pour régner la tête haute (owain) Mar 7 Mai - 18:25
« yeet. », lettre par lettre, de sa main à mes lèvres.
j’avance déjà trop fière vers un océan de folie, mon alcool à moi, quelque fois c’est l’oubli.
quand j’y repense, c’est vrai que ça me prend toutes les cinq minutes. jamais je n’ai pu dire « je t’écoute », saisissant tout le sens qui en découle ; mais toujours, j’ai dit « je n’entends pas » sans vraiment ce que cela représente. la sensation est peut-être agréable. les sons ne sont peut-être pas des démons ?
je regarde tes mains qui encore et toujours me parle sans le moindre gène, petit moment comme la genèse d’une amitié sans fond, tu me racontes encore des bêtises et j’en souris, toute innocente.
colonisateur ne te sied pas, non,
« g(u)-and gamin. », c’est tout ce que je retiens de tes yeux bruns.
et tu parles encore de chose qui étrangement n’entrent pas dans mon histoire. je te regarde et te donne toute l’attention du monde tandis que tu m’énonces des faits qui ne signifient rien pour moi, alors que puis-je répondre ?
« c’est quoi, ti-er le g-os lot ? » chuchotement intime.
après tout moi je suis sourde, et si ça semble banale, c’est toujours un peu patibulaire pour les autres, alors c’est quoi à toi, owain, ta bête noire qui fait tressaillir les assaillants ?
je pousse la porte de notre maison d’ivresse, me dérobant de cette liste exhaustive qui se repend par ta bouche de serpent,
je parlerai owain, de tout, de rien, pour ton plaisir et peut être même pour le mien, alimenter tes songes, briser nos questions, tout ce que l’alcool me dicte, tu l’auras sur un plateau doré. parce que je suis bête et jolie, stupide par la vie, belle par envie.
« deux mèt-es de shoote-. un chacun. » un regard rusé porté sur ton minois, la voix poussée qui ne s’adresse qu’au serveur de mes folies.
il est un peu tôt pour sombrer et j’entame sans peine notre douce hécatombe, je m’assois sur un tabouret de bar sans déposer la moindre monnaie, le regard, à la fois supplice et sans faille,
ce n’est pas moi qui payerai le désordre de notre nuit.
« pourquoi de mes plus grandes craintes, owain ? quitte à te rendre ivre pour discuter, moi, je veux connaître tes plus grands désirs. »
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Ven 24 Mai - 13:49
told you to hold still didn't i ?
▬ c'est souvent générateur de longues discussions d'aborder les peurs. une de ses mains vient se glisser dans sa nuque en un sourire alors qu'il s'assoit à côté de l'astre aux belles paroles, l'autre bras sur le comptoir las j'sais pas si t'as remarqué mais j'aime l'échange
ça fait l'intéressant, sans savoir ce que la réaction qu'il cherchait voulait dire pourtant. du moins de la part d'un clown il devait trouver son auditoire, mais quand ce qui provoque le rire, ou une esquisse est relatif, frêle que le titre d'humoriste de bande de potes.
▬ quant à ce que je veux : le diplôme, trouver une boite d'informatique magique convenable, sinon en fonder une moi-même, de l'argent, du pouvoir, faire le tour du monde, le conquérir, partir en croisière, consacrer plus de temps à d'autres passions comme genre la musique une fois que j'aurais un toit, de la bouffe et un semblant de vie stable. faire taire l'impression d'etre une poussière dans l'univers fasse de moi quelqu'un d'insignifiant, aussi.
l'alcool n'est pas dans son sang pour parler de son reflet dans le miroir de risèd, ou encore du souvenir d'un temps ou il avait ce qu'il voulait mais qu'il le perdait. chaque fois. mais il estime, avec la compagnie si jolie, et attentive, l'atmosphère des trois balais que ça ne serait qu'une question de temps éventuellement. ça ne signifie plus grand chose, owain trop habitué à l'alcool pour se livrer se croit dans une charade, ne prend pas dégoût à sa condition et ses patterns cependant. ça vient comme une acceptation de ses habitudes, et des épaules qui roulent de désintérêt. le sepentard souhaitait juste qu'on se souvienne de lui, la peine de partager ce qui s'est passé il y a fort longtemps était moindre, au final il en était tout à fait capable... aussi désagréable que ça puisse être, étant donné les circonstances dans lesquelles le sujet lui est amené. il a un oeil pour le barman, Mme Pommary absente aujourd'hui décidément, ou occupée, il ne sait. le barman vous sert vos shooter. cul-sec hein. satané expression. le serpentard file des billets :
▬j'paie la tournée
le voilà qui prend le verre à une main pour one-shot la rasade, puis vient aggraver le semblant de bouffonnerie que ses cheveux en bataille. ce qui suit lui vient sans qu'il réfléchisse :
▬ j'te trouve plus à l'écoute que de gens qui ont de l'ouïe. j'aime ça chez toi lune. mais c'est toi que je veux écouter ce soir.
lune luit d'une lumière claire, on en chante les mystères tapis dans l'ombre. elle qui berce la nuit de sa douceur et de ses mots, et parfois violente dans son éclat cache en son sein une infinité de choses. owain qu'on dit soleil d'éclat de rire se dit qu'il veut se prêter entier l'histoire d'un soir, bavarder à coeur l'emporte. pourtant il n'est pas sûr de pouvoir être aussi attentif que tu ne l'as été pour lui, dans son attention dissidente et cette habitude qu'il avait de s'étaler, tu dois l'avoir remarqué. voyons en cela un voeu, un souhait d'une soirée tranquille à tes côtés.
Re: pour régner la tête haute (owain) Jeu 30 Mai - 15:20
tu es beau, owain, quand tu souris. tu me donnes des envies juvéniles qui aiment bâtir, dans la fougue la rage, et même l’amour, trop et tant de souvenirs. on pourrait jacasser toute la nuit durant, je crois que la fatigue ne pourrait jamais m’atteindre : je veux rester ici jusqu’à en mourir d’ennuie —si seulement nous en étions capables. c’est peut-être parce que tu parles bien, que ce soit de tes deux lèvres ou de tes deux mains… je ne sais pas. et, honnêtement, je n’ai pas envie de réfléchir à cela.
sans ivresse. tu m’offres, d’une sincérité bien soudaine, l’essence même de tes convoitises tant personnelles. et moi comme une enfant trop gourmande, dont la curiosité n’a de fond, je prends. je prends, je prends et je ne relâche aucun de tes mots. toutes ces idées d’avenir je veux m’en souvenir pour te voir les vivre, les prochaines années. je viendrais, sois en sûr, comme une entêtée, la tête haute pour sonder tes prouesses informatiques. s’il n’y en a pas, ce n’est rien. j’aurai tout ces souvenirs en main pour te rabâcher quel horrible menteur tu as été, et comme j’attendrai patiemment ta fameuse ascension. je te dirai « voyage. voyage, si tu veux, tu en as toujours eu envie. voyage mais reviens. » car moi je n’irai jamais bien loin.
petite amoureuse comme à chaque jour, du moindre visage qui me regarde, je te souris, empoignant d’une main ferme notre premier verre à deux. pourvu qu’il n’y en ai jamais de dernier.
« c’est facile… »
d’écouter sans entendre. c’est facile parce que ça a tellement plus de sens. j’aurai voulu que ce soit compliqué, que jamais tu ne me dises ces jolis mots. j’aurai aimé être quelconque et bébête, rien que pour t’entendre me dire le contraire. j’aurai non j’aimerai tellement, pouvoir t’entendre le dire, si seulement, j’osais.
pourtant ça ne me coûterait rien. un peu de fierté et beaucoup de convictions… après tout, qu’est-ce que c’est ? ah. c’est tout mon être. et je n’y peux rien.
« moi… » têtue je me tais, les paroles qu’on prononce à voix hautes sont des déclarations trop formelles, je veux être honnête, owain, mais sans laisser de trace.
je signe donc ;
« j’ai passé tant de temps… à tomber sous les cailloux, les insultes, les plaisanteries. j’en suis lassée. je veux tout le contraire, désormais. c’est frivole, comme idée... j’ignore même combien de temps cela peut durer. combien de fois pouvons-nous dire je t’aime sans nous engager, combien de fois pouvons-nous faire l’amour sans nous attacher. combien de fois pouvons-nous nous rassurer sans y croire plus d’un jour… »
je prends un peu de courage, m’abreuve d’un second verre, un mètre, malheureusement, ne suffira pas à couver les souvenirs de cette inoubliable soirée.
« tu n’as jamais donné l’impression de n’être qu’une poussière, owain. à personne. qui oserait dire le contraire ? oublie tout. les cailloux, les insultes, les plaisanteries. ce soir tu es un soleil, un roi, un univers, rien de moins. bois. je veux être reine, moi aussi. alors bois pour moi. »
levant la main pour fêter mon troisième verre, j’attends une approbation quelconque. ton sourire, un simple geste, une esquisse secrète. un rien, simplement de quoi me donner le courage d’être loquace.
car le peuple ne pourrait nous faire taire.
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Jeu 30 Mai - 18:24
if you're going to scream your love
trinquent les verres au son délicieux d'une apparente liberté dans les mots. pour lui, le deuxième mais de loin le dernier.
élus régents de l'univers par les dires la serdaigle, un rien qui fait tout les voilà. la forme dont c'est dit happe le serpentard. si lui savait susurrer douces paroles d'une esquisse assurée, oh, lune : telle une attrape par le col, qu'elle se veuille ardemment amoureuse ou passionnément destructrice force à la regarder. tout d'une souveraine celle-ci, owain se prend à vouloir s'en jouer.
▬ ma reine ? qu'on le laisse s'enjailler, cet enfant. il n'y croit pas une seconde, même lorsqu'il attrape sa main pour l'embrasser. lèvres pincent la peau en un clin d'oeil, littéral et figuratif. le dos du blond se relève. ok, plus de jeu après, promis.
ses doigts glissent, desserrent l’étreinte sur les longs et fins doigts de la serdaigle. mine d'un brin d'embarras, l'éclat aux dents comme du fond de la gorge ça sonne clair. brumé par ses débuts d'ivresse. non par quelque transformation enzymatique, plutôt de par l'atmosphère, et la compagnie.
(une étoile et de la poussière. t'as envie de rire, mais tu sais que tu as promis.)
et de par les mots qu'elle lui tient, owain se dit que bien nombreux sont ceux qui font d'elle l'objet de leurs désirs. lune aime. elle aime sans promesses. détruit peut-être ceux ou celles qui croient en ses mots doux un peu trop longtemps. c'est facile d'accuser ceux qui s'amourachent éperdument mais sur un temps donné seulement. on dirait qu'il s'agit d'une excuse pour dire qu'affections étaient factices quand en fait le constat d'une sincérité passée fait bien trop mal.
lune sensuelle l'est dans sa volonté la plus pure, à elle le droit d'en décider les termes. la sexualité un pouvoir où bien d'autres s'y prennent pour s'y perdre, si c'est elle owain estime qu'elle peut en être maîtresse, mais voilà. la vie joue des tours.
▬ crains-tu que ton coeur finisse par s'épancher pour quelqu'un à qui tu as promis la tendresse d'un soir ?
parce qu'au final on ne joue que jusqu'à ce qu'on se fasse avoir.hrp: @Lune Choi
Re: pour régner la tête haute (owain) Jeu 30 Mai - 19:42
personne ne s’aventurerait à compter les sourires qui perlent de mon visage dès que mes yeux tombent sur toi. pas même moi. non, car j’aurai, je crois, honte de t’apprécier autant, et pour si peu. ne nous battions nous pas avant de franchir le seuil de ce bar ? quelle magie noire nous prend, soudainement. sentir tes lèvres contre ma peau sans t’immiscer dans le moindre désir trop privé... ah, owain, c’est pour cela que je t’adore tant. parce qu’il n’y a rien à tes yeux qui puisse nous lier plus assidûment que nos caractères.
je pouffe un court instant, tandis que tes doigts m’abandonnent. aujourd’hui je suis devenue reine, bientôt baignée dans l’ivresse avec mon roi. j’admire le dos de cette main bénie par ton humour, venant déposer, là où tes lèvres ont signé, ma propre bise. mais plus de jeu, soit.
la répartition des coups est inégale, peut-être n’as-tu pas soif ? assidue à ma mélancolie, je la noie. tes questions sont vipères owain, comme les couleurs qui t’habillent. tu vas droit au but, sans user de douceur. j’esquisse un sourire, mon regard, soudain, veut te fuir, et je rigole avec candeur.
« oh, owain ! » j’ai l’impression d’être si bête à brûler les étapes. innocente déjà tombée dans le panneau, on n’aura même pas le plaisir de discuter de probabilités… mon index droit fait doucement le tour d’un verre plein.
« je n’ai même pas eu le temps d’avoi- peu-. »
je reprends les signes pour cacher la peine qui pourrait trembler dans ma voix.
« c’est stupide, j’aime déjà. mais il aime autant les tendresses éphémères que moi. il fricote ailleurs, je fricote ailleurs. on se promène, et on se retrouve. je ne veux pas être acquise. je veux cultiver la peur de perdre, le plaisir de retrouver… » un énième gloussement me prend, j’ai repensé à toi dans tout cela. « j’ai pas envie d’être une poussière non plus, owain. tu comprends. »
je pointe d’un doigt taquin l’un de tes verres, t’incitant à rattraper mon alcoolique cadence. patiente et bavarde tant qu’on n’entend rien de mes aveux trop honteux, je reprends dès que ta main saisit son verre.
« tu es déjà tombé amoureux, dis-moi ? » n’attendant qu’un « oui » ou qu’un « non », je reprends aussitôt après ton aveu pour pouvoir écouter ta future dissertation ; « comment tu fais ? »
Dernière édition par Lune Choi le Ven 31 Mai - 10:10, édité 1 fois
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Ven 31 Mai - 1:08
if you're going to scream your love
à lire ses doigts, lune est possession : on peut l'acquérir comme on peut la gagner on peut la perdre comme on peut la garder, une propriété à laquelle certains murmurent tu es mienne l'histoire d'un soir, voire au delà, histoire d'y croire. mais même là où mots sont prétentions, un sentiment de prévaloir subsiste. celui d'être celle qui fend le coeur auquel elle veut manquer, à contrario de ne pouvoir s'y blottir, aimer s'y sentir et que cette sensation soit partagée par l'autre moitié
verre rempli que lune pointe vient toucher ses lèvres peu après. pour lui le troisième seulement. est-ce une course jusqu'à déchéance ? à la décadence ? peut-être bien. si là est l'ambition de sa majesté, il s'y tient. il se doit. s'il sait être responsable de votre ruine béante, il fera mine que ce n'est jamais arrivé : quoi qu'il advienne de tout ce qui se passe. ou non.
il n'a qu'un hochement de tête pour réponse. et elle lui demande comment aimer. s'il savait. owain demande à ce qu'on lui resserve entre temps. reflexion longue sur comment l'aborder s'il avait une chaise plus confortable, il se serait affaissé, une lueur de dégoût pour sa personne dans l'oeil. owain rit un brin amer.
▬ j'en fais rien, voilà comment je fais.
il en redemande, boit à nouveau cul-sec.
▬ avec tous les voyages, les déménagements... j'ai fini par me dire qu'en parler n'allait rien m'apporter de durable... vu que j'allais forcément partir sans promesse de retour.
les plus jeunes années oui encore, il croyait, comme le font ces gosses, que l'amour n'a pas de barrière, que se parler tous les jours par message serait suffisant. mais le temps change, les gens avec. des fois de manière radicale. lui également, quand ce n'était pas lui qui disparaissait c'était en face.
et des fois ces disparitions lui tordaient l'estomac.
il lui faut boire. une main sur la nuque owain, lui permet de la masser. un grognement sort de sa gorge cette fois, les yeux clos et bas le temps d'inspirer un bon coup et de reprendre. il se trouve stupide, parce que cette histoire il la connait si bien, bien des fois répétée, elle n'est pas si dramatique. la vie est ainsi les gens viennent et partent, mais en même temps dire une telle chose n'est possible que pour ceux qui ont leur place. serpentard acide se dit qu'il lui faut ne pas être si difficile avec lui-même, sans quoi parler allait être un tout autre calvaire.
▬ pour devenir une étoile au yeux de quelqu'un faut risquer tout ce qu'on possède, des fois tout ce qu'on est. si t'es prête à ça, faudra lui parler. aussi honnêtement que tu le fais à moi
car, pour lui, lune, tu n'as rien d'une poussière.
Re: pour régner la tête haute (owain) Ven 31 Mai - 14:52
de vides mots qui même sans titiller mes tympans, sonnent creux. owain dont les galéjades forment ta couronne, tu perds, avec conscience, doucement de ton éclat. c’est une sorte de lamentation sans peine, une constatation plate et trop vraie, à laquelle mes caprices ne misent pas un sou. tu n’en fais rien, owain. et ça te fait rire, tristement je le crois. ça te fait boire, aussi. ça te fait penser et ça te tiraille, pas vrai ?
ta main sur ta nuque, comme un tic qui ne t’a pas lâché de la soirée. ça intrigue. tes épaules doivent être lourdes, tu es peut-être fatigué de tout cela ? de ces voyages, de ces déménagements, de ces promesses jamais formulées ? je me suis penchée de sur mon siège, prenant appuie par une main sur le comptoir. téméraire parce que je suis une lune en manque d’univers, j’ai déposé à mon tour cinq doigts derrière ton cou. coupable d’avoir bravé ton cocon, je les fais glisser, sans remords, sur ta carrure. prenant appuie par ici, je me rassois, bien sage, sur mon vieux tabouret.
« détends-toi. » le poids du monde peut bien se porter sur mille épaules. « tu me fais peu- à penser comme ça. »
quand on ne possède que son audace on n’a rien à risquer, le sais-tu ? quand on ne s’accroche qu’aux impressions, que peut-on perdre. et à quoi bon ? le sacrifice est-il vraiment la solution ? owain que pourrais tu abandonner pour entendre un véritable « je t’aime » ? que penses-tu pouvoir laisser de côté simplement pour un bain d’amour… et comment cette idée peut-elle sonner si juste à tes oreilles, alors que moi, qui n’entend pourtant rien, comprends si bien comme c’est idiot ?
« pourquoi me risquerai-je ? pour un garçon frivole qui peut être ne m’aimera pas plus d’une semaine ? owain je crois aux étoiles, pas aux miracles. non, il ne faut rien risquer. il faut jouer le jeu, avec stratégie. si je lui dis tout cela, de quoi aurai-je l’air ? ce n’est pas de la séduction, ça. non, ça, c’est chouiner pour pas finir enterré… et encore… »
cul-sec.
« hm. honnête avec toi, avec si peu de ve--e ? non non, toi et moi on choisit les info-mations. on n’est pas honnête… tu es cachottier, je le sais. bois plus vite, je veux savoi-. »
friponne, je dépose l’un de mes verres devant les tiens.
« tes dési-s sec-ets. les gens que tu fais semblant d’aimer. ceux qui t’insuppo-tent, ceux dont tu n’oses pas pa-ler… »
rebelotte. cul-sec, pour l’audace insatiable. puis une paume de main pour te faire face. c’est un stop non-dit, car une question hautaine et soudaine m’est venue, plus forte que mes autres interrogations.
« tu me vois comme une étoile toi, dis, owain ? » la voix si douce, on dirait l’une de ces gamines qui prient simplement pour qu’on leur dise je t’aime, même si le fond, la forme, le sens et les mots n’ont ni valeur ni sentiment. croire en un univers, qu’il soit factice ou parfait. simplement pour pouvoir croire en soi.
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Dim 2 Juin - 8:44
i could hold you, pin you, kiss you but i won't.
peur à voir ? on dirait bien, ça arrive. il parait que la mort du soleil en entraînerait bien d'autres avec lui, et ce soir lune lui retire son titre de particule minuscule. owain a les yeux attentifs sur le visage qui fait sa compagnie, cette manière dont elle s'appuie sur le comptoir pour aller glisser ses doigts sur son cou. un souffle lui vient, petit rire étouffé.
▬ ouais, il boit encore une fois, ou deux il ne sait pas.
c'est peine perdue on dirait. éprise entre le constat d'une réalité qui ne lui donne pas ce qu'elle souhaite et l'impossibilité d'y remédier mais voulant jouer comme si de rien état, continuer à l'avoir, à le vouloir, le lâcher, le retrouver. mais s'y retrouve-t-elle elle dans tout ce charnier ?
qu'en est-il de, il ne sait, la possibilité d'essayer, au préalable de ne rien changer d'autre que comment ça se passe entre eux. garder les conquêtes à droite à gauche, les relations sont si libres de nos jours. le serpentard supposait un accord de mots doux et de compagnie peut-être, où tous deux trouveraient un reflet plaisant dans ce qu'ils partagent et lui une vérité à t'aimer de la sorte pourrait faire avancer les choses.
il est vrai, qu'il s'agisse de se mettre à nu. d'ouvrir son coeur à la possibilité de se faire ravager piller à l'idée que rien aboutisse. qu'owain pouvait dire tant pis mais que ce sont des mots sans sens réels pour lui. mais lune ne geint pas, ni ne pleure de pluie torrentielles pour que coeur se ronge ou crie dans le vide. pourquoi devrait-elle jouer à ce jeu de séduction sans attache quand le contrat n'est plus le même des deux parts ? ...parce qu'elle aime ? owain ne sait.
le blond boit. oui, lui il retiendra des informations. lui comme elle par le fait même de fermer la bouche ou de respirer. parce qu'il ne sait pas par ou commencer. mais ça ne restera pas longtemps comme ça. de cette même manière ou lune espérait travailler l'affection que lui tenait le bourreau de son coeur en devenant ce qu'il souhaitait : l'objet du désir.
(alors, lorsque l'astre te demande si c'est une étoile tu lui dirais oui, oui, parce qu'elle s'est retrouvée maladive et éprise par un coeur qui la malmène. ce n'est pas de sa faute. et cet aorte aime peut-être même à bonne raison.)
elle lui demande ce qu'il pense des autres, mais c'est d'elle qu'elle parle en premier. et lune qui amène le sujet si finement comme pour suggérer qu'il n'y a pas de mal s'il l'estime sans l'aimer.
▬ tu brilles d'une splendeur mémorable... il boit entre temps. pour un satellite
au centre gravitationnel du nom du bourreau de la serdaigle.
▬ j'ai voulu me l'accaparer cet éclat, par curiosité, par je ne sais quoi. parce que c'est facile, tu aimes complètement sans lendemain et j'suis tout à fait capable de te rendre la pareille. l'envie est partie, au final, j'préfère discuter.
et même si lune l'y mènerait il s'y refuse, et il s'énerverait si la serdaigle l'embrasserait. tout ça, c'est dicté avec aisance, effets de l'alcool on dirait. owain dont la main joue avec les cheveux, long, blonds et si fins à portée de bras. désir plus si secret, il avait fait son tour.
▬ tu parles stratégie comme d'une bataille que tu comptes gagner assurément. à mon avis c'est plus douteux que d'aller lui en parler directement, vipère même. qui dit que tu sauras où t'arrêter ? que ton coeur, meurtri à l'idée de n'être qu'un objet du désir à ses yeux ne s'en prenne à lui par vengeance ? demande d'être resservi entre temps et un sourire adressé à la lune ou sais-tu déjà que sa coquille se fend ?
il n'y avait personne qu'il faisait semblant d'aimer. certains qu'il aimait plus que d'autres, oui. owain savait facilement déshumaniser et sa loyauté lui était affiliée à lui seul et à son meilleur gain sur un temps donné. son traitement des autres variait selon ce qui le protégeait au mieux, reste enterré l'estimation réelle.
((que tu ne la prennes pas pour le lendemain l'oublier voulait dire que tu l'estimais plus haute que bien d'autres. même si soirée à leur côté est celle ou pleuvent mots et cris d'amour))
Re: pour régner la tête haute (owain) Dim 9 Juin - 21:03
toute seule dans ma cage, j’espérai bêtement que tu me libères.
ma belle étoile mon bel owain. ton prénom sonne sourd. je le prononce bien ? je repense à mon cœur qui s’est soulevé quand archibald avait entendu le sien. son visage. sa surprise. cet instant trop heureux. j’en suis tombée amoureuse. mais toi owain, tu me laisses dans ma prison, avec mes souvenirs. je l’aime et tu ne veux pas m’aider à penser à toute cette galaxie. non, ce soir c’est la lune, son soleil, et une étoile qui accuse…
perlent rires et sourires comme perlent les verres que j’enfile. j’ai beau demander et demander toi tu restes modéré et me parles de moi… et qui de nous deux est la vipère, finalement ? serpentard ou serdaigle, j’ai beau ne pas y connaître grand-chose mais, ça sonne un peu pareil.
tes lèvres s’arquent vers le soleil et un nouveau verre vient à tes mains : je l’ai pris sans attendre pour te priver comme tu me prives. la coquille d’archi ? je bois, cul-sec. la coquille d’archi. du marbre. béton armé. je repose ton dû. satellite enfantin dont les remords trainent aux pieds sans jamais toquer à la tête… la coquille d’archi… ça trotte en tête mais rien ne vient. mes yeux se perdent sur les traits de ton visage. si fins. et ceux d’ar-…
« je ne suis pas tout à fait idiote, tu sais. pourquoi tu évites la redevance ? » dis-je, voleuse n’ayant rendu aucun verre. « tu te caches. et à combien de verre vais-je enfin entendre parler de toi… »
de toi owain, pas que de surface.
« moi. moi. moi. mes constellations. mon univers en bordel. sans blague ni farce. aller. tourne-toi, bouche tes oreilles. »
patiente pourtant maman m’a souvent appelée caprice. je me retourne appuyée sur le bar qui nous soutient tous deux, penchée vers l’être qui nous laissera rentrer en titubant ce soir. je lui chuchote avec amour une requête un peu bête, pourvu que d’owain et ses débats j’en retire l’owain le vrai qui jacasse pour des ébats.
« owain owain ! » je tapote ton bras laisse ma voix s’emporter ; nous avons désormais deux verres mais le tiens n’est pas saint non,
j’ai demandé à mon acolyte éphémère d’y verser un peu de sel. de quoi te voir cracher sur la table et cracher ailleurs tes idées trop sages, owain tu es doux tu me plais ça m’étreint sans me toucher, et c’est frustrant car ça ne sonne pas fondamentalement comme toi.
je veux te voir dans le couloir et te crier comme tu es bête, pas faire la fière et attendre une caresse. non, à trop vouloir y gagner j’ai perdu l’essentiel…
« santé. » je lève mon verre, prête à trinquer pour boire le tout d’une gorgée.
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Mar 11 Juin - 17:43
a miraculous melody resembling a star, to you with that breathtaking expression
le serpentard voit l'astre lui voler un bien cher, un de ses satanés verres, il paraît qu'il les comptaient à une époque, juste histoire de savoir où il en était dans sa vie. mais entre nous il s'agissait de gagner un pari. toujours. gagner. maintenant encore, s'en rend-il compte peut-être il ne voit pas ce qui lui apporterait s'il se livrait. non sans craindre forcément ce que les yeux inouïs d'une jolie jeune fille sans ouïe, owain voit son bien si cher se faire voler et se rappelle qu'il avait promis.
▬qu'est ce que tu faiss- c'est souri, pompette un peu. il ne va pas dire qu'il a compris. il ne va pas s'excuser non plus. s’étend avec bravoure un rire à grande dent comme l'imbécile qu'on reconnait si bien en lui. il fait un peu chaud à l'intérieur, qu'il remarque, distrait. mais non c'est pas l'astre dont il doute de l'intelligence. il voulait qu'on doute de la sienne.
s'il s'inhibe c'est pour éviter de parler, en général.
((y'a un meme parfait pour cette situation, quand on te demande de parler de toi et que toi même tu ne sais qui t'es.))
il se bouche les oreilles comme demandé. parce que c'est un gentil garçon. effet de l'alcool ? ahahah. non. la serdaigle lui tapote le bras, et il n'a pas fait attention à elle pendant ce temps, un peu trop confus pour poser des questions et comprendre son environnement. dans un monde plus cruel encore, certainement serait-il mort.
▬ c'est chelou ton truc t'as fais quoi ? owain qui ne prête pas attention, il lève le verre avec moins de conviction le mène à ses lèvres
avant de cracher ses poumons le tout sur le comptoir par le nez y'a peut être pas que de l'alcool dedans faut pas demander
▬ ...
▬ ...
ça sent le désespoir, en tout cas ça se voit. il a très envie de crever mais ça ça va passer
▬ je te hais de tout mon corps
il s'essuie les lèvres, avec hargne, mais celle compétitrice. oui il jouait quand il avait dit arrêter, alors ce n'est que faute de chance, mais ça n'allait pas juste s'arrêter ainsi.
▬ tu veux que je parle ? j'vais parler. je te propose des trucs, mais à vrai dire tout ça je le ferais pas moi.
le sel le fait parler. ha.
▬ ça fait huit ans que mon premier vrai amour est mort. une tempête l'a tuée, c'était une joueuse de quidditch. la perdre a détruit la vie de mon meilleur ami et réduit au désespoir une famille. c'est l'anniversaire de sa mort ce mois ci. j'y ai repensé. bêtement plus tôt, et j'ai voulu boire. ceux et celles que j'aime ont la particularité de lui ressembler énormément, c'est plus fort que moi. elle est des... raisons que j'ai une peur disproportionnée de l'abandon.
owain met son verre de côté, a-t-il vraiment besoin de boire, non à son sujet il s'agit simplement de bonne volonté. en est-il tout le temps doté est une autre question.
▬ j'aurais aimé, tu sais, craindre plus l'intimité que le fait qu'un jour on puisse disparaitre de ma vie. au moins j'ferais des trucs. j'pourrais choisir des gens trop occupés. me plaindre qu'il y ait pas assez de chimie entre moi et quelqu'un, m'attacher trop intensément trop rapidement, me projeter trop sur la susdite personne, trouver ça ennuyant quand l'autre fait tout bien. saboter ma vie sentimentale sur d'autres plans quoi.
il lui faudrait arriver là, il verra au final. owain a le temps, du moins il se dit, mais c'est une excuse pour ne rien faire. le serpentard y songe, se dit que si c'est là la clé qu'en lui quelque chose se débloquerait s'il savait donner cette place à quelqu'un, alors.. un travail est à fournir.
apprendre à accepter d'être aimé sincèrement n'est pas une mince affaire.
Re: pour régner la tête haute (owain) Jeu 20 Juin - 0:30
je me demande simplement pourquoi je ne « t’aime » pas. il y a ces histoires de coup de cœur tu sais, où dès qu’on aperçoit un sourire trop sincère, on tombe à la renverse, le cœur à l’envers. on s’enflamme et on croit « oh ! c’est lui que j’aime ! » comme une tâche enfin bâclée, histoire de se dépatouiller définitivement de cette peur omniprésente qui nous contraint à chercher du confort à tout va.
mais même en voyant tes fossettes je n’ai pas voulu sombrer. non, owain, même un peu joyeuse, ça aurait été l’histoire sans lendemain. simplement le garçon vers qui aller pour se plaindre le temps d’un câlin, juste avant de partir dans un bouquet d’insulte – simplement pour conserver une animosité aliénant les je t’aime.
« pff ! » et tu me hais de tout ton corps, à la bonne heure ! ça nous sauvera tous les deux d’être bêtes.
d’une main soudaine venant cacher ma bouche je ne peux retenir un rire sans harmonie : ça doit bien ressembler à une cacophonie de « oh-ah-ah-ih-hin-hin » (je n’ai jamais pu prendre le temps de m’écouter), oh, et puis, au pire. c’est un rire. qui se tait. doucement. en lisant les lèvres.
l’ambiance trop légère ne pouvait supporter la dureté des révélations qui pèsent. ma paume glisse, elle vient tenir ma mâchoire, et je m’accoude sur notre bar. le sourire ne s’efface pas aisément.
c’est l’alcool qui l’a collé à mes joues.
c’est déplacé. pourtant pas déplaisant.
le owain tapi dans ses souffrances. le souvenir tiraillant, celui qui ne tape pas mais qui laisse des traces. sur ton cœur il doit y avoir trop et tant de bleus… on pourrait surement les relier, former quelques constellations… chanter à l’unisson comme le passé n’a de visage que le remord.
grand-mère est malade. elle partira un jour noir. qui sait on l’on me retrouvera ? perdue au fond d’un pub, cachée sous les draps… isolée contre un arbre. ça m’effraie. c'est terrifiant, comme cela rend les gens si « renfermé » en un instant, comme cela nous tue aussi, comme cela…
comme on se rend compte qu’on a personne.
que l’amour du corps ne sauve pas l’amour vrai.
je penche ma tête en arrière, pensive. tu m’as volé ma joie pour l’embouteiller dans je-ne-sais-quel alcool fort… puissions-nous le retrouver. mais le voudrions-nous ?
« ce n’est même pas d-ôle, tu sais… » chuchotement intime couvert par tout ce monde qui jacasse sûrement, parfois j’oublie être sourde, et parfois ça fait du bien. j’admire notre barman, d’un regard surement trop fixe. il semble satisfait de tout. de rien. des verres qu’il sert sans compter, des gens qui dansent. c’est fou comme le monde semble être heureux au premier regard. c’est fou, hein.
« owain… » j’ai oublié comment on signait « essayer » et ça m’embête, alors j’ai pianoté sur mon portable.
« on finira tous par disparaître. pourquoi t’attends bêtement que ça arrive, sans essayer de trouver quelqu’un pour supporter tout ça ? »
je tend mon téléphone et frotte mon œil droit, j’ai soif et j’ai envie d’oublier ce soir.
« t’as pas besoin de saboter ta vie sentimentale pou- p-ouver qu’elle existe… »
ma main vient desserrer ma cravate tandis que je regarde ce bal sans harmonie qui fait son spectacle. bizarrement tout cela m’agace. c’est peut être la jalousie qui me prend ? c'est vrai que je préfère ça aux regrets.
la voix toujours timide, presque en sourdine.
« moi je cou-s ap-ès un idiot et toi tu fais du su-place pa-ce que t’as peu- de t-ébucher… » je te regarde « alo-s c’est qui le plus stupide des deux ? »
l'alcool n'est pas joyeux.
Dernière édition par Lune Choi le Dim 30 Juin - 18:29, édité 1 fois
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Mer 26 Juin - 5:09
a miraculous melody resembling a star, to you with that breathtaking expression
owain grogne; ce son du fond de la gorge. non les propos ne sont pas agréables à entendre, mais l'alcool lui monte à la tête, facilite le passage des informations. oui que ce sont des enfants. des gosses à qui on file de l'alcool pour jouer les adultes. il lui faut se frotter les yeux pour lire clairement le message sur l'écran. pas que la luminosité n'était pas assez, en tant que telle. sa vue à lui se détériorait. quand lune l'imite (sans vouloir) il rit encore mais l'euphorie descend.
▬non, mais c'est ce que j'ai envie de faire. quand tout va bien c'est jamais assez familier, t'sais. j'saurais pas accepter... cette affection là. pas encore... ça s'apprend parait, dunno how mais. c'est difficile de visualiser l'amour qui ne fasse pas souffrir. tu peux me le promettre toi ?
bien sympathique discussion; il se perd et il boit toujours, se disant qu'il sera ruiné pour sur. rien de nouveau. lune reprend les mots et le serpentard fronce les sourcils, le verre sur son nez, si son expression pouvait avoir une voix ça serait ce rire sarcastique en deux temps, un ha ha tu devrais faire l'école du cirque toi , avec le seum du célibat.
▬ te moque pas et puis il boit. parce que l'astre a les yeux sur la piste là ou tout va, le blond a une pause, regardant derrière lui aussi, d'un balayage plutôt qu'en tournant sur sa chaise. flemme bien trop forte.
▬ t'sais s'tu veux twerk au mess qu'est ta vie demande je filme ça, on commence une chaine et ça y est la famous life est à nous.
avec des finger guns pour agrémenter ça.
▬ ...désolé pour ce que j'ai dis tout à l'heure. j'veux pas que tu te perdes, c'un peu tout. c'est sorti plus... méchamment que prévu ahah. je le connais pas le gars, j'ai jamais vu son visage et j'suis sur son prénom est cheum... c'est gratuit et avec amour.
▬ je dirais rien de plus à ce sujet, tant que tu t'y retrouves. ne me mens pas lune. et tiens moi au courant. quand je dis comment tu vas m'importes, c'est pas rien pour moi. et je me cache pas... complètement. hésitation sur les derniers termes, un peu plus appuyée, mais il passe vite.
▬ ...je me pose trop de questions pour être avec quelqu'un pour l'instant. la remise en cause c'est bien mais si ça bloque tout le processus avec de l'otherthinking et une attitude morose, j'préfère pas infliger ça, hein.
un soleil plutôt lune apparemment, non pas pleine à la lumière de tous. non, loin de la. et lune elle avait tout d'un soleil lorsqu'elle aime.
▬ j't'envie d'aimer comme tu fais. j'aime comment t'aime, c'est peut-être court mais c'est vrai. et ça donne envie d'y croire.
Re: pour régner la tête haute (owain) Dim 30 Juin - 18:30
définitivement. owain n’est pas de ces amis qu’on veut dans son lit, non. car il est de ceux qui, s’ils sont détruits, nous laisse l’amertume des échecs et la colère des grandes pertes. petite étoile dont la lumière traîne à se faire jolie la nuit, moi, je t’ai vu. dans un ciel où les nuages font réunion, comme dans une étendue toute noire où règnent trop d’homme pour distinguer le bon… moi je t’ai trouvé.
mon owain scintillant qui poudre son éclat ne te cache plus.
loin des astres bien posé à notre bar, tu danses avec tes expressions et j’éclate – bêtement, de rire à chaque fois… que tu sois fait de sarcasme ou d’humour bien pensé, oh owain je ris car je n’ai plus que ça pour tenir.
j’ai commandé un énième verre en déposant un reste de monnaie sur la table, m’abreuvant d’autant de bêtises que d’alcool, afin de suivre notre débat qui s’effrite en une conversation trop sincère.
…difficile… pas tellement. l’amour qui ne fait pas mal… il existe, tu sais. tapi dans l’imaginaire. il est simple car tu peux y penser une minute, regarder ailleurs, reprendre l’histoire… balayer les problèmes et croire que tous les cœurs ne battent que pour toi. tu laisses les disputes au placard, pourquoi voudrais-tu seulement y songer, après tout ? mais te le promettre…
je reprends mon téléphone.
« peux pas.te promettre ca owaiin. si tu souffres.pas en.amour alors comment tu peux savoir.que cest vraimnt de l’amour… » sourcils froncés en n’arrivant pas à taper ne serait-ce que les espaces correctement.
le portable traînant sur la table pour que tu lises mon message, je reste bloquée sur les finger guns, dans un nouvel éclat de rire qui, j’en suis sûre, pouvait sauver les plus tristes.
« oh oh oh ! » l’idée séduisante de danser librement laisse fuser la réflexion… je défais un premier bouton à ma chemise. comprendrais-je un jour que si l’air est chaud c’est simplement car mon corps se noie dans l’euphorie ?
j’agite une main lassée, ta bonté glissant sur mon narcissisme mal placé.
« t’inquiète, t’inquiète. comme si tu pouvais me vexer ! non non, t’inquiète… puis t’as -aison… son p-énom… pou-quoi fallait-il qu’il soit si compliqué à p-ononcer… »
une gorgée et mon regard se perd une fois de plus sur ce monde qui nous entoure. si je pouvais entendre la musique. entendre les rires. entendre les mots. parler comme tout le monde. sourire un peu triste au dépend d’un regard attendri, je te regarde à nouveau, ratant peut-être bien la moitié de tes propos.
« oh owain… »
comme je voudrais te sauver de ces tourments qui t’empêchent de souffrir un peu bêtement de tous les bonheurs du cœur… comme je voudrais te voir pendu à quelqu’un, en quête de survie… comme je voudrais ne plus lire la dureté de tes tracas sur tes lèvres si jolies…
quel gâchis. que le monde soit si cruel avec les enfants que nous sommes, chérubin à peine prêt à marcher dans les souliers des grands. et toi, incapable d’aimer, à un âge si parfait… et moi, incapable de…
« non owain moi c’est pas bien… »
c’est puéril et sans certitude. c’est un « je t’aime » pas prononcé pour en garder toutes les saveurs, alors même que ça me chatouille dans la gorge. c’est un jeu d’enfant qu’on n’est pas sûr de gagner, si encore on pouvait réussir à deux… c’est bête et ça me tracasse plus que de raison. quelle idiote.
et t’apprendre mon jeu.
une gorgée de plus et voilà que j’ai abandonnée toute sagesse.
sans reprendre mon portable, je me suis levée de mon tabouret, te dépassant de quelques pas. dos à la foule et fière face à toi, je signe une requête alors que mes pieds me perdent lentement dans ce monde.
« t’apprendre ? si tu m’apprécies owain alors trouve moi. ou je disparais. » et pour de bon.
petite et dévorée par la danse des uns les bousculades des autres, j’ai laissé mon corps s’éclipser, peut être dans un coin de salle ou bien à travers un groupe enjoué. j’ai disparue de ta vue pour te manquer, provocatrice affamée qui n’attend que d’être voulue, désirée… j’ai terminée recroquevillée dans un coin d’herbe, derrière cette usine à boisson. j’ai regardé le sol en espérant
un peu timidement c’est vrai
que j’aimerais que ce soit archibald qui se montre le premier.
Owain S. Baxter
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Re: pour régner la tête haute (owain) Mar 2 Juil - 4:15
it's obvious you can see me through
et il avait cru. cru que par quelques mots, par un peu d'honnêteté que vérités sortiront, mais owain réalise qu'il est con. l'astre file, désastre aux yeux sur la piste ou tout va, veut oublier sa situation ou jeux se mêlent entre sentiments et amertume. owain à la parole la suit, pinneaple en main, au cas ou si twerk vient à l'esprit. et si jamais ça n'a pas lieu d'être il prendra une photo discrètement comme il sait le faire. ou la filmer de loin, owain à la meilleure vie par procuration. lune est belle même dans ses excès, court à sa perte pourtant. il pourrait se mentir et la suivre, lui donner ce avec quoi elle est si à l'aise même si au bout du compte il sait qu'elle ne l'attend pas.
lune aimée est une lune désirée. owain disait, qu'il serait prit d'une haine sans égal si elle l'enlaçait. mais par frustration de la voir filer, derrière le laisser après avoir voulu être si proche de son cœur, serpentard trahi serre des dents. elle joue à la maligne. c'est ça aimer, lune ? ou c'est ce que tu en connais ? okay, il cède, comme aux arguments précédents. mais ça va se faire selon ses termes. owain qui remercie le barman pour ce soir, de l'avoir ruiné comme toujours a esclaffe un peu sou.
il la perd. déambule puis la retrouve. lune possession qu'il regarde de loin, son téléphone à la main, owain se mêle à nouveau aux foules quand elle disparaît. serdaigle à la meilleure vie sans lui, évidemment mais il ne prend pas les détours pour rien. qu'elle l'oublie. qu'elle s'oublie. ça ira mieux un moment, jusqu'à ce qu'il réapparaisse. et peut-être alors sa forme lui sera familière, comme le pincement de coeur au détour de conversation. étoile danse si bien, reine à qui on laisse la place, centre des yeux, de l'attention.
le blond ne doit pas trop traîner. lune au règne attire vite et, il profite d'un instant ou elle n'a pas de risque de le tabasser dans ses mouvement pour-
▬ lune.
((il aurait le plaisir de la sentir frémir contre lui si seulement.. mais lune n'entend pas, comme elle le dit si bien.))
si c'était lui qui l'enlaçait il ne dirait rien. au creux de l'oreille. ce sont ses termes à lui cette fois. avec ça, s'entrelacent ses doigts avec de si fines et douces mains. serpentard se dit que ça lui va si bien, la fait tourner pour revenir au langage qu'il leur sied là ou elle peut le voir.
▬ ...t'aimes trop te faire désirer
peut-être son coeur sera ému. par la manière dont rouge teint ses joues ou le regard franc que lui adresse la serdaigle. c'est étonnant comment la déchéance allaient à certains, de la façon dont leurs lippes s'arquent ou comment coule la sueur sur leur clavicule. il est particulièrement fan de sa chevelure, mais laissons les détails à d'autres, il a trop bu. alors amouraché owain comprendra qu'il s'est fait avoir en voulant savoir, si bien se qui se trame dans cette tête et il souffrira comme il en a si peur.
▬ mais si ce n'est que ça il glisse sa main contre sa joue, l'autre dans son dos et l'embrasse.
il peut, aimer sans lendemain tant que coeur ne bat pas. mais il jure que la seconde ou ça dérape il en mettra fin. sans peur d'être jugé car astre l'a amené ici en sachant très bien comment il était. et owain n'allait pas sacrifier de son intégrité au nom d'un amour sans lendemain.
car oui, s'il l'aimait. s'il l'aimait. il verrait cette fille si jolie, aux éclats de rire sordide quand même il n'est pas si drôle. il la verrait regarder un autre qui n'a même pas d'idée. à jouer un jeu de séduction tout en aimant. y'a ce qu'il dit pas, il juge mais le serpentard l'admire sincèrement.
quand on parle de ce qui ne va pas, on quémande une sortie, une issue face à des problèmes qu'on ne peut endurer seul. se taire et souffrir a du mérite, trouver une alternative et s'en frayer demande peut-être plus de courage que de jeter l'éponge.
▬ ta victoire ou la mienne cette fois, dis ?
de courage, cette etoile en est dotée, il ne peut nier.
Re: pour régner la tête haute (owain) Mar 2 Juil - 19:02
un jeu d’abruti pourvu qu’on puisse tous venir y endosser un rôle. que ce soit barman l’éternel coupable de nos péchés ou danseurs qui nous collent quand je m’enfuis alors que dans cette foule il n’y a pas la moindre danse qui me scie.
j’ai disparu. je le crois. j’ai disparu de la moindre pupille pour me fondre, innocente et invisible, au milieu d’autrui. j’ai disparu pour ne plus exister ne plus penser ne plus vivre ces bêtises qui me façonnent si grande dans l’audace et tout ce qui va avec… j’ai disparu en espérant un instant n’être retrouvée que par l’unique fou, capable de déloger mon cœur pour le tremper dans la folie. quelle idiote. que ferait-il ici, et que dirait-il tout au plus ? mais qu’avait-il à dire après tout.
j’avais embrassé ses lèvres avec envie, signant un jeu pas malin où lui et moi on se ferait tourner en bourrique. celui qui recommence laisse l’autre continuer. alors j’ai appris qu’il fricotait encore, et moi aussi, j’ai fricoté encore, ce soir sans exception.
parce que c’est sûrement mieux d’être aimée pour pas grand-chose et même pour pas longtemps plutôt que de croire à la solitude, sempiternelle et casanière… c’est mieux de croire que les autres me verront toujours même si lui a de trop grands yeux pour ne pas regarder ailleurs. c’est mieux.
mais c’est faux. incapable de fuir ce bar où traîne encore mon owain tête à claque mais amical, je me suis cachée sans discrétion, attendant naïvement qu’on me trouve, tout en pensant à un autre.
« owain »
la voix courte et imbibée d’eau de vie, sans s’inquiéter du moindre toucher car il ne pouvait être que le tien. je te découvre à nouveau sans l’artifice des éclairages tamisés… en tête à tête sous le véritable satellite qui nous tient. il y avait ici lune, lune et owain, curieuse de savoir laquelle de nous deux brillait le plus à tes yeux.
je souffle dans un sourire en lisant tes mains parlent pour mes oreilles. « trop ». mes yeux s’abaissent pour songer à cet excès. « trop »… tes joues rouges n’avaient pas traduit cet excès comme un abus. mais « trop »… ça trotte en méninge sans que ça puisse faire son chemin vers la raison,
une caresse opportune d’un réconfort sans nom, et ce baiser saugrenu qui dans mes souvenirs n’avait l’essence que d’un fantasme bénin.
mais tu y goûtes, owain ? par cet acte que nous jouons si bien, tu y goûtes, à l’amour qui maudit ?
moi ça m’apaise. cette absence de pression. cette étreinte sans nom, ces lèvres qui ne tracassent pas à éviter les « je t’aime ».
j’ai empoigné ton col de chemise avec un grain de caprice tourmenté par sa gourmandise, et mes jambes se reculaient en chancelant pour sentir le mur me tenir debout, – l’alcool tapait à pieds joints dans mon équilibre.
finalement tout s’arrête. décollée de tes lèvres, enivrée par l’amusement. j’ai tout lâché, même ton regard. tu crois t’inviter dans mon jeu et y graver tes propres lois ; la question semblait dépassée. mon index est hautain, il glisse sur ton torse d’une lenteur exécrable. j’ai alors écrit sur ton être « L O S E R » décochant un sourire pincé sur le côté.
owain le soi-disant conquérant, celui que j’attends d’appeler « colonisateur » dans chacune des pièces de notre somptueuse école, à quoi pensais-tu ? non, je ne perds pas à mon propre jeu.
« tu es iv-es. »
je te laisse une chance d’avouer ton engouement grisé. nous pourrions finir les genoux à terre et nous étouffer d’un peu d’amour comme nous pourrions rire de ce jeu corrompu en nous promettant de ne jamais changer.
mais suis-je capable de choisir ? je te regarde, envahie par la chaleur. ma poitrine s’élève lorsque j’inspire profondément, mécanisme bien rodé.
et puis j’attends, en espérant en avoir encore un peu.
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