe un minimum. Il manquait de tomber, avec un Poufsouffle accroché à son épaule. Argus ne lui laissait même pas le temps de l’interrompre, juste celui de le suivre du regard comme s'il était au théâtre, au premier rang.
Il part et revient, perdu. Beck hoquète encore des bulles mais son rire s'est calmé, mué en un large sourire bienheureux. Il a déjà oublié pourquoi ils sont là, ce qui l'a mené à croiser la route de Catwright et qu'il est malheureux.

-  c'est SCANDALEUX !


Le Serpentard a une idée, alors il se lève. C'est compliqué, même : il s'agrippe au dossier de sa chaise et tâche de rester un minimum droit, avant de prendre l'un des verres vides et s'approcher avancer avec un équilibre incertain tout en, au milieu du chemin, prenant appui sur Argus, l’entraînant avec lui, vers l'un des serveurs.

-  On n'a pas commandé de gel douche... Hein ?


Il tourne la tête vers Argus -douloureusement, la perspective a du mal à suivre- et le secoue légèrement.

- T'en as commandé ?


Il hoquette, nouvelles bulles.
Puis son attention se reporte sur le serveur.

- Pourquoi je bulle ?


Et il éclate de rire. Bourré, il avait du mal à rester sérieux à ses propres blagues. Mais bourré, il a surtout l'air bourré, et cela suffisait peut-être pour avoir l'air crédible.... Il inspire et reprend un air sérieux, le plus sérieux qu'il puisse paraître.

- Remboursé. On devrait être Remboursé. REGARDEZ LE !

Et sa main attrape le visage d'Argus. A t il enfoncé son doigt dans son œil ? Son oreille ? Aucune idée, il a vraiment pas fait attention en le faisant.

- Il panique ! On traite pas comme ça des clients !! On mérite un verr- une BOUTEILLE gratuite ! Et un seau.


Est-ce qu'ils avaient toute l'attention du bar ?
Sûrement celle des gens encore conscients, oui. Peut-être même qu'ils allaient se faire jeter dehors, à ce rythme.
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Re: Soy un perdedor | Argus Lun 15 Avr - 15:06

Était-ce la bière? Les shots? À quoi étaient-ils, d'ailleurs? Le palais attaqué par toutes sortes de saveurs bien sucrées, tu étais devenu incapable de différencier de la vodka d'un whisky dans ces verres-là. La théorie de l'empoisonnement par le barmaid est incongrue, tout de même, il semble évident que la seule inconnue dans l'équation, c'est ta potion. Pardon: Beckett et ta potion. Beck + potion = catastrophe, tu aurais dû le savoir, c'était tellement évident. Alors quand ton ami te ramène près d'un serveur pour s'offusquer et exiger un service après-vente de qualité, tu ne comprends pas. Tu peines à jouer le jeu, mais ton expression est toujours paniquée, la confusion en plus ne torpille pas du tout la comédie de Beckett. (C'est drôle parce que Beckett est un auteur de théâtre. Bref.) Tu t'en amuserais intérieurement si tu comprenais ce qui se passait, mais tu ne peux que suivre les échanges en balbutiant des 'euh' et des 'ouais' pour exprimer ton approbation à tout ce que dira Beckett. Après tout, c'est lui qui a un problème, il doit savoir ce qu'il fait. Et comme il n'est pas en train de baver des bulles en PLS, tu déduis que ça va... pour l'instant.

Euh non j'ai pas commandé... j'ai commandé des shots!

Ça tu en es certain, mais c'est bien la seule chose à l'heure actuelle. Tu te raccroches à Beckett, qui se raccroches un peu à toi aussi, et plisse les yeux pour essayer de lui faire passer le message subliminal suivant: kesketufé. Il demande à être remboursé et ton cerveau percute leeentement.

... aah. Ouais! Aïe.

Beckett a mis sa main sur ton visage, tordant légèrement ton nez au passage.

Ouais je panique JE PANIQUE GRAVE! Il pourrait MOURIR! Peut-être même il va S’ÉTOUFFER et ce sera DE VOTRE gn faute!

La main de Beckett te fait mal alors tu te dégages, mais tu continues d'approuver sa théorie fumeuse en montrant son état clairement souffrant, enfin regardez-le ce garçon, habituellement si énergique, voilà qu'il... s'égosille. Mais il est malade, monsieur l'agent, je vous JURE qu'il ne se sent pas bien. D'un moment à l'autre, il va... il va tomber dans les pommes. Alors que ton bras est bien accroché par-dessus les épaules du Serpentard, ta jambe vient balayer discrètement la sienne (crois-tu) pour le faire trébucher.

AAAH voilà QU'EST-CE QUE JE DISAIS?? Oh la la, ça va t'as rien TU VEUX QU'ON APPELLE STE-MANGOUSTE ou LES AURORS??

Tu mérites presque un Oscar. Tu te retournes vers le serveur, qui n'a probablement même pas eu le temps d'enregistrer la demande de ton ami dans tout ce vacarme, pour pointer sur lui un doigt... hésitant. Mais dans ta tête, c'est un geste accusateur et décidé. OBJECTIOOOOON!

J'ai des contacts au Ministère hein, faites gaffe! Et ma mère bosse pour la Gazette du Sorcier!

Bon c'est juste ton oncle qui est validateur de brevets magiques, et ta mère est plus rubriques astro et courrier des cœurs qu'enquêtes et faits divers, mais... est-ce que tu viens de dire tout ça à voix haute?

Oui.

Euh. UNE BOUTEILLE! Et que ça saute! Et un seau pour lui faire cracher toute cette merde que vous lui avait fait ingérer parce que je vous signale qu'en attendant, IL SOUFFRE LE MARTYRE.

Coup de genou dans les jambes.

T'as mal?

Et le coup de grâce:

J'exige de parler au manager!!!

C'est pas comme ça qu'ils font, dans les films, pour achever les pauvres vendeurs innocents?
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Re: Soy un perdedor | Argus Lun 22 Avr - 22:52

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La perspective défile devant ses yeux et il se retrouve à hauteur de genoux sans comprendre comment il a atterri là. Le croche patte l'a eu comme un bleu, et il se tient comme il peut à son compère, confus et soufflant des bulles. Avait-il osé ? Argus, cet homme qui s'égosille, l'avait fait chuté ? Faux frère !
Saint Mangouste ? Ah non ! Pas de frais d'hospitalisation, par pitié ! Puis il ne se sentait pas si mal, pour le moment... Ces deux prochains jours allaient être horrible, mais cela, il l'ignorait encore.

Tiens, avait-il véritablement des connections lui ?
Peu importe ! Beck s'agrippe à la veste d'Argus et se hisse debout en grognant légèrement. Le serveur essayait de calmer le jeu, l’attention des clients sur eux lui mettait pas mal de pression. Il ne faisait que nettoyer une table et il s'est fait aggro par des alcooliques moins âgés que lui et pourtant plus aigris ! Une bouteille et un seau, puis quoi encore ?! Ils se prenaient pour qui ces gamins ?
Et taclage, Beckett redescend rapidement, plus vite qu'il n'est monté.

- Batard !!

S'il a mal ?!
Beckett le fusille du regard et grimpe à nouveau, lui glissant un coup dans les côtes un peu mou au passage.

- Je souffre ouais !

Le serveur est finalement face à un dilemme : avertir le patron, ou leur filer une bouteille pour les faire taire. L'un coutant moins cher, il rale, et va vers le bar, se penche par dessus pour attraper une bouteille de vinasse invendue.
Mais il hésite :  dans le doute où les shots avaient été trafiqué, il vaut mieux leur donner quelque chose de qualité et enterrer cette histoire sous un bon hydromel.
Il revient et leur donne la bouteille sans délicatesse, leur glissant qu'ils n'avaient qu'à aller dehors pour faire vomir le souffleur de bulle. Il insiste même, pour qu'ils sortent.
Beckett s'empare de la bouteille et la juge du regard, hoquette, puis goutte le contenu. Yup. Hydromel à la griotte, c'est parfaitement respectable et Beckett semble ravi. Il hoche la tête, regarde Argus, et souris.

- On sort ?

Et il se détache de son guide, son ami moyennement stable pour tituber avec une fausse assurance vers la sortie, s'engouffre dehors, ou plutot entre deux personnes qui désiraient entrer. Ses excuses fusionnent à la sortie de ses lèvres pour ne plus être compréhensible; son objectif premier est de protéger la bouteille en la gardant contre lui, ignorant le reste.
Sauf Argus.
L'islandais se redresse soudain et le cherche du regard. Une fois soulagé, il sourit bêtement et bois une nouvelle gorgée. Il éloigne ensuite le goulot comme s'il était brulant, se rappelant qu'il devait éviter d'en abuser.
En attendant, il en avait foutu sur lui.

- Ah ! Argus, sers toi !


Il lui tend la bouteille et s'accroche à sa manche pour récupérer un peu d'équilibre. Sa concentration est médiocre, plus que d'habitude, et son regard cherche quelque chose sur quoi se rattraper. Un oeil, des lèvres, la bouteille, la fenêtre de la taverne. Il entreprend de passer sa langue sur ses propres lippes, mais elle y reste scotchée le temps d'une longue réflexion.

- Argus.

Il le lache pour mieux le saisir par les épaules.

- La suite, Argus.

Ses yeux verts finissent par se planter dans ceux du Poufsouffle, pétillant; la soirée ne faisait que commencer, dans sa tête.

- Où est-ce qu'on va maintenant ??

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Re: Soy un perdedor | Argus Ven 26 Avr - 16:30

C'est moche de frapper un homme à terre, enfin presque. Ni Beckett ni toi n'êtes très stables, à vous deux vous n'arrivez pas à vous hisser à votre taille habituelle; mais elle est pas très grande alors ça ne fait presque pas de différence. Tu vacilles tellement quand ton camarade se relève en s'accrochant à toi, que tu manques de chuter avec lui. Alors tu te raccroches et de l'extérieur on dirait vraiment deux gars éméchés qui ne savent plus se tenir (debout). Le pauvre serveur doit se demander ce qu'il a fait à Merlin pour se retrouver dans cette situation un lundi soir, alors qu'il sort justement d'un week-end difficile. Remords? Aucuns. Tu geins quand Beckett te donne un petit coup dans les côtes:

Aïeuh!

C'est pas très fort mais ça suffit à te faire perdre le peu d'équilibre que tu avais, alors tu te rattrapes comme tu peux, principalement en gesticulant pour exprimer ton mécontentement:

Remboursez!

Voilà, tu l'as dit franchement, la prochaine étape c'est les fourches et les torches pour organiser une marche de résistance dans Pré-au-lard. T'es chaud, Gus. Le pauvre serveur se soumet devant la menace (de son patron), et tu affiches un grand sourire ouais c'est qui le patron hein, c'est qui? HA! Victoire pour les deux pauvres types ivres morts! Success! T'es sûr d'assurer votre légende aux Trois Balais. Ou une mesure d'éloignement. Un bannissement à vie? ... naaaaan!

Ah, mon sac!

Tu retournes vite (en titubant) à votre table pour y prendre le sac que tu avais laissé, contenant quand même ta boîte de potions. Tu passes la sangle autour de tes épaules, puis tu lorgnes sur le château de shots inachevés, ainsi que les... deux shots restants? Tu hésites. Mais tu es un homme raisonnable. Oui. Tu les laisses au serveur en gage de ta gratitude.

En fait l'hydromel c'est meilleur.

Tu ressors en bousculant un peu les nouveaux clients, sans réussir à marcher droit, et te rattrapes au chambranle de la porte pour zieuter à l'extérieur. Ah, Beckett est là! Heureusement, la neige est épaisse, tu le rejoins en calculant chacun de tes pas pour ne pas glisser malencontreusement. Au pire, la poudreuse te rattrapera. Pour une raison que tu ignores, tu ricanes doucement. Sûrement l'idée d'avoir floué un pauvre serveur innocent, ou la perspective de déguster un bon hydromel volé! Le goût de l'illégalité, quoi. Beckett t'accueille en tendant la bouteille vers toi, il s'en est déjà mis sur lui, tu notes, mais ça ne fait que te réjouir davantage. Tu lèves les bras:

Beckett, mon HÉROS!

Tu t'accroches à ses épaules d'une main et prends l'hydromel de l'autre, que tu bois un peu trop vite. Tu éloignes la bouteille avant de te l'approprier davantage et elle vient pendre au bout de ton bras ballant. Le reste de ton corps n'est pas stable. C'est comme si on avait échangé ton esprit avec celui d'un veracrasse. Maintenant, tu es dans le corps du veracrassse. Tu continues de rire doucement, même si tu es le seul à savoir pourquoi. Mais Beckett devient très sérieux, tout d'un coup! Il te fixe. Tu crois. C'est pas très fixe, chez toi. Tes yeux essayent de se raccrocher aux siens et quand enfin ils y arrivent, tu affiches un grand sourire crétin, victorieux. On se contente de peu.

Oui?

Le Serpentard t'attrape par les épaules et tu te demandes si tu as fait une connerie.

Ah! Oui, la suite. Ouais. Ouais, ouais ouais...

Tu réfléchis. Ton regard fait des allers et retours entre Beckett, la neige, le ciel et la bouteille. Tu n'arrives pas à réfléchir.

On peut faire les magasins?! Ah nan c'est fermé... T'as froid? J'ai pas froid. C'est bizarre de pas avoir froid? Faut qu'on boive ça quelque part. Mais la neige, ça mouille.

Tu parles en entraînant sans même t'en rendre compte ton ami dans les rues de Pré-au-lard, et tu parles fort.

Aah, j'suis TROP content que tu sois là, tu sais, ça faisait LONGTEMPS! Ça m'avait manqué de pas faire des trucs comme ça. Est-ce qu'on pourra encore faire des trucs comme ça quand on s'ra grand? Eh, quand on s'ra vieux? Après les études, tu vois? J'sais pas. Je s'rais triste si on peut pas. Chuis content de pouvoir le faire maintenant! Ça m'avait manqué!

Tu te répètes. Mais c'est vrai que ça te trotte dans la tête depuis un moment, seulement tu ne l'as réalisé qu'en sortant des Trois Balais, complètement ivre, avec ton ami qui attendait, une bouteille d'hydromel dans les bras. Tu pourrais prendre une photo de cette scène-là, et l'afficher dans ton album de jeunesse. Tu t'arrêtes soudain, les jambes flageolantes mais le regard fixe (vitreux), tu passes ton autre bras sur l'autre épaule de Beckett, enfin tu essayes mais la bouteille est lourde, alors tu te contentes de poser la bouteille sur son épaule (c'est ridicule).

Ça m'avait vraiment manqué! Toi aussi, tu...

ALLEZ GUEULER AILLEURS, Y'EN A QUI DORMENT ICI!

Tu m'avais manqué.

De quOI? C'EST TOI QUI GUEULE LÀ T'ES QUI TU VEUX T'BATTRE J'AI DE L'HYDROMEL OKAY??

Tu lèves le nez et cherches du regard l'impertinent qui a osé t'interrompre dans ce beau moment de bromance. INTOLÉRABLE. En plus c'est vrai, t'as de l'hydromel. Il va se sentir drôlement menacé, dis donc.
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Re: Soy un perdedor | Argus Sam 27 Avr - 0:01

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C'est inévitable : Beck sourit et gonfle le torse de fierté. Beckett, son héros. Est-ce qu'il avait un peu de paillettes dans les yeux ? Oui. Il rigole doucement alors qu'il s'empare de l'alcool.
Et laisser Argus décider de la suite de la soirée lui semble être une bonne idée. Mais peut-être que ce n'est pas judicieux, parce qu'il est aussi déchiré que lui. Et surtout, ses idées le surprennent : les magasins ? Argus se voyait faire une soirée shopping avec lui ? Essayer des vêtements ? Ou bien, plutôt, le magasin de farces et attrapes ?
Les deux lui allaient, mais tout de même, il n'aurait jamais imaginé Argus et lui en mode Pretty Women.
S'il a froid ? Un rictus étire ses lèvres. Si l'homme du Nord a froid ? Un gloussement lui échappe et il secoue la tête.

- Naaaan...


Ce n'est pas bizarre de ne pas avoir froid. Ils sont échauffés, éméchés et encore déterminé à faire la fête.
Il se laisse entraîné par le Poufsouffle, sans même se rendre compte qu'ils étaient déjà en route. Sans se rendre compte que l'instant émotion est lancé. Beck hoche la tête : c'est vrai que cela fait longtemps... Les études les avaient éloignés. Bravo l'éducation, briseuses de liens forts depuis Charlemagne !

- Parce que tu vas grandir toi ?

Échec critique sur la pokerface. Beckett se retient juste de rire à sa propre blague, et il est bien content d'enfin pouvoir titiller quelqu'un avec des blagues de tailles, n'étant pas lui même des plus grands.
Beckett ne songe pas au futur, il se voit même pas vieux, n'arrive pas à se projeter à 25 ans. Serait-il seulement en vie ? Mais son compagnon lui donne le sourire. C'était très doux, très agréable à entendre. Dommage que cette potion plongerait ces aveux dans un black out de l'oubli...
Ils n'avancent plus, et cette bouteille sur son épaule... Pourquoi pas. Il en profite pour se concentrer sur le visage d'Argus. Oui ? C'était son tour de parler ?
Non, c'est le climax émotionnel. Les sorties lui manquent, et il acquiesce. Le lac hantait encore ses souvenirs, et peu de sorties prétendaient au titre de meilleure sortie entre bro comparée à cette nuit de folie. Et même imbibé de multiples shots, son souffle allait se couper quand à la suite de sa phrase.
Qui ne vient pas, merci les voisins.
Oh. Le. Tarba.
Gâcher sa séquence émotion ! Casser ce moment de bromance ! Y en a qui sont vraiment sans gêne ! Argus le devance et hurle avant lui. Beckett cherche l'interlocuteur furieux du regard. Putain, il est où ce sorcier de seconde zone là ?!

- OUAIS Y A QUOI LA ?! T'AVAIS QU'A MIEUX DORMIR EH !

Il se penche sur le sol, ramassant de la neige et lançant une boule de neige foireuse vers lui. Elle tient pas le lancé et se divise en poudreuse. Pathétique. Elle a même fait que la moitié du trajet.

- ACHETE TOI TU DOUBLE VITRAGE, TOCard !! ET PIS c'est NOTRE HYDROMEL. S'TU LE VEUX FAUDRA NOUS REPASSER LE CORPS.


il manque un mot oui. Pas que, même.
Nouvelle tentative de boule de neige, plus solide, qui frappe la façade de sa maison. Jamais deux sans trois, et celle ci l'oblige à fermer légèrement la fenêtre, pour se protéger d'un potentiel lancé réussi.
Spoiler : il rate, mais c'était pas loin. Mais Beckett perd son équilibre et lutte un pas, un deuxième, et plouf, dans la neige.

- C'est ça, retourne chez toi, ouais...

Il fusille cette fenêtre du regard, depuis son spot de fortune

- T'as vu ça ? Aucun culot. Ces vieux, jte jure... Jsuis sûr, il est jaloux de tes beaux discours.

BEckett lève la main et attend.

- Arguuuuuuus...


Il a besoin d'un héros.

- I'm holding out for a hero 'til the end of the naaaaïght


Et cette scène dans Shrek 2 lui revient en tête. Il pouffe tout seul, la main toujours tendue vers le ciel, attendant de l'aide.
He's gotta be strong, c'est la phrase qui suit. Et son regard se pose sur Argus, et il éclate de rire. Strong. Argus. Sur le coup, cela lui semblait drôle.
Mais il est strong, Argus. Le vrai héro de la soirée.

Et même que ton plan change, Beck. Ce héros, qui allait te tendre la main, tu comptais le tirer dans la neige, comme le fourbe qu'il est.
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Re: Soy un perdedor | Argus Sam 27 Avr - 15:07

Un des signes que t'es trop bourré, c'est quand tu ne réagis pas aux insultes. Enfin, pas à celles des copains. La question moqueuse de Beckett, sur ta taille, ne t'arrache qu'un ricanement, mais t'es pas sûr de savoir s'il est dirigé contre la vanne trop prévisible ou contre toi-même. T'es bon joueur. Par contre, quand tu te fais interrompre par Jean-Michel Voisin, t'es moins content. T'avais un truc à dire, là! C'était important! Enfin... euh. T'as déjà oublié mais si ce n'était pas crucial, tu ne te serais pas arrêté en plein milieu de la rue, non? Il croyait quoi, Monsieur J'aiPasDeDoubleVitrage, que tu faisais exprès de gueuler en plein milieu de la nuit? Bon, hein. Hé. Ho. Quand même. Beckett se penche pour bombarder de neige la vitre du malotrus, et tu l'imites. Tu essayes. La bouteille manque de te glisser entre les mains, alors tu la poses sur le sol et le temps que tu te redresses avec une boule de neige bien solide entre les mains, ton camarade est en train de gueuler sur le double vitrage et le repassage.

OUAIS, HEIN! RENTRE CHEZ TA MÈ... euh?

Non attends, t'as pas envie de te faire repasser, toi! Pas par un inconnu! Sûrement plus costaud, à voir le coffre qu'il a; c'est lui qui va réveiller tout le voisinage, là. Heureusement, Beckett réussit un de ses lancers, forçant le monsieur pas content à se barricader. Tu lâches un rire satisfait.

HA! P'tite fiotte...

Bon, c'est pas dit trop fort, mais juste au cas où, tu lances aussi ton projectile, pour lui ôter toute envie de revenir à la charge (ou de descendre vous casser la gueule, qui sait). Quand tu te retournes pour récupérer la bouteille, tu remarques que Beckett est étalé dans la neige. T'as raté un truc on dirait. Le temps s'écoule bizarrement quand on est ivre... bizarre, bizarre. Ouais. Vous avez dit bizarre? Ton cerveau pédale dans la semoule. Ou la poudreuse. Pas sûr. Tu hoches la tête, dans le doute, Beckett a dit jaloux et beaux discours dans la même phrase, ça t'es sûrement adressé.

Ouais, hein!?

T'es tellement éloquent, ce soir.

Beckett t'appelle depuis son petit tas de neige et fait un geste assez éloquent lui aussi dans ta direction, mais ce n'est qu'en l'entendant chanter que tu comprends ce qu'il veut dire. Ah ouais! Il est coincé! Tu rigoles encore un peu, sans savoir encore une fois pour quelle raison exactement. C'est une bonne parodie et c'est drôle de voir Beckett dans la neige? Alors tu tends un bras, puis un second quand la force du premier n'arrive pas à soulever Beckett d'un seul centimètre.

Uuugh mais t'es lourd en fait!

T'as envie d'ajouter: dans tous les sens du terme, hé hé hé! mais Beckett, fourbe Serpentard qu'il est, profite de ton déséquilibre et de ta force de crevette pour te tirer en avant. Forcément, tu tombes. La tête la première dans la neige, qui étouffe ton cri d'indignation quand tu comprends la traîtrise dont tu viens d'être la victime. Faux frère!

Hééééééééé.

Te retourner sur le dos te demande beaucoup d'efforts et parler en demande tout autant, réfléchir encore plus; tu finis par rouler sur le côté, essoufflé par tant de sport en si peu de temps. L'exercice physique, c'est vraiment pas ton truc. Alors tu restes là, à moitié retourné dans la neige, à côté de Beckett. Tu fronces les sourcils. Il manque un truc. Argh, y'a de la neige dans ton col! Tu la retires avec tes doigts gelés (t'as oublié les gants), et puis tu repousses la neige façon chasse-neige, pour essayer de te relever. Il faut encore s'asseoir, c'est pas gagné.

Gnn. Bouffes ça!

Tu repousses toute la neige du côté de ton camarade en re-roulant sur le ventre et tu te mets à ramper en direction de la bouteille d'hydromel, que tu avais lâchement abandonnée. Oui, ramper. C'est moins fatiguant que d'utiliser ses abdominaux pour se rasseoir. Quels abdominaux? Voilà. Tu tends le bras, attrape la bouteille, mais tu n'as plus la force de revenir en arrière alors tu restes là.

Est-ce qu'on peut nager dans la neige? Si j'fais un crawl, tu crois j'avance? Ou je m'enfonce davantage? De toute façon j'sais pas crawler. On dit crawler?

Tu ricanes, amusé. En parlant de nager...

Sur une échelle de 1 au lac, j'crois on monte à 7!

La neige ça fait gagner des points, y'en avait pas la dernière fois.

Tu crois on arrivera à surpasser le lac un jour? C'est comme un dragon.

T'es pas très clair quand t'as bu. Tu fronces les sourcils, conscient de ta maladresse.

J'veux dire, dans les histoires c'est un mythe. Notre Mordor personnel, t'vois? Chais pas si j'oserai l'atteindre. Ça briserait que'que chose.

C'est toujours pas clair, mais tu as dans l'idée que Beckett, qui est aussi lucide que toi, comprendras parfaitement ce que tu essayes de dire.
SOY UN PERDEDOR;
11/02/2029
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Re: Soy un perdedor | Argus Lun 29 Avr - 14:21

I am a loser baby


so why don't you kill me

 
Le "lourd" l’entraîne dans la neige, la malice plein son sourire. Il a du s'y mettre à deux mains, vraiment ? C'est bien un truc d'intellectuel ça ! Argus peut retenir le nom de toutes les étoiles mais pas soulever une crevette de combat.
Même si c'est vrai, il pèse son poids. De muscle. Bien sûr.
Il observe son manège du coin de l'oeil. Bon sang, il est quand même dramatique ! Se retourner semblait relever du miracle et il galérait autant qu'une poule gavée pour se relever. Beck riait tout bas, l'idée de se relever loin de lui. La neige lui est confortable.
Et là, Argus contre attaque.

- Noooooon !


Beck ne bouge même pas et la neige le couvre en partie, alors qu'il se marre. C'était tellement mou, digne de grands ivrognes. Il se redresse, maintenant assis dans la neige. Oui, il possède les abdominaux pour réaliser cette prouesse.
La démarche de veracrasse lui arrache un fou rire douloureux. Le manque d'élégance est présent, mais la détermination est palpable, tout comme la neige qu'il ramasse pour en faire des boules de neige, qui calme son hilarité.
Et il l'écoute d'une oreille distraite parler natation hivernale, et plisse les yeux. Crawler ? C'est bizarre comme mot.

- Faudrait être léger pour flotter dans la neige...

Puis ils s'enfonceraient définitivement.
Argus mentionne le lac, et Beck relève la tête vers lui, outré. Il hoquette et bulle, à nouveau.

- QUOI ?! Rien que 7 ???

Mais la suite fait sens, bien que cela le frustre. Un dragon, c'est trop cool. Bien trop cool que pour l'atteindre sans être soi même un dragon. Beck soupire bruyamment et se laisse tomber à nouveau dans la neige. Pas con, le Poufsouffle... Mais qu'allaient-ils faire, du coup ? Il ne fallait pas avoir peur d'atteindre des objectifs inatteignable quand même !
D'ailleurs... La neige, sa couverture de fortune, l'attaque de Gus... Il a beau être un viking, un vrai, il commence à se les peler. Il s'enroule dans sa couverture humide et jette un coup d'oeil à Argus, avec sa veste de kéké. Et il lui lance une boule de neige dessus.

- Froussard, eh. Jvais te dire ce qui est mieux que le lac !


L'islandais, dans un élan de motivation, se redresse et retire la neige de sa couverture de fortune, pour la lancer vers lui.

- Le festival là, dont tu m'avais parlé ! Sur les iles du nord ! T'imagines un peu ? Boissons, plats ET musique ??? Bonus s'il y a un lac.


Oui, cette histoire ne l'avait pas quitté. Comme les légendes sur les trolls, il le garde précieusement dans un coin de sa tête pour un jour aller voir par lui même si les rumeurs sont vraies. Et il a l'air content, le Serpentard qui réprime les tremblements de froid.
Il s'avance vers l'homme étalé sur la neige, bouteille en main.

- On va y aller.


Son sourire s'élargit un peu. Il ose ? C'était un peu son trademark en temps de neige quand même, non ? Comme cette malice qui illumine son regard avant chaque idée douteuse et regrettable.
Il ose.
Beck se jette sur Argus, et tente de l'immobiliser. Bien que son objectif n'est même pas clair pour lui, prendre sa veste ou prendre l'hydromel, une étape de son plan est clair : lui glisser de la neige dans le cou. Ou maladroitement dans le visage.

- Tiens !!


C'est pour n'avoir donner que 7 sur lac à cette soirée. Et il va, à amasser de la neige à main nue sur son compagnon ! Heureusement pour lui, son endurance n'est pas des meilleures avec ce froid mordant.
Il laisse au blaireau un peu de répit, se préoccupant désormais de la bouteille, lui volant une gorgée. Finalement, du pur feu aurait été plus pratique, pour leur tenir chaud. On fait avec ce qu'on a ! Ses doigts étaient gelés... Il aurait pu les caler dans le cou d'Argus, s'il n'avait pas déjà fichu de la neige dedans. Dommage.

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Re: Soy un perdedor | Argus Mer 1 Mai - 15:16

L'attaque surprise a fonctionné, autant que faire se peut quand on se traîne dans la neige, ivre et secoué d'un léger fou-rire. Tu approches la bouteille d'hydromel de ta bouche mais Beckett hurle dans ton dos, choqué que tu ne donnes que sept sur lac à la soirée. Tu éloignes l'hydromel pour répondre, sans te retourner, les yeux plissés dans une intense réflexion.

C'est qu'avec la potion, c'est un peu d'la triche. Moins 2 points. Mais +2 pour l'hydromel gratos!

Dire que sans ta potion vous en serez à 9/lac! Mais... est-ce que Beckett s'amuserait autant? Tu te retournes légèrement vers lui alors qu'il te tease un projet bien meilleur que le meilleur des dragons, oubliant ce que t'étais censé faire (boire).

Up Helly Aa! À tes souhaits. J'ai vérifié, ça se passe dans les Shetlands.

Tu es surpris que Beckett s'en souvienne après tout ce temps. Ça fait bien depuis... depuis... bah, depuis le lac que vous n'en avez pas parlé! Et c'était lancé comme ça, sur le ton de la rigolade, avec beaucoup trop d'alcool dans le sang. Il veut vraiment y aller? Tu souris d'une oreille à l'autre. Oh, il n'avait pas intérêt à oublier cette promesse dès demain, potion magique ou pas!

Lac j'sais pas, mais y'a la mer... et c'est en janvier. Je retiens cette promesse, Campbell.

Parce que voir Beckett Campbell se jeter dans une eau glacée, ça n'avait pas de prix. Surtout si c'était au milieu de barbares virils qui chantaient en gaélique et lançaient des torches pour embraser un drakkar (oui). Tiens, c'est une information capitale ça, Beckett va adorer! Mais alors que tu t'apprêtes à parler du lancer de torches, sans t'inquiéter de son sourire pourtant pas innocent, il se jette sur toi. Le fourbe! On a déjà établi qu'il était plus fort et plus lourd, alors tu t'agites, mais en fait tu ne fais que te débattre avec la neige.

Lâches-moi!

Tu t'agites sans réussir à éviter le pire: Beckett te met de la neige dans le col de la veste! Ugh, pire sensation du monde! Avec les chaussettes mouillées...

'foiréééé!

T'en as partout maintenant! Et entre-temps, il t'a volé la bouteille. C'était une belle diversion, tu dois t'avouer vaincu. Tu chasses la neige sur ton visage, puis dans ton cou, mais tes doigts sont gelés et tu ne sais pas si tu es en train de l'enlever ou de l'étaler. Tu renifles, les mains tremblantes.

Si j'suis malade demain… Pff, si j'suis malade à cause de toi, tu devras...

Tu laisses ta phrase en suspens alors que Beckett boit l'hydromel. Mais il a déjà tellement buuuu! C'est pas juste! Toi, t'as pas les effets positifs de la potion, tu réfléchis beaucoup trop lentement. Mais cet hydromel est tellement bon...

... euh. Je sais pas, trouve un truc.

T'arrives plus à penser. Tu retires la sangle de ton sac pour pouvoir bouger plus facilement et tu parviens enfin à te retourner pour t'asseoir sur les fesses. Il y a trois ans, au lac, vous aviez volé des vêtements de Quidditch pour remplacer les vôtres, trempés. Vous pouvez peut-être recommencer? Tu croises les bras sur ta veste.

On retourne aux vest... oh! J'vais voler ta cape de Quidditch! Bien fait, hé hé hé!

Mais au lieu de te lever pour exécuter ton plan comme n'importe quel être censé, tu te penches pour former une boule de neige compacte entre tes mains glacées. Et oui, toi aussi tu sais détourner l'attention! (non)

Ah haa!

Que tu cries, vainqueur, en visant la tête de Beckett. Pas dit que ça fasse mouche, mais ça te permettra peut-être de récupérer la bouteille. Alors tu te jettes aussi sur Beckett, grâce à la technique dite du veracrasse tenace (un truc de Poufsouffle): tu attrapes son bras et tu t'y accroches jusqu'à ce qu'il lâche l'hydromel.
SOY UN PERDEDOR;
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Re: Soy un perdedor | Argus

Soy un perdedor | Argus
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