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on entendait son rêve au loin résonner — haemon

Cassiopée Vega
Eleve sang-mêlé
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Cassiopée Vega
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on entendait son rêve au loin résonner — haemon Ven 22 Mar - 23:35

à une heure du matin

et tu étais là cassiopée. devant l'auditorium vide tu voulais te produire la lune seule t'entendrait. il était - trop - tard mais tu étais pourtant là. ta chevelure blonde suivant le reste de ton corps avec un sursaut régulier. ta baguette dans ta main soudain un son certain commençait à se répandre dans l'auditorium puis ce son fut suivi d'un autre : les notes de la mélodie se suivaient et tu trouvais un certain confort à savoir que les notes étaient ancrées dans leur partition et qu'elles seraient toujours belles et justes quoi qu'il arrive.

un sonorus incanté sans doute avant ta voix vient se poser sur le rythme qui t'emmène loin très loin du simple auditorium. il est tard cassiopée et ce soir tu chanteras un requiem qui endormira tout le monde ta berceuse se voudra fatale malgré ton envie d'être plus jamais seule. trop longtemps que tu ne ressens plus rien trop longtemps que tu ne fais que subir ton karma négatif tellement profondément que même si tu te donnais la peine de faire les choses bien tu finirais quand même seule et blessée cassiopée. peut-être le dit corbeau n'avait pas tort, tu avais bel et bien besoin d'attention.

((www))

l'auditorium se couvre de noir et la lumière se focalise sur toi on y voit tes bras qui longent le long de ton corps ces bras qui remontent le haut de ta tête ces bras sensuels tu es désirable sur scène cassiopée. alors pourquoi es-tu si seule dans cet auditorium ?

tes pensées vont vers chase et leo puis markuus enfin trop de personnes qui t'ont laissé derrière. dure ironie du sort que tu aies trompé chase avec leo et que leo était en réalité le prostitué de poudlard. cruelle blague du destin de prôner la liberté et te faire plaquer par markuus parce que tu étais trop jalouse.

jamais rien n'a bien marché pour toi cassiopée. le monde scolaire tu l'as ruiné. il ne te restait que ta voix. la superbe qui te sortait de ton ennui mortel tu t'imaginais entourée, aimée et désirée à chaque parole de la chanson que l'auditorium amplifiait. tu aurais aimé naître sirène.

pour tous les faire couler.

le dernier refrain entamé l'acoustique de la salle semble diminuée il était temps pour toi de conclure ton chant il était temps pour toi de partir de laisser ta scène ta rédemption.

mais quand tu ouvres les yeux la chanson bien finie tu n'es plus seule.
un dernier sursaut dans l'auditorium avant qu'une lumière maigre et tamisée se répande. tu fixes l'étranger dans les yeux avant d'avancer agressive
« le concert est terminé tu peux retourner te coucher maintenant. désolée si je t'ai réveillé c'était pas mon intention. »
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Dim 24 Mar - 16:06


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

à trop vouloir écrire l’encre s’assèche et tes idées, pourtant si parfaites, se fanent. c’est l’hiver qui s’invite, le crépuscule qui tombe, la pensée, vide, qui s’émancipe. ce n’est plus rien, et l’on ne parle même plus des cahiers souillé par tes mots : ils n’en existent que trop peu, car les contes sont niais. les invitations imposées, trop fréquentes, lorsque tu rencontres une histoire toute nouvelle… personne n’a rien à raconter. personne n’a le souvenir de ta ((douce aimée)). terrible, exhaustive. tu pourrais presque croire que ((cette)) chimère n’a vécue si longtemps que dans tes rêves…

ça te tue. d’imaginer t’être trompé, tout seul, comme un grand. ça te flingue de croire qu’une illusion ne puisse simplement exister. ça t’exaspère, de croire que la haine qui t’a tendrement consumé, n’est finalement faîte de rien. ((elle)) devait exister, ((elle)) était bien là, sinon, pourquoi chercherais-tu ? tu n’es pas fou, haemon, tu ne t’es pas bâti une pathétique antigone simplement pour occuper ton temps libre, n’est-ce pas ? tu doutes.

tu doutes.

tu doutes.


tu as peur.

de t’être menti,
si longtemps
si durement
si fièrement.

ton pas, las, te guide aveuglément : tu marches sans le moindre but. car le seul qui t’anime se dissipe doucement, au fil du temps… et tu entres silencieusement dans l’auditorium qui se voulait un havre de paix.

et toi trop amoureux de ta solitude, par crainte de ((lui)) faire face, tu embrasses un nouvel espoir.

elle est splendide. comme un rouge-gorge qui chante sa vie. tu la regardes, seule, enveloppée de sa propre mélancolie, et en cet instant si fugace, tu t’avoues un sentiment. tu l’aimes. pour le peu de temps qu’il te reste à n’être qu’un artiste sans essence, tu voudrais lui avouer la flamme, soudaine, qui t’embaume. loin de la scène, tes pas ne sont plus perdus, et ils te guident lentement vers un siège, bien au centre : tu es l’auditoire tout entier qui lui donnera tout son or.

bercé par son chant si sublime tu n’oses plus regarder que la silhouette dansante qui fait palpiter tes passions. aimer à tes yeux n’est qu’un verbe et rien n’anime plus ton cœur et tes poumons que de découvrir l’inspiration, et là voilà, en chaire, et en os, qui s’offre à toi : c’est à ça que tu assimiles ton amour, à présent.

car non, tu n’aimes plus romantiquement, tu n’as plus ces envies de corps, ces embrassades sensuelles, ce tout qui rend jaloux, tendre, fou. tu ((lui)) a tout laisser, et tu t’enivres de tout et tout le monde, pourvu qu’on en tire un bon bouquin : tu es vide, haemon, et tu te calques sur tout le monde pour croire qu’en cette coquille, il puisse subsister un homme.

le spectacle se termine et ses yeux te découvrent.
cette rencontre, palpitante, te tétanise presque. et là voilà, tantôt bel oiseau, tantôt tigresse, délicieusement humaine.
tu la regardes vivre, bouger, tu la regardes et tu jalouses, de n’être rien que l’écrivain, face au talent, si brut, si pur.
tu la regardes.

« qui t’as forcée à vivre de magie quand on peut vivre de passion ? »

tes jambes te lèvent et tu voudrais l’approcher : mais rien ne t’y oblige, comme rien ne t’y encourage. face à elle tu t’écrases. mais ta langue, comme ta plume, bien trop souvent, glisse.

« tu veux que j’aille me coucher, maintenant ? tu es folle, je viens de te connaître, je ne peux plus dormir. tu t’entends, chanter ? dis moi que tu t’entends. dis moi que tu sais comme tu es puissante. comment tu t’appelles ? »

ton corps s’encombre d’un nouveau souffle, et te voilà, haemon, futur écrivain en manque de de nouvelles. ta main te titille et tu voudrais d’ores et déjà coucher votre rencontrer sur le papier, néanmoins, tout vient à point à qui sait attendre, et tu t’en étais suffisamment convaincu pour ne pas brusquer cette précoce idylle.
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Cassiopée Vega
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Lun 25 Mar - 21:11

à une heure du matin

tu étais redevenue cette figure divine cette idole auquel on se soumet et il était là devant toi prêt à se mettre à genoux. et si tu as un mouvement de recul ce n'est pas que ses paroles ne plaisent pas - tu les adore tu les ressens - non non. si tu recules cassiopée c'est que c'est leo qui se tient devant.

ils devaient avoir le même âge. il dégageait cette même aura ils étaient beaux. tu déglutis avec difficulté tenant en vain de faire disparaître les dernières réminiscences de votre altercation dans ce couloir. tu te voyais partir des flammes comme seules traces de ton passage. et puis c'est lui qui est parti te laissant seule débordée submergée même noyée : comme morte.

alors au début c'est la haine qui remonte mais toi tu veux y croire. cassiopée tu la veux et tu l'auras ta romance ta bonne histoire. toi tu veux oublier le mal garder le bien avancer regarder demain. toi tu veux l'aimer comme il dit t'admirer. avec passion foi et compassion. un sourire triste parcourt tes traits. en réalité ça faisait un moment que le silence régnait entre vous.

« je pensais que tout le monde avait fini par me connaître. cassiopée vega. »

putain comment c'est mieux quand tu chantes cassiopée

« ce que j'entend ? »

un éclat de rire sombre moqueur violent ravageur

« une pauvre bouffonne désabusée qui a toujours payé pour ses erreurs et celles des autres. voilà ce que j'entend. j'entend aussi un homme enivré qui va bientôt se réveiller une fois le charme bien terminé. »

sceptique derrière la reine des glaces se cache une simple pompe sanguine qui ne veut plus recoller les morceaux. oui ton cœur a été bien trop brisé mais tu te l'es promis : tu ne pleureras plus pour un garçon. alors pourquoi tu sens que tu briseras ta nouvelle mantra ?
ne cherchez plus mon cœur les bêtes l'ont mangé, qu'il disait.

« et toi ? c'est quoi ton nom voire même ton histoire de poète maudit ? avec un peu de chance on se retrouvera peut-être aux enfers. »
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Haemon Liddicoat
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Mar 26 Mar - 0:06


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

ses cheveux dorés deviennent soleil et, d’un rien, simple chanteuse, tu découvres l’astre de ta nouvelle vie. ((elle)) n’existe plus. ((elle)) n’est vraisemblablement pas dans cette école. ((elle)) n’a peut être jamais connu le goût de la réalité. ((elle)) pourrait bien être un fantasme trop poussé. ((elle)) ne doit plus t’empêcher d’être.

et pourtant,
tu ignores comme aimer était si dur,
compliqué, intense, vrai,
sincère

tu ignores la multitude d’effort précédemment imposés. tu sembles ne plus te souvenir des concessions insensées. tu crois avoir vécu une douce aventure, tout en ayant manqué d’encre pour en écrire la fin. tout est bizarrement presque illusoire, et trop parfait… tout prend le sens que tes traumatismes imposent, et tout, soudainement, n’est plus rien.

tu la regardes.

si ((elle)) t’avais donné tant de tendre baisers si ((elle)) t’avait apprit l’amour, la passion, la jalousie, si ((elle)) t’avait donné tant de souffle si ((elle)) avait été ta plus belle rencontre si ((elle)) aimait t’appeler jack et se faire rose, si ((elle)) bien loin des satires préférait t’imputer tous les défauts si ((elle)) t’avait tant marqué,
alors pourquoi

si peu de chose
te revenait ?

pourquoi chaque souvenir, qu’il soit nouveau ou obsolète, n’a d’habit que l’illusion ?

tu la regardes.
et elle parle.

pourquoi, haemon, ta tragédie n’avait-elle jamais eu sa propre histoire ?

tu la regardes.
et elle parle.
et tu bois ses tirades.

« cassiopée. » tu ne te fiais qu’à tes balivernes en oubliant si souvent d’écouter les vérités d’autrui. en prononçant son doux nom tu l’adoptes, déjà gravé à ta peau, à vif, à sang, dans un coin de mémoire… et même, dans un coin de ton cœur –mais il ne le reconnait pas encore. cela viendra. « je t’ai dis que je n’irai pas me coucher. »

ça n’a pas de sens.
cette alchimie trop parfaite qui te pousse à lui dire de ne jamais partir,
cette sorte de « coup de foudre » dont tu ignores l’intensité,
ce tout, trop soudain, incongru, qui fait renaître tes idées déchues

les critiques qui avaient déferlés en torrent par cette si jolie bouche,
tu aurais aimé lui imposer un stop,
et pourtant,
quelle beauté, dans le regret,
quelle splendeur, quel art
cette colère endormie qui la punie

« haemon. » le reste est superflu, tu n’as pas le temps de tergiverser sur des futilités identitaire. haemon suffira pour aujourd’hui et toujours. « pourquoi veux-tu que moi, je termine en enfer ? et toi ? on a jamais rien fait de mal, à part accepter les coups de bâtons, pas vrai ? » t’aimerai avoir la prétention de parler pour elle, dévorer son histoire pour l’encrer à jamais, et pourtant, dans cette rare interrogation, ton timbre ne traduisait aucune assurance. tu es haemon et tu as peur de finir emmuré sans avoir dit adieu à ton amour, tu es haemon, et tu crois en la fatalité qui s’est immiscé en ton nom.

« je t’offre un verre ? ou je ne sais pas, tu es sorcière ? fais nous apparaître de quoi dîner ? oh, écoute, fais ce que tu veux. moi, je crois bien que j’écouterai tout ce que tu veux, me contenterai de tout ce qu’on a. cassiopée. vega. tout sonne si bien… » tu te rassois au fond de ton siège, et tes yeux, encore, toujours, persistent dans leur admiration sans borgne.  « tu chantes souvent, ici ? je crois que je vais revenir. matin midi soir, jour et nuit. je crois que je vais m’installer là, finalement. oh, je crois que je vis déjà ici désormais. » ton menton prend appuie sur tes phalanges : tu t’étais si confortablement installé pour admirer, dévorer, sculpter, t’amouracher d’un désir trop réel. « j’aimerai devenir écrivain. » et tu t’avoues artiste, peut être pour mieux la séduire, peut être pour te défaire du superflu, peut être pour mettre un mot sur ton attention trop particulière, peut être car,

tu es simplement trop loquace
face à l’hypothétique amour naissant.
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Cassiopée Vega
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Mar 26 Mar - 20:56

à une heure du matin

toi si fière toi si haute tu te retrouvais quelque part terrorisée. est-ce qu'un jour tu aurais cru que la grande cassiopée, qui piétine les cœurs qui sans arrêt meurt, allais enfin se voir tomber devant de beaux mots ? personne ne t'avait prévenu cassiopée personne ne t'avait mise en garde que si tu jouais avec le feu tu pourrais t'y brûler. non toi tu gagnais tout le temps. en apparence tu sortais victorieuse indemne perspicace chanteuse. la vérité vraie cassiopée c'est que les femmes vega ne gagnent jamais. tu étais condamnée à te voir mourir devant la renaissance de ceux que tu as violemment assassiné. toi tu devras subir encore et toujours.

mais il était pourtant venu te sortir de ton enfer personnel car tu étais déjà morte
mais il était venu pour toi et personne d'autre pour t'ouvrir la porte
avec son armure blanche sa plume ivoire
avec ses beaux mots son sourire soleil te sortant de l’abattoir

« dit comme tu le dis c'est vrai que j'ai un nom d'ange. »

pourtant tu vis bien un réel enfer ces derniers temps

« peut-être que tu es un être immaculé, j'en sais rien. mais j'ai fait des choses dans ma vie pour lesquelles je suis pas exactement fière. »

tu prends place dans le siège à côté de lui. son odeur t'embaume et ton regard se pose sur la scène où tu te tenais
où il te dévorait du regard
et tu gardes ton regard loin de lui
pour éviter que toi, tu le dévores

muette tu sors ta baguette et tu exprime en lettres de feu ton incapacité à faire apparaître quelque chose à manger
t'aurais sous doute dû plus écouter quand on a voulu te l'enseigner.

« j'en déduis que toi tu ne l'es pas. sorcier, je veux dire. cassiopée et haemon. haemon et cassiopée. c'est plaisant à l'oreille. »

ton regard toujours rivé loin très loin trop loin de lui
lui et ses cheveux blonds
lui et ses mots faits pour te plaire t'en aurais presque peur cassiopée. et si lui aussi il te briserait le cœur ? tu te retrouveras encore plus seule encore plus triste
encore plus morte que tu ne l'étais avant de le rencontrer
alors ça serait vrai cassiopée
jamais les femmes vega finiront par gagner

détachée les jambes croisées tu réponds d'une traite « c'est l'une des premières fois. j'ai entendu dire que l'acoustique était pas mal. j'aimerai vivre sur scène. n'importe quelle scène. vide ou remplie ou même juste pour toi. je voudrais chanter jusqu'à m'étouffer.

je voudrais être artiste. chanteuse peintre danseuse. mais je suis surtout douée pour chanter. pourtant on ne m'écoute jamais. »


tu poses enfin ton regard sur lui et tu le regrettes vite
ton cœur fait un bond d'habitude c'est les autres
d'habitude tu plais aux autres mais là c'est lui qui te plaît
alors aime moi s'il te plaît sinon j'en mourrais et jamais tu ne t'es sentie aussi vulnérable jamais tu ne t'aies fait autant pitié pourtant c'était très vrai ce que tu lui disais ce que tu voudrais lui dire

« je veux pas aller en enfer mais j'y irai sans doute quand je partirai alors autant apprécier le voyage. avant d'être chanteuse, je veux apprendre à te connaître. »

tes cheveux cachant ton visage on te croirait presque rouge cassiopée.
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Sam 30 Mar - 20:59


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

un nom d’ange. voilà que ses propres mots se donnaient à être écrit. tu n’avais plus besoin de réfléchir, plus besoin de froisser le papier : elle était l’or lui-même, celui qui te rendra célèbre, celui avec lequel tu écriras tes indénombrables mots. mais haemon, à force d’aimer pour ta passion tu en oublieras ton cœur atrophié…

es-tu seulement prêt, à souffrir ? à vivre, à jalouser, à t’adonner à ces tâches si simples cependant si essentielles, celles de l’amour ? es-tu seulement prêt à la voir souffrir face à tes hantises ?

tout est imaginaire et tu n’en a pas la moindre idée.
tu ignores déjà vos colères, vos angoisses, vos débats. tu ignores simplement à quel point le passé te tétanise, sans pouvoir appréhender un futur proéminant.

loin des démons qui te guettent,
tu l’adore, et comme un amoureux tu te satisfait de tout,
même si elle n’a pas osé te regarder.
tu l’écoute cracher ses rancœurs, et tu prends tout, dans un coin de tête,
et tu l’écriras, si elle ne te l’interdit pas.


tu ne dineras pas cette nuit car ni l’un ni l’autre n’avez de quoi faire de miracle
oh, tant pis,
tu n’étais pas venu pour ça.

haemon et cassiopée.

le moldu et la sorcière.
une sorte d’amourette en proie à tous les malheurs du monde,
tu te vois déjà crisser devant ses sorts tu la vois déjà oublier que tu n’as pas le moindre souffle de magie
tu souris un peu
tu souris beaucoup

tu t’étais rarement imaginé, haemon
et il était d’autant plus rare de te voir dans tes propres histoires.

c’est étrange.
ça te plait.

ses yeux enfin rivés vers les tiens tu cesses doucement d’avoir ce sourire trop béat
et tu prends le temps d’apprécier le présent,
cette chose si rare qui n’a jamais su trouver sa place dans le passé

tu la regardes comme elle te regarde
cette enfant vulnérable

cachée sous ses fils dorés, cheveux soyeux
tu la vois rougir, tu le sais
les femmes ont souvent ce pourpre aux joues
sauf ((elle)).

un souvenir de plus
tu voudrais l’enterrer.
non,
tu voudrais ((l))’enterrer.

le regard un peu vide
(un peu ?)
((elle)) t’obsède
comme une maladie qui te consume
comme la mort,
((elle)) ? t’attend de pied ferme.

cassiopée
cassiopée
cassiopée
tu voudrais ne penser qu’à elle
et pourtant

et pourtant…


par tes mots trop usés autant par ta voix que sur le papier tu veux sauver le coup
tu le sais, que ton air est affreux,
triste, désabusé,
tu le sais, qu’il n’y a pas qu’une femme qui occupe tes pensées
et tu sais que ton visage abattu n’est qu’un océan de sincérités.

« tu peindras avec moi. tu danseras avec moi. mais tu chanteras pour toi. tu iras loin, cassiopée. je ferai en sorte que tu ailles loin. » pour la beauté des mots pour la beauté de l’art pour la beauté de cassiopée pour la beauté des actes qu’on oublie jamais « et, pour me connaître… » tu abandonnes, la regarder en pensant à ((une autre)) est un supplice, tu es déjà trop coupable et ton visage fuit : le voilà qui se tourne de lui-même. « c’est toi qui me parle de tant de malheur depuis le tout début. je crois que c’est plutôt à toi d’être loquace… moi je n’ai pas grand-chose à dire. j’écris, quelques histoires. à la main, dans un cahier. j’attends le jour où il deviendra mon plus grand recueil. d’ailleurs, pour être honnête, j’avoue que tu m’inspires. » tu marques une pause, tu voudrais te vider la tête. « c’est vital, une muse, pour un artiste, tu sais. c’est vital, et… précieux… c’est l’essence la plus pure d’une voiture bien cabossée. mais c’est dangereux, l’art. ça fait perdre pied. d’un jour au lendemain… et tu te retrouves à t’accrocher au passé… pour pas grand-chose, au final. » vider tes souvenirs. « tu parles d’enfer mais ton prénom sonne comme celui d’un ange, c’est toi-même qui l’a avoué. » tes yeux se baissent, haemon, car le courage t’a quitté. « donne toi une chance, cassiopée. prouve moi que c’est possible. »

prouve au monde et à son pauvre cœur, qu’il est bel et bien possible de piétiner l’infame passé.
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Cassiopée Vega
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Ven 12 Avr - 16:22

à une heure du matin

tu n'avais pas osé entrer dans sa tête t'ancrer dans ses souvenirs. par peur de te perdre peut-être parce qu'après tout à trop rester dans la tête on en perd son fil à soi. et alors que tu entends ses complaintes ses espoirs tu en apprends déjà plus sur lui qu'il voudrait bien te le montrer. par déduction tu comprends qu'il est quelqu'un d'effacé presque soumis sans doute écrasé. et tu te doutes que quelque chose ne tourne pas rond parce que tu n'as jamais eu de vraie valeur à leur yeux tu n'as jamais vraiment marquée les esprits comme tu voudrais l'avoir fait. quand tu regardes de loin personne ne crie ton nom non tout le monde a tourné la page.

et la musique redémarre tu quittes ton siège et tu retournes vers la scène
soudain l'auditorium perd sa lumière soudain vous êtes deux dans le noir

((www))

on t'a une fois dit que tu devrais apprendre à te la fermer si c'était pas pour chanter
cette mantra pourquoi ne pas l'adopter parce qu'au final
on t'écoute presque jamais

tu t'exprime en notes en requiem en instrument à cordes à vent en chant en mélodie en aria en soprano. c'est comme ça qu'on te comprend ou pas c'est comme ça que tu t'adresse à eux et tant pis s'ils ne comprennent pas

et les particules colorées des spots reviennent et se baladent sur l'estrade que tu as désormais rejoint
similaire à de la fumée on à du mal à te distinguer cassiopée
comme si tu t'étais perdue la vérité cassiopée elle était toute simple

les dernières notes résonnent encore un moment le silence devient pesant quand
« tu ne veux pas en parler d'elle ? »
sournoise cassiopée tu avais lâchement profité de son absence de son manque de défense pour piller ses souvenirs ses pensées ses idées
et pourtant tu ne peux pas t'en vouloir pourtant tu t'accroches tu te dis que tu as bien fait parce qu'il t'aurait brisé encore à son tour mais pas cette pas
pas cette fois leo pas cette fois chase hazel non pas cette fois
cette fois ils ne t'auront pas
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Ven 19 Avr - 1:36


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

ah.

tout est blanc, tes rêves s’endorment.
plus rien ne te prend, non.

sa voix cristalline t’emporte, avant de perdre pied.


et alors,
tu n’aimes plus.
tu ne déteste pas plus.
tu n’es pas triste.
tu ne ressens pas de colère pour autant.
tu n’es pas blasé, non plus,
et étrangement tu ne te sens pas indifférent.


tout est singulier.

((elle)). ((elle)). ((elle)). ((elle)). ((elle)). ((elle)). ((elle)). ((elle)). ((ELLE)).

elle a simplement parlé d’((elle)) et tout un monde s’était effondré,
sans crier garde – à quoi bon ?

tu pensais que lui chanter de belles paroles avec quelques proses lui suffirait comme elle te chante des chansons pour te captiver, en vain
la voilà, trop curieuse, qui, par une insolence qui t’échappe, s’imprègne de tes souvenirs.

et c’est terrible.
tu t’étais gardé toutes ces histoires comme de précieux fragments de vie, et désormais, à ton insu, quelqu’un pourrait prétendre les partager.

pour la première fois depuis ta chute, quelqu’un pourra dire « passe à autre chose », sans simplement parler de tes écrits.

et ça te tues, quelque part,
de ne plus être le détenteur singulier de ces réminiscences du passée.

« tu- » sans pouvoir en dire plus ce sont les larmes qui te coupe cette envie bavarde,
et tu succombes. tremblotant, le dos d’une main venant couvrir ta bouche qui grimace.

cassiopée détient l’essence de ton âme et tu lui en veux de te posséder si aisément. et tes yeux se perdent, dans l’immensité de cette salle qui ne contient que vos deux êtres... tu n’avais jamais imaginé l’impact de ces vérités dîtes à voix haute… et quelque part, néanmoins, tu ne les ignorais pas : c’est bien pour ça que jamais tu n’avais mentionné son existence à quiconque.

« comment tu… » sans attendre la moindre réponse. le pourquoi du comment ne t’intéressait pas – tu étais trop occupées à rassembler tes souvenirs comme pour les garder, jalousement.

tes jambes ne te lèveront pas pour fuir et tu demeurais bien assis, handicapé par ta mémoire d’antan, alors qu’elle te fait face en attendant la réponse qui convenait.

mais que pouvais-tu avouer ?

tout est flou et rien n’a jamais eu de véritable sens, ni même ta quête hasardeuse à travers cette école anglaise. et tu te penches un peu plus en avant, si bien que tes deux paumes viennent retenir ton visage. caché dans le noir tu balayes ces pensées qui te troubles, sans oser dire un mot.

ne pouvait-elle pas, si puissante semblait-elle l’être, simplement venir te consoler ?

tes pleurs silencieux s’éternisent. tu retrouves enfin la parole, mais ne te redresses pas.

« non, je ne veux pas… je ne veux pas te dire comment j’ai été amoureux et comment elle m’a brisé… à quoi bon, cassiopée… ? à quoi bon… » tes yeux gonflés de larmes lui font enfin face : ta tête s’est relevée et tu n’as plus que l’allure d’un enfant égaré, dont les mots, finalement, se perdent. « et tu l’as vue ? lorsqu’elle m’a dit je t’aime. lorsqu’elle m’a dit, toute souriante, qu’elle partait. sans un seul regret. et que vas-tu faire de ça ? » et tu voudrais céder à tes larmes une fois encore, pour mieux expier ces brûlures qui te consument. « que vas-tu faire de moi ? » comme tétanisé par cette domination subite, par les indénombrables soumissions possibles, par se souvenir si précieux, si fragile, qui portera désormais le titre de « souvenir commun » malgré toi.



en tête à tête avec toi-même.
((elle))

n’avait plus d’utilité à se contenter de parenthèses.
((elle)) n’était plus un secret.
(elle) si tu l’aimes elle devra vivre entre vous deux.
et elle te consolera de toutes tes peines désuètes.



car ce n’est plus une simple demande, ni même un ordre maladroit. c’est une consolation qui se cherche, pourvu qu’elle supporte tes remords. à tes dépend, elle avait gagné tes supplices – étrangement en s’étant faite détestée de ton égoïsme elle avait, de la même façon, suscitée toute l’attention que ton cœur réservait à ta vie d’antan.

tu la regardes, encore, comme un martyr, sans plus ouvrir la bouche.
rien ne traduirait jamais ni le désespoir qui t’incombe, ni les responsabilités qui lui revenaient.
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Lun 22 Avr - 20:56

à une heure du matin

peut-être étais tu allée beaucoup trop loin peut-être avais tu abusé de cette nouvelle force ce pouvoir surpuissant dominant. quand tu disais tout gâcher cassiopée c'était littéral. tu détruis tout ce que tu touches et tu t'avoues même que tu t'étonnes d'être encore en vie au rythme où tu consumes chaque moment chaque personne.
tu avais des cornes sur le crâne et tu maudissais chaque individu entendant ton chant. le concept de bienveillance t'était bien souvent étranger malgré ta douceur peu simulée et tu tourmentais tu brisais des espoirs des rêves des gens finalement

évidemment les larmes d'haemon te tordent le ventre et te confortes que oui le don que tu as développé était bien plus incisif que ce que tu laissais paraître. mais tu n'as pas le cœur au pardon aux excuses

« si tu le veux vraiment tu t'en remettras. »

assise mais toujours sur l'estrade comme si la peur de la proximité prenait le dessus
pourtant c'est bien toi qui l'a fait pleuré cassiopée
il te souhaitait loquace ? et bien tu allais parler maintenant

« j'avais quelque chose comme treize ans quand c'est arrivé. mon premier béguin. ce con avait osé me dire que c'était réciproque. je l'avais vraiment aimé et lui n'en n'avait rien à faire il s'est juste salement foutu de ma gueule.

ça m'a changé. »


qu'est-ce que tu es devenue cassiopée ? le bilan n'a rien de positif tu n'es plus que l'ombre féroce et toxique de la gamine brillante que tu étais. ton éclat agresse convoite et jalouse la candeur et l’exaltation de l'innocence de ceux qui n'ont pas connu la souffrance. toi qui te voyait tel que tu étais à travers le reflet du miroir du riséd tu ignorais si tu te voyais encore pareil.

mais si tout était à refaire tu ne changerais sans doute pas. après tout tu t'es forgée tu as endossée le poids de tes erreurs de tes impairs. tu sais maintenant comment sont les gens
noirs ternes et malveillants
alors que toi tu te rapproches chaque un peu plus de ton idéal
la splendeur et l'incandescence du talent pur

« si on le veut vraiment on le surmontera »
un sourire faible sur le visage

le visage coloré tu voulais effacer la peine de ses si jolis yeux
tu voulais évaporer le spleen des jours moroses
tu voulais aller avec lui dans ton idéal rose
main dans la main juste tous les deux
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Mer 8 Mai - 1:22


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

la voilà plus ingrate par les secondes qui s’échappent
et elle parle à ta place, la tienne, auteur en devenir,

tu la foudroies d’un regard
simplement car elle a raison.

ta colère haemon n’a de sens qu’une chute sans gouffre
tu t’écrases et te tais pour l’écouter, malgré ton caprice.



tout cela pour te dire que son cœur s’était brisé trop jeune,
par un idiot pas plus fûté qu’elle.
tu voudrais déchanter, lui demander silence,
mais elle te captive,
t’emprisonne et te détient,
tu ne bouges plus si ce n’est ta poitrine qui se lève,
vers elle, et se rabaisse, vers ton cœur en morceaux.


et tu as bien fait, haemon, de t’être tu, pour mieux savourer sa voix,
son conte (vu et revu), et ce « on », comme une promesse trop abstraite pour vos maux.



tu t’élèves à nouveau sans oser sécher tes larmes,
(car tu aimes tes peines et ce spleen qui te donne une flamme)

« cassiopée. »
ta nouvelle mélodie.

tu t’avances pour ta muse t’avances pour le futur,

mais jamais tu n’oublieras que de secret, tu n’en a plus.

ses joues peinent à traduire un sourire et tu viens les couvrir de tes deux paumes,
comme un cocon pour enfin lui dire ;

« je veux t’offrir un café. des repas, des tête à tête, des rendez-vous parfois intimes, parfois badins. fais-moi oublier. »

sans perdre la rancœur qui te fait ce petit homme dominé par les remords

« mais ne me prends plus jamais mes souvenirs comme s’ils étaient les tiens. »

et elles glissent, tendrement, tes mains, pour caresser ce bijou dont tu crois t’amouracher.
elles glissent, comme une poussière, se perdent dans le vent et reviennent à tes jambes.

sans une réponse à la plus sincère de tes demandes tu ne pouvais croire en vous,
en elle,
en ce passé qui s’émiette pour t’offrir un souffle,
si nouveau,
qu’au petit matin tu commencerais à t’époumoner.  
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Sam 8 Juin - 20:54

à une heure du matin

il était tard quand tu avais chanté devant lui il était tard quand ses yeux avaient rougi. ses mains sur tes joues cassiopée tu le regardes en biais. il reste plus bas que toi, trônant fièrement sur l'estrade qui vous sépare. cependant il a plus d'emprise que tu le voudrais
toi qui aime toujours tout contrôler
cependant cassiopée

ses mots te fouettent et te rongent, corrosives demandes que de te demander à toi
à toi parmi toutes
de baisser ta garde de le laisser entrer
de lui obéir sans doute
armes égales roulette russe

« c'est beaucoup demandé
alors qu'on vient de se rencontrer »


d'un mouvement fluide et rapide tu descends de ton estrade pour venir lui tenir tête.
tes talons pour cacher ta petite taille
ton mascara pour amplifier ton emprise


« mais je le ferai
et si tu veux aussi voir tout s'effacer »


un murmure droit vers son oreille une prise de pouvoir semblable à un coup d'état
ou alors un coup tout court



« je le ferai mais
toi tu serais prêt à quoi pour moi ? »


donner et prendre proie et prédateur
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Dim 16 Juin - 19:04


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

c’est vrai que tout ceci n’a d’allure que celle d’un vieux livre usé. les spectateurs n’y liraient qu’une histoire bâclée comme un brouillon pour retranscrire en quelques pages mais pas trop ; l’histoire romantique et atypique d’un garçon troublé et d’une femme détruite. mais que dire lorsque cela finalement se produit par-delà l’encre et l’imagination ? que peut-on croire finalement lorsqu’on croit tomber de haut et tomber en amour, sans crier garde ?

« j’apprendrai à aimer. »

correctement. avec la patience et la passion.
sans la prétention d’être parfait non, car on n’éteint pas son cœur sur commande, mais dans l’envie singulière et soudaine d’être le bon lorsqu’on croit avoir trouver la bonne.

elle rejoint ta bulle, vos pieds profitent d’un tête à tête en amoureux. tu la regardes en appréciant un silence qui bientôt ne durera plus,
car tu vas vouloir l’entendre sans relâche, pour surplomber cette autre voix dans ta tête. l’entendre rire chanter crier parler bouder grogner s’essouffler sourire parfois même contre tes lèvres si dans un moment d’euphorie elle t’autorise un baiser d’amour ?

« laisse moi entrer dans ta vie cassiopée. »

cinq doigts téméraires glissent contre sa main droite, tu la saisis tendrement.

« même un peu. je ne suis jamais allé m’enticher d’une inconnue comme je l’ai fait cette nuit. et je ne le ferai plus jamais. c’est de ta voix dont je suis tombé amoureux, comme si elle était la seule berceuse capable d’apaiser mes souvenirs… alors laisse moi doucement t’aimer toute entière, s’il te plait. »

tu serres cette emprise si fugace comme si ta paume ne caressait qu’un espoir éphémère.

« et si ça ne fonctionne pas tant pis. s’il te plait. nous n’avons rien à perdre. sors avec moi. un jour. une semaine. un mois, une année, peut être une vie qu’est-ce que j’en sais ? sors avec moi pour un instant au moins. tu me plais. »

et ((elle)) disparaît,
doucement

sans jamais vraiment mourir pour autant.
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Dernière édition par Haemon Liddicoat le Sam 13 Juil - 20:55, édité 1 fois
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Sam 22 Juin - 19:33

à une heure du matin

normalement tu l'aurais embrassé cassiopée. tu te serais jetée à son cou tu l'aurais couvert d'amour physique et plastique. à ce moment cassiopée tu étais perdue dans un labyrinthe de pensées pourchassée par tes mauvais choix. l'histoire se répétera peut-être, le nombre de fois où tu as juré que ça allait être différent. le nombre de romances que tu as commencé et jamais terminé.

pourtant tu veux recommencer. encore et encore t'enticher aimer mais pas souffrir
non cette douleur sourde constante te rappelant tes échecs cuisants pendant des jours des mois des fois des années
et puis il revient te hanter parfois
non tu tairas son nom
celui à qui tu as promis monts et merveilles pour peu qu'il ne te blesse pas et pourtant
il était pareil physiquement celui qui se tenait devant toi. ta vue se brouillerait même on t'entendrait l'appeler
leo encore et toujours comme une chanson entêtante
tu ne l'as jamais vraiment oublié

« promets moi de ne pas me laisser et de pas me blesser »

c'était les seules choses qui comptaient
c'était les seules choses que tu voulais et
c'était les seules choses qu'on ne t'avait jamais accordées

« et je serai à toi
toute entière ou qu'à moitié tu choisiras
ça sera comme tu voudras et des fois comme je veux moi »


grand blond bienveillant souriant
c'était tous les même toujours la même merde toujours les mêmes erreurs
on n'apprend pas de ses erreurs cassiopée on en garde des cicatrices parfois des plaies qui s'ouvrent encore et encore
l'épiderme n'apprend jamais il compense et les cellules se remplacent
l'entaille se ferme puis s'ouvre encore
le sang sort sèche s'enlève puis coule encore

mais toi tu te bats toujours
toi tu gardes la tête haute et tu aimes encore
tu l'aimeras haemon
avec passion conviction et honnêteté
en réalité c'est déjà fait
quand il t'a surprise puis sortie de ta mélancolie symphonique

quand il t'a sourit quand il t'a aimé en premier
et puis tout était beau chez lui
même ses larmes

« tu crois que ça fait de nous un couple ?
j'ai jamais réussi à tenir une relation longtemps mais j'espère que tu m'y aideras parce que moi je veux que ça dure »

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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon Sam 13 Juil - 20:22


on entendait son rêve au loin resonner

et mon coeur reprend son souffle

tu signais la fin des romances préconçues et de « je t’aime » calqués sur les entendus. tu signais l’amour nouveau, raisonnable et raisonné, celui qui préserve car il ne demande pas d’aimer comme on aime tous les jours.

tu signais haemon, police différente, d’un arial obsolète, georgia peut être helvetica… de quoi te débarrasser des papiers froissés et des souvenirs écorchés. tu signais tes yeux encrés dans les siens pour lui promettre d’être cet homme bon qu’on ne croise que dans les romances.

tu ignores si elle t’aime, t’aimera ou t’aura jamais aimé. quelque part finalement, tu t’en fiches. de l’amour on ne tire que les remords, au-delà des euphories. c’est aussi les larmes et la colère qui s’imprègnent le plus – et tu le sais. mais tu n’attends pas de vivre un conte non, simplement de dormir reposé entre ses bras, de couver ses peurs par des baisers et, pourquoi pas, de laisser dans ton histoire quelques jolies choses à raconter.

tu hoches la tête alors qu’elle se demande si se jurer d’être là sans dire « je t’aime » valait vraiment la peine d’officialiser une union si particulière. tes bras s’allongent pour venir la prendre contre toi, comme apaisé d’avoir trouvé l’éden.

« ça durera. c’est peut-être aller vite en besogne mais, j’espère que tu danseras avec moi au bal de cette année. au prochain, et à tous les autres bals. »

tu saisis son visage pour coller ton front au sien,
haemon tu te reposes enfin et tu fermes l’histoire de tes tourments, peut être pour ne plus en connaître aucun.

peut-être, mais finalement…
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Re: on entendait son rêve au loin résonner — haemon

on entendait son rêve au loin résonner — haemon
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