C'est la rentrée. Le Poudlard Express est déjà parti depuis au moins trois bonnes heures, et il commence à s'enfoncer au travers des épaisses couches de brume. Parfois le soleil s'invite lors d'éclaircies timides mais le temps est maussade. Vous êtes avec vos amis, votre copain ou votre copine, ou peut-être êtes vous monté à bord en retard et avez décidé de rentrer dans une cabine au hasard, avec des gens que vous ne connaissez que de non. Le monsieur qui apporte les friandises et le déjeuner est déjà passé, et sûrement vous régalez-vous. (Sauf si vos parents vous ont forcé à vous cantonnez à cet ignoble sandwich thon/mélasse). Les préfets ont terminés leur réunion dans le wagon qui leur est réservé et reviennent tout juste de leur petite surveillance des couloirs. Tous le monde est à sa place. Quand soudain... Le train s'arrête violemment, perdu aux milieux des champs verdoyants de l'Ecosse. Les wagons remuent dans un choc violent, il semble que des personnes montent dans le train. Des têtes seulement sortent des cabines pour voir curieusement et courageusement essayer de voir ce qu'il se passe. L'atmosphère devient lourde, pesante et les vitres se couvrent de glace. Des hommes habillés de costumes noirs, ressemblant fortement à ceux du ministère parcourent le train. Un détraqueur flotte lentement derrière eux à leur passage. Ils remontent le devant du train et se séparent. Le détraqueur reste au bout du train sans bouger, résistant inhumainement à la faim tandis que les hommes se séparent pour accéder aux cabines.
Instructions
→ Comme pour le premier event, pas de minimum de mots mais privilégiez des réponses courtes et dynamiques pour ne pas bloquer vos partenaires. (Ne vous privez pas non plus de détails si vous êtes inspirés) → Nous allons intervenir dans le RP avec le compte PNJ entre chaque tour. Explications : Vous êtes quatre. A la fin de vos quatre réponses, le PNJ interviendra et vous répondrez et ainsi de suite. Cet event ne dépendra pas principalement de vous mais vos réactions par contre dépendront du PNJ. (vous l'aurez compris, nous jouerons les hommes en noir, comme un maitre du jeu lors d'un jeu de rôle). → Comme le premier event, vous aurez le droit de changer de cabine. Précisez juste à la fin de votre dernier post un lien de redirection pour indiquer aux lecteurs ou vos personnages se trouvent. Pareil, si vous décidez de revenir dans votre sujet principal veuillez préciser le lien d'où vous venez. → Amusez vous bien et s'il y a des questions, MP le staff ou RDV sur la ChatBox. :)
Dernière édition par Le Choixpeau Magique le Lun 18 Sep - 22:26, édité 1 fois
C’était la rentrée à Poudlard. Déjà ? L’été semblait avoir défilé à une vitesse imperceptible. Tu traines ton chariot sur la voie 9 ¾, rejoignant Cain sur le quai pour grimper ensemble dans le Poudlard Express. Alors que tu cherches une cabine libre - que tu trouves assez facilement - tu te retournes pour apercevoir Cain et Valentyne, l’un face à face. Tu étires un sourire.
— « Cain, t’viens ? »
Et il t’avait rejoint avec Valentyne, du coup. Assis à côté d'une fille que tu connaissais pas qui était déjà là, et en face de ton meilleur ami, la tête adossé à la vitre. Tu ne savais pas pourquoi cette année tu ne t’étais pas mis avec Mephisto et Faust. Surement parce que tu leur avais pas donné de nouvelles de l’été, que t’avais pas la tête à déconner. Au bout de quelques heures de somnolages et de blagues salaces avec Cain, alors que les filles discutaient à peine entre elles, le train s’arrêta violemment. Te tirant de ton semi-sommeil, tu écarquilles les yeux pour balayer la cabine du regard, comme pour vérifier que tu n’étais pas le seul à te rendre compte que vous étiez pas encore arrivés à Poudlard.
— « Il s’passe quoi là ? »
Déjà que t’étais du genre impulsif, tout tes nerfs semblaient lâcher d’un coup, dans un spasme qui laissa échapper un souffle glacé. Il faisait froid d’un coup, plus froid qu’en temps normal et tu ne pus t’empêcher de regarder par la fenêtre.
— « Quelqu’un est monté dans le train. »
Tu regardes partout, ne sachant pas si c'était ta nouvelle condition de Loup-Garou qui te faisait autant trembler, mais tu sentais que ça puait la merde à peine entrée.
Ses mains tremblaient. Cachées sous sa cape, elles tremblaient sans qu'elle n'en trouve une raison logique. L'air était gelé. Son cœur aussi, la tension qui monte d'un cran, et sa fièvre légère du départ qui lui filait désormais un mal de tête impossible à supporter. Elle avait envie de vomir mais elle ne disait rien, se contentait dans ce silence de mort d'observer la scène sans avoir la force d'intervenir.
Pourtant la journée semblait avoir bien commencée, et elle s'était-même réjouie de ce grand retour à l'école cette année. L'été avait été particulièrement difficile à supporter et elle avait besoin de repos. Et te revoir après ces quelques semaines de vide Caïn, ça avait pour elle quelque chose de rassurant, comme la caresse chaleureuse d'une étreinte et de doux mots murmurés à l'oreille, quelque chose auquel se raccrocher. Elle t'avait salué comme à son habitude, poliment avec ce sourire à peine étiré sur ses lèvres et cette envie, douloureuse envie de fuir finalement. De peur que tout ceci ne soit qu'un rêve et qu'il faille bientôt se réveiller. Puis vous aviez rejoint Castiel un peu plus loin devant cette cabine dans laquelle vous étiez ensuite entrés.
Elle n'était pas restée bien longtemps, Valentyne, partie rejoindre le wagon des préfets dès le départ, après avoir salué la jeune inconnue de la cabine, pour la réunion annuelle de rentrée sans vraiment en avoir envie. Elle venait tout juste d'en revenir et de s'installer près de Caïn lorsque que le train a freiné brusquement.
Puis ils se sont stoppés. Et se sont tous posé des questions. Les voix de ses camarades s'élèvent et répondent à ces interrogations, ou du moins les extériorisent. Il y avait dans ce train des détraqueurs et des hommes. Elle ne s'était pas levée mais songeait déjà au ministère, à moins d'une attaque terroriste il n'y avait pas vraiment d'autres raisons logiques à la présence de ces gens ici.
Elle aurait voulu se lever mais n'y parvenait pas, alors elle avait tout fait pour ne pas que cela se remarque. Et dans ce silence de plomb ils attendaient sans savoir trop quoi, et elle réfléchissait à toute allure Valentyne, cherchait une solution à un problème dont elle n'était pas même sûre de l'énoncé, bien au chaud sous sa cape de sorcière à tenter de calmer ses mains qui ne s'arrêtaient pas.
Elle n'allait pas bien. Sans savoir si vraiment c'était la peur qui la clouait sur place ou bien cette maladie qu'elle couvait depuis quelques temps déjà. Elle restait impassible comme toujours, mais son regard douloureux rivé vers la fenêtre ne mentait pas.
Tu respires un grand coup. Il n'y avait pas à dire, ça fait du bien de rentrer chez soi. Deux ans que tu es partie, deux ans loin de l'Angleterre, deux ans loin de Poudlard. Et c'est avec une émotion à peine cachée que tu regardes le train en face de toi. Que les élèves rigolent entre eux, qu'ils se montrent enthousiastes ou encore ennuyés de la rentrée. Toi Lola, tu n'as qu'une hâte, c'est de revenir là-bas. Tu serres la poignée de ta valise et tu entres à ton tour pour t'installer dans une cabine proche. Cela remonte à tellement longtemps et pourtant, ça ne semble pas si loin que ça. Tu t'installes, personne n'est encore là et ça te soulage un peu d'être seule. Même si ça ne risque pas de durer. Tu déposes ta valise au dessus de ton siège, allant près de la porte pour pouvoir sortir dans les premières, et tu te prélasse sur ton siège.
Ça te fait un bien fou. Tu as un sourire vague sur les lèvres, ton air est content. Comme si tu étais sur un petit nuage. Mais ta tranquillité est vite interrompue. Des élèves rentrent d'un coup et tu te redresses en les regardant. Des Serpentards. Tous les trois. Mince alors. Je me tape déjà des verts dans le train... Tu contiens un soupir. Eh bien, ça promettait comme voyage. Tu ne fais pas plus attention à eux, traçant mentalement une ligne autour de toi pour te protéger de ce qu'ils pourraient dire ou faire à ton égard. Tu t'isoles dans ton coin, tu regardes à travers la fenêtre de la porte et tu attends que le temps passe.
Soudainement, au beau milieu du voyage, le train s'arrête. Et trop violemment pour que ça soit normal. Tu te cramponnes à ton siège pour ne pas basculer sur la jeune fille en face de toi et tes sourcils se froncent. Bordel il se passe quoi encore ? Mais on va laisser ton voyage tranquille oui ? Tu n'as pas le temps de t'exprimer là dessus. De la buée sort de ta bouche, la vitre se gèle progressivement et la lumière semble avoir disparue du train. Un peu comme si la nuit était tombée trop vite. Ou comme si les ténèbres vous engloutissait. Un frisson te parcours l'échine et tu te pinces les lèvres. Tu n'aimes pas ça. Et encore moins le froid.
Tes yeux se lèvent pour regarder à travers la vitre de la cabine et, dans un geste qui se veut franc et rapide, tu ouvres la portière à moitié pour voir ce qu'il y avait. Et tu te figes. Tu te glaces sur place, tu n'oses même plus bouger en voyant ce qu'il y a devant l'entrée. Tu as l'impression que ton cœur ralentit, que tes membres s'engourdissent à la fois lentement et rapidement. Un Détraqueur... Créature horrible avalant les bons souvenirs pour ne laisser que les mauvais. Tu ne sais pas si ton geste est trop brusque ou pas assez, tu ne sais pas si ta peur se lit sur tes traits mais tu refermes la porte de la cabine, les mains tremblantes. Il y a un... Un Détraqueur. Qui garde l'entrée. On est piégés ici. Le ministère est ici ? Il n'y a qu'eux qui peuvent amener ces... choses ici non ? Mais pourquoi ?
@castiel, valentyne, caïn pk il y a un détraqueur ptn
Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Sam 7 Oct - 15:51
featuring Valentyne et Caïn
« It never turns out how we want»
Les bains de foules sont le mal, maugréa Caïn en ramenant sa valise contre lui, surveillant Valentyne du coin de l’œil adressant un œil noir à ceux qui la bousculaient. Il fallait traverser le marasme humain dans lequel tu aurais tellement aimé foutre un coup d’essence et de briquet pour finalement rejoindre Castiel dans un compartiment vide, ce qui t’étira un sourire soulagé. Il fallut se poser, s’installer tranquillement et répondre aux quelques blagues de Castiel avant de lentement t’enfoncer dans une lecture somnolente, Valentyne à tes côtés. C’est lorsque le froid te happa que tu relevas la tête réalisant qu’elle était partie. Il soupira en comprenant que la réunion stupide et inefficace des préfets avait lieu.
« Je reviens. »
Et d’un pas vigoureux, tu rattrapas celle qui était ta supérieure.
Lorsque vos pas vous guidèrent à nouveau sur les traces de la cabine, tes yeux cherchèrent tant bien que mal à travers les rideaux, les cheveux bruns et opulents de Romeo, l’espoir malmenant son cœur mais rien n'y fit, juste le bleu de Blue et rose de Fenry dans l’une des cabines. Et c’est à peine rassis que le train freine brusquement, envoyant ton livre voler à travers le wagon sans autre forme de procès.
Et soudain, le froid se fait, glacial et mortel et c’est comme si toute la joie, si tout le bonheur que Caïn n’éprouverait jamais venait de se faire absorber. Sa bouche se ferma en une moue pincée, les yeux nimbés d’inquiétude voyageant à travers la cabine. Une rouge confirme ce qu’au fond tu savais déjà, les détraqueurs étaient là. Tu sens Valentyne se crisper à tes côtés et ta main se tend pour venir saisir la sienne, cachée sous sa cape, et tes lèvres déposent un baiser rassurant sur sa tempe.
« Tout ira bien ne t’inquiète pas. »
Et Caïn se saisit de sa baguette, et invoque le peu de joie et de bons souvenir qui lui reste, juste au cas où.de sa baguette, et invoque le peu de joie et de bons ouvenir qui lui reste, juste au cas où
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Le Choixpeau Magique
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Mer 11 Oct - 11:47
Castiel, Lola, Valentyne, Caïn
Tour #1
Arthur Rosebury avait prit cette mission très à coeur. Sur le trajet, ses collègues murmuraient dans son dos, inquiet du bon déroulement de la mission. En effet, le chef des aurors pourrait compromettre l'intervention, s'il n'était pas capable de mettre de côté les sentiments. Oui, sa fille était dans le train, mais rien n'allait arriver, et il allait devoir faire face à son environnement, ce qu'il avait été forcé d'éviter pendant presque dix-sept ans. De plus, les ordres du ministre qui guidaient cette intervention ne lui plaisaient pas. Il ne voulait pas inscrire la nature de sa fille sur des listes officielles. Non pas par honte, mais par le climat actuel, l'assurance d'une vie meilleure n'était pour l'instant qu'un mirage.
Le coeur lourd et les sourcils froncés, il entre d'un air déterminé, dirigeant les aurors vers plusieurs cabines. Son patrnonus s'extirpe de sa baguette pour s'envoler vers le détraqueur. C'est un des plus puissants qui galope dans le couloir du train. Il ouvre une cabine au hasard. Et la coincidence fait bien les choses. Il reconnait les traits du visage fermé qu'il a croisé si peu. Mais rien ne changerait, il la traiterait comme une autre. Il le devait.
Il balaye la cabine du regard, celui ci se pose sur les quatre élèves qui se trouvent devant lui.
— « Ceci est une intervention exceptionnelle. Je suis auror, vous n'avez rien à craindre. Je vous demanderai cependant de la coopération si vous voulez que le train reparte vite. »
Il sort une calpin et un stylo, il préfère noter lui même plutôt que d'utiliser ceux que le ministère avait fourni. Une vieille habitude.
— « Veuillez me donner votre nom et prénom, votre âge, votre nationalité, et la nature de votre sang. Répondez rapidement, en jurant de dire la vérité, toute la vérité. »
Indication : L’homme s’adresse à tous le monde. Il ne vise personne en particulier pour en finir rapidement.
Castiel A. Kingsley
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Mer 11 Oct - 13:16
event #2
T'as la tête ailleurs Castiel. Nébuleux et nerveux, l'arrière du crâne collé à la vitre, les pieds sur la banque et les genoux pliés vers ton torse. Tu fais pas trop attention au temps qui passe, attendant que Caïn revienne. Tu étais resté tout seul, en fait. Car apparemment la fille qui se trouvait dans votre cabine - hors valentyne - était préfète de Gryffondor.
Du coup, tu te laissais bercer par le son du train en marche, grignotant une barre de céréales en regardant une vidéo de quidditch sur ton téléphone.
Quand Cain revient, tu aperçois la main rapprochée de Valentyne vers la sienne. Tu sais pas pourquoi mais tu souris comme un con. Il serait temps qu'ils se bougent tous les deux. Tu connaissais les sentiments de Valentyne envers Cain, et celui-ci semblait intéressé, de ce qu'il t'avait confié cet été.
Le train s'arrête brutalement et la gryffondor manque de tomber. Tu la rattrapes par la peau du cou et sursaute à moitié quand la cabine s'ouvre. T'as déjà vu ce visage, c'est un collègue de ton père, et il était déjà venu à la maison. Tu regardes autour de toi, croise le regard de Caïn puis de Valentyne.
Tu fais le rapprochement dans ta tête. Tu crois que son nom de famille ressemble à celui de ton amie blonde. Mais tu sais que tu dois fermer ta gueule Castiel. Il demande le statut de sang, tu commences à paniquer, tu intériorises mais tu te demandes si c'est pas pour toi qu'ils viennent. T'es parano, tu veux pas te recencer en tant que loup garou. Mais peut-être que le directeur a déjà prévenu le ministère. Non, sinon ton père aurait démissionné.
— « Castiel Kingsley, écossais et sang-mêlé. »
Et rien d'autre. Rien. Putain, Lilibel.
Lola J. Edwards
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Mer 11 Oct - 14:19
castiel, caïn et valentyne
Le froid lancine ta peau, ta respiration ressemble à un nuage qui s'échappe d'entre tes lèvres pour disparaître dans la cabine dans un élan de liberté soudain avant qu'un autre ne le suive. Tu dois rester brave Lola, tu ne dois pas montrer ta peur. Tu dois te concentrer pour que ton calme soit la seule chose lisible sur ton visage.
Mais c'est difficile.
Oui, c'est dur de vouloir paraître impénétrable par de tels sentiments d'effroi alors que tes mains tremblent légèrement, c'est dur de vouloir paraître muraille quand ils t'assaillent tel des canons, c'est dur de garder son courage alors que ton corps hurle de ne pas lutter. Tes yeux apeurés n'osent regarder autre chose que cette silhouette qui approche comme une fatalité qui vous écrasera. L'adrénaline monte dans tes veines, elle brûle l'engourdissement que le froid a pu créer, comme un dernier rempart avant de céder.
Et il entre.
Un homme qui se prétend auror, qui annonce que vous n'avez rien à craindre. Mais ça ne te rassure pas Lola. Pourquoi est-ce qu'un auror est ici ? Pourquoi est-ce qu'ils font un contrôle d'identité ? Est-ce qu'il y avait un criminel en fuite ? Ou bien encore plus grave ? Qu'est-ce qu'ils cachaient au juste ? Ta léthargie semble laisser place à trop de questions pour que ta tête puisse tout contenir. Ton attention sur tourne vers le garçon près de toi qui parle à peine, qui réponds à la demande de l'homme sans rien ajouter. Il t'avait attrapé le cou de justesse avant qu'ils n'arrivent et ne semble pas aussi curieux que toi.
Non, il a tout aussi peur.
Et tu fronces les sourcils en regardant les autres élèves, en te demandant alors s'ils étaient aussi craintifs que toi, s'ils étaient tiraillés parce ce qu'il se passait. Tes doigts se croisent, tu prends la parole à ton tour en ignorant ta gorge qui refusait de laisser un mot s'échapper de ta bouche. « Lola Edwards. Sang-Mêlé. Irlandaise. » Mais tu ne t'arrêtes pas qu'à sa demande. Non, tu laisses tes question s'échapper aussi bien que les nuages d'oxygène. « Pourquoi faites-vous un contrôle d'identité monsieur ? Est-ce si grave pour qu'un Détraqueur soit ici ? » Tu t'étais concentrée pour ne pas que ta voix tremble, tu avais regardée l'homme avec volonté. Volonté qui se craquelle sous la pression de la situation mais qui reste présente.
"courage means you don't let fear stop you.(beerus)
event#2
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Ven 13 Oct - 0:45
Event #2
Douce chaleur qui s'insinue à travers sa peau au contact rassurant de ta main qui se pose sur la sienne, elle aurait voulu te gratifier de mille merci tu sais seulement les mots ne venaient pas. Ils restaient bloqués dans sa gorges, ignorant même ce baiser un peu trop tendre et ces paroles qui suivirent normalement. Elle n'arrivait pas à se concentrer, donnait son maximum pourtant mais les bruits assourdissants qui vrillaient dans son crâne lui donnaient la nausée. Alors elle attrapa ta main, instinctivement, dans ce geste désespéré qui te demandait de ne pas la laisser. Parce qu'elle ne pensait pas survivre autrement, parce qu'elle avait cette appréhension au fond du cœur que tout n'irait pas bien non, parce qu'elle avait froid, parce qu'elle avait mal. Diable qu'elle avait mal, cependant il n'y avait que toi pour le voir, pas vrai ? Avec Earl tu avais toujours été le seul à remarquer ce genre de chose Caïn, la faiblesse de son Humanité.
Valentyne encore perdue dans les tourments de ses pensées avait cessé de prêter attention à ce qui l'entourait, alors elle ne l'avait pas entendu entrer. Mais il avait ce timbre si méprisable reconnaissable entre des millions, cette voix forte et rassurante, calme et fière aussi, sa posture d'Homme parfait dans l'embrasure de la cabine et elle ne put que se crisper encore plus.
Avec cette envie, envie atroce de vouloir l'étrangler. Le tuer de ses propres mains, lui et tous les autres d'ailleurs.
Lui, son père.
Pas même un regard, colère sourde qui gronde, grimpe en flèche et se stoppe finalement au sommet, empêchée d'aller plus loin par ses poings qu'elle serre si fort, si fort, et ses ongles qui tranchent sa peau. Oh, probablement la tienne aussi Caïn, tu sais, ça lui fait pas, tu sais, elle fait pas attention. Faut pas lui en vouloir, c'est pas tous les jours qu'on retrouve son père en plein travail. Y a conflit d'intérêt. Elle l'ignore, préfère baisser la tête et fermer les yeux pour prendre le temps de souffler, tenter d'apaiser les battements frénétiques de ses tempes et de son palpitant avant qu'il n'y ait explosion, que tout soit trop tard et qu'on ne puisse plus faire marche arrière.
Elle aurait aimé pouvoir lui dire tout, absolument tout ce qu'elle ressentait à l'instant lorsqu'elle l'écoutait parler, le dégoût qui étirait salement ses lèvres, la rancoeur qui lui tordait les tripes et la haine qui lui retournait le cerveau. Elle aurait aimé et à regret ne pouvait pas, ne voulait pas, pour ne pas créer d'esclandre inutilement. Pour ne pas, finalement, se rajouter plus de problèmes qu'elle n'avait déjà. Alors elle avait juste laissé échapper ce rire après les derniers mots de la Gryffondor, ce seul son froid et hautain décrivant à merveille tout ce qu'elle ne saurait exprimer à cet instant.
Puis elle avait relevé la tête pour planter ses yeux dans les siens. Y avait-il pire sentiment que la haine ?
« Je suis surprise de constater que vous n'êtes pas enfermé dans votre bureau, monsieur le chef auror. »
Intenable ironie qui glisse à travers ses lippes agacées, vides de vie.
« Valentyne Rosebury, 17 ans, interminable seconde qui s'écoule avant que la sentence ne tombe, ta fille. »
Il lui ressemblait. Dieu qu'il lui ressemblait comme un artiste aurait façonné deux marbes avec les mêmes outils. Évidence qui t'explose au visage alors que les nerfs s'emballe et le cœur qui tambourine encore et encore. Et tu déteste cette peur qui t'envahis jusqu'au bout de tes doigts, cette peur enfantine, destructrice. Elle te rend faible et te ramène à cette position de faiblesse que tu exècres. Mais tu la sens aussi, cette mort lente qui s'empare de Valentyne, qui la fait s'accrocher à toi comme un naufragé à son rocher. Tu es son radeau Caïn, mais cette fois-ci vous allez tous couler. Tes yeux hagard, s'arrêtent sur Castiel. Ils le haïront s'ils savent et ton anxiété vient caresser les étoiles. Tu écoute le son de leur voix, relève les mensonges sans en prendre part. Tu préfère cette semi-vérité à ce qu'il risque de lui arriver .
Et lorsque Valentyne se déchaîne dans une fureur polaire, tes mains se resserrent encore, en une promesse de soutient, quelque chose du genre tout iras bien . Mais cette promesse, tu n't crois plus depuis longtemps. Ils ont tous de fini de danser sous le regard du père et c'est finalement à lui de rentrer en scène. Cette histoire de sang le dégoûte, mais qu'est-ce qu'ils en ont à foutre . Tes pupilles se fige en réalisant et tu t'accroche à Castiel articulant silencieusement
« Et Lilibel ? »
Puis tu te détourne à nouveau, le regard sceptique, la peur battant toujours au tempes.
«Caïn de Shrewbury, anglais, sang-mêlé. »
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Mer 25 Oct - 14:08
Castiel, Lola, Valentyne, Caïn
Tour #2
Arthur Rosebury ne s'attendait pas à aussi peu de résistance des autres élèves qui se trouvait dans ce wagon. C'est un petit soupir de soulagement qu'il échappe, dissimulé par le sérieux et la réserve. Il n'était pas du genre à étaler sa vie en gammes, même si celle ci était bercée par les drames. Et alors qu'il sert son calepin, les traits de son visage tirés et les lèvres fermées, il note à la main les informations que les trois adolescents venaient de leur donner. Fatigué mais entraîné à traquer le mensonge et la tromperie, il savait au fond de son cœur que les amis de Valentyne ne pouvaient pas mentir. Trop froide et trop franche pour s'enticher d'hypocrites. Arthur Rosebury enviait parfois sa fille d'oser dire sa vérité quand il souffrait alors tellement de ne pouvoir affirmer la sienne.
Il hoche la tête quand son regard croise celui du garçon à sa droite, de la fille qui se tenait à côté de lui. Un Kingsley, echo à un amer souvenir d'une altercation avec Alastair Kingsley au département de la justice. Le nom des autres ne lui évoque rien, à part peut-être des suspicions déguisés en curiosité méprisante quand il s'attarde sur le bras de sa fille se tenant au grand brun qui se trouvait près de la fenêtre. Ses sourcils se froncent et il en oublie presque de répondre aux questions qu'on venait de lui poser.
— « Rien de grave, il ne vous approchera pas, je peux vous le jurer. C'est un ordre d'en haut, et nous ne pouvons rien y faire parfois, à part vous protéger. »
Son regard dévie de celui de la jeune rousse pour se poser sur sa fille. Une arrière pensée et un sous entendu murmuré. Au creux de son oreille, il aurait voulu qu'elle soit la seule à comprendre. Cette vérité qui le ronge depuis le berceau, et alors que son seul enfant qu'il a jamais aimé le juge, il préfère tourner le dos.
— « Merci d'avoir répondu honnêtement. »
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Dim 29 Oct - 19:24
Event #2
Le corps qui s’élance d’instinct sans un mot, courait presque jusque l’entrée si la cabine n’était pas si petite, corps qui se stoppe soudain, se fige de glace, de peur et de fatigue. Vertiges qui hantent chaque parcelle de peau forçant ses doigts à s’agripper si fort au pan de porte, Valentyne se démasque à mesure des griffures qui lacèrent le bois et sans prendre le temps de souffler intime à cet homme qu’elle ne considérait plus l’ordre de s’arrêter. L’ordre de l’écouter.
« Attends. »
Attends la. Ne pars pas. Arrête toi.
Le ton violent qui vacille sous la fièvre qui monte en flèche pour atteindre les sommets, se mélange dangereusement à la colère pour venir troubler le vide de ses sentiments. Effrayé par cette chose qu’elle aperçoit si loin à l’autre bout du couloir, qu’elle sent s’insinuer lentement dans ses veines sans qu’elle ne parvienne à l’arrêter. Désirs qui font désordres dans sa tête, ses doigts qui se serrent encore alors qu’elle porte à nouveau le regard sur lui, de dos, toujours de dos et silencieux. Féroce regard qui s’accroche, juge et viole, abat sur l’homme des années de ressentiment achevé par les notes givrées de ses lèvres privées d’espoir et de joie.
Valentyne tangue désespérément, tentant de regrouper chaque parcelle de raison qu’elle parvenait à ramasser douloureusement au sein de son esprit. Valentyne hésite cependant, curieuse et son contraire, furieuse mais contenue, ne sachant plus comment aborder ce grand monsieur qui se disait être son père, et dont elle savait être la fille. Un géniteur, rien de plus qu’un inconnu qu’elle regrettait de n’avoir jamais connu, à qui elle en voulait, terriblement, d’avoir empêché sa vie à elle de tourner correctement. Mais Valentyne savait que les lieux n’étaient pas bons pour régler les comptes alors le silence avait prit l’espace d’un instant la place de ce gouffre qui les séparait. Jusqu’à ce qu’il fasse un pas pour lui échapper et qu’elle le rattrape avec ces mots qu’elle se forçait à sortir pour garder ce rôle qu’était le sien. Celui de la Préfète en Chef des Serpentards, celui aussi de cette fille trop sage qu’elle n’était pas.
Mensonge affligeant qui masque maladroitement la réalité du moment.
« Tu crois pouvoir t’en sortir aussi simplement ? Pourquoi le Ministère envoie-t-il ce monstre pour un simple contrôle d’identité qui n’a même pas lieu d’être. »
Pourquoi tu ne dis rien ? Pourquoi es-tu là ?
L’impression que tout s’effondre et que ce train immobile bascule violemment dans le vide, elle prend une seconde pour souffler, les yeux clos, pâle si pâle avant de le regarder à nouveau. Nausée qu’elle évince miraculeusement, le pied qui dérape imperceptiblement bien incapable malgré sa force de se tenir encore debout. Pourtant elle est là, sans fuir ou du moins d’apparence, debout à tenter de comprendre au moins ça. Valentyne fait le tri, difficilement et elle sourit.
Hautaine et vengeresse, la volonté à l’âme d’en découdre, muselée par la peur du scandale si grand que cela engendrerait si ça éclatait.
La douceur du contact de Caïn lui manque terriblement.
Castiel A. Kingsley
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Ven 3 Nov - 1:25
event #2
T'as du mal à comprendre, t’as surtout du mal à entendre. Tout se bouscule dans ta tête alors que tu comprends enfin que cette situation pue la merde. Et que t’aurais préféré ne pas être là. Mais pour une fois dans ta vie Castiel Kingsley, était-il possible que tu puisses prendre soin de tes amis ? Incapable de faire autant pour toi-même il était pas impossible que tu puisses faire preuve d’empathie.
Alors que la scène se transforme légèrement en règlement de compte familial, en affrontement de regards qui te fout le cafard, tu fixes le paysage figé à travers l’immense cloison vitrée. Le temps est aussi gris dehors que dans tes prunelles vitreuses. Tu les lèves vers Valentyne qui s’élance sur ses deux jambes. Des jambes qui ne tremblent pas. Alors que ton coeur bat la chamade. A faire exploser ta poitrine.
Tout le monde avait répondu à sa question, et il était incapable de répondre à celle de sa propre fille. En fixant son dos, tu avais l’impression de voir une parodie de toi-même. Fuir plutôt que d’affronter la situation. Alors cette fois c’est toi qui te lève, tes tibias se dressent et le loup n’arrive plus à rester sage. Tu as beau le contenir, il a besoin d’exploser cette rage.
— « Elle vous a posé une question. Alors répondez. »
Tu veux pas te la jouer chevalier servant. C’est pas ton rôle. Ni celui de Cain. T’as enfin compris qu’elles ont pas besoin de vous, moins que vous avez besoin d’elles.
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Ven 3 Nov - 23:23
castiel, caïn et valentyne
L'ambiance devient électrique, elle s'intensifie à partir du moment où la blonde en face de toi prends la parole. Où elle déclare être la fille de l'auror en question avec une voix acide et amère, où son regard semble fusiller son géniteur alors que son expression glaciale reste maîtresse. Lola, tu sais que la situation va dégénérer si jamais ça continue mais tu ne fais rien. Non, toute cette histoire ne te regarde pas. Ce sont eux et toi.
Le brun se présente et finalement le père de la blonde, nommée Valentyne, s'explique en te regardant en premier lieu avant de suivre sur sa fille. Mais toi ça ne te convient pas Lola, il n'a pas répondu. Pourquoi est-ce qu'elle est là ? Pourquoi cette créature est là ? Tu serres les poings, les sourcils froncés mais le froid engourdit ton être entier. Tu détestes ça, ce sentiment d'impuissance. Même éloigné, ce Détraqueur est présent au point de te rendre inerte.
Comme une flamme qui se gèle sous le désespoir.
Mais Valentyne se redresse, furie aux yeux flambants de colère et parle, veut aussi des réponses. Tes yeux s'écarquillent, surprise par tant de fougue. Toujours se méfier de l'eau qui dort. L'autre garçon, Castiel, se lève à son tour en soutenant la jeune fille. Et toi Lola, tu les contemples dans leur agressivité, dans leur force de caractère qui les maintient face à l'homme qui ne peut pas fuir. Que dois-tu faire, toi qui est entre eux ? T'interposer ou bien aider ces Serpentards à avoir ce qu'ils veulent ?
Ce ne sont pas tes affaires Lola. Tu devrais rester assise comme l'élève sage que tu es.
Non. Pas cette fois.
Tu fixes l'homme, tu te fiches bien des histoires qu'il peut avoir avec sa fille, tu te fiches bien de la rancœur ou de la colère qui brûle entre eux. Toi, tu veux des réponses. Tu veux savoir ce qu'il se passe exactement dans ce train. Alors tu essais de te redresser, tu t'appuies sur le dossier pour tenir quelques instants le temps que tes jambes s'habituent à la sensation sans lâcher le père du regard. Mais tu ne dis rien Lola, tu imposes juste ta présence pour montrer qu'il ne pourra pas fuir. Et qu'il allait devoir répondre.
"courage means you don't let fear stop you.(beerus)
event#2
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Re: [EVENT #2] Cabine n°2 — Castiel, Lola, Valentyne, Caïn Ven 10 Nov - 23:09
featuring all
« It never turns out how we want»
Valentyne t'échappe, tes mains se referment dans le vide et la colère s'écoule de ses lèvres comme une nuée destructrice. Mais tu n'avances pas Caïn, non, elle a pas besoin que tu sois là, elle est forte et puissante, elle se maintient debout seule et la fierté t'emplit de la voir ainsi. Deux pas vous séparent, mais tu n'en fais qu'un, Caïn, le dos droit, le menton levé, la main venant se poser sur l'épaule de Valentyne, afin d'assembler les forces, de monter les murailles. Les tours de garde se dressent ainsi, les regards s'affrontent violemment et tes yeux viennent vriller un trou dans le crâne de l'auror dos à vous, exigeants.
« Je crois que vous êtes dans une situation délicate. »
Léger euphémisme pour lui rappeler qu'il est au pied du mur, et que tout le monde attend sa réponse. Le regard dévie pour rencontrer celui de Castiel, prêt lui aussi, mais à quoi en fin de compte ? À attaquer ? Tu sais bien, Caïn, que là n'est pas le but. Vous voulez des réponses, mais il faut être intelligent pour les obtenir. Et si quelqu'un parmi vous peut les obtenir, c'est bien celle qui s'est levée la première.
Accueil
C’était la rentrée à Poudlard. Déjà ? L’été semblait avoir défilé à une vitesse imperceptible. Tu traines ton chariot sur la voie 9 ¾, rejoignant Cain sur le quai pour grimper ensemble dans le Poudlard Express. 
featuring Valentyne et Caïn
