[EVENT #2] Cabine n°1 — Felix, Andy, Robin A., Connor

C’était enfin la rentrée à Poudlard. La fin de ces vacances merveilleuses en compagnie de Felix. Vous aviez voyagé une bonne partie de l’été, ayant pu oublié toutes les terribles épreuves contre lesquelles vous aviez lutté.
Auparavant.
Mais tu savais que le retour à l’école serait parsemé du retour des malheurs. Felix et toi ne seriez peut-être jamais tranquille. Tu le savais, tu le sentais mais tu voulais simplement le nier.

Le train démarre et tu donnes à Felix ton sac, obligée de devoir suivre la réunion dans le wagon des préfets. Tu le vois se faire entrainer par Robin et Connor et tu souris.
Zen Andy. Tout va bien se passer. Sois heureuse, bordel.

Une fois avec les autres, tu croises Valentyne et Hallelujah, les deux autres préfets-en-chef. Serpentard et Serdaigle. Une fois les instructions données, vous aviez pour indications de patrouiller un peu dans les couloirs du train pour surveiller que tout se passe bien.

Et une fois libérée de cette tâche, tu pus enfin rejoindre Felix. Tu avais hésité au début, collée contre la paroi du couloir, entendant les rires effrénés de ton copain et de ses amis. Ils avaient l’air de bien rigoler, et tu ne voulais pas vraiment t’imposer dans ce groupe de garçons. Mais tu savais que Robin n’était pas ce genre de personne et Connor était une crème.

Alors tu ouvres la cabine, l’air ferme mais souriante. Tu viens t’asseoir à côté du garçon dont tu étais follement amoureuse. Tu poses ta tête sur le creux de son cou puis sort un livre de cours que tu avais acheté sur le chemin de traverse dès juillet, et que tu n’avais pas eu le temps d’ouvrir encore. Plongée dans la lecture, alternant des rires aux blagues des garçons, le train venait de freiner brusquement.

Le livre vole et tu avales ta salive de travers. Felix te retient fermement et tu regardes les autres garçons.

— « Vous allez bien ?! Qu’est-ce qui se passe ?! »

Tu te détaches de Felix pour te lever, kassetoi sur ton épaule.

— « Je vais voir. »

Mais tu n’eus pas le temps d’ouvrir la porte qu’une terrifiante aura te coupa le souffle. Une sensation de froid, de désespoir qui venait de passer devant vous. Mais tu étais incapable de le voir. Tu savais ce que c’était, théoriquement parlant. Mais ta condition ne te permettait pas de…

La voix tremblante et terrifiée, tu recules pour te laisser tomber sur la banquette. Les larmes aux yeux, tu murmures aux autres. Tu détestais te sentir faible, et si vulnérable. Pas de patronus, même si tu savais théoriquement comment faire.

— « C’est.. c’est un détraqueur n’est-ce pas..? »

Des hommes en cape noir, venaient d’arriver à leur tour. Peut-être que cette créature s’étaient échappée. Et.. au vu de l’affluence de joie humaine, il pensait se nourrir sur les élèves.

— « Ces uniformes, ce sont ceux de la brigade magique du ministre de la magie. »

Et en parlant d’eux, l’un venait d’ouvrir la porte.

  Event #2 — ft. Felix; Andy; Connor

C'était enfin la rentrée, cela signifiait une année de plus où tu avais réussis à échapper à ton père. Chaque année il t'invitait et chaque année tu trouvais une excuse pour ne pas venir. Tu ne sais pas si cette année il avait laissé tomber pour de bon où s'il te préparait quelque chose de mauvais pour te confronter. Chaque début d'année scolaire te soulageait tout autant qu'il te rappelait que tu devais apprendre à te défendre seul face à lui, que ta famille ne sera pas toujours la pour te protéger, que tu deviens un homme. Heureusement tu n'es pas un cas isolé dans cette école, tu sais que Felix morfle tout autant que toi et ça te rassure de l'avoir avec toi, vous vous comprenez mutuellement.

Tes vacances ont été d'un ennui profond. Tu n'es pas retourné chez ta mère comme tu as l'habitude de le faire, tu savais qu'il avait un risque que ton paternel s'y trouve. Naturellement tu as donc squatté chez un ami tout l'été, vous vous êtes amusés et c'était sympa. Tu en as même profité pour te faire tatouer. Tu as pu oublier pendant deux mois à quel point ta vie te stressait, ça t'avait fait tellement de bien d'être loin de tout. Malheureusement ça ne pouvait pas être éternel. Et t'es quand même content de revoir te potes. Tu te sens à l'abri avec eux.

Alors inévitablement une fois arrivé sur le quai tu chopes Felix pour l'emmener avec Connor dans une cabine. Qu'est ce qu'ils t'avaient manqué ces deux là. Andy n'était pas encore là- parce que c'était évident qu'elle allait vous rejoindre- alors vous en profitez pour acheter un max de malbouffe, le meilleur moment du voyage. La conversation se fait naturellement, vous rigolez ensemble. Une bonne année qui commence. Ou pas ? Tu balayes cette mauvaise pensée, qu'est ce qui pourrait arriver de toute façon ?

Andy franchit la porte pour vous rejoindre, elle s'installe avec son copain. Tu les envies. Ça fait tellement longtemps que t'as pas été en couple que l'envie irrésistible de leur lancer une pique te titille. Mais tu te retiens, ils méritent le bonheur.
Tu te tourne vers Connor, à moitié affalé sur la banquette, lorsque le train donne un coup de frein violent. Tu t'accroches à ton voisin par réflexe pour ne pas tomber et te cogne par la même occasion au mur. Tu n'as pas le temps de te relever qu'une sensation de vide t'envahis l'esprit. Tu as froid, c'est comme si le temps venait de s'arrêter autour de toi. Par réflexe tu mets ta main sur ta baguette, pour te rassurer. Ce qui passe devant tes yeux, tu n'arrives pas à y croire. Ton sang froid légendaire t'es bien utile mais aujourd'hui c'est différent. C'est difficile.  

Andy est terrifiée, pétrifiée devant toi. Tes jambes bougent toutes seules et tu te retrouves devant le groupe, en première ligne. Comme si tu pouvais y faire quelque chose. Tu voulais répondre à Andy mais tes lèvres restaient scellées. Tu ne sais pas si tu ressens de la panique ou pas, tu as l'impression de dissocier, que tu n'es pas là. Tu veux lui répondre mais rien ne sort, tout ce que tu peux faire c'est lui adresser un regard mi inquiet mi surprit.

Felix semble vouloir prendre les choses en main. Terrifiée par présence du détraqueur et le tempérament intolérant du membre du ministère, c'est pourtant un autre détail qui ne fait qu'accroître l'angoisse naissante au creux de ton cœur.
Cette personne semblait connaitre Felix et Felix lui-même venait d'affirmer que la fameuse brigade l'avait reconnu.

Tu donnes un coup de coude discrètement à Felix en le fixant d'un air horrifié, la bouche grande ouverte. Il venait de provoquer et de répondre à un agent de la brigade d'intervention du ministère de la magie ?! Etait-il fou ou inconscient ?!
Tu te ratatines dans contre lui, t'enfonçant toujours plus dans la banquette, morte de peur à l'idée de rencontrer Ramsay Gaunt dans ses circonstances. Non, tu ne voulais pas le voir, et tu ne voulais pas qu'il puisse voir Felix après ce que celui-ci ait osé faire à sa famille cet été en partant en vacances avec toi et non au mariage avec Fallen Blackwell.

Tu déglutis et serre le bras de Felix en regardant Connor et Robin, affolée. Il vallait mieux répondre à ses questions pour qu'il s'en aille. Le plus vite possible.
Ton portable vibre, et tu vois que c'est un message d'Edwyn, tu t'empresses de lui répondre "C bs illégal, sauf sils ont 1 mandat du ministre en personne" En vrai t'es pas sûr de rien, la loi actuelle dit que c'est illégal mais peut-être que d'autres lois ont été voté dernièrement sans que cela ait été médiatisé. Mais tu te savais sage de ne pas douter injustement des instances. Peut-être avaient-ils eu des problèmes avec le directeur de Poudlard, et peut-être même qu'Isaac Andersen allait être renvoyé de l'école.

— « Felix.. S'il te plait.. Ils savent qui tu es.. Et Robin est de sang-pur, je ne pense pas qu'on risque quelque chose. Surtout s'ils sont leggilimens.. »

D'un autre côté tu ne veux pas porter à l'atteinte de la crédibilité de ton petit-ami, alors qu'il était si beau avec cette assurance. Sûrement Morpheus qui a fait son apparition. Tu te mord la joue et lève les yeux vers l'intru.

— « Andy Laëstiel Ollivander, anglaise et cracmolle. »

ça t'arrache la bouche de le dire mais tu préfères le clamer sans peur plutôt qu'il ne te le vole de ta tête par la honte et l'humiliation.

  Event #2 — ft. Felix; Andy; Connor

Ton souffle se coupe, tu observes la scène sans rien dire, comme si tu es étranger à la situation. Ton esprit se dissocie de ton corps, t'as du mal à comprendre ce qu'il se passe et pourtant tout est clair. Félix résiste et Andy craque. Tu la comprends elle doit être terrifiée par ce qu'il se passe. Et toi non, toi tu n'arrives pas à ressentir quoi que ce soit, et dans une sens tu trouves ça pire. Tu préférerai ressentir de la peur que du vide.

Sans t'en rendre compte tu recules un peu vers la cabine pour avoir plus d'espace, ta main toujours crispée autour de ta baguette. C'est à ton tour de faire ta présentation ? Tu comprends l'avis d'Andy sur la question dans un sens mais instinctivement ton opinion rejoint celle de Félix. Il y a de fortes chances que, comme ton meilleur ami, ils sachent qui tu es à cause de ton père. Pas en bien d'ailleurs. Et en plus Andy à cafté ton nom.

— Allez vous faire foutre.

Détaché de la réalité tu te permets de leur souffler cette réponse, comme si tu t'en fichais. Parce que oui tu t'en fiches sur le coup. Ton regard se détache de ton interlocuteur, tu regardes ailleurs pour l'ignorer. Tu restes cependant sur tes gardes. Au fond de toi tu sais à quel point t'es pas raisonnable et tu risques gros mais t'as des droits. Et tu penses ce que tu viens de dire. C'est dans ce genre de situation que les gens peuvent se rendre compte à quel point t'es un weirdo. N'importe qui aurait réagis comme Andy mais c'est plus fort que toi, comme une boule dans la gorge même si tu voulais leur dire ton nom ton égo te retiens. Tu vas te faire tuer un jours Robin.

— J'lâche pas mon nom à n'importe qui.

Tu surenchéris, hautain et méprisant, alors que ton regards se plante profondément dans les yeux de l'homme. Ton insolence te rend fier, peut-être que t'aurais dû inventer un nom ou créer une histoire.

Tu t'en veux.
Il t'en veut. Tu ne pensais pas que ça se passerait comme ça, tu ne pensais pas que la vraie nature de l'homme qui se trouvait face à vous, puisse être la pire de ce sur quoi vous pouviez tomber. Il ressemblait à tous les autres, Andersen, Scamander, King.. Tout ces êtres vils et cruels, injustes et sempiternels...
Menteurs.

Tu ne baisses pas les yeux, la bouche grande ouverte. Le terme le plus approprié serait hébétée. Tu sais qu'il cherche ce qu'il y a de pire en toi, à t'humilier comme si tu devais avoir honte de ta propre nature, comme si le mot cracmol était une insulte. L'envie soudaine de faire un massacre alors que tu serres les poings sur tes cuisses. Soudain la voix lointaine de Fenry parvient à tes oreilles et tu te lèves soudainement dans unccès presque de folie soudaine. Tu regardes autour de toi comme pour la chercher dans ton champ de vision, ta lucidité te murmurant avec une douce ironie qu'elle ne pouvait pas se trouver là. Était-ce elle qui testait ses pouvoirs ? Qui tentait de reconnecter un lien endommagé depuis le bal ? Ou bien peut-être son pouvoir se trouvait amortie par ceux des intervenants dans le Poudlard Express.

En voyant que tous le monde te fixe étrangement, tu te rassois, essayant de penser très fort à elle dans ta tête, luttant pour ne plus entendre les railleries sournoises de Magnus Vandom qui peu à peu venait de deviner l'identité de Robin. Une catastrophe, mais cette fois ci c'est Connor, le seul qui te juge raisonnable pour te demander avant de répondre. Tu hoches la tête de haut en bas frénétiquement, il était plus sage de lui donner ce qu'il voulait sans en avoir honte plutôt que de lui permettre d'acquérir la légitimité de se servir lui même.

Mais avant que Connor ne réponde, c'est Felix qui prend la parole, tu sers son bras, le souffle coupé.
Qu'est-ce qu'il fait ? Il semble énervé, piqué à vif. Il a la tête de quelqu'un qui s'apprête à faire une bêtise.

— « Felix, non ! »

Mais tu n'avais pas prononcé un mot Andy.
Tu l'avais hurlé dans ta tête, si bien que tous les leggilimens aurait pu l'entendre. Un déchirement de l'âme qui traverse toutes les barrières.
Il venait de révéler un secret de famille devant quelqu'un du ministère. Il venait d'ouvrir la porte à tous les dangers alors que vous aviez eu si de mal à la refermer.

— « Felix.. Pourquoi tu lui dis ça ? »

C'était plus un murmure, une plainte d'une plaie béante.
Une ouverture à toutes les injures.

  Event #2 — ft. Felix; Andy; Connor

Ta résistance fut vaine, Andy t'avait balancé et ta ressemblance flagrante avec ta grand-mère t'avait trahit. Tu regardes Félix, tu comprends ce que ces yeux veulent dire. Pas besoin de mots pour l'exprimer. Pourtant toi, et peut-être est-ce dû à ta capacité hors-norme de garder ton sang-froid, tu n'en veux pas à Andy. Dans cette pièce c'est elle qui risque gros et ce n'est pas quelque chose qu'elle peut se permettre d'oublier comme toi, un sang pur.

Tu restes calme mais tu ne peux pas t'empêcher de ressentir du dégoût chaque fois que cet homme lance un regard méprisant vers ta camarade. Forcément ce genre de connard prétentieux ne peut s'empêcher de rabaisser les autres pour se sentir supérieur. Triste et pitoyable. L'envie de lui enfoncer ta baguette dans la gorge te traverse l'esprit, tu ne peux retenir ta grimace agacée, mais tu n'en fais rien. Tu restes stoïc. Silencieux. Certain y verrait une sorte de faiblesse, toi tu sais que celui qui domine c'est celui qui sait garder son calme.

Connaissant Connor il allait donner son nom sans faire d'histoire, ou du moins c'est ce que tu pensais qu'il ferait. C'était à son tour et il était moins têtu que toi et Félix. Têtu c'est le mot, il lâche pas l'affaire. Curieux, tu étais sur le point de regarder l’intéresse, mais l'annonce d'une révélation t'arrête brusquement. Ta main se pose sur l'épaule de ton meilleur ami, tu as envie de remonter le temps, d'annuler ce qu'il vient de dire pour son bien mais c'est impossible. Tu as peur pour lui, mais tu n'oses rien dire car il a l'air satisfait de ce qu'il vient de faire.

Cette fois-ci tu te tournes complètement vers Connor, il peut lire la crainte dans ton regard. Mais tu ne crains pas pour toi, tu crains pour eux.


— C'est... à ton tour je crois.

C'est peut-être hypocrite de ta part, toi qui il n'y a même pas 2 minutes envoyait chier le chef de la brigade d'intervention magique lorsqu'il t'a demandé ton nom, mais vous étiez déjà trois sur la liste alors à quoi bon.