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zasępiony | z Lewis

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zasępiony | z Lewis Dim 5 Mai - 23:35



zasępiony


Niveau relations, tu as la poisse, Inocenty. Tu es né sous une bien mauvaise étoile. Et ça a tendance à te faire chier. Ben ouais ! À dix-neuf ans, tu aimerais profiter de la vie, t’amuser avec des copains, tout simplement. Les choses ne sont pas si simples. Comment pourrais-tu te qualifier, d’ailleurs ? Es-tu aussi horrible que ça en a l’air ? Tu ne penses pas. Tu n’es pas un monstre, tu es juste… maladroit. Un peu timide, trop assuré quand tu essaies d’obtenir quelque chose. Tu es l’ami en or mais ça, peu de gens le savent. Tu ne sais comment le montrer.

Et ça te fatigue. Tout ce temps passé à mentir, à faire croire que tu étais une personne pleine de potes ! À t’en convaincre, peut-être ?

Connaissances. Ce sont juste des connaissances.

Mais parmi cette foule de gens qui t’aiment ou qui ne t’aiment pas, il y a des relations que tu ne sais pas comment définir. Tu apprécies les personnes, mais à quel point ce sentiment est-il réciproque ? Parfois, il y a un peu d’ambiguïté. Des paroles que tu n’aurais pas dû dire.

Et aujourd’hui, alors que tu es morose, encore choqué de ce que tu viens d’apprendre quelques jours plus tôt – tu aurais vraiment dû couper ton téléphone ce jour-là, depuis, tu évites les réseaux sociaux comme la peste – tu repenses à l’une de ces rencontres faite il y a des années de cela et qui est, à tes yeux, inqualifiable.

Lewis.

L’aimes-tu ou pas ? Tu as tenté de le séduire plus d’une fois. Même s’il était à Serpentard – bouh le méchant – tu ne t’es pas démotivé. Mais ça n’a jamais marché. Et tu as fini par comprendre pourquoi. Et là, tu t’es dégonflé comme un ballon de baudruche, honteux et choqué. Bien sûr, tu n’es pas le seul à cacher des choses – et pas des belles – mais tu oublies parfois que les autres aussi ont des problèmes. Parfois plus gros que les tiens.

Tu t’es éloigné immédiatement. Tu te sentais trop mal. Tu n’osais même plus le regarder en passant dans les couloirs – alors qu’il n’est pas si moche. En vérité, tu ne voulais pas le laisser tomber – si on peut appeler cela comme ça – et au contraire, tu voulais l’aider à aller mieux – car tu te doutais qu’il ne devait pas être heureux de sa situation – mais tu ne savais comment l’aborder pour lui faire savoir, comment retenter une approche sans vraiment d’arrière-pensée – et juste laisser aller le temps dans la simplicité –, être bêtement gentil.

Il te manque, un peu. Les gens comme lui te rendent bêtement triste.

Et parce qu’en ce moment, tes sentiments sont terriblement accentués par la nouvelle peu charmante que tu viens de recevoir, c’est la mine dépitée que pour l’une de tes premières fois, tu t’es assis à la table des Serpentard. Juste en face de toi. Tu as tenté un sourire joyeux – car tu ne montres jamais quand tu vas mal – mais tu ne sais pas s’il est bien passé et tu l’as abordé d’un ton faussement enthousiaste :

« Salut Lewis ! Ça fait un petit moment ! J’espère que tu vas bien ! »

Tu ne sais pas pourquoi, mais tu penses que non, lui non plus ne va pas bien. Il sait juste mieux le masquer que toi. Ou n’en a juste pas conscience.

« Loin de moi l’envie d’être chiant mais… j’ai appris un truc pas cool, j’aimerais me changer les idées. Tu veux faire un truc fun ? »

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Re: zasępiony | z Lewis Lun 6 Mai - 0:22



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Les délices passent par les supplices. En l’occurence, celui concerné n’était autre que rester présent dans la grande salle afin de faire le pleine de sucrerie. Un véritable dilemme qui se présente devant lui à chaque fois. Car s’il y avait quelque chose à ne pas reprocher aux chers directeurs de Poudlard, c’est bien leurs talents pour recevoir. Une cueillère d’un côté, un livre de l’autre, ses doigts lâchaient prises de temps en temps afin de piocher dans les bonbons à sa porter.
L’amas de sucre craquait entre ses crocs, car incapable de prendre son temps. Il préférait se dépêcher, et en prendre une nouvelle pour essayer un autre parfum. Un bien maigre lot de consolation, mais assez pour oublier l’espace de quelques secondes la raison pour laquelle il s’acharne en médicomagie. Encore aujourd’hui, il avait reçu une lettre de son père qui lui suggérait de revoir son orientation. Que son influence lui permettrait de se décaler sur les cours de politique magique, mais Lewis ne veut rien entendre. Ce qu’il veut, c’est guérir. Guérir de cette apparence tout sauf sorcière. Guérir sa cadette de son manque de magie. Pour cela, il était prêt à tout.

À malmener moldu et crackmol dans cet école, à passer pour le pire des connards. Pourtant, il lui arrive de vaciller. De repenser à Arthurius. Il ne serait dire ce qu’il y a de plus douloureux entre le croiser tous les jours dans les couloirs sans qu’il le reconnaisse, ou bien le souvenir d’avoir pointer sa baguette sur lui pour l’oublietter. L’ironie du sort ? La signature que porte ce sortilège. La même que celle qui termine son identité, comme si l’ombre des Blackwell le suivait jusqu’à sa propre vie privée, ses propres tourments.
La Mort-Vivante donc. Une potion de bas-niveau qu’on lui a conseillé de réviser. Il connaissait la recette par coeur, mais la perfection le motivait à continuer d’étudier le sujet. La morosité sur son visage était devenue tellement quotidienne qu’elle faisait partie de son charme. C’était ennuyeux. Bien plus ennuyeux que d’inventer ses propres recettes dans l’espoir d’acquérir un résultat satisfaisant. Salut Lewis ! Ça fait un petit moment ! J’espère que tu vas bien ! Son menton se lève pour dévisager celui qui venait de l’interrompre -ou le sauver, cela diverge en fonction du point de vue- dans ses révisions.

- Tient donc, Inocenty... Bonjour. Cela est étonnant de te voir en face de moi après tout ce temps, en effet. Qu’attends-tu de moi cette fois ?

Politesse aiguisée, il referme son livre d’un geste délicat, griffant au passage la couverture en cuir. Geste qui le fit doucement grimacer, agacé par ses ergots plus gênants qu’autre chose. Loin de moi l’envie d’être chiant mais… j’ai appris un truc pas cool, j’aimerais me changer les idées. Tu veux faire un truc fun ? La suspicion se dessine dans ses deux solaires, curieux de savoir de quoi il pouvait s’agir. Même si, en prenant compte de ces dernières semaines sans nouvelles de sa part, et de cette fameuse “mauvaise nouvelle”, il ait une petite idée sur la question. De quoi le contrarier, et le pousser à solidifier ses défenses pour que ses secrets demeurent bien garder.

- Quoi exactement comme “truc pas cool” ? Si ta chose “fun” n’inclut pas une virée improvisée au Chemin de Traverse, pourquoi pas. Je manque de distraction, et d’inspiration, pour tout avouer.

De toute envie serait plus exact, mais le but n’était pas de le démoraliser plus que de raison.
Attrapant suffisamment de sucettes pour en coincer une entre chaque doigt, Lewis avait pris soin de faire une petite réserve avant d’aller où-que-ce-soit.

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Re: zasępiony | z Lewis Lun 6 Mai - 20:10



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Tu penses que le Serpentard fait partie de ces personnes qui n’ont pas peur de refuser une invitation qui les dérange. Tu crains donc sa réponse. Tu n’arrives jamais à le sonder, à analyser son non-verbal pour savoir ce qu’il pense, ce qu’il désire, ce qui lui ferait plaisir. Que signifie « ennuyer » pour lui ? Tu n’en sais rien.

Tu sais que c’est légèrement tendu entre vous. Car il t’attire inexplicablement. Car tu aimerais être plus proche. Tu ne devrais pas et tu le sais. Tu as le chic de te fourrer dans des situations délicates et aimer les mauvaises personnes.

Le début de ses paroles annonce la couleur et tu ne peux pas t’empêcher de grimacer. Pourquoi « cette fois » ? Tu as le sentiment de l’emmerder puissance dix mille et tu te mords nerveusement la lèvre. Tu n’es pas aussi assuré que tu en as l’air, tu as surtout peur des blessures. Tu crains d’arriver un jour au point de non-retour d’avoir été trop de fois déçu par les gens – alors que ton comportement y est sans doute pour quelque chose.

Il grimace. Ça ne sent pas bon. Toutefois, tu as poursuivi sur ta lancée et attendu simplement que la sentence tombe. Elle n’a pas tardé. Et te laisse étonné.

Il est d’accord pour aller faire un truc avec toi. Et même, on dirait qu’il se prépare.

« Sérieux ? Oh, génial ! »

Sans doute as-tu l’air d’un enfant devant un pot de crème à la vanille. Tu es ravi qu’il accepte. Tu n’avais pourtant aucune chance de repartir d’ici satisfait, n’est-ce pas ?

Mais il te pose une colle. Tu n’as aucune idée de quoi faire en sa compagnie. Sûr qu’il allait refuser ta proposition, tu n’y avais pas réellement songé. Te voilà bien con à te torturer les méninges, cherchant une solution à ton problème.

« Je ne sais pas, en fait. Il y a-t-il quelque chose que toi, tu aimerais faire ? »

Tu entends « à part le fait d’être tranquille avec ma personne à moins de cent mètre de la tienne » bien entendu. Faut-il vraiment le préciser ?

« C’est bête, on a parlé plus d’une fois ensemble, mais je ne connais toujours pas tes goûts, je suis désolé. »

Tu attrapes toi aussi une sucette que tu fourres sans attendre dans ta bouche. Inutile de prendre des provisions, ce sera ta petite douceur du jour. Elle te suffit amplement. Songeur, tu le fixes en poursuivant tes réflexions sur une activité amusante à faire. Tu n’es pas du genre à t’amuser énormément.

« On pourrait aller se perdre dans les bois ? Tenter de trouver des trésors ? Ou encore aller à la piscine ? Je sais pas bien nager mais je ferai avec. Ou alors je te donne un cours particulier de danse, car je suis sûr que tu en as grand besoin ! »

Tu ne sous-entends rien de malsain évidemment. Tu n’as pas trop la tête à ça.

Tu te rappelles qu’il t’a aussi demandé pourquoi ça n’allait pas. oh. À vrai dire, tu n’as pas très envie de répondre à cette question. C’est une assez longue histoire et tu crains de t’énerver si tu mentionnes le sujet, encore frais dans ta tête.

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Re: zasępiony | z Lewis Lun 6 Mai - 21:19



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Étonnant, n’est-ce pas ? Il faut croire que l’ennuie que procurait cette maudite potion du niveau d’un ASPIC ait eu raison de son pragmatisme. C’est du moins là-dessus que Lewis rejette la faute, écoutant -plus ou moins- attentivement Inocenty.

Il faut dire que le Serdaigle a piqué sa curiosité. Pourquoi se préoccuper de lui maintenant ? Pourquoi après avoir tout fait pour l’éviter dans les couloirs ? C’est quelque chose qui échappait totalement au serpent tant son coeur était dorénavant éteint. L’aspect sentimental ne lui traversait même pas l’esprit pour tout dire. Il voulait seulement avoir le fin mot de cette histoire. Aussi, cela explique la raison de sa politesse, et de son abdication. Sérieux ? Oh, génial ! Le manque de discrétion était déconcertant, et le Blackwell jetait un regard à droite puis à gauche en voyant ses camarades verts et argents le dévisager. Il ne leur fait par d’aucun commentaire, préférant se concentrer sur cet extravagant jeune homme.

- Oui, mais je pourrais changer d’avis si tu continues de nous attirer l’attention d’autrui.

Souffla-t-il l’air ailleurs, tandis qu’il restait le dos bien droit sur son banc.
Il se souvient avoir éprouvé un tant soit peu d’amusant lors des veines tentatives de l’oisillon pour l’avoir sous le coude. Jusqu’à ce qu’il cesse du jour au lendemain. Il n’irait pas jusqu’à prétendre avoir ressentit un manque, mais plutôt les conséquences d’un divertissement en moins. Je ne sais pas, en fait. Il y a-t-il quelque chose que toi, tu aimerais faire ? Une réponse négative a failli traverser ses lèvres, mais finalement, il s’était tût. Lewis préférait réfléchir, car contre toute attente, il s’avérait que c’était une excellente question.

Qu’est-ce qu’il avait comme loisir ?

Étudier n’en était pas un, tout comme être seul. Il n’a jamais été un grand aventureux en dehors des cours de potions, et il avait plutôt l’allure d’un apprenti-chimiste que d’un grand sportif. C’est bête, on a parlé plus d’une fois ensemble, mais je ne connais toujours pas tes goûts, je suis désolé.
Sans relever le menton, le regard dans le vide, il rétorque.

- A vrai dire, je n’ai jamais vraiment réfléchis. Cela remonte à longtemps la dernière fois qu’on m’a posé la question.

Qu’est-ce qu’il aimait faire ? De préférence quelque chose qui n’inclut pas une blessure, ou un mauvais coup. La musique et l’escrime. Ce sont ses loisirs certifiés, et peu savent qu’il sait jouer à merveille du violon et du piano. Deux instruments qui plaisaient à Mère, et sur lequel il se débrouille suffisamment bien pour adoucir la rude matrone qu’elle est. On pourrait aller se perdre dans les bois ? Tenter de trouver des trésors ? Ou encore aller à la piscine ? Je sais pas bien nager mais je ferai avec. Ou alors je te donne un cours particulier de danse, car je suis sûr que tu en as grand besoin ! Hochant négativement la tête, il ne sourit pas.

- Me perdre dans la forêt est devenu impossible tant j’y passe du temps, mais des trésors se cachent sûrement au fond du Lac Noir. Cela pourrait mêlanger toutes tes idées, hormis celle qui concenre la danse. Je ne sais pas danser, je pourrais seulement t’accompagner en musique.

Il ne relance pas le sujet concernant la mauvaise nouvelle, il saura tôt ou tard de toute manière. Lewis préfère davantage s’échapper de la Grande Salle, faisant un vague signe à Inocenty de le suivre afin de discuter pour se fixer sur la chose «fun». Bien que techniquement, quiconque était assez fou pour passer du temps avec le Blackwell savait que le mot «fun» n’avait pas sa place.
Ainsi, la pression des regards était moindre, et il pouvait réfléchir plus convenablement. Croisant ses mains dans son dos tout en marchant, Lewis avait enclenché le mode automatique, choisissant de remettre le choix à Inocenty.

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Re: zasępiony | z Lewis Mar 7 Mai - 1:17



zasępiony


Tes idées sont souvent foireuses Inocenty. Tu n’excelles pas dans le choix d’activités amusantes à faire à plusieurs ou juste à deux. Peut-être parce que tu n’as tout simplement pas vraiment l’occasion de profiter de temps privilégié avec d’autres personnes ? Car tu es trop seul pour te souvenir de comment on fait ? Car ton temps à faire autre chose que danser ou « étudier » est trop limité pour que tu puisses développer cette partie de toi, sociale ?


Tu n’en sais rien. Mais il ne semble pas enjoué par tes propositions. Mais l’as-tu jamais vu heureux de quelque chose ? Enthousiaste ? Tu ne penses pas, ou du moins, tu n’en as pas le souvenir.


Et ça te fait de la peine.


Tu t’es éloigné de lui à contre-cœur, quelques mois auparavant, quand tu as appris des choses tristes à son sujet. Tu étais conscient de tes sentiments et ils te faisaient peur. Tu ne voulais pas l’embêter avec ça, le coller de trop alors qu’il ne devait pas en avoir envie.


Est-ce que tu voulais rompre le contact ? Bien sûr que non. Tu sais qu’il n’est pas bien dans sa peau, tu aurais dû être là pour lui quoiqu’il t’en coûte, mais tu n’avais juste pas pu pour ne pas le rendre mal à l’aise.


Tu lui fais un sourire maladroit, assis à cette table. Tu aimerais qu’il passe un bon moment avec toi ce soir. Qu’il réapprenne à aimer la vie, à sourire. Alors tu ne promets rien, mais tu vas essayer. Car il le mérite.


Le malheur des autres te fait énormément de mal à toi aussi. Car tu es un peu déprimé (dépressif ?) et que tu aimerais qu’on t’aide. Tu ne souhaites cette souffrance à personne – sauf aux gros connards qui viennent te faire chier pour tes histoires de robe, bien entendu.


Tu hoches la tête lorsqu’il te donne des indices sur ce que vous allez faire maintenant. Mais fronces les sourcils. Comment ça pas de danse ? Il ne sait pas danser ? Eh, tout s’apprend ! Et tu te feras un plaisir de lui enseigner ce que tu sais, s’il y met du sien.


Mais d’abord, quitter cette salle pleine de nourriture en emportant quelques bonbons et pâtisseries.


Tu déambules avec lui dans les couloirs vers le parc. Tu ne sais pas trop quoi dire, alors tout simplement tu te tais et tu lui lances des petits coups d’œil discrets. Comment rendre cette soirée mémorable ? Tu n’en sais rien.


Mais le rhume que tu attraperas après le sera, lui ! Il fait glacial !


Et évidemment, tu n’es pas suffisamment habillé.


Alors tu te réchauffes comme tu peux alors que vous vous dirigez vers le lac : en t’échauffant comme si tu allais t’entraîner. Tu devances le Serpentard, le sourire aux lèvres. Tu te tournes vers lui, ne cessant de te remuer pour ne pas geler sur place.


Au final, vous ne savez pas trop quoi faire, et tu ne penses pas qu’aller se baigner par ce temps soit une très bonne idée. Toutefois, rien ne vous empêche de profiter de l’eau de loin, de l’observer, d’émettre des suppositions et de vous raconter des histoires d’horreur. Sans doute pas le genre de ton interlocuteur, mais tu es enthousiaste pour deux.


Tu l’apprécies vraiment au fond, Lewis. Même s’il est désagréable et tire une tronche d’enterrement.


Enfin, vous arrivez à proximité de l’eau froide. Tu gigotes toujours avec une certaine classe. Tu sautilles sans jamais t’arrêter, frigorifié.


« T’es sûr que tu ne veux pas danser ? Tu verras c’est amusant, je peux t’apprendre ! »


Bon moyen d’avoir un peu plus chaud de légèrement rapprocher vos deux corps, n’est-ce pas ? Allez, c’est pas une mauvaise idée ! Il apprendra à être un peu plus gracieux ! Pas inutile.


Tu lui tends les mains. Sauf que tu ne te rends pas compte, mais tu recules dangereusement vers le bord de l’eau.


« Prends mes m... »


Ton pied glisse sur le rebord, entraîne un bout de terre dans sa chute, et c’est tout ton corps qui tombe à la renverse en arrière. Une expression de pure panique passe sur tes traits angéliques et autrefois joyeux.


Tu es précipité dans l’eau sans que tu ne puisses rien faire.

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Re: zasępiony | z Lewis Mar 7 Mai - 21:26



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Lewis faisait une erreur, il en était persuadé.
Malgré tout, être le plus lugubre et le plus désagréable des élèves n’immunise pas contre l’envie de faire autre chose de ses journées qu’une lecture assidue de papier. Aussi, il voyait l’invitation d’Inocenty comme une occasion de se distraire, et rien d’autre. Bien que, très sincèrement, cela était une véritable épreuve pour le Serdaigle, car il n’était pas le plus facile à dérider. Ni à enjailler. Les marques sont là, autant sur le plan physique que moral. Il manque quelque chose dorénavant dans sa poitrine, comme s’il avait également oubliéter une partie de lui-même ce soir là. Au fond, il aimerait avoir l’entrain et l’enthousiasme de ce inconscient.

Pourquoi inconscient ?
Parce qu’ils ne se bousculent pas au portillon pour lui proposer de passer du temps ensemble. Une rare exception qui permet à Inocenty d’avoir une petite place dans l’estime exigeante de Lewis. Il ne craint pas être déranger par sa déambulation hasardeuse, alors que le chemin est frais. Le froid, il le ressent également. Cela se voit à cause d’un filet de buée qui traverse ses lèvres. Seulement, il est trop fier pour l’admettre, préférant recouvrir ses mains de ses fameuses mitaines vertes montantes. Cela fera toujours ça de gagner. La tête penchée légèrement en arrière et sur le côté, il dévisage cette grande bâtisse qu’ils laissent derrière eux pour la sauvagerie de cette forêt dite interdite.
Un mensonge, puisqu’elle n’avait rien d’interdite depuis des lustres. Il ne fallait pas s’y aventurer trop loin, c’était tout. Un léger soupir traverse ses lèvres, soulagé. Il pouvait être un peu moins lui-même, détendu, alors qu’il pince deux doigts à ses lèvres. Un sifflement perce les arbres et les fougères. Pourquoi ? Cela va venir, il faut juste lui laisser le temps de venir.

T’es sûr que tu ne veux pas danser ? Tu verras c’est amusant, je peux t’apprendre !

Une légère grimace de mal être anime son visage. Oui, il était sûr. Cela ne l’a jamais intéressé, et ses mains se dressent devant lui en guise de barrière.

- Oui, certains. Vraiment, je n’ai pas envie de m’y aventur-...

Les mots coupés face au spectacle qui s’effectue devant lui, la précipitation a raison de son bon sens. Ses ergots erraflent la peau d’Inocenty sans le vouloir. Emporté, précipité, Lewis ne tarde pas à rejoindre le Serdaigle dans l’eau, et la panique arrondit en crescendo ses yeux. Oh merde, c’est la première chose qui lui traverse l’esprit. Il n’a pas le temps de tâter le terrain, de constater qu’il n’a pas pied. Il coule en même temps, incapable de nager.

Eh oui, on ne peut pas être bon partout.

Du calme. Il ferme ses yeux, tente de contrôler ses émotions comme à son habitude. Une forme rousse et féline ondule à la surface, avant de plonger pour rejoindre les deux garçons. Une Fléreur qui saisit Lewis pour le ramener au bord afin qu’il s’agrippe à quelque chose, et elle nage gracieusement pour récupérer dans le même temps Inocenty afin d’opérer la même manoeuvre.
Le Serpentard halète, frigorifié et envahie par un sentiment ... De honte. Le froid contracte les cicatrices dans son dos qui le relance, et sa poigne sur le licken se raffermit au point de laisser trois traînés distinctes dans la terre.

- S-si tu v-voulais me m-mettre à l’eau, t-tu aurais pu f-faire plus simple...

Parce que c’est raide de piquer une tête comme ça, sans temps de préparation.

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Re: zasępiony | z Lewis Mar 7 Mai - 22:04



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Ton regard croise celui de Lewis alors que le pauvre garçon est entraîné dans ta chute – sans doute ta faute, en plus de cela ! – mais tu n’as pas le temps d’y lire quoique ce soit que déjà, l’eau t’accueille dans un bruit terrible qui pourrait réveiller tout le château. Et le froid est encore pire qu’à l’extérieur.


Tu cries comme si ta vie en dépendait. Tu ne sais pas bien nager – et toi tu voulais l’inviter dans la piscine ! Mais au moins, il y a des endroits où vous auriez eu pied – et vraisemblablement, lui non plus car il ne vole pas à ta rescousse. Il coule tout comme toi et tu paniques. Tu n’as jamais voulu ça ! Et si vous mourriez dans quelques instants, bêtement noyés dans l’eau du lac pour avoir voulu danser – dans ton cas, surtout ?


Mort idiote.


Décès dont l’école toute entière parlerait encore dans vingt ans d’un ton moqueur. Y’en a eu des plus glorieuses.


Mais alors que tout semblait perdu, tu es subitement ramené à la surface par un truc qui t’attrape par le col et t’aide à retourner en sécurité. Tu es abasourdi. Et une fois que tu peux t’accrocher à quelque chose, tu vois la bête. Un Fléreur qui avait l’air tout content d’être là – tout ton contraire. C’est lui qui vous a sauvés ? Incroyable. Tu n’y aurais pas cru !


Lewis aussi est de retour un peu en dehors de l’eau – du moins la tête – et tu tournes le visage dans sa direction, inquiet de sa réaction. Tu es conscient que le Serpentard n’est pas un tendre et qu’il pourrait très bien te hurler dessus sinon te noyer pour l’avoir jeté dans le lac, aussi involontaire eût été ton geste.


Mais il grelotte et ne te crie pas après. L’étonnement prend place sur tes traits avant que tu n’esquisses un léger sourire. Tu le trouves mignons, ainsi trempé. Il n’a plus trop l’air du garçon que tout semble ennuyer. Neutre. Ça change !


« Je te jure que c’était totalement involontaire ! »


Pour être honnête, si tu avais pu éviter de piquer une tête en plein milieu d’une eau gelée et potentiellement dangereuse, tu aurais beaucoup apprécié. Malheureusement, le destin et ta maladresse en ont décidé autrement.


Tu laisses échapper un petit rire. La situation est loin d’être dramatique en vérité. Vous êtes juste deux cons qui ne savez pas nager décemment et qui vous retrouvez dans un état pitoyable. C’est assez marrant.


Mais pas assez pour y passer la soirée. Tu gigotes et comme une vieille larve, tu arrives à t’extirper tant bien que mal de l’eau, à grands renforts et couinements et de jurons. Ça glisse ! Et la terre sur ta belle peau et tes vêtements de qualité ne te fait pas des plus plaisir. Finalement, tu arrives à sortir ton gros derrière de ce bourbier et tu te redresses mollement. Bordel, il fait deux fois plus froid !


Ce soir, tu n’arrêtes pas de changer d’avis à propos de la température.


Tu avises Lewis toujours bien embêté et tu lui tends une main. Au fond, tu ne sais pas si tu vas réussir à l’aider, car tu risques de glisser encore et de te retrouver à nouveau dans l’eau. Mais tu acceptes d’essayer.

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Re: zasępiony | z Lewis Mer 8 Mai - 19:57



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Ça, pour avoir l’air cons, ils avaient l’air cons. Cela ne plaisait pas à Lewis qui se retrouvait dans une situation aussi fâcheuse que ridicule. Le genre de situation qu’il s’efforce d’éviter en temps normal, par surplus de fierté. Son masque de froideur se craquèle, et le froid qui électrifie ses nerfs du bassin à la nuque lui apporte un peu d’humanité dans ses réactions. Une douche froide qui l’avait prise de court, raison pour laquelle il n’était pas agressif.
La seule envie qui demeurait, c’était celle de quitter ces eaux. Car, il était au courrant des Strangulo, et même des Sirènes qu y habitaient. Il ne voulait pas que l’une ou l’autre de ces saletés l’attrape pour le couler par le fond. Penny, la Fléreur rousse qui était intervenue, venait coller sa tête humide contre sa joue. Le Serpentard avait laissé un grognement s’échapper d’entre ses lèvres, adoucit par les ronronnements qui parvenaient à ses oreilles.

- Penny, je t’en prie, ce n’est pas le moment.

Grogna-t-il alors qu’il pestait une nouvelle fois lorsque l’oisillon à côté de lui gigoter et l’arroser à cause de sa gestuelle peu gracieuse pour remonter. Lewis ferait mieux de faire de même. Aussi, il fermait les yeux sur ce froid comme il pouvait, usant de sa maigre force pour tenter de hisser en dehors de cette eau. Sans succès, même avec sa Fléreur derrière pour le pousser. Il était trop pris par le sentiment de honte pour vouloir pleinement faire des efforts.

Je te jure que c’était totalement involontaire !
- Encore heureux.

La frustration parle, mais cette main tendue, il l’accepte. Lewis la saisie. Pour la seconde fois, il remarque de ses propres yeux Ô combien cela peut procurer un sentiment de soulagement de recevoir un peu d’aide, plutôt que la refuser violamment. Il réitère ses efforts pour sortir, n’ayant plus d’excuse pour ne pas réussir. Pourtant, cette fois, il y voit une occasion de se venger. Cela se voit, notamment à cause de ce petit éclair de malice qui traverse son regard. Sa poigne se raffermit, il parvient bel et bien à remonter sur le bord ... Pour mieux pousser Inocenty a y retourner. Sans lui par contre.

- Par contre, là, c’était volontaire.

Un léger ricanement, et le Serpentard s’accroupit au bord pour ne pas perdre de vue le Serdaigle. Il fait un léger signe à sa Fléreur qui tourne autour du poussin pris au dépourvu, prête à réagir si besoin.

- Au faite, je te présente Penny. Ma Fléreur. Tu as moins à craindre d’elle que de moi. Cela te fera une chose en plus à mon sujet à noter dans un coin. Avec le fait que je ne sais pas nager en plus de ne pas savoir danser.

Lewis s’asseoit. De toute façon, au point où il en est, ses habits de craignent plus quelques feuilles et de la terre en plus de leur état détrampé. Le plus dure demeurait être se réchauffer, tentant de calmer ses grelottements en fermant les yeux, et en pensant à autre chose.

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Re: zasępiony | z Lewis Mer 8 Mai - 21:24



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Tu l’observes, lui et son animal de compagnie, dans l’eau, à essayer d’en sortir. Ouais, ça n’est pas très convaincant et c’en est marrant. Il aura sans doute un peu besoin de toi pour quitter cet endroit peu accueillant, et ça tombe bien, tu adores aider les autres.


Et ça te perdra. Car tu te fais avoir comme un bleu. Véritablement.


Il attrape ta main, tu tires pour ne pas toi-même tomber et qu’il s’extirpe de sa prison glacée. Et tu ne sais pas par quelle sorcellerie, mais il réussit à te repousser dans ce que tu venais de laisser derrière toi. Le salop !


Un cri t’échappe alors que tu te retrouves à barboter après avoir bu la tasse dans ce liquide pas des plus propres. Oh le connard ! Tu le foudroies du regard de là où tu es. Une insulte franchit tes lèvres parce que franchement, ça c’est pas cool et tu n’as rien fait de mal.


« Enfoiré ! Tu vas me le payer ! »


Avec ton algue gluante sur la tête, tu n’as pas l’air très convaincant Inocenty, c’est sans doute pour cela qu’il ne te craint pas plus. Mais qu’il prenne garde car tu es un gentil garçon qui ne se laisse pas toujours faire. Et tu vas mordre.


Il a l’air tout fier de lui. Même, il ricane. Bon, déjà un bon point, tu as réussi à l’amuser un peu – tu ne perds pas ton but de vue malgré toutes vos péripéties – mais ça ne va pas durer, car tu as des idées foireuses pour réclamer vengeance.


Il ne sait pas nager ? Fort bien. La prochaine fois, tu le laisseras barboter, il finira par couler. Danser non plus ? Raison de plus pour l’abandonner à son sort.


Toutefois, pour le moment, c’est toi qui es dans cette indélicate situation. Tu le vois qui s’installe et qui fermes même les yeux. Un sourire taquin étire ta bouche, moqueur. Rira bien qui rira le dernier ! Toi, tu es prêt à passer à l’attaque.


Une fois de plus, tu quittes l’eau dans laquelle tu étais plongé avec un peu d’indélicatesse. Il y a plus facile comme exercice – avantage : tu te muscles les bras, sans doute. Incovénients ? Trop pour les citer – mais tu t’y plies car tu n’as pas d’autre choix. Une fois en sécurité, tu t’approches de l’endormi proche, très proche. Tu le fixes de tes intenses yeux verts, réfléchissant à la meilleure attaque pour le déstabiliser. Idée !


Let’s go.


Tu approches ton visage. De plus en plus proche. Et doucement mais rapidement, tu poses tes lèvres sur les siennes. Et tu recules aussitôt, t’asseyant en face de lui, l’observant comme si de rien n’était.


Eh, c’est amplement mérité.


« Oh, princesse, on se réveille ! »


Il ne va quand même pas s’endormir sur place ? Par contre, s’il se réveille pour mieux t’assassiner, ça ne va pas le faire, mais tu as des arguments pour te défendre – pas tes poings, eux ça fait longtemps qu’ils sont atrophiés à force de ne pas être utilisés pour la baston.


Tu grelottes. Il fait vachement froid.

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Re: zasępiony | z Lewis Mer 8 Mai - 22:33



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Au fond, il reste tel quel : un fiéffé connard. Encore que, cette petite bousculade avait des tons bon enfant. Le genre de petite taquinerie qui, certes est difficile à digérer, mais n’a pas réellement de fond mauvais. Comme chacune de ses paroles en fin de compte. Ce ne sont que des habitudes ancrées de force dans son esprit. Il ne les pense pas, il ne fait que les réciter pour dresser une barrière autour de lui.
Dévisageant le barboteur dans son eau, qui le foudroie du regard, Lewis ne peut s’empêcher de détourner le menton en le relevant, un léger sourire sur son visage. De la satisfaction, certes, que Penny ne cautionne pas. Il s’asseoit, somnole à cause du froid. Il attend qu’Inocenty sorte de ces eaux glacés, peu envieux d’y retourner de son propre chef. Une fois était largement suffisante. Le Blackwell avait beau avoir les yeux clôt, il était sur ses gardes.

Mais, il ne s’attendait pas vraiment à cela.

Plutôt à une justice plus équivoque, à une main qui l’entraîne de nouveau à rejoindre le lac prestement, ignorant comme deux enfants se qui peut s’y cacher comme danger. Au lieu de cela, c’était la chaleur d’autrui qui venait de se déposer sur ses lèvres. Un geste qui avait valu des yeux jaunes rouverts à toute vitesse, écarquillés et quelques peu troublés par ce ... Ce quoi ? Ses doigts viennent effleuré ses pommettes rougissantes, de honte et d’incompréhension.

- Mais ... t-t...qu’est-ce qu-...

Erreur incongru, Lewis déconnecte complètement. Il stagne, présent sans l’être. Pourquoi il a fait ça ? Bon cela dit, cela aura eu le mérite de lui faire oublier le froid qui le tiraille. Son attention étant bien trop concentrée ailleurs, dans ce flot de ressentit. Il se baisse, se recroqueville, souffrant de cet état d’âme neutre. Les émotions s’entrechoquent, différentes, au point de s’annuler entre elle et de ne pas fixer le possesseur sur ce qu’il souhaite dire. Il ne saurait dire s’il aurait préféré retourner de force dans le lac, ou non. Mais cela n’empêche que le voilà torturé par une sentiment de ... remords.
Il lui avait laissé une ouverture, et ce gredin en avait profité. Magie blanche qui chasse le noir immiscait dans sa myocarde, le Serpentard déglutit, confus. Il parvient enfin à relever sa tête, tentant tant bien que mal de rester digne, fier et hautain. Seulement, frigorifié, trempé, et maintenant gêné, cela ne rend pas la chose aisée.

- Pourquoi t’as fait ça ?

Question stupide, ce n’est pas comme si l’oisillon avait tenté mainte et mainte fois d’attirer ses faveurs, et plus. Seulement, ce n’était pas une question à proprement parler, mais un appel pour prendre conscience. Pour les deux. Lewis était stricte là-dessus : il n’avait pas le droit. Il ne voulait pas attirer les foudres de Mère. Il ne voulait pas revivre ce qui s’est passé il y a quatre ans. Il ne le supporterait pas une deuxième fois.

- Dis-moi : pourquoi ? Quelle était donc cette mauvaise nouvelle ?

Voyant son interlocuteur tremblait tout autant que lui de froid, il détourne son regard, réfléchissant. De toute évidence, ils allaient rester ici un moment, alors autant allumer un feu avant qu’ils attrapent tout deux la crève. Sa baguette levée, quelques gestes gracieux, et quelques flammes pour ponctuer le tout, il lui avait fait signe de se rapprocher, et d’arrêter de se mettre dos au lac. Ne serait-ce que pour ne pas le tenter de l’y pousser une nouvelle fois.

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Re: zasępiony | z Lewis Jeu 9 Mai - 0:36



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Sa réaction t’étonne, car tu ne t’attendais pas à ça. En fait, tu pensais retourner illico dans l’eau et peut-être pour de bon cette fois. Qu’il te maintiendrait la tête sous le liquide asphyxiant jusqu’à ce que tu ne vives plus. Mission suicide. Tout cela pour un baiser. Pour une marque d’affection – que tu passes pour une vulgaire vengeance – que tu es sûr qu’il mérite. Et que tu voudrais lui donner plus souvent.


Comment lui expliquer ? Car tu es sûr qu’il va te demander pourquoi tu as fait cela. Ce serait tout à fait logique et justifié.


Il est troublé et tu le vois. Lui qui d’habitude ne semble rien ressentir, tu as réussi à un peu le dérider – peut-être pas pour les bonnes raisons cependant – et déjà ça, ça te satisfait. Un sourire que tu as capté tout à l’heure, maintenant cette mine sur laquelle tu ne peux pas poser d’adjectif clair. Il y a quelque chose sous cette carapace et tu le sais. À toi de tenter de gratter pour l’aider à se montrer tel qu’il est vraiment.


Toutefois, dans l’immédiat, tu dois surtout t’expliquer. Tu déglutis et tentes un sourire mal assuré. Tu ne peux pas dire toute la vérité – même si tu crois qu’il la connaît, du moins un peu, qu’il sait que tu as de maladroits sentiments envers lui – toutefois, tu vas essayer d’être convaincant.


« J’en avais envie. Je voulais t’embêter. »


Tout con et ça a un gros fond de réalité. Mais est-ce seulement un jeu ? Non. Toutefois, tu n’es pas sûr qu’il puisse entendre ce que tu voudrais lui dire. Tu ne veux pas l’énerver. Il est déjà étrangement calme compte tenu de la situation, tu ne dois pas louper ta chance.


Il t’invite à te rapprocher un peu et tu t’installes à côté de lui. Par contre, tu ne résistes pas à l’envie de poser délicatement la tête sur son épaule. Tu en as bien besoin de ce simple contact. Sans arrière-pensée. Juste partager un peu de douceur.


Il te demande ce qui ne va pas. Un triste sourire apparaît sur ton visage et tu fermes les yeux. Tu laisses de longues secondes s’écouler avant d’enfin ouvrir la bouche.


« Tu sais, quand tu n’as pas énormément d’amis, de contacts avec les gens, chaque trahison a un goût particulier. Tu ne peux pas te dire « tant pis, il y a plein de personnes derrière qui vont prendre sa place » et continuer comme si de rien n’était. »


Les larmes apparaissent sous tes paupières. Tu les serres pour les empêcher de noyer ton visage. Ton cœur bat douloureusement dans ta poitrine.


« Ma meilleure amie m’a trahi. Elle m’a menti, m’a caché qu’elle ne prenait plus la pilule. L’autre jour, elle m’a annoncé par téléphone qu’elle était enceinte. Qu’elle l’avait fait exprès. Elle semblait ravie, la connasse ! Cinq minutes plus tard, elle annonçait sur les réseaux sociaux, sur mon mur à moi « l’heureux événement » pour que tout le monde soit au courant. Nos parents, les gens qui me suivent… elle m’a embarqué dans un truc horrible. »


Oui, tu as voulu mourir. Tu l’as clamé haut et fort. Surtout qu’une autre amie est venue exactement au même moment te parler d’un sujet très similaire. Non mais tu imagines, toi, avoir deux gosses de deux filles différentes ? Impossible. Un cauchemar innommable. Même un c’est trop. Surtout avec une nana qui ne te plaît pas, avec qui tu ne veux pas passer le reste de ta vie. Tu veux être libre de te choisir le conjoint qui te plaît.


Même si ça va poser problème chez toi.


Finalement, les larmes finissent par gagner le combat et dévalent tes joues rougies par le froid. Heureusement, le Serpentard ne peut pas les voir, tu aurais si honte ! Pleurer c’est pour les petites filles, t’a dit ton père. Tu ne dois pas montrer ainsi tes sentiments, c’est très mal.

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Re: zasępiony | z Lewis Ven 24 Mai - 13:56



zasępiony | z Lewis GQfKhPQ

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J’en avais envie. Je voulais t’embêter
Son visage reste tel quel : inexpressif, le regard coincé entre l’étonnement et l’envie de le foudroyer avec.  Quel idiot. Ses lèvres se tordent, laissant entrevoir ses crocs sur-développés, ses dents qui se serrent, cette rage qui s’étouffe et qui le fait souffler tel un animal blessé. Ses poings se serrent, n’attendent qu’à frapper et pourtant, Lewis ne bouge pas. Il noie cette rage soudaine qui l’envahie, car un infime morceau de son âme s’y refuse. Il avait aimé cela, ce geste touchant au point de dévoiler cette âme en verre brisé, ces milles et uns morceaux qui s’entrechoquent sans jamais savoir comment se réunifier. Le Blackwell fini par pester, détournant son visage sur le côté pour souffler avec colère avec qu’elle s’échappe.

Il avait suffisamment de souci.
Inutile de lui en rajouter bêtement.

Ses yeux se ferment, coupant ainsi sa connexion avec ce monde pour retrouver contenance. Seulement, difficile lorsque ses défenses ont été brisées aussi facilement. Comme si elles n’étaient que du papier mâché.
Perdu pour perdu, le venimeux serpent fait signe à cet oisillon impétueux de s’approcher, de venir le rejoindre pendant qu’il s’affaire à leur construire un peu de chaleur. Une nouvelle grimace déforme son visage en voyant qu’il prend ses aises, qu’il dépose sa tête contre son épaule. Allons, qu’a-t-il appris pour être aussi … Collant, d’un coup ? De l’autre côté, sa Fléreur s’allongeait, collée à lui, et Lewis avait l’impression de n’être qu’un bout de viande autre deux tranches de pain. Une position aussi agréable que le comparatif est ridicule. Il ramène ses jambes contre lui, posant ses bras pour se faire un oreiller de fortune, et il y dépose son menton tout en dévisageant ce lac.

Tu sais, quand tu n’as pas énormément d’amis, de contacts avec les gens, chaque trahison a un goût particulier. Tu ne peux pas te dire « tant pis, il y a plein de personnes derrière qui vont prendre sa place » et continuer comme si de rien n’était.

- Oui, je sais. Mieux que quiconque. Lança-t-il tout en fixant un point imaginaire dans l’horizon.

Cela faisait partit des raisons pour laquelle il ne voulait plus d’attache.
Pour ne pas trahir.

Ne pas avoir la culpabilité d’avoir blessé quiconque à cause de son sang, de son statut, de ses devoirs en tant que tel. Ma meilleure amie m’a trahi. Elle m’a menti, m’a caché qu’elle ne prenait plus la pilule. L’autre jour, elle m’a annoncé par téléphone qu’elle était enceinte. Qu’elle l’avait fait exprès. Elle semblait ravie, la connasse ! Cinq minutes plus tard, elle annonçait sur les réseaux sociaux, sur mon mur à moi « l’heureux événement » pour que tout le monde soit au courant. Nos parents, les gens qui me suivent… elle m’a embarqué dans un truc horrible. Oh Seigneur Dieu, encore des histoires d’amours… Les yeux de Lewis s’étaient levés au ciel, regrettant presque d’avoir insister à ce point pour savoir de quoi il en retournait. Car, ce n’était pas le meilleur confessionnal dont Inocenty aurait pu disposé. Cependant, il cherchait véritablement une phrase intelligente, des mots réconfortantes… Avant de laisser tomber. La compassion ne faisait pas partit de ses talents premiers, ni même l’empathie.
Il s’était contenté d’hausser légèrement les épaules, et de lancer un :

- Ignores-la. Elle finira par se lasser. Ou Oubliette-la si tu es prêt à vivre avec cela sur la conscience.

Le meilleur conseil qu’il puisse lui donner, même si ce n’est pas le plus honorable.
Cependant, peut-on vraiment lui en vouloir ? Il ne fait que se baser sur son propre vécu. Obliviate, cela était si dur d’y penser, loin d’être banal. Il se contentait seulement de faire semblant que cela ne l’atteigne plus. Ses griffes étaient venues frotter son avant-bras, distraitement. En faite, il ne veut pas s’enfoncer dans ce sujet. Il ne veut pas en savoir plus. Il ne veut pas en dire plus. Le Blackwell invite Inocenty à retirer sa tête de son épaule afin de se lever, sa main posée à terre prête pour l’y aider.

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Re: zasępiony | z Lewis Dim 26 Mai - 1:41



zasępiony


Cette position est définitivement très étrange. À ne point en douter, de dos, on dirait un couple. Mais toi, tu sais que ça n’est pas vrai, que les couples, c’est pas fait pour toi. Que bien sûr, tu t’es imposé à Lewis, un peu égoïstement. Tu penses que jamais tu ne pourras te retrouver ainsi, simplement blotti contre quelqu’un que tu apprécies beaucoup. Que tu aimes, même. Dommage. Mais la vie t’a appris à être terriblement pessimiste et fort peu assuré de tes capacités à sociabiliser. Tu ne sais pas si tu as quelque chose à donner.


Quand tu commences à parler et qu’il te dit te comprendre, ton cœur se serre très fort dans ta poitrine. Bien sûr, tu es conscient que le jeune homme est seul, qu’il n’a pas énormément de connaissances, d’amis. Tu n’as pas l’impression qu’il en cherche, d’ailleurs, ou du moins, pas avec ton énergie. Il ne sait peut-être pas comment faire ? Ou ne veut pas être blessé ? Tu n’en sais rien, mais ne préfères pas poser la question pour ne pas tomber dans l’indiscrétion crasse.


Tu te sens mal à l’aise. Tu voudrais tellement lui venir en aide, mais il ne t’acceptera pas, et tu le sais.


Tu essaies de chasser cela de ton esprit et continues ton histoire. Et d’abord, il ne réagit pas. Tu pinces les lèvres, embêté. À tous les coups, tu l’ennuies avec tes problèmes. Mais eh, c’est lui qui a insisté ! Toi, tu es resté pudique jusqu’au bout. Tu te tortilles légèrement sur l’herbe, mal à l’aise. Puis finalement, il ouvre la bouche et ce qu’il te dit ne te plaît pas. Pas du tout. Enfin, l’idée est tentante mais irréalisable.


« Oui, mais si elle est la seule à oublier cette histoire, ça n’ira pas… de nombreuses personnes sont au courant maintenant et il m’est impossible de toutes les retrouver. Et puis, j’aurais l’impression de perdre ma seule amie. Même si je me demande si c’est toujours mon amie. Je suis un peu perdu. »


Tu te tais enfin. Il te repousse légèrement et t’invites à te redresser. Tu prends appuis sur tes mains pour te relever avec un certain manque de grâce, pour une fois. La conversation t’a vidé de ton énergie, tes larmes aussi. Tu essuies rapidement ton visage avec ta manche, le plus discrètement possible. Raté. Tu soupires et t’éloignes légèrement, avant de te tourner vers le jeune homme. Et là, tu lui dis ce que tu as sur le cœur.


Brusquement, comme ça, sans filtre. Car ça te pèse depuis un bon moment. Cette décision, prise trop rapidement, sur un coup de tête, tu la regretteras. Sûrement.


« Tu sais Lewis, je pense souvent à toi, à ta situation. Tu sais que tu me rends triste ? Je veux dire, tu le montres pas forcément, tu essaies sans doute d’être fort, tu y arrives mieux que moi, mais tu es vraiment heureux ? Tu es comblé, dans ta vie, en sachant que tu n’as pas le droit d’aimer et d’être aimé ? Personnellement, je ne le suis pas. Ça me rend malade. Alors je me dis que si tu n’as pas un cœur en pierre, ça doit être ton cas aussi. »


Tu prends une pause. Tu détournes le regard. Mais maintenant que tu es lancé, ça ne sert plus à rien de tenter de stopper ton flux de paroles.


« Tu penses que tu réussiras à tenir ? Je ne connais pas ta vie, je ne sais pas ce que c’est d’être un sang-pur, je ne suis qu’un sang-de-bourbe, mais l’homophobie, ça me dit quelque chose avec mes parents, ouais. Tu es prêt à passer le restant de tes jours seul, à ne toucher à personne pour satisfaire tes parents ? Pour ne pas qu’ils te fassent du mal ? Cet été, pour ma part, je vais leur annoncer que j’aime bien les garçons aussi. Je vais sûrement me faire assassiner en douce – et je suis sérieux – mais… tant pis ? Lewis, réveille-toi ! »


Tu ne veux pas que ce jeune homme reste esseulé toute sa vie. Même si ça ne te concerne pas directement, tu trouves cela vachement malheureux. Tout le monde a besoin d’amour.


« Me frappe pas s’il-te-plaît, et ne t’énerve pas… je sais que je me mêle d’affaires qui ne me regardent pas, je suis un gros con. Et ce dont j’ai envie, là, tout de suite, c’est de refaire ce qui t’a embêté il y a quelques minutes... »

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