bein' toxic ✝✝✝ sainte avalon (tw : drogue)

Il s'éloignait.
Il te repoussait.
Il te repoussait !
Les larmes ne sortent pas, les pupilles sont sèches et ta gorge te fait mal. Lukas ne te désirait plus, t'avait-il seulement désiré ? Ta poitrine te fait mal, tu as du mal à calmer ses palpitations qui te faisaient transpirer. Tu voulais hurler, crier. Pour ne pas vouloir te baiser, il devait être possédé. Le démon, Milla devait être rentrée.

« Milla, casse-toi ! » hurles-tu sans que personne n'entende. Car il n'y avait personne derrière ces murs, juste vous deux. Et vos angoisses alarmantes. Et vos hallucinations démentes. Car tu le savais. Alors que tu tires sur cette latte, tu t'étouffes et craches sur ton lit en riant bêtement.

La paranoia te consume à mesure que Lukas se déplace dans la pièce. Tes yeux exorbités le suivent à la trace pour décomposer chacun de ses mouvements. Des grandes ailes se dessinent dans son dos, à l'image d'un bel ange. Ou plutôt... d'un diable déguisé. Car ses ailes sont noires, aussi sombres que les plumes d'un corbeau.

— « C'est toi le corbeau... »

Son cri te ramène à la réalité l'espace d'une seconde. Propulsée hors de cet océan de couleurs pour revenir à ce tableau terne et tamisé. Un filet rouge s'échappe de sa main, qui avait brisé ton miroir. Sonnée et muette, tu étais restée debout plusieurs secondes à observer ls morceaux au sol sans bouger. Comme si tu étais devenu une statue inerte. Tu aurais voulu l'aider mais ton corps t'en empêchait, te retenait prisonnière pour te protéger. L'instant d'après, alors que tu te laisses lentement tomber en arrière sur le lit, tu retrouves les couleurs et les belles lumières au dessus de ta tête.
Totalement déconnectée de Lukas désormais, une petite voix te chuchotait à l'oreille de le laisser tomber, de l'abandonner car il te volerait tout. Tu dois t'enfuir Avalon, fuir loin de cet endroit que le Diable possède. Trop Sainte pour ce monde.

— « Vite ! »

Tu manques de te casser la gueule car tes jambes ne sont pas stables. Tu suis cette petite voix qui t'entraine dans la chambre de ta soeur.
Une fois au pied de son lit, dans l'obscurité tu te mets à pleurer.

« Elle est morte, noooon, ma petite soeur.. » Disparu, assassinée. Par tout ceux qui se trouvaient dans la maison. Lukas ! Il est en danger !
Tu attrapes les anxiolytiques sur sa table de nuit et sa lampe de chevet comme arme pour te défendre. Les tableaux iraient surement te dénoncer plus tard. Mais tu te faufiles dans le couloir sans faire de bruit pour retourner dans ta chambre. Et il n'était plus là.
Les larmes remontent rapidement et coulent sur tes joues rouges. Il était mort lui aussi ?

Tu sursautes et tu manques de lui taper la tête avec la lampe de chevet que tu tenais fermement entre tes mains. Lukas était là, il était vivant ! Tu ne ressentais plus rien, hormis la beauté de son visage que tu ne pouvais toucher. C'est lui qui te serre, par derrière. Si fort que tu as du mal à respirer. Tu gigotes péniblement pour te dégager mais dans un cri étouffé, vous vous étiez retrouvé au sol, agonisant sous un corps lourd que vous aviez du mal à bouger désormais. La douleur n'était pas encore perceptible et tu n'étais pas lucide pour y penser.

La boite d'anxiolytiques s'était ouverte et tu observais les petites pilules éparpillées au sol comme des étoiles dans la galaxie. Oh, c'était mignon.
Non, Lukas venait d'en avaler !
Et de trois.
Tu le regardes bouche bée et donne un violent coup de main pour envoyer les médicaments valdinguer.

— « Arrête ! C'est dangereux ! »

L'angoisse de la réalité mêlée à l'amplification que tu lui accordais te rendait tétanisée de peur. Accrochée à lui sans écouter cette histoire de meurtre, tu chuchotes de manière complètement désarçonnée.

— « Je ne veux pas que tu meurs.. Pas comme les autres.. »

Il voulait te protéger, mais au final, c'était lui qui se mettait en danger tout seul. Mais c'est toi qui avait ramené ces pilules. Donc tout était de ta faute. De ta faute Avalon !
Bon, tes frères pourraient cacher le corps.
Ils étaient ou d'ailleurs ? Morts eux aussi ?

— « Je suis fatiguée, je n'en peux plus... Lukas, je ne veux plus continuer... Ferme cette porte pour ne pas qu'ils nous retrouvent ! »

Tu n'avais pas souvenir de grand chose de ce qui s'était passé durant la nuit. Peut-être avais-tu rampé vers le lit pour t'y allonger, peut-être avais-tu enfiler le hoodie de Lukas pour t'y réchauffer... Les cheveux en bataille, tu étais étalé sur le lit comme une princesse débridée. Pas du tout la bonne pause pour y accueillir chaleureusement le prince charmant. Mais ça tombait bien, n'est-ce pas ? Le seul qui te réveillerait, ce serait Satan.

Tes paupières frémissent et tu bas des cils. Alors que tu ouvres les yeux, la lumière du matin t'aveugle, mais la voix de Lukas t'accompagne.
T'es pas morte ?
Si seulement tu l'étais... Il y aurait une raison à tout ces maux qui te faisaient souffrir. A commencer par cet hématome sur ton bras, là ou vous vous étiez piqué mutuellement.
Plus jamais. A part au début, les sensations n'avaient fait que te projeter au fond des enfers. La peur et les ombres t'avaient terrifiées, toi qui d'ordinaire ne craignait pas grand chose.

— « N-non.. »

Tu te redresses difficilement, un mal de tête énorme et observe le désordre (qui s'apparentait davantage au Chaos). Oh non, rien que de penser au fait que tu allais devoir tout ranger.... T'avais déjà envie de te recoucher. Mais le corps plié en deux, assise les jambes encore sous les draps, tu te tournes vers Lukas. Tu soulèves alors ta chemise de nuit pour vérifier que tu avais encore ta culotte.
Ouf. Il ne s'est rien passé. Tu aurais ragé de ne pas t'en être souvenu. Et surtout, tu aurais mal vécu le fait de ne pas avoir pu le stopper.

Tu rougis un peu à cette idée, passant une main sur ton front.

— « Et toi ? Tu survis ? »

Vous étiez certes dans un piteux état, mais au moins, vous l'aviez fait. Du moins... lui l'avait fait. Tu n'avais pas gouté aux médicaments de Milla. Merde ! Tu devais vite les ramasser avant qu'elle ne rentre, pour les remettre dans sa chambre.

— « Félicitations champion. Encore deux cases de plus de cochées. Ecstasy, Cannabis, et Anxiolytiques à la fois. Je crois que tu la mérites cette récompense. »

Tes yeux sont aussi froids que de la glace, et tu le dévisages comme si tu ne voulais qu'une seule chose : qu'il te dévore. Mais au delà de la migraine, tu as surtout faim. Et ce n'était pas sûr que tu sois comestible.
Tu prends ton pineapple et pianotes quelques trucs dessus.

— « Je t'ai commandé une pizza. »

S'il voulait plus, il n'aurait qu'à se servir lui même. Tu ne lui offrirais rien de ton plein gré.

Lukas va mal, et il tente de te le signifier avec subtilité. Derrière ses remarques acerbes se cachaient peut-être une vulnérabilité qu'il avait accepté de partager avec toi l'espace d'un instant. Pour sa pudeur, tu ferais comme si tu n'avais rien remarqué. Tu étires un sourire amusé lorsqu'il précise sans filtre qu'il n'a pas posé la main sur toi durant la nuit, et réciproquement. Si seulement c'était une blague amusante, mon pauvre Lukas.

— « Sainte de l'extérieur, mais pas de l'intérieur. »

Pendant que tu lui commandes sa pizza, il se laisse tomber sur le lit, se collant à toi en t'arrachant un hoquet de surprise. Tu n'aurais pas cru qu'un garçon comme lui pouvait faire preuve d'affection. Mal à l'aise, tu tapotes sa tête avec distance. Tu te perds un instant à le contempler. C'était vrai qu'il était beau. Il t'attirait comme un moustique vers la chaleur. Tu t'imaginais respirer la fragrance enivrante qui se dégageait de ses cheveux, de son cou, pouvoir mordiller le lobe de son oreille et griffer son dos du bout de tes ongles. Un jour, peut-être, il pourra tout te prendre. Et tu le dépouilleras au passage, jurant être celle qui pourra le pousser à bout de ses limites.

Heureusement que t'es pas morte.
Quoi ?
Tu rougis un peu, fronçant les sourcils, tu détournes le regard pour ne pas qu'il puisse t'apercevoir. Sonnée et ridiculisée par l'effet de surprise, tu ne réponds rien.
C'était quoi ça ?

Et finalement, il s'écarte à nouveau. Le souffle court, tu fais le vide pour chasser des idées parasites de ton esprit. Les minutes s'écoulent et tu te demandes s'il s'endort. Le silence est d'or. Finalement, sa voix trahit son éveil. « Non, je n'entends pas de bruit. Je crois qu'Uriel est parti quelques jours. Milla doit être chez quelqu'un et Gabriel je.. Je ne sais pas du tout. » Encore un peu perturbée par son geste, tu souffles un bon coup pour t'aérer la tête et tu te lèves. Le sol tremble un peu sous tes pieds nus. Tu esquives les morceaux de verre pour aller jusqu'à la fenêtre et l'ouvrir un peu. Tu attendais le livreur qui viendrait livrer sur son balai au balcon. Dans une dizaine de minutes.

— « Il y a de l'eau dans la salle de bain, la porte à côté du dressing. »

Tu es ailleurs Avalon. Tu veux sentir l'air frais du matin frapper contre ta peau nue. Tu veux pouvoir respirer un bon coup afin que le dégout s'estompe.

Tu t'étais perdu à rêver pendant de longues minutes, perchée à ton balcon telle une princesse désabusée. Tu ne savais pas ce que tu voulais au fond de toi, tu n'avais jamais su. Bercée par le son mélodieux de la douche s'écoulant sur le sol de marbre, une odeur de pizza vint te ramener à la réalité.
Tu avais commandé une reine, parce que tu avais trouvé l'appellation accordée à ce que tu aimerais redevenir (d'accord, c'est sûrement pas en te goinfrant de pizza que tu pourrais rejoindre le divin).
Tu paies de quelques mornilles le livreur qui repart sur son balai et tu poses la boite à pizza sur le lit.

Tu aurais voulu lui crier que c'était prêt, mais ta gorge se serra. Allais-tu vraiment le déranger ? Le seul moment ou il était seul, depuis qu'il était arrivé. Tu fixes tes pieds en silence, doutant un instant sur ce que tu t'apprêtais à faire.

Tes pas te guident en silence vers la salle de bain. Tu croises ton regard dans le miroir au dessus de l'évier. Tes yeux sont fatigués, ornées de deux poches noires au dessus de tes pommettes toujours roses. Tes lèvres sont gonflées de sang, ce qui les rendaient encore plus pulpeuses qu'à leur habitude. Cheveux en désordre, ça te donnait cette allure sauvage. Tu te tournes vers lui, ou du moins vers la douche ou il se dissimulait. Sans pudeur, tu le rejoins. Tes mains se posent délicatement sur son dos et jaugent de la blessure qui décorait son épaule. Quand s'était-il blessé ? Tu n'en avais aucun souvenir.

— « Ça te fait mal ? Je peux te soigner. »

Il n'y avait aucune pitié dans ta voix. Tu ne le ménageais pas. Vous détestiez ça tous les deux, tu le sais pertinemment. Mais derrière l'indifférence pouvait se dissimuler une bribe d'attention. Tu te penches, déposant un baiser chaste sur son hématome, et venant l'enlacer par derrière. Tes mains jointes sur son torse, ta tête partit s'enfouir sur son autre épaule. D'une voix désabusée et surtout un peu faible, tu te contentes d'ajouter comme si tu tenais à tout prix à rester dans le retrait.

— « C'est prêt. Si tu as faim, tu peux y retourner. »

Mais reste, je t'en pris.
Tes doigts remontent lentement sur son buste, pour venir à la naissance de son cou. Puis ils descendent à nouveau pour dessiner ses côtes. C'était sensuel, mais tu ne descendais jamais en dessous du bassin. Il n'avait pas faim de toi en cet instant.

Il a connu pire.
C'est vrai que ça ne t'étonne pas. Ses cicatrices, qui lui avait infligé ? Ses parents ? Lui même ? Sûrement son père, qu'il a assassiné. Cette histoire te revient en tête. Lukas semble être un garçon plus torturé qu'il ne le laissait paraitre. Sa confiance en lui mêlée à son narcissisme exacerbée devait être un bouclier, qu'il avait érigé pendant des années pour se protéger des coups.
Tu ne voulais pas aller trop loin dans l'hypothèse, au risque de mal le juger. Tu préfèrais découvrir l'être qui se trouvait face à toi, et qui te faisait ressentir des émotions jamais ressentis auparavant. Aucun garçon n'avait été à sa hauteur. Aucun autre tu ne désirais si fort. Tu aurais presque voulu qu'il t'en donne une, de liste. Pour t'empêcher de transgresser tes propres règles.

— « De l'hemoclar. Je ne connais pas. Si tu veux je regarderai dans notre trousse à pharmacie commune.. »

Il t'avait fallu de la force pour articuler tout ses mots. Le souffle court, tu soupirais d'aise contre sa peau. L'excitation courbaturait chacun de tes membres et tu aurais voulu mourir comme ça, sous la douche. Juste vous deux, sans plus aucun son provenant de la Terre.
Juste la chanson mélodieuse des gouttes perlant sur les formes de vos corps.

Et alors que tu pensais qu'il s'en irait, rejoindre cette pizza dont tu sentais l'odeur jusqu'ici, il te saisit par les hanches pour te soulever hors du sol. Ton dos se plaque contre le mur et ta poitrine épouse son torse. Tu le sens, tout contre toi. C'est un supplice qu'il se fait subir à lui même aussi. Il serait surement frustré, tu l'étais déjà.

— « Aah... »

Arrête, que tu avais voulu dire, mais ce fut plus comme un gémissement. Merde, tu en avais tellement envie. Mais tu savais que l'attente rendrait ce moment encore plus plaisant que si vous craquiez maintenant. Pourtant ses formes pressées entre tes cuisses n'allaient pas tarder à te faire défaillir.
Tu t'accroches à son dos, les reins cambrés contre le marbre gelée.

— « Je... n'y arrive pas.. »

Tu te serais abandonné à ses bras, s'il n'était qu'un coup d'un soir. Mais il était plus que ça n'est-ce pas ? Il ne le savait peut-être pas encore, mais il te faisait beaucoup d'effet.
Son odeur était démentielle, mais c'était surement encore tes sens décuplés par l'effet de l'ecstasy de la veille. Une sensation d'euphorie t'enivrait, comme si rien n'était grave tant qu'il était là. Londres pouvait sauter toute entière, le monde pouvait partir en live, sous un règne tyrannique du Corbeau, que tout irait bien... tant qu'il se couche à tes côtés.

Wait, Avalon.
Depuis quand ressens-tu ce genre de choses? Tu n'es pas programmée pour aimer, tu l'es sans aucun doute pour vivre ta vie de solitaire. Mais lui, il avait quelque chose que les autres n'avaient pas. C'était toujours comme ça, quand le coeur se réveillait, celui qu'on pensait enfouis au fond de soi.
Il résiste. Il est fort, tu es impressionnée. Tu t'étais déjà laissé aller. La lucidité te regagne lorsqu'il t'écarte du mur et que tu manques de tomber. Tu te cramponnes à lui comme un crabe hors de l'eau et te laisses tomber sur le lit une fois qu'il l'eut décidé.

— « Pas mal, Lukas. Pas mal. »

Non, tu ne le diras pas cette fois. Tu préfères les réserver pour les cas exceptionnels, afin que ça garde encore de la valeur.
T'allongeant sur le dos, la tête fouette l'oreiller puis tu te redresses instant (merci les abdos) pour choper une part de pizza. A son petit commentaire, tu lèves le pouce pour acquiescer, un large sourire aux lèvres alors que de la mozzarella dépasse en filet de ta bouche. « Toujours. »

Debout devant le lit, comme un conquérant, tu l'observes en roulant des yeux sur chaque partie de son corps. Il était imparfait, fissuré de cicatrices. Le tien était immaculé d'une pureté aussi lisse qu'à la naissance. ((Imaculée conception))

— « Si je suis une Reine, ça fait de toi un roi ? »

Tu attends quelques secondes avant de lui jeter le carton vide à la figure en éclatant de rire.

— « Et ne réponds pas une pizza !! »

Le carton de pizza sur sa tête, il t'avait regardé mauvaise un instant et tu avais plissé les lèvres comme une petite fille coupable. Oups. C'est ce que tes yeux signifiaient. Mais le sourire retrouvé il savait que tu ne t'en voulais pas vraiment. Tu étais un électron libre Avalon, et tu avais du mal à culpabiliser d'être toi-même, sauf quand tu blessais vraiment quelqu'un.

Ce qu'il savait surement (vu qu'il avait hacké ton portable) c'est que tu avais parlé à plusieurs personnes de lui, demandant innocemment ce qu'ils savaient et surtout ce qu'ils en pensaient. Etait ressorti en majorité un coureur de plumard qui était sorti avec plein de filles sans vraiment que ça se termine bien. Certaines filles disaient de lui que c'était un bon coup, à condition de ne jamais en tomber amoureuse, sinon ça faisait trop mal, au vu de la non réciprocité qu'il balancera constamment au visage.

Ça ne t'avait pas faire peur.
Car tu ne l'aimais pas. Alors pourquoi aurais-tu peur de ne pas être aimée en retour ?
C'est là que tu trouvais leur témoignages insipides, presque délirants. Tu n'avais pas cette impression. C'était la deuxième fois que vous vous voyiez et tu avais l'impression de le côtoyer depuis des années. Il était presque attentionné, rien d'un mec qui prend et jette. Et pourtant tu continues de te méfier. S'il terminait cette liste, s'il chevauchait tes cuisses un soir, et s'il t'abandonnait une fois salie de sa luxure. Comment le vivrais-tu ?
Comme un échec.

Il se jette sur toi, t'arrachant un baiser à tes lèvres salées par ce que tu venais de manger. Ecarquillant les yeux tu serres tes doigts sur les draps, en équilibre pour ne pas tomber en arrière. "..."
Il t'avait arraché les mots de la bouche, presque aspiré ton âme en un quart de seconde.

Il se retire et tu souffles bruyamment, les yeux plissés et les joues rouges. Hm... Il embrassait bien, comment avais-tu pu en douter ?

— « La patience est une vertu mais j'en ai ma claque d'attendre. »

Tes yeux le fustigent du regard. Tu te mords la lèvre alors que ton coeur s'emporte. Oui un roi oui.
Ce qu'il ajoute finit de te faire transpirer. Tu attaches tes cheveux en une queue de cheval et tu tires la langue.

— « Pour me faire sombrer, il faudra déjà m'attraper. »

Ce qu'il ne savait pas, c'est que les Borgia remontaient tout juste des limbes.
Le sombre, tu connaissais.
Au vu des vieux secrets que vous cachiez.
Un nouveau jeu pour vous occuper, parce que t'étais bien parti pour ne pas le faire rentrer tout de suite (il n'était pas en état)(et tu ignorais quand tu le reverrais). Tu attrapes son portable, car tu sais que peut-être pour lui il te poursuivrait.

Dans un éclat de rire spontané, tu te jettes sur la porte et fonces dans le couloir, sans pouvoir arrêter de glousser, ce qui n'était pas facile pour se cacher de lui.

— « Il n'y a personne ici, alors viens me chercher ! »