[EVENT #8] Interrogatoire Oisin & Bering (troisième partie)

Tu devrais être terrifié. Te dire que tu as merdé. Penser à ce que ta famille allait en penser. Te faire du souci si ça n’allait pas avoir des conséquences pour d’autre semi-cervitaure. Tu devrais juste t’en faire, mais la rage est remontée en toi quand tu l’entends parler. Est-ce que cette femme ose vraiment vous juger, Béring et toi sur ce que vous avez fait après ce que EUX on osé faire ?

C’est trop pour toi. Tant pis. De toute façon tu n’as jamais eu aucun filtre et politesse. C’est pas aujourd’hui que tu vas t’en découvrir un comme par magie.

– Vous êtes sérieuse madame je me crois bien placé pour parler de ma gueule en forme de cul de poule ? Je devrais voir la gravité de mon acte d’avoir lancé de la purée sur un incapable fumeur de bouse de flereur ayant la galle qui est venue en pleine fête pour prendre des élèves pour des raisons stupides ? Surtout un gamin de 14 ans, cracmol, qui aime la nature et gentil de sa putain de couille droite en disant un truc aussi stupide et incohérent que complicité avec un putain de groupe terroriste de sa mort la chienne. Vous êtes un déchet inutile, tous. Vous avez même échanger le gamin avec lui juste à cause de leur nom de putain de famille bordel.

Sur le lui tu pointes Béring du doigt, sans jamais lâcher ton interlocutrice du regard.

– Vous allez faire quoi comme putain de merde maintenant ? Mettre mes parents en taule pour mes actions ? Vous vous rendez compte de la stupidité de vos mots ?

Parce qu’elle se regarde dans un miroir avant de te demander si tu es conscient de ce que tu as fait.

Oui, tu le sais. Même si c’était sur un coup de tête, tu ne regrettes rien.

Ta voix s’est bloquée en écoutant Béring dire qu’il allait dans ton sens, comme une impression d’être vraiment compris. Tu as ce vent de joie en toi. C’est tellement étrange de ressentir ça alors que tu es en garde à vue. Si tu avais été un félin tu aurais certainement ronronner de bien être, tellement étrange tout ce qui t’arrive.

Cela aurait été trop beau que ça suffise à clouer le bec de votre interlocutrice. Elle qui semble parler sans vous écouter. Qui semble juste vous détester avec passion pour le fait d’être là. Vous semblez être des insectes et ça hérisse le poil. Cette femme n’est qu’un poison dans ton esprit.

C’est une nouvelle fois les mots de Béring qui te sorte de tes pensées. Sa répartie t’impressionne et tu hoches la tête tout du long comme pour approuver chaque partie, sans vouloir le couper. Il a raison, tout en toi hurle qu’il a raison, de toute façon vous faites une sorte d’équipe contre un prédateur commun, donc tu lui fais confiance. Puis il est de la famille de ton faon.

– Parce qu’elle est supposée être crédible à un moment cette momie qui menace comme une poule pour se protéger ?

La question est vraiment là. Parce que tu sais plus trop quoi en pensée de tout ça.