Arrêtez de vous comporter ainsi, mon fessier va parfaitement bien. [Feat Fausty the faustus

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Arrêtez de vous comporter ainsi, mon fessier va parfaitement bien. [Feat Fausty the faustus Lun 25 Fév - 14:57

C’était sincèrement une journée comme des centaines. June était ce qu’on appelle actuellement, lessivée. L’année était bien entamée, elle ne savait toujours pas ce qu’elle valait en temps que professeur. Et nombreuses étaient les nuits où elle se crêpait le chignon entre elle et ses cours jamais finis, jamais parfait. Les élèves qui la regarde étrangement, les petits crépitements derrière ses passages. Elle n’avait pas fini d’en rougir, malgré tout. Petite June, certains élèves te mettent une tête. Timide June, Cannelle a bien plus de prestance que toi et elle le sait. Mais, elle tiendra pour Edwyn.
Alors, la voici encore. Ses cours contre sa poitrine, son sac sans fond qui montre des signes de fatigue à son bras et une respiration rapide qui semble vouloir expirer à chaque instant. Petites jambes qui ne la portaient pas de façon suffisantes. Enfin,  elle devait bientôt assurée un cours et elle ne se sentait absolument pas prête. Dans deux heures, deux petites heures à ressasser, à tenter de se surpasser devant un miroir ou devant les rares compagnons d’infortune qu’elle s’est fait. Ils riaient nerveusement et parfois, June avait la furtive sensation qu’elle ressemblait plus à un moineau qui sautille de branches en branches que la vénérable grue. Mais elle l’effaçait d’un coup de main en souriant doucement. Qu’elle perde ou qu’elle gagne ce jeu de l’influence et du charisme, rien ne l’empêcherai de rester tel qu’elle est. Vaincre ou périr, non, vivre et flotter.
Arrivée devant cette salle qui lui avait été dédié pour son heure, elle était bien soulagée de voir qu’elle était vide. Même si elle l’était bien souvent, c’était un cocon délicat qu’elle aimait voir préserver. Elle aimait s’assoir derrière le bureau, lisser le bois régulier de sa main. June aimait voir les places vides devant elle, s’imaginer que son univers soit ainsi. Des tables vides et des bruits de rires étouffés derrière la porte. C’était apaisant, c’était tout ce dont elle avait besoin pour créer. Alors qu’elle tenait une main vers son sac, les idées commençant à s’animer sous son visage apaisé, elle entendit des pas précipités. L’inquiétude commençait à serrer son cœur, se passait-il encore ? On pourrait la traiter de parano, mais tout lui était inquiétant à Poudlard depuis ce début d’année. Et la suite n’était pas là pour apaiser ses soupçons, car tout se rapprochait de sa position. Et d’un coup, la porte a ouvert à la volée.
Avant même qu’elle puisse comprendre, quelque chose s’agitait devant elle. Des grands gestes, des odeurs étranges. June n’y comprenait rien. Toute engluée dans sa paix perdue, son cerveau ne faisait pas le lien entre cet étrange homme qui gesticulait et les mots qui sortaient comme des balles. Puis tout s’est calmé.
Une parole malheureuse est sortie, cet homme avait parlé à propos qu’elle soit une « eleve ». Que c’était mal qu’elle soit ainsi, seule dans une salle de classe. Encore une fois cette pique sur son apparence, encore une fois, elle était toute rouge. Mais, elle a tentée de parler. Quand il lui a prit le bras, elle n’a pas su réagir. C’est quand il a commencé à vouloir l’extirper de son havre de paix, qu’elle a piqué du nez vers une réaction.

-Attendez ! Attendez ! Monsieur, je ne suis pas une eleve. Je suis professeur d’artisanat magique, je suis June Nakamura. J’ai vingt-deux ans monsieur.

Les mots se précipitaient sur sa bouche, toute rouge. Elle n’arrivait pas à parler sans heurter sur des mots, mais elle voulait se faire comprendre. Et dans son plus grand malheur, il semblait vouloir la chercher.

-Q-que me voulez vous ?

Le chaos était incarné dans cet homme. Il ne pouvait en être autrement.
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Re: Arrêtez de vous comporter ainsi, mon fessier va parfaitement bien. [Feat Fausty the faustus Mar 26 Fév - 20:41


feat June Nakamura

Arrêtez de vous comporter ainsi

Faustus avait fait une bourde. Une vraie bourde.

La journée avait bien débutée, sans encombre majeure. ll s’était levé du bon pied, avait avalé deux pains au chocolat, seul à la table des professeurs. A croire que ses collègues l’évitaient. Ah non, il était peut-être en retard en fait. Bref, du coup il se hâta d’aller en cours, où ses élèves l’attendaient. Pas de chance. Il fit une entrée théâtrale, prétextant qu’il voulait simplement voir si tout le monde restait bien sage, ou si certains étaient déjà plus curieux que d’autres. Le regard de son public signifiait clairement que l’excuse était mieux notée sur l’échelle de la bidontitude. Enfin tout ça pour dire qu’il s’était dirigé vers le bureau, avait posé son modeste postérieur sur le bureau dans un “craaaac” sonore. Faustus fut aussi étonné que ses élèves. Le bureau couinait maintenant ? Il avait pris tant de poids à son dernier passage en France ? Et soudain une idée plus juste le percuta douloureusement. Où était sa baguette ? Bah sur le bureau, là où il l’avait laissé hier (et oublié). Juste sous ses fesses en fait.

Faustus essaya de dissimuler sa panique, et entama son cours vitesse éclair. L’heure ne défilait pas assez vite. Elle ne coulait jamais assez rapidement. Surtout dans les moments aussi catastrophiques. Et finalement, enfin, il put libérer sa meute sans problème de conscience. Ramasser sa baguette lourdement handicapée, et courir chercher du secours. A titre informatif : courir les mains dans le dos, tenant un précieux objet, c’est très dangereux et pas discret du tout. Après un détour du côté de la salle des profs, Faustus se dirigea vers une salle vierge d’étudiants mais accueillant quelqu’un de très important pour la suite des opérations. La prof d’artisanat magique. Elle saurait sûrement comment réparer sa baguette magique !

Ainsi quand il débarqua devant la salle en question, il l’enfonça du pied (bah oui, rappellons que ses mains sont prises !) et déboula comme un malade. “JE L’AI CASSÉ J’AI PAS FAIT EXPRÈS ALED” entremêlé à “FAUT LA RÉPARER LA TOUT DE SUITE” et d’autres paroles incompréhensibles. Hystérique ? Un peu dans le cas présent, oui. Et finalement, la fatalité lui déposa un poids de dix tonnes sur les épaules. Il n’était pas face à sa collègue d’artisanat magique, mais face à une élève. Faustus se calma l’espace de deux secondes, déposant avec soin la baguette endommagée. Puis il saisit le bras de l’élève ; si l’enseignante n’était pas là, elle avait peut-être rendez-vous avec cette jeune fille pour des leçons de perfection ? Donc elle pourrait l’aider à trouver la personne compétente.

Et finalement, une nouvelle pensée surgit dans le petit esprit de Faustus : à quoi elle ressemble d’ailleurs cette collègue ? C’est une nouvelle, non ? Dante n’avait pas encore eu l’occasion de la croiser, ni même de l’apercevoir : ils étaient à des coins opposés lors des repas. Alors … était-il possible que cette frêle créature soit la grande spécialiste d’artisanat ? “22 ans ?” ça fait jeune. “Décidément … quand Scamander ne recrute pas à Azkaban il recrute au berceau.” plus une remarque qu’une agression, cela dit. “J’ai cassé ma baguette par … accident. Je me suis dit que vous pourriez peut-être m’aider ?” et les excuses c’est pour les chiens ? “Pardon.” dans ce sens, ça n’a plus vraiment de sens Faustus.

Tandis qu’il lâchait le bras de la demoiselle, il pointait de son autre main libre la pauvre baguette en état critique sur le bureau.
Arrêtez de vous comporter ainsi, mon fessier va parfaitement bien. [Feat Fausty the faustus
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