Demande de particularité : Test RP

Bonsoir alors il y a tout concernant les semi-cervitaure, notamment la perte des bois, le fait de ne pas digérer la viande, la mention à l'arbre protecteur de la lignée familiale (que je suppose être l'aulne ??) et le fait de sentir les phéromones d'émotions fortes (il manque le truc en lien avec la météo, mais c'est pas grave en soit).
Le problème c'est qu'on a du mal à comprendre certaines choses. Je pense que beaucoup seront expliqués dans l'histoire, mais le début, sur cette histoire de reproduction et de rut, j'avoue que je ne comprends pas, puisqu'en étant semi-cervitaure il est quand même plus humain qu'animal surtout avec l'histoire du médecin moldu, un peu réticente à l'idée qu'un hybride même sans cornes se balade dans les rues des moldus, ça pourrait mettre le Ministère de la magie en rogne En suite, pour l'école à 17 ans, je ne sais pas si tu l'as pris en compte, mais les hybrides ne sont acceptés à Poudlard et à Beauxbâtons que depuis la rentrée 2019 (soit bientôt 10 ans avec notre contexte) et les DEMA sont en place à Beauxbâtons et Poudlard depuis 2010. Ne connaissant pas l'âge de ton personnage actuellement, je ne peux donc pas savoir si c'est cohérent ou non
Je trouve à mon goût, qu'il manque peut-être un peu plus de ressentie de ton personnage vis à vis de sa condition (même si je comprends qu'il est accepté par sa famille et qu'il le vit bien d'être un hybride), mais peut-être plus de comment il ressent tout ce qui est lié à son don (le lien avec l'arbre, l'effet que a fait de perdre ses bois,...) voilà
Donc pour le moment, ton don est en attente , tu peux éditer ton poste ou en poster un autre juste en dessous ! Force et courage sur toi

Qu’est ce que ça fait d’être lui ? Oh Eik a jamais eu la vie facile le pauvre mais pourtant il ne laisserait ses bois pour rien au monde. En fait ce sont plutôt ses bois qui le laissent quand vient l’hiver et c’est une chose des plus frustrantes pour lui en réalité. Un Cervitaure ou semi-Cervitaure sans bois c’est comme une pizza sans olives. Enfin ça manque de saveur quoi. Il se sent un peu perdu sans pour une raison inexpliqué. L’hiver il n’aime pas ça. C’est comme si la nature et les arbres étaient morts. Heureusement pas pour toujours. Bien pour ça qu’il préfère le printemps. Douce saison ou les arbres renaissent et ou ses cornes repoussent plus glorieusement a chaque saison.

Ces cornes il les a parfois maudit. Plus jeune elles étaient par moment synonymes de moquerie. Etre hybride de créature magique n’était pas toujours bien vu dans le monde des sorciers. Pourtant son père lui a bien apprit à être fier de ces origines. Parfois ils allaient se recueillir devant l’arbre protecteur de la famille. Un magnifique cèdre de plusieurs centaines d’années. Et le voir trôner la donnait du baume au cœur au petit garçon qu’était Eik’ encore aujourd’hui il lui suffisait de voir et de toucher cet arbre pour ce sentir revigoré.

Donc il c’est servi de ses différences comme des forces. Est ce qu’il existait quelqu’un de plus doué que lui pour prédire la météo ? Surement pas. Certes les gens étaient perplexes au début mais il avait toujours juste. Comment ? C’était un instinct. Il le sentait c’est tout. La nature n’avait pas de secrets pour lui. Combien de fois il c’était retrouvé a prédire la pluie avec un petit sourire satisfait avant de voir les gens surprit quelques heures plus tard ? Il ne les avait jamais compté mais bon voir les têtes que les gens tiraient dans ce cas la lui permettait de ne plus penser aux insultes et aux moqueries.

La plupart des moqueries avaient lieu pendant l’heure des repas étrangement. Quand Eik’ avait l’air dégouté en face d’une viande grillée et qu’il triait avec ferveur. Il n’avait pas envie de subir une indigestion … Franchement c’est de loin le pire truc qu’on peut avoir a l’école. En général c’est a ce moment la que survenaient les questions et les railleries mais aussi les combats de bouffe. Et bien il y a rien de pire que de se retrouver avec un morceau de steak sanguinolent accroché au bout de la corne.

Être semi-Cervitaure est parfois une plaie mais il y voit plus de bien que de mal au final. Lui a de la magie en lui après tout. Une magie dont il peut se servir avec brio grâce a sa baguette en bois de cèdre. Il n’avait pas été surprit d’avoir été choisi par cette baguette et il en prenait soin. Oh il n’aimait pas les sorciers qui traitaient les baguettes n’importe comment. Ca le faisait grincer des dents. Bon ce n’était pas pire que ceux qui ne respectaient pas la nature. Parfois il avait envie de leur foncer dedans bois en avant. Mais il savait se retenir … Parfois ! Après tout ça lui arrivait parfois d’être énerve a lui aussi. Bon pas autant que certains.

Ce n’est pas pour rien que Eik’ aime parfois ces moments de solitude. Ressentir les phéromones des gens en continue n’était pas de tout repos. Surtout a Poudlard en fait. Les émotions fortes allaient bon train. Rage, colère, joie, tristesse ! Y’en avait pour toutes les couleurs. Enfin pour toutes les odeurs plus précisément.

Hey Eikthyrnir ton test reprend bien tout les points caractéristiques aux semi-cervitaures, en plus du ressentie que ton personnage a sur son hybridité ; il me tarde de lire ta fiche pour en savoir plus. Ton don est donc validé

@Aulne de Chambord je te tag ici pour t'informer qu'au vu de la validation de la dernière place de semi-cervitaure, il va malheureusement falloir que tu envisages un autre personnage je suis vraiment désolé, courage à toi, si tu as des questions ma boite à MP est disponible

Borea S. Boswell a écrit:

Bonsoir alors il y a tout concernant les semi-cervitaure, notamment la perte des bois, le fait de ne pas digérer la viande, la mention à l'arbre protecteur de la lignée familiale (que je suppose être l'aulne ??) et le fait de sentir les phéromones d'émotions fortes (il manque le truc en lien avec la météo, mais c'est pas grave en soit).
Le problème c'est qu'on a du mal à comprendre certaines choses. Je pense que beaucoup seront expliqués dans l'histoire, mais le début, sur cette histoire de reproduction et de rut, j'avoue que je ne comprends pas, puisqu'en étant semi-cervitaure il est quand même plus humain qu'animal surtout avec l'histoire du médecin moldu, un peu réticente à l'idée qu'un hybride même sans cornes se balade dans les rues des moldus, ça pourrait mettre le Ministère de la magie en rogne En suite, pour l'école à 17 ans, je ne sais pas si tu l'as pris en compte, mais les hybrides ne sont acceptés à Poudlard et à Beauxbâtons que depuis la rentrée 2019 (soit bientôt 10 ans avec notre contexte) et les DEMA sont en place à Beauxbâtons et Poudlard depuis 2010. Ne connaissant pas l'âge de ton personnage actuellement, je ne peux donc pas savoir si c'est cohérent ou non
Je trouve à mon goût, qu'il manque peut-être un peu plus de ressentie de ton personnage vis à vis de sa condition (même si je comprends qu'il est accepté par sa famille et qu'il le vit bien d'être un hybride), mais peut-être plus de comment il ressent tout ce qui est lié à son don (le lien avec l'arbre, l'effet que a fait de perdre ses bois,...) voilà
Donc pour le moment, ton don est en attente , tu peux éditer ton poste ou en poster un autre juste en dessous ! Force et courage sur toi

« Mégane ? Qu’est-ce tu fais y’est trois heures du matin joualvaire ?! »

Mon grand-frère allume la grosse lumière de la cuisine et on plisse tous les deux les yeux. J’étais bien comme je l’étais avec la petite lumière de la hotte de la cuisinière, mais le nouvel arrivant n’est visiblement pas d’accord. Malgré l’heure tardive, une odeur de vanille et de sucre flotte dans l’air et, les bras croisés, le bassin appuyé dos au comptoir, je réponds avec mon léger accent de pseudo-anglophone qui ne revient pas assez souvent au pays ces dernières années.

« Cupcakes. »

« De kessé ? »

« Des muffins. »

Il est tard, il vient de se réveiller, alors je le redis autrement. Je pense que, dans des circonstances plus normales, il aurait pu comprendre. Ce n’est malheureusement pas le cas dans l’immédiat, mais je ne lui en veux pas. Même que sa présence me réchauffe le cœur et que ma solitude s’allège. Je m’autorise d’ailleurs un sourire plus doux que du sucre à glacé. Ça fait longtemps que nous n’avons pas partagé un vrai moment ensemble. Normal, c’est un moldu, tout comme le reste de ma famille. Je suis la seule à avoir foulé le sol d’Ilvermorny, à mon grand désespoir. La solitude, cette bête noire que je fuis comme la peste mais qui, malgré moi, fini toujours par me remettre le grapin dessus.

« J’vas-tu pouvoir en avoir au moins ? Vu qu’tu m’as réveillé. »

Il se frotte les yeux en posant sa question, penchant la tête sur le côté pour tenter de voir par la petite fenêtre du four de quoi ont l’air les fameux cupcakes. Ce sera un plaisir de partager, évidemment. Peut-être pourrons-nous même nous asseoir sur le comptoir de l’îlot, comme quand nous étions gamins, pour manger notre butin.

« Sont là pour ça. »

« T’as-tu encore d’la misère à dormir ? C’est tu à cause de c’qui s’est passé à ton école avec ton ami là ? »

Bon, ce sera peut-être pour une autre fois. Je respire profondément, légèrement agacée, mais sans plus. Je n’ai pas de sentiments particuliers vis-à-vis de cet événement, ni même vis-à-vis de cette question. Je préfère même l’ignorer, ne pas y répondre pour plutôt aller chercher un cure-dent. Je vais en avoir besoin pour vérifier la cuisson de mes cupcakes. Si je le plante dans le petit gâteau et que le cure-dent en ressort propre, c’est qu’ils sont prêts. C’est le truc.

« C’est tu vrai que c’est toé qui l’a trouvé ? »

Est-ce que c’était vraiment moi la première sur les lieux ? Est-ce qu’il était encore vivant quand je suis arrivée ? Est-ce que mes mains couvertes de farine n’étaient pas, à ce moment-là, couvertes de sang ? Je n’en suis même plus certaine. Le souvenir est bien là, dans ma tête. Il doit donc avoir eu lieu puisqu’il existe. Mais il est de l’autre côté de la vitre. Non, il est dans une toute petite boite en verre. Si délicate et dont les parois s’embuent parfois, lorsque je n’ai pas envie de revoir ce qui s’y trame. De temps en temps je suis curieuse, je lui adresse un regard et, telle une enfant qui espionne les habitants d’une maison de poupée, je me revois paniquer, pleurer, appeler à l’aide. Je le revois jeter son dernier souffle en m’adressant un sourire désolé. L’avantage, avec ma petite boite, c’est que je n’entends pas les sons. Les lignes sont floutées. Je ne ressens pas ce qui se trame dans cette scène mise sous verre. Il me suffit de la jeter plus loin, de l’éloigner du pied. De la jeter dans les abysses et de la regarder couler sous la surface. Je peux essayer de l’oublier. Me faire croire, l’espace de quelques secondes, que ce n’est peut-être pas moi qui l’ai trouvé. Que ce n’est qu’un souvenir préfabriqué. Les occlumens de haut niveau en sont capables, non ? Peut-être que c’est ce que j’ai fait. J’essaie de m’en convaincre parfois, ça m’aide à prendre mes distances avec la solitude.

« Peut-être ben. »

« Tu veux tu m’en parler ? C’correct si tu veux pas, mais j’suis là t’sais. »

« C’est correct, y’a rien à dire de toute façon. Y’est juste mort, ça arrive. »

Je n’ouvrirai pas cette boite pour lui et il ne peut pas m’y forcer. Il ne peut pas entrer dans ma tête, il ne peut même pas essayer. Il n'est qu'un moldu. Non, je ne devrais pas le dire comme ça. C’est blessant, même si c’est vrai. J’ai appris à résister aux legilimens, j’ai résisté à la psychologue scolaire et à ses questions et je résisterai à celles de mon frère. Mon armure est trop solide pour le peu de moyens qu'il possède. Alors, l’air de rien, j’attrape une mitaine à four et en ouvre la porte. Le test du cure-dent est sans équivoques.

« J’pense que mes muffins sont prêts. »

« Y’est juste mort ? Mégane, calice ! Tu t’entends tu parler ? T’étais pas d’même avant. Kossé qu’y t’ont fait dans ton école coudonc ?! »

L’éclat de voix me fait relever vers lui un regard surpris. Je ne m’attendais pas à une réaction aussi émotive, aussi incontrôlée. C’est bien ce qui est ironique puisque, au fond, c’est lui qui a raison. Je n’étais pas comme ça avant de partir d’ici. Mégane c’est la petite fille qui pleure devant les films. La même qui demande si on peut ramener les animaux abandonnés à la maison. Celle qui a décidé d’offrir ses vieux jouets à la charité pour les paniers de Noël. Le cœur sur la main, les larmes prêtes à déborder sitôt qu’une émotion trop forte se fait sentir, positive ou négative. Qui éclate en sanglots chaque fois qu’elle écoute les bulletins télévisés parce que la détresse du monde lui fait trop mal. C’était difficile à vivre, tu le sais ça ? Avoir le cœur trop grand, trop sensible, toujours à fleur de peau. Je considère mes progrès comme une amélioration, mais toi tu ne le peux pas. Tu ne vois pas toutes mes petites boites. Mes étagères emplies de moments que j’ai isolés, détachés de moi-même. Refoulés. Pour la première fois de ma vie, je me sens en maîtrise de moi-même, de mes réactions. C’est difficile parfois, je ne dis pas. Il y a des boites, comme celle de ce soir-là, qui retrouve toujours son chemin jusqu’à moi. Elle me harcèle, celle-là. Et elle est lourde. C’est pour ça que je préfère ne pas en parler. Je ne sais pas si mes petits bras vont avoir la force de la gérer encore longtemps si toi aussi tu commences à me rappeler qu’elle existe.

« T’as dis que c’était correct si je voulais pas en parler me semble. Tu veux tu un muffin tu’ suite ou tu préfères attendre que j’aie fait du crémage ? »

« Garde-les donc tes maudits muffins. »

Il s’en va. Il baisse les bras. Victoire et défaite. Sur le chemin de la sortie il referme la lumière et m’abandonne dans le noir. À nouveau seule. Laissée à moi-même, entourée de mes petites boites et de mes cupcakes trop chauds pour être démoulés. C’est dommage, j’aurais aimé les partager avec lui. J’aurais aussi aimé en mettre de côté, les ramener avec moi à Ilvermorny et t’en offrir. Sauf que je ne peux plus faire ça parce que tu es mort. Ce sont des choses qui arrivent.