| (flashback) worthless failure || castiel; game over | Messages : 61
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| (flashback) worthless failure || castiel; game over Jeu 27 Juil - 22:00 | |
| Don't do that to yourself flashback;; deuxième année  Le silence s’infiltre dans les pores et l’espace à chaque seconde qui s’écoule dans ce lieu mystique, magique, rassemblant cette horde de fanatiques qui échappent à la banalité du monde extérieur pour acquérir la connaissance qui fera d’eux des êtres supérieurs. Le fil doré de la vie a cousu les lèvres des âmes présentes pour qu’aucun bruit ne vienne perturber cette insonorité recherchée, désirée alors qu’elle est sans cesse pourchassée par l’agitation agaçante et exaspérante, horripilante et perturbante qui flotte dans le reste du bâtiment. C’est dans le silence émouvant qu’elle se perd alors que l’encre tâche la feuille immaculée posée à ses côtés. Les lettres continuent à se former, calligraphie raffinée, soignée, un mouvement délicat et sophistiqué qui forme ce faux voile emplie d’humilité autour de ce jeune corps fragile et de cet esprit martyrisé.
Isolée, manuscrits, ouvrages et carnets éparpillés sur la table qu’elle s’est attribuée par sa seule volonté ; elle sombre dans les tréfonds des mots rédigés. La feuille s’envole, tourne, caresse la peau aussi limpide que la couleur des pages jaunies, touchées maintes et maintes fois par des doigts avides de savoir. Et c’est égarée entre deux phrases dont le sens lui échappe qu’elle sent toute la solitude se rompre, bousculée par l’essence d’une âme qui parasite ce moment sacré qui lui est entièrement réservé et qu’elle refuse de partager. Mais le silence et le calme tente d’être préservés alors qu’elle ne bouge pas avant d’avoir relu une nouvelle fois ces deux phrases qui semblent impossible à comprendre depuis que cette présence étrangère et que cette agitation qui se rapproche aient été capté par la conscience.
Le mouvement de la main reprend, inscrivant les mots qui déteignent et marquent l’esprit, inspirants et inspirée. Puis elle tourne la page; et c’est à ce moment là qu’elle lève les yeux pour le voir, ce spectre glacial qui a le même effet que celui de la page qui lui déchire le bout du doigt et entaille la peau satinée qui se retrouve colorée par cette goutte sombre qui ne provoque en elle qu’un lent mouvement de la part de ses paupières. Blessure naïve à laquelle elle n’accorde aucune attention alors qu’elle lance au perturbateur un regard réprobateur, reposant tranquillement sa plume et arquant un sourcil pour le considérer; regard perplexe – intrigué face à celui qui vient troubler sa sérénité. Parle.
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Dernière édition par Romeo I. Pierce le Ven 6 Oct - 10:12, édité 1 fois | | True Alpha & Purrfect boyfriend Messages : 461
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Jeu 27 Juil - 23:11 | |
| worthless failure
Mardi 23 décembre 2021.
Castiel a 12 ans.
Tu fais le fier avec tes copains. Encore en tenue de quidditch et de la boue aux chaussures, tu viens d’attraper le vif d’or dans un match contre Serdaigle. Vous étiez plutôt mal parti car Serdaigle dominait à 60 points face à 20 points.
Même si Flaherty et Rosebury étaient là, une des filles pour lesquels tu craquais actuellement n’était pas venu assisté le match. Du moins c’est ce que tu avais cru entendre dire.
Entouré de ta bande de potes, et de Cain qui te venait de te féliciter d’une tape amicale sur l’épaule, vous déambuliez dans les couloirs comme des gros durs, comme si le vainqueur avait besoin d’une escorte.
Tu t’étais promis que tu demanderais à Romeo de sortir avec toi si vous gagniez. Paris stupides d’un garçon en début d’adolescence. Tu te pavanes comme un lion, fougueux serpent qui n’a rien de mieux à dire que des sor(n)ettes. Tu avais chopé un première année de Serpentard par le col pour demander ou se trouvait bien Romeo, et il t’avait répondu qu’elle était sûrement à la bibliothèque. Tu hausses un sourcil, regardant autour de toi et surtout tes potes. Pourquoi diable les filles jolies perdaient-elle leur temps à étudier ?
Tu bombes la poitrine et avance alors pour grimper jusqu’au dernier étage, entrant dans la bibliothèque d’une démarche presque théâtrale. Ricanant d’un air presque stupide et pompeux, tu aperçus ta belle et surement future-petite amie assise à une des tables, près de la fenêtre. Tu fis signe à ta clique de t’attendre là, ne voulant pas qu’ils te déconcentrent lors de ta demande.
Une fois derrière elle et éloigné de tes amis, qui attendaient en discutant à l’entrée, tu te sentis plus léger. Comme si c’était vraiment toi, sans eux. Comme si c’était vraiment toi, face à elle. Elle te regarde, te fusille du regard. ça te faisait de l’effet, même à douze ans, les filles qui avec du caractère. Tu serres les poings et lui décoche un sourire ravageur.
— « Salut Pierce, apparemment tu n’es pas venu assister au match de Quidditch. C’est dommage, j’aurai bien voulu que tu aies assisté à notre victoire. »
Tes yeux deviennent soudain froids et pénétrants, tu t’approches encore d’elle et son visage de poupée te crispe, te rend presque vulnérable.
— « Tu savais que j’étais le plus jeune attrapeur de l’école ? ça t’impressionne ? »
Tu te mords la lèvre, te détestant de dire des conneries, t’en voulant de faire te la péter. Cain te répétait pourtant que les filles détestaient les garçons vantards.
— « Sors avec moi. »
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Sam 29 Juil - 19:03 | |
| Don't do that to yourself flashback;; deuxième année Son attention le délaisse dès qu’il entrouvre les lèvres pour débecter multitude de mots fastidieux et ennuyeux. Insipide, il semble décidé à être la personnification de la banalité alors qu’elle n’attend que le moment où il énoncera quelque chose de saisissant, reflet d’un visage séduisant, captivant malgré les traits qui n’ont pas révélé toute leur beauté. Existence sans intérêt, présence indésirée dans un lieu censé lui être dédié, ange déchu cloitré entre les murs de la prison doré qu’elle crée dès qu’elle se met à le regarder. Alors à défaut de l’écouter, elle le dévisage, tête penchée sur le côté et intensité consumée dans le regard abyssal – impénétrable, cherchant une justification à ses dires dénués de tout intérêt dans le sourire dévastateur, charmeur – charmé.
Remarquée à travers son absence durant le face à face auquel elle n’a pas participé, présente seulement lorsqu’elle est certaine de voir son camp ressortir gagnant et victorieux, hypothèse calomniée au vue de l’équipe qui se bat pour ses couleurs, pour son honneur. Mais le corps inanimé reste aussi imperturbable que le regard illuminé par l’envie de le torturer lorsque l’espace est réduit et qu’elle n’attend que le moment de voir la fissure s’élargir dans le regard hivernal. Car le roi vante sa reine tandis que le chevalier vante sa personne, et elle sait où placer Kinglsey dès qu’il se remet à parler. Alors impertinence et audace réchauffe le soleil duquel il se rapproche, toujours plus près, à chaque seconde écoulée et à chaque mot prononcé ; prêt à brûler. « Voler derrière une ridicule petite boule dorée à ailes, quel exploit. Epatant. »
Légende utopique qu’est sa voix hypnotique et apathique. Et elle pousse un petit soupire tracassé, plus intéressée par la goutte de sang qu’elle fait disparaître entre ses lèvres. Elle pose son coude sur la table, doigts fébriles et pâles sous la mâchoire, sourire sardonique qui fond sous la chaleur de son regard dès que la demande impérieuse résonne dans l’esprit et l’enrobe de ce gant de velours ; serpent silencieux et étouffé qui ouvre les yeux pour présenter deux fentes sibériennes et crocs acérés, prêt à s’enrouler autour de lui et à l’étouffer ; parce qu’elle sait à présent ce qu’il veut et qu’elle ne pouvait pas rêver mieux, élevée comme seule détentrice du verdict final, oracle corrompu et immoral. Les cils caressent les pommettes hautes, les traits se teintant de fausse docilité, air erronément médusé, ton interloqué et fissuré par cette trompeuse modestie esquintée: « Pourquoi? » Consciente qu’elle a les cartes en main, détenant la réponse qui blessera son égo déjà surdimensionné ou qui lui permettra de crier victoire pour la seconde fois. Mais il vient d’engager combat contre adversaire bien plus difficile que les précédents, et elle ne compte pas le laisser gagner avant de l’avoir vu agenouillé, opprimé et décidé à abandonner. « Exprime le autrement, moins autoritaire ; mais garde le même air fier. Réessaie, et peut-être qu’après je pourrais considérer cette idée.»
Répond à mes désirs et peut-être que je répondrais aux tiens.
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Dim 30 Juil - 11:34 | |
| worthless failure
Castiel, tu étais tellement sûr de toi que tu ne comprenais pas comment cela ne puisse pas se passer comme prévu. Romeo, infidèle désir qui va et qui vient depuis que tu as croisé son regard. Comme un chien à ses pieds, tu t’es jeté. Cruel ineptie de l’adolescence qui vient t’humilier chaque fois un peu plus.
Les filles ne t’intéressaient pas Castiel. Pleurnichardes, niaises et collantes, l’amour était loin d’être une priorité dans ta vie. Non, ce qui te passionnait vraiment, c’était le quidditch et ton groupe d’ami. Une fille ne serait que le fruit au sommet du gâteau.
Romeo, tu étais tombé sous son charme dès que tu t’étais rendu compte qu’elle n’était pas tout ce que tu pouvais détester chez une fille. D’un calme olympien et d’un charisme égal au tien, elle était parfaite pour apaiser tes blessures et être collée au mur.
Et du haut de tes douze piges, tu l’avais voulu Castiel. Tu l’avais voulu comme une pièce maitresse dans ta vie. Mais si vite elle t’avait fait redescendre, si vite elle avait craché sur le feu qui grandissait si vite au sein de ton coeur.
Le visage torve, les traits tordus face à l’outrage qu’elle venait de commettre, tu répétais d’une voix à peine muée.
— « Tu.. tu ne vois pas l’intérêt de voler après une boule dorée.. » Tu t’enflammes encore, tu croises les bras sur ton torse d’un ton qui se voulait éducateur. « Mais être attrapeur, c’est pouvoir faire gagner son équipe, c’est un rôle crucial. On fait gagner 150 points à l’équipe quand on l’attrape ! »
Tu avais dit ça avec une telle passion évidente que tu espérais qu’elle la partage avec toi.
Son pourquoi t’avait comme figé sur place ? Pourquoi quoi ? Pourquoi sortir avec toi, alors que c’était ce que désirait des dizaines de filles à Poudlard ?
Recommence sans donner un ordre.
Tu serres les dents, comme si on venait de te forcer à avaler des aiguilles. Les joues un peu rosies, tu fronces les sourcils et t’avances un peu vers elle.
— « Pierce. Est-ce que. Tu veux sortir avec moi ? S’il te plait. »
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Jeu 3 Aoû - 0:10 | |
| Don't do that to yourself flashback;; deuxième année Blasphème. Ecorché vif suite à un outrage dégradant et mémorable – inoubliable. Quelques mots et elle sait où renforcer la pression pour que l’armure se fissure ; soldat inconscient et imprudent dont l’affront insouciant est jugé comme présomptueux plutôt qu’audacieux. Arrogant, elle voit en lui l’âme d’un conquérant, de celui qui se braque lorsqu’elle critique la stratégie et se moque de ses troupes, voix fourbe et perfide qui laisse planer le doute qui s’infiltre dans chaque pore pour le priver de toute prétention injustifiée ; brasier brûlant qui s’intensifie lorsqu’il parle du sport pratiqué alors qu’elle l’éteint en relâchant poignée de cendre ; parce que les flammes se rétractent face à son regard de glace et se soumettent devant son sourire infernal.
« Je connais les règles de Quidditch. » Douce mélodie qu’est son supplice qui a autant de goût que celui qui est sur sa langue ; métallique et amer – faible. Combattant devenu martyr, à demi prosterné devant la souveraineté autoproclamée ; victoires passées insignifiantes et dérisoires car l’objet désiré reste hors de portée, intouché – intouchable. Mais le jugement n’est pas encore tombé, car elle veut savoir jusqu’où il peut aller, jusqu’à quel point elle est désirée, et quel prix sera-t-il prêt à payer. Il s’avance et elle recule, pieds de la chaise glissant sur le sol dans un bruit de crissement qu’elle imagine semblable au gémissement de défaite qu’elle souhaite arracher à ses lèvres. Mais elle lui laisse la place ; la place pour déposer les armes à ses pieds, abandon incontesté d’un guerrier face à rival plus expérimenté, imbattue et imbattable. « Mieux. Mais ce ton suppliant s’accorderait à merveille avec les genoux à terre. Et si tu réessayais?» Affront calculé, ton maîtrisé, immaculé de toute culpabilité tandis qu’elle veut voir l’égo être poignardé ; sang couler et cœur brisé pour qu’il se souvienne d’elle, de cette capacité à l’affaiblir en quelques phrases et en quelques sourires – celle qui va le mettre à terre et le voir avaler la poussière ; seule preuve indiscutée qui le montrera (peut-être) digne de partager la place à ses côtés et qui aura l’honneur de porter la couronne de lauriers.
« Alors, Castiel? Es-tu Octave ou Marc Antoine? »
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Jeu 24 Aoû - 18:02 | |
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La chaleur de ton corps qui s’émanait jusqu’à présent s’estompait en brise neigeuse. L’incandescence glacée qui te paralysait sur place faisait sécréter l’humiliation au travers de chacune de tes pores. Premier émoi, première déception. Première haine, dernière mutilation.
Tu la regardes Castiel, de tes yeux clairs et pourtant si expressifs. Tu ne comprends pas qu’on puisse te rejeter toi, tu ne veux pas apprendre, à ce que les gens ne t’appartiennent pas.
Personnellement.
La supplier ? Quelle drôle d’idée, ça devrait être elle, à genoux devant toi à hurler de te pardonner. A pleurer de ne pas te rejeter. Mais ses prunelles à Romeo, n’arboraient aucune expression singulière. Pas de mépris, pas de condescendance. De l’indifférence la plus totale. C’est ce qui fait le plus mal. L’ignorance des sentiments est l’une des pires souffrances.
— « Tu peux crever Pierce. Je supplierai jamais une gonzesse. T’as eu ta chance, et tu le regretteras. »
Tu le regrettes déjà.
— « Qui voudrait sortir avec toi de toute manière ? Le nez collé dans tes bouquins toute la journée. De toute façon, t’es même pas la plus jolie. »
Mais une de celle sur qui tu te retournes le plus.
Tu t’avances vers elle, attrape son livre du bout des doigts d’un regard hargneux et dédaigneux. Ta fierté refuse de se décrocher de toi, s’insinuant dans tes veines comme Ebola. Tu veux pas être méchante avec elle, ni la blesser. Si précieuse Romeo qui t’a chassé. Si dangereuse Romeo qui a failli te faire céder. Mais les mots s’échappent d’entre tes lèvres coupées par les incisives enragées, sans que tu puisses les contrôler.
Autodestruction.
— « Si c’est ça, je vais choisir Flaherty. C’est elle, la plus jolie d’entre toutes. »
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Mar 26 Sep - 20:24 | |
| Don't do that to yourself flashback;; deuxième année Il s’enflamme, prend feu, des dizaines d’étincelles scintillantes que projette son regard et sur lesquelles elle souffle sans arrêt, ravivant les flammes, observant le feu tout conquérir et tout détruire, l’admirer évoluer jusqu’à sa forme la plus majestueuse jusqu’à ce qu’il ne laisse plus que les cendres de cet être arrogant et prétentieux. Elle voit presque ses ailes calcinées, les magnifiques plumes carbonisées et ses cendres s’entasser à ses pieds tandis qu’elle est cette indomptable tornade qui fait disparaître ses restes noircis par le feu. Parce qu’elle souffle dessus pour tout effacer, jusqu’à la dernière trace de son existence - jusqu’à la dernière particule de son essence.
Et tu le regretteras. Les mots résonnent, bémol au discours redondant de la sonate que ses lèvres prononcent et sourcils se froncent, première réaction non calculée de la part d’un esprit programmé pour tout deviner, prévoir – anticipé des secondes à l’avance. Et elle se perd dans cette galaxie qu’est cette inconscience fragile pour se remémorer l’idée – la conviction avérée qu’elle n’a jamais eu aucune décision à regretter, aucun doute pour reconsidérer ses choix, aucune erreur pour devoir recommencer la partition à zéro. Parce que ces émotions qu’elle a tellement de mal à ressentir, il semble avoir du mal à les retenir ; elle sourde et lui aveugle, ballet sépulcral et macabre, duel silencieux afin de déterminer qui osera trembler le premier. Et c’est son refus de se soumettre – héros typique et égocentrique, qui dissipe l’obscurité pour quelques secondes tandis que la clarté du sourire qu’elle arrive à dévoiler expose la satisfaction qu’elle ressent face à sa réponse. « Il faut croire que tu n’es personne, au final. »
Mais le poison est insufflé ; égo dégradé à cause de mots pour lesquels elle a opté et la réaction ne fait que confirmer qu’il n’est certainement pas prêt à assumer ce qu’il désir alors qu’elle est trop jeune pour imaginer la possibilité qu’elle aurait pu être plus diplomate ; avoir plus de tact. Il en devient presque une déception, et elle ne ressent plus rien à pars cette mélancolie naturelle qui coule dans ses veines et cette lassitude qui étranglent son regard – émotions pas encore contrôlées à la perfection tandis que l’écho de ses paroles s’imbibe d’ironie mesquine.
« Ne t’énèrve pas, Castiel. Tu aurais dû aller la voir en première si tu voulais préserver ton orgueil et ton air si fier. »
Et lorsqu’il s’empare du livre, les ongles tapotent sur la surface de la table, piano silencieux qui frôle le bout de ses doigts, mélodie creuse qu’anime le son impatient qui ne reflète qu’un centième de son mécontentement. La main est tendue vers lui, invitation silencieuse à lui rendre ce qui lui appartient, iris plantés dans les siens et ton imperturbable – regard pourtant friable. « Tu me fais perdre mon temps. Reviens me voir quand tu seras quelqu’un. »
© Nalex |
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| Re: (flashback) worthless failure || castiel; game over Jeu 5 Oct - 13:56 | |
| worthless failure
Romeo Romeo et sa langue de vipère, défiguration amère du poison volatile qui s'échappe de ses lèvres versatiles. Romeo, ou es-tu mon Romeo ?
Planté sur place, tu la dévisages alors que la rage a déjà décomposé ton visage. "Personne" fait écho dans ta tête comme le nouvel hymne de ta vie et sa voix aussi tranchante que le glaive s'arrête au dos de ta nuque. C'est une certitude, tu vas littéralement perdre la tête si tu continues, alors que la lame tranche lentement le souvenir de cette journée sans gains, circulant comme un cancer dans tes vaisseaux sanguins.
Elle tend sa main et t'extirpe de cet instant immobile dans le temps. Les scènes reprennent leur cours et toi avec. T'as envie de lui jeter le livre à la figure et de prendre tes jambes à ton cou, de te cacher de la honte qui te pétrifie devant elle. T'es quelqu'un putain, t'es Castiel Kingsley, le plus jeune attrapeur de Serpentard, le fils du sous-secrétaire d'Etat et un bon à rien avec les filles.
T'aimerai te convaincre que tu l'aimes mais son regard te dégoûte, t'aurai aimé l'embrasser mais tu veux fuir coûte que coûte.
— « Tiens. »
Tu le reposes en silence et sans savoir pourquoi, son attitude t'hypnotise. Ses mauvaises ondes t'électrisent et t'aimerai au moins qu'elle sourit avant que tu partes. Tu cesseras pas d'être un mauvais garçon pour ses beaux yeux mais son calme implacable t'a immédiatement stoppé.
Maintenant, tu ne penses qu'à Flaherty, et ton désespoir s'estompe pour ne laisser qu'une nouvelle vague de sentiments explorer ton cœur de pierre.
— « Désolé. »
Tu étires un maigre sourire et tu t'en vas sans rien ajouter de plus.
Et le même tableau est destiné à se reproduire pour encore quelques années.
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