C'est la rentrée. Le Poudlard Express est déjà parti depuis au moins trois bonnes heures, et il commence à s'enfoncer au travers des épaisses couches de brume. Parfois le soleil s'invite lors d'éclaircies timides mais le temps est maussade. Vous êtes avec vos amis, votre copain ou votre copine, ou peut-être êtes vous monté à bord en retard et avez décidé de rentrer dans une cabine au hasard, avec des gens que vous ne connaissez que de non. Le monsieur qui apporte les friandises et le déjeuner est déjà passé, et sûrement vous régalez-vous. (Sauf si vos parents vous ont forcé à vous cantonnez à cet ignoble sandwich thon/mélasse). Les préfets ont terminés leur réunion dans le wagon qui leur est réservé et reviennent tout juste de leur petite surveillance des couloirs. Tous le monde est à sa place. Quand soudain... Le train s'arrête violemment, perdu aux milieux des champs verdoyants de l'Ecosse. Les wagons remuent dans un choc violent, il semble que des personnes montent dans le train. Des têtes seulement sortent des cabines pour voir curieusement et courageusement essayer de voir ce qu'il se passe. L'atmosphère devient lourde, pesante et les vitres se couvrent de glace. Des hommes habillés de costumes noirs, ressemblant fortement à ceux du ministère parcourent le train. Un détraqueur flotte lentement derrière eux à leur passage. Ils remontent le devant du train et se séparent. Le détraqueur reste au bout du train sans bouger, résistant inhumainement à la faim tandis que les hommes se séparent pour accéder aux cabines.
Instructions
→ Comme pour le premier event, pas de minimum de mots mais privilégiez des réponses courtes et dynamiques pour ne pas bloquer vos partenaires. (Ne vous privez pas non plus de détails si vous êtes inspirés) → Nous allons intervenir dans le RP avec le compte PNJ entre chaque tour. Explications : Vous êtes quatre. A la fin de vos quatre réponses, le PNJ interviendra et vous répondrez et ainsi de suite. Cet event ne dépendra pas principalement de vous mais vos réactions par contre dépendront du PNJ. (vous l'aurez compris, nous jouerons les hommes en noir, comme un maitre du jeu lors d'un jeu de rôle). → Comme le premier event, vous aurez le droit de changer de cabine. Précisez juste à la fin de votre dernier post un lien de redirection pour indiquer aux lecteurs ou vos personnages se trouvent. Pareil, si vous décidez de revenir dans votre sujet principal veuillez préciser le lien d'où vous venez. → Amusez vous bien et s'il y a des questions, MP le staff ou RDV sur la ChatBox. :)
« Je ne veux pas mourir ce soir. »ft. all poudlard
Tu jettes un dernier regard suppliant à tes parents, les implorant de tes yeux larmoyants de trouver une solution. Mais comme chaque année, ils se contentent de te faire un petit sourire triste et gêné. Il n'y a pas de solution et tu le sais très bien. Les élèves vont à Poudlard en train et c'est comme ça. Tu peux lire sur les lèvres de ta mère « Tout ira bien Joey, courage. » Tu déglutis. Ouais... courage. Un coup de sifflet retentit et un looong frisson remonte le long de ton dos. T'es déjà à deux doigts de craquer. Les derniers élèves montent dans le train et toi tu fais à peine quelques pas, ne cessant de jeter des regards anxieux à tes parents et autour de toi. Soudainement, tu te rends compte que tu ne vois aucun de tes amis. Oh non. Non non non non... Pour rajouter à ton malheur, la foule des retardataires t'emporte et te pousse dans le train sans que tu n'y sois encore mentalement préparé - bien que ça fasse des semaines que tu essayes de te rassurer. Tu pousses un petit cri et lâches un ▬ Laissez-moi! quand quelqu'un te donne un coup de coude pour te faire avancer. Forcer d'aller devant toi, le couloir si étroit qui hante tes cauchemars te happe et tu places bien tes deux mains contre les parois, comme pour t'assurer que les cloisons du train ne vont pas se resserrer sur toi. Tu vis déjà l'enfer. Toutes les premières cabines sont déjà pleines et tu ne trouves aucun visage familier. Paniquant, tu ouvres la première porte de cabine où il semble y avoir de la place et te plaque contre la banquette sans rien dire, les lèvres pincées et la main sur le cœur. Quelle horreur tu viens de vivre. T'essayes de te calmer mentalement et tes cheveux qui avaient viré au gris reprennent lentement leur allure naturelle.
Ça fait trois heures que tu t'es écroulé sur ta place et tu n'as quasiment pas bougé. Un sandwich qui n'a pourtant pas l'air si dégueulasse trône sur tes genoux, à peine entamé. T'es tout droit et bien rangé, les bras le long du corps et les jambes parrallèles; tu n'attends qu'une chose, descendre de ce foutu train. Mais le trajet est loin d'être terminé. Tu n'as pas beaucoup parlé aux trois filles de ta cabine jusqu'ici, en fait c'est à peine si t'as osé respirer. En plus, elles sont toutes les trois joueuses de Quidditch; alors c'est pas que t'es intimidé mais tu sais juste pas vraiment quoi dire avec le peu de neurones qui fonctionnent dans ton cerveau à cet instant.
Une violente secousse t'arrache alors un cris de terreur. Le sandwich vole à travers la cabine en même temps que tu fais un bond de quinze centimètres sur place. T'as les larmes qui te montent aux yeux, le cœur qui frappe contre ta poitrine et les ongles enfoncés dans la banquette. Un gémissement inaudible prend place dans ta gorge et t'as franchement pas l'air bien. Tellement blanc que tu en es presque translucide, tes taches de rousseur disparaissent, tes cheveux virent au noir fumé et se raccourcissent d'au moins cinq centimètres. Tu ne le remarque même pas, toute ton attention est portée sur le paysage qui, doucement, arrête de défiler. Pour s'arrêter. Net. Figé. Le train a un problème. Le train a un problème et tu es coincé ici. Tu vas MOURIR ici. C'est SÛR. Tu dois absolument sortir de cette bombe à retardement. T'as envie de hurler, de péter le mur, n'importe quoi, il FAUT que tu sortes. Mais ça Joey, ça serait si tu pouvais bouger. T'es paralysé. Tu n'as jamais eu aussi peur de ta vie, même dans un train. Tu retiens ta respiration et ferme les yeux en tremblant comme une feuille, espérant juste te réveiller de cet horrible cauchemar. Dans un dernier espoir de te sauver toi-même, tu lâches un petit ▬ Respire Joey. Se parler à la troisième personne aide à réduire le stress, tu le sais, c'est prouvé.
Elle était seule avec ses valises et la chouette Jacqueline. Elle attendait l'heure, le regard hagard, vaguement angoissée. Ce n'était pas tellement l'idée de retourner à Poudlard ou de prendre le train - elle aimait Poudlard, elle aimait s'y retrouver et y fréquenter un monde plus similaire au sien. Non, c'était plutôt l'idée de laisser sa mère muette et digne d'un légume, affalée dans son fauteuil et le regard vague, moisie de l'intérieur et la peau qui ne se décolle plus du cuir. Un véritable déchet - et elle, elle l'abandonnait là, alors que elle, Fenry, était la seule à pouvoir la comprendre.
Ses inquiétudes s'étaient envolées aussitôt que la tignasse bleue s'était dessinée dans la marée de gens. Au plus elles se rapprochaient, au plus elle sentait sa mère s'éloigner du chaos de ses pensées et enfin sa voix enjouée avait remplacé les murmures attristés de son esprit morbide. Blue, elle devait forcément avoir un don, pour ça.
Elles s'étaient installées dans une cabine au hasard, la première qui était libre, et avaient laissé la porte ouverte comme elles l'avaient déjà fait l'année dernière - à cette époque elles avaient été rejointes par Ruben et Geoffrey, qui s'étaient invités tout naturellement. Fenry guettait alors, et elles parièrent sur l'élève qui franchirait leur porte.
« J'te préviens si c'est Sól je pars à la recherche de la cabine de l'homme à la robe rouge. »
D'abord une longue tignasse noire - Fenry sentit un frisson lui parcourir le dos. Elle se mordit l'intérieur de la joue. De Sól à Soleil, elle ne savait pas trop lequel des deux elle préférait voir apparaître. Elle lui adressa un sourire. Il était peut-être temps d'arrêter de la fuir.
« Salut Soleil »
L'ironie la pèse et elle s'affale dans le fond de son siège, haussant un sourcil à l'attention de Blue qui devait trouver son ridicule hilarant. Elle riait jaune.
Le jaune entra, tignasse rousse et la gueule d'une souris apeurée, trois balais dans le cul et le silence d'une tombe. Ruben et Geoffrey avaient pu être lourds, mais au moins ils étaient drôles - le voyage allait être long. Et ça n'étaient pas les quelques boutades gênées de Fenry qui allaient enjouer l'atmosphère.
« Je vais finir par acheter ce maudit porte-clés si ça co- »
Le train freina brusquement. Bousculée, elle dut se tenir au rebord de la fenêtre pour ne pas finir la gueule par terre. En relevant la tête, un délicieux cocktail de mayonnaise, de fromage et de pain s'abattit sur elle, en plein visage, les yeux fermés et la surprise décorant ses lèvres d'une large grimace. Un véritable plaisir.
Sa grimace se transforma en rire, un sarcasme à peine feinté mordant sa voix.
Et ils serrent. Tellement fort que les dents grincent dans un bruit éphémère qui leur échappe, tellement fort qu’elle sent ses côtes commencer à la supplier de se dégager, tellement fort qu’elle a du mal à respirer, tellement près qu’elle ne ressent plus que l’envie de s’en aller, monter dans le train qui l’emmènera le plus loin possible des sourires tristes et des regards inquiets – agités ; seul moment de l’année où ils étaient de nouveau rassemblés comme avant. Mais ce moment qui s’était imposé comme une lueur de réconfort les années précédentes ne semble être rien de plus qu’une mascarade absurde et insensée à laquelle elle ne veut plus qu’échapper. Flot de parole incessant de leur part tandis qu’ils continuent de lui répéter de faire attention, de prendre soin de d’elle, de donner des nouvelles et d’appeler si elle a besoin de quoi que ce soit ; politesse ou inquiétude de la part de parents qui n’attendent que le moment de la voir monter dans ce train pour ne plus avoir à supporter la présence de l’autre et retourner chacun à sa vie instable et colorée, formule qui résume ce qu’elle est. Derniers adieux avant qu’elle ne disparaisse, expiration qui la libère de toute l’angoisse de cet été passé à leurs côtés avant de pouvoir retourner au bercail. Et il n’est question que de secondes avant que les mèches roses ne se distinguent du reste du monde et que les pas se fassent plus rapide, la solution à tout ses doutes et l’antidote à son affliction parce que quand elle la reprend dans ses bras, elle sait que c’est la seule étreinte dont elle a jamais eu besoin. Elle retire ses écouteurs, les range dans sa poche, attention complètement absorbée par la meilleure amie qui lui a manqué bien plus qu’elle ne veut bien se l’avouer. Installée à ses côtés, les jeux sont fait, et c’est avec un radieux sourire qu’elle attend de voir le prochain arrivé, sûre de gagner. – Non, Sól aurait probablement peur de nous déranger – trop poli – je parierai plus sur un chieur genre Ruben. Et à propos de l’homme à la robe rouge, si on l’a pas trouvé en neuf ans je pense qu’il est temps de se rendre à l’évidence. Un frémissement léger mais appuyé des lèvres anime son visage qui se referme dès qu’elle sent qu’elles ne sont plus seules. Elle se contente d’un vague mouvement de la tête poli comme salut envers la serdaigle qu’elle ne connaît que de vue avant de se tourner vers Fenry avec le même air amusé – ah le karma. L’attention est de nouveau accaparée par l’arrivée d’une courgette rousse géante qui avait l’air aussi blanc que s’il était partit en vacance au ski au lieu d’aller bronzer sur une plage des tropiques. Mais elle se dit que son air pâle et terrifié ne la concerne pas – pour l’instant – alors elle se cale confortable sur son siège et se tourne vers Fenry, demandant le résumé complet et concret de ses vacances qui va probablement durer tout le trajet. Deux étrangers à ses côtés bien différents de ceux qui ont été à leur place l’année d’avant mais elle n’y accorde pas plus d’importance parce que sa meilleure pote et là et que ça lui suffit. – Fenry cesse de te plaind- Interruption non programmée. Les rails semblent vibrer sous ses pieds lorsqu’elle sent le train s’arrêter si violemment dans un bruit qui la fait serrer les dents, équilibre maintenue grâce à un réflexe prématuré pour ne pas être projetée en avant lorsqu’elle prend appuie sur ses pieds. Puis tout s’arrête ; le bruit, les conversations, les respirations. Et c’est un souffle de froid étrange qui remonte le long de sa colonne vertébrale et qui fait disparaître son humeur légère dès que son instinct se réveille pour la pousser à regarder autour d’elle, peu rassurée. – Tout le monde va bien? Soleil? Fen’? elle tourne la tête pour regarder sa meilleure amie, inquiète de voir son état avant d’hausser un sourcil et de pouffer de rire, sortant un mouchoir de sa poche pour le lui tendre. Tiens. Et t’as de la laitue sur les cheveux fait gaffe. Mais t’es toujours aussi jolie t’inquiète. Le ton y est, mais l’esprit est absent, perdue entre ce mauvais pressentiment et le jaune mortifié qui semble prêt à s’évanouir. Elle hésite. Quatre secondes. Puis elle se décale de Fenry pour se rapprocher de lui, mouvements habituellement vifs et corps animé devenant calmes et modérés pour ne pas le brusquer. Une main se pose sur son épaule, assez lentement pour ne pas qu’il fasse une crise cardiaque supplémentaire mais pour qu’il prenne conscience de sa présence. Puis le ton se fait rassurant, plus léger que ce qu’il ne devrait être en réalité mais empli de toutes les bonnes intentions qu’elle est capable de communiquer. – Hey. Respire. Tout va bien, ce n’est probablement qu’un contrôle de routine il n’y a pas de quoi s’alarmer. Essaie de te détendre un peu, d’accord ? Parce que je te préfère en roux, quand même. Elle ne peut pas l’inquiéter – ne veut pas l’inquiéter même si elle ne le connait pas et que rien ne l’aurait poussé à faire un premier pas à pars une situation de ce genre. Alors elle tente de comprendre et lance un regard perplexe à Fenry puis à Soleil, totalement différent de celui qu’elle repose sur le poufsouffle. Parce qu’elle n’a qu’une inquiétude en tête qu’elle préfère ne pas lui communiquer, lui qui a déjà l’air si atterré, alors elle se contente de la transmettre à celle qui comprend sans parler: qu’est-ce qui se passe?
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Mer 11 Oct - 11:51
Joey, Fenry, Blue, Soleil
Tour #1
Peter Poltergeist était très énervé en arrivant au travail ce matin. Déjà, personne ne l'avait prévenu de l'intervention spéciale qui allait avoir lieu ce midi et de plus il trouvait cette mission complètement absurde. Le brief était nébuleux, le ministre lui même avait donné les ordres et le manque de précisions frisait un despotisme déguisé. Etait-ce parce qu'il était nouveau dans le service que ces collègues ne l'estimaient pas digne de confiance pour le mettre dans le coup ?
Il avait posé plein de questions, et personne n'avait répondu, ce qui n'avait fait qu'accroitre son irritation. La présence d'un détraqueur à leur côté lui avait donné froid dans le dos. C'était le plus jeune de l'équipe, après la fille du ministre lui même et c'était surement pour ça qu'il semblait le plus perturbé par sa présence. C'était la première fois dans son début de carrière qu'il faisait face à l'un d'eux.
Le train s'arrête, l'équipe monte à bord. Arthur Rosebury le redirige vers une cabine au hasard.
Alors il fronce les sourclls et hoche la tête, ouvrant la porte d'un coup sec, un air faussement autoritaire sur le visage.
— « Bonjour. Pas de panique, nous sommes du ministère. Mon nom est Peter Poltergeist, je suis auror depuis deux mois. Je ferais de mon possible pour assurer votre sécurité. Je sais que cela peut paraitre bizarre et incertain, je n'ai moi même pas certaines réponses aux questions que vous voudrez poser, mais nous sommes venu récolter des informations sur les élèves. »
Il prit une grande inspiration, nerveux. Il avait parlé un peu vite et constatait lui même du non-sens de son spitch.
— « Bien, alors.. » il attrapa la feuille qui lévitait pour la regarder attentivement. « Donc, j'ai besoin de votre nom, prénom, âge, nationalité et.. » il avait l'air de buter sur ce dernier critère. « Et statut de sang..? What the fuck.. »
Indication : L’homme s’adresse à tous le monde. Il ne vise personne en particulier pour en finir rapidement. Le tour de Soleil a été sauté, elle fait partie de la cabine, elle peut très bien dormir ou juste ne rien dire. On espère que tu participeras au second tour Soleil
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Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Mer 11 Oct - 13:04
« Je ne veux pas mourir ce soir. »ft. all poudlard
T'entends un petit splosh qui te fait rouvrir les yeux. Tu vois que la capitaine des serpents a changé de place... et qu'en fait elle s'est pris ton casse-croûte en pleine face. T'as un petit temps de chargement avant de vraiment réaliser ce qu'il s'est passé, mais tu ne réagis par pour autant. Une main se pose su ton épaule et tu tournes la tête lentement. Le silence pesant et le froid qui se glisse à travers la porte de la cabine t'apaisent étrangement, bien que tu sois toujours terrifié. La Gryffondor te parle. Tu l'écoutes, les yeux encore humides. ▬ Roux? Je... Tu passes machinalement ta main dans tes cheveux et comprends ce qu'elle veut dire. ▬ Ah, d'accord aha. Merci... Blue c'est ça? Tu souris faiblement et de tes lèvres s'échappe un faible rire, qui t'aide à maîtriser ton calme. Comme un baume sur une plaie, elle t'a fait du bien, t'a rafraichi. Ton regard se pose à nouveau sur la verte, qui s'essuie le visage avec un mouchoir. Mais bon, tu ne peux pas la laisser comme ça. Tu te lèves, peut-être un peu trop vite pour paraître détendu et sors ta baguette pour la pointer sur la victime de ton sandwich. ▬ Euh... désolé pour ça, j'suis pas très à l'aise dans les trains, j'vais t'arranger ça attends. Tergeo. Ta voix grave est enrouée pour n'avoir pas été utilisée depuis deux heures, mais le sortilège fait son effet et toute trace de saleté disparait du beau visage de la verte. Tu lui lances un petit sourire en guise d'excuse et te rassied, un peu plus à l'aise qu’auparavant. Il te suffisait juste de parler un peu, finalement; même si ton cœur cogne encore très fort contre ta poitrine.
Le destin ne te laisse cependant aucun temps mort pour reprendre ton souffle et tu sursautes à nouveau en poussant un cri de fillette quand un homme ouvre brusquement la porte. Purée, t'as aucune crédibilité aujourd'hui. Pire journée de ta vie. Tu écoutes ce qu'il dit, attentif. Se concentrer sur ce qu'il raconte - même s'il parle trop vite - te permet d'oublier un tout petit peu que tu es dans un train. Tu arrives à t'installer un peu plus confortablement sur la banquette, tes bras croisés sur ta poitrine et tes jambes écartées. Tu fais reprendre à tes cheveux leur apparence flamboyante et leur longueur. Un de tes sourcils s'arque d'intérêt quand tu te rends compte que ce monsieur s'appelle Poltergeist et qu'il n'a pas tout à fait l'air de comprendre ce qu'il fait ici. Statut du sang? Tu restes perplexe. Il s'explique. Tu ne comprends pas vraiment en quoi c'est utile mais... soit. Tu prends la parole en premier dès qu'il termine sa tirade, ta voix rauque encore plus grave que d'habitude. ▬ Bonjour. Moi c'est West Joey, dix-neuf ans et de nationalité britannique. Et euh... bah sang-mêlé, du coup. Est-ce que tu dois préciser que tu es métamorphomage? Tu décides que non. De toute façon, avec ta tignasse qui ne reste pas une seconde en place, il peut très bien le deviner tout seul.
Un long frisson désagréable court sur ta peau et tu jettes un regard furtif à tes camarades, pour voir si elles l'ont senti elles aussi. Comme c'est toi le plus près de la porte, du coin de l’œil, tu vois une silhouette sombre flotter au bout du couloir. Ce que tu vois te fais oublier en un instant que tu te trouves dans ton pire cauchemar, et le ton que tu emploies est bien plus maîtrisé lorsque tu t'adresses au jeune auror à nouveau. ▬ Excusez-moi, mais pourquoi êtes-vous accompagné d'un détraqueur? Tu penches la tête pour mieux apercevoir la créature, ton regard méfiant restant fixé sur elle. Au moindre comportement suspect, tu te tiens prêt à l'éloigner avec ton patronus.
Fenry D. Williams
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Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Mer 18 Oct - 14:49
I am the one who knocks
Fatiguée et pleine d'ironie, elle avait esquissé un sourire sans saveur, remerciant vaguement du regard le garçon stressé au sandwich qui avait au moins eu la délicatesse de réparer ses torts. Elle s'apprêtait à élever la voix et repartir sur des sujets plus heureux lorsque la porte s'ouvrit sur la silhouette d'un membre du ministère, décidément pas à l'aise avec la mise en scène de leur travail. Elle arqua un sourcil, perplexe quant à son attitude, et interrogea les autres membres de sa cabine du regard, en commençant par Blue et en terminant par Joey. Aucun des trois élèves ne semblaient avoir la moindre idée de ce qu'il se tramait. Elle releva les yeux vers Peter Poltergeist, puis suivant le regard de Joey, vers le détraqueur à sa suite. Elle déglutit, tout à coup très fière de ne pas avoir tenté la legilimancie sur l'homme qui se tenait dans l'encadrement de la porte.
« Fenry Diane Williams, dix-neuf ans, brittanique, sang-mêlée. »
Elle fronça les sourcils, approuvant silencieusement la question de Joey. Si ils demandaient le statut de sang, c'est forcément qu'ils cherchaient les moldus. La nouvelle politique de l'école ne plaisait décidément pas à tout le monde, et certainement pas au ministère de la magie. Elle se mordit l'intérieur de la lèvre, et tenta désespérément de trouver des fragments de Andy à travers ses pensées. Si ça avait marché au bal, au milieu d'une foule, ça pouvait bien faire effet dans un train, non ?
Blue M. Starling
Mamy Blou
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Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Mer 1 Nov - 20:31
c'est la fucking vie les gars
back at it
La confirmation se fait d’un hochement de tête, peu intéressée par l’idée qu’il connaisse son prénom ou pas mais trop dérangée par cette atmosphère lugubre, inquiétante – perturbante. Elle le délaisse, se redresse lorsque la porte s’ouvre et que l’intrus s’incruste, discours déréglé et visiblement troublé par les événements plus étrangers qu’à l’accoutumé. La nervosité la fait tilter, l’hésitation la fait vibrer et c’est en ravalant une onde de colère liée au manque d’informations qu’elle tente tant bien que mal de retenir son sarcasme – démarche de bonne volonté mais abandonnée après une seconde écoulée. « Super. De tous les aurors on se coltine le petit nouveau.» De toutes les réponses demandées, la dernière est celle qui la laisse déconcertée, information censée rester priver pour éviter toute inégalité au sein d’une société discriminée de tous les côtés mais elle choisit –pour une fois- de rester discrète à ce sujet et de lui accorder ce qu’il était vraisemblablement venu chercher après que tout le monde se soit présenter.« Blue Maxine Starling. 18. Britannique. Sang-mêlée. » Detraqueur. Le mot la pousse à se pencher en avant, désir incontrôlable d’analyser le degré d’importance de ce qui ce se passe, attentive et intriguée par le manque de banalité de la situation donnée. Le spectre glacial traverse les iris et elle regarde l’auror, héros indésiré ou vilain déguisé qui encombre le poste dont elle a toujours rêvé et qu’elle compte bien dominer un jour. Mais en attendant, tout ce qu’elle veut c’est des réponses. Alors à elle de poser les questions. « Vous avez besoin d’un détraqueur pour récolter des informations sur les élèves, Peter? Pas le meilleur moyen de mettre tout le monde à l’aise après nous avoir demandé de ne pas paniquer. Simple mesure de sécurité ou on a raison d’être inquiets?»
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Ven 3 Nov - 0:22
Le Poudlard Express
Si on meurt maintenant, on se dira qu'on aura bien vécu...
« Et tu t'abstiens de te faire remarquer par tous tes professeurs, d'accord ? » Soleil hocha la tête, levant discrètement les yeux au ciel. Elle aimait sa mère, évidemment, mais ce n'était plus l'heure des dernières recommandations. Surtout à son âge. Sur le quai. Entourés d'adolescents. Si ses parents savaient. Enfin, ni une, ni deux, elle agita une dernière fois sa main et s'engouffra dans la foule menant au train. Pfiou. Lourdeur. Soleil n'avait pas de très bonnes relations avec sa famille et ne pas les voir de l'année était vraiment une source de bonheur. La brune marcha le long des cabines. Toutes pleines. Elle tomba finalement sur l'une d'elles pas entièrement complètes. Mais avec Fenry. Hm. Après tout, c'est elle qui avait un soucis. Elle entra et s'assit sans plus tergiverser. La serpentarde était avec une autre fille, Blue. Elles se saluèrent et ne firent pas plus de politesse que nécessaire. Ce fut au tour d'un grand roux bizarre d'arriver. Le voyage allait être sympa, tiens. Soleil se colla contre la fenêtre, y pose sa tête et entreprit de dormir. Ça passera plus vite.
« Tout le monde va bien ? Soleil ? Fen’ ? » Nom d'un chien, que s'était-il passé ? La serdaigle venait d'être brutalement sortie de son sommeil. En effet, sa tête avait heurté la vitre dans un grand fracas et, quand elle eut à peu près repris conscience d'où elle se trouvait, le garçon respirait bruyamment. Il pouvait pas se calmer mon dieu, il ne se passait sûrement rien de grave ! Ils allaient pas mourir aujourd'hui, quand même. Agacée par la situation, elle resta silencieuse, se moquant silencieusement de Fenry. Soleil était d'humeur sarcastique. Pourtant, un frisson de peur la parcourut quand quelqu'un vint ouvrir la porte. Un auror accompagné d'un détraqueur. Même les plus courageux d'entre nous seraient affectés par la présence de ses monstres. Le dénommé Peter Poltergeist baragouina quelques bribes dont elle n'arrivait pas à saisir le véritable sens. Comment étaient-ils sensés rester calme et le prendre au sérieux ? Ses trois camarades répondirent à la question demandée mais Soleil n'était pas vraiment à l'aise. Elle avait déjà eu à faire à certaines insultes par rapport à son statut. Le regard insistant de l'auror montrait qu'il attendait une réponse de tout le monde. « Je... Je m'appelle Soleil Nilsson, je suis suédoise, résidant en Angleterre, et je... je suis née moldue. » Les questions sur le détraqueur arrivèrent ensuite et Soleil se renfonça dans son siège, essayant de prouver sa désinvolture. La vérité, c'est que ça la blessait véritablement. Elle ne faisait pas vraiment partie du monde moldu, ni de celui des sorciers. La serdaigle gardait tout de même une oreille attentive à la réponse qu'allait donner l'auror sur le détraqueur.
encore désolée de ne pas avoir été là dès le début, j'espère que je serais à la hauteur pour la suite, j'ai essayé de faire deux en un
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Ven 3 Nov - 21:31
Joey, Fenry, Blue, Soleil
Tour #2
Peter Poltergheist c’était VDM. Premier boulot, le coeur qui déborde de convictions et le voilà, prêt de deux mois après avoir été engagé dans le travail de ses rêves, face à des adolescents inquiets qui lui posent des questions que lui même aurait posé à son âge. Mais sans avoir de réponses à leur donner. Peter est mal à l’aise, ça se voit sur son visage. Heureusement, les quatre individus abrègent ses souffrances et répondent tous les quatre à ce contrôle d’identité, un peu tordu certes mais obligatoire. Et ça l’arrange, car il n’était pas très bon en leggilimancie.
Ses yeux roulent dans ses orbites et il soupire d’un amusement nerveux face au sarcasme d’une des trois filles de la cabine. — « Pas si nouveau que ça, ça fait déjà deux mois. »
Il hausse un sourcil, secouant sa baguette d’un geste gracieux alors que la plus jeune d’entre eux fut parcouru d’un frisson à cause du détraqueur. Des filets onduleux et gracieux s’échappèrent de sa baguette, prenant la forme d’un lion majestueux, gambadant en direction des couloirs. La lumière de la cabine qui grésillait jusqu’à présent éclaira la petite pièce d’une chaleur diffuse.
— « C’est noté, merci d’avoir répondu honnêtement. » Peter essayait de sourire, comme pour se rassurer lui-même que rien de grave n’arriverait. Il savait que le décret sur l’utilisation des détraqueurs pour des interventions mineurs avait été voté pendant les vacances de juillet. Les sourcils froncés, il prit cependant un air plus assuré, transpirant presque d’une masculinité grotesque, au vu de son corps aussi chétif qu’une brindille.
— « Simple mesure de sécurité, je suppose. Aucun détraqueur ne s’approchera de vous, aucun, soyez-en certains. Les patronus de mes collègues et de moi-même le nourrirait assez pour une vie entière. »
Arthur repasse devant la cabine, lui montrant sa montre d’un doigt insistant pour lui faire comprendre de ne pas rester dix ans dans une cabine. Lui rappelant qu’ils devaient être parti aussi vite qu’ils étaient arrivés.
— « Je vais vous laisser, en tout cas ne bougez surtout pas d’ici jusqu’à ce que nous soyons reparti ! »
Il se tourna cependant vers la rousse avant de partir et chuchota aux adolescents, la main collé à ses lèvres.
— « Je ne sais pas lequel de vous est leggilimens, mais faites attention car si moi qui suis nul en occlumancie, je ressens votre pouvoir, les autres aussi. »
Et il s’éclipsa aussi vite qu’il était venu, le ventre noué mais l’air déterminé.
Invité
Invité
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Sam 4 Nov - 22:05
T'essayes de prendre le moins de place possible, observateur. Tour à tour tu regardes les trois joueuses de Quidditch, puis l'envoyé du Ministère. Tu ne peux pas t'empêcher de lever un sourcil surpris et admiratif devant le sortilège de Patronus lancé en informulé, qui en plus prend la forme d'un lion, prenant littéralement toute la cabine. Mr. Poltergeist vous salue et part continuer sa besogne. Toi, tu décrispes ta main droite, mais te saisit quand même de ta baguette, juste au cas où. Surtout pour te rassurer. L'aura glaciale et sombre du détraqueur a disparue, mais son absence a fait revenir tes plus grandes peurs au galop. — Booon... c'était chelou. Tu entends des tons monter depuis le couloir, signe que ça s'échauffe dans d'autres cabines. Tu prends un air inquiet. Combien de temps ça va durer encore... je veux descendre de cet enfer. Parce qu'en plus d'être dans un train, ce dernier était à l'arrêt, tu avais éclaté un sandwich sur la tête d'une jolie fille et tu avais du paraître bien ridicule jusqu'à maintenant. Pire journée de l'année.
Mal à l'aise, t'essayes de t'asseoir un peu mieux. Mais la banquette est trop petite et pas assez moelleuse, tes jambes touchent les sièges d'en face parce qu'elles sont trop longues, t'es obligé de croiser les bras pour qu'ils ne gênent personne et en plus maintenant t'as faim et ton sandwich a disparu. Silencieux, tu gardes donc les bras croisés, le regard vissé sur la poignée de la porte, essayant de calmer ta respiration qui s'accélère malgré toi.
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Dim 5 Nov - 13:38
I am the one who knocks
Peter Poltergheist était pas un mauvais gars – il parlait poliment et tentait de rassurer les craintes – bien que justifiées – de ses interlocuteurs. De toute façon, de ce que Fenry en savait, aucun des élèves de sa cabine n'avait quoi que ce soit à se reprocher. Elle craignait pour d'autres. Elle eut un rictus en imaginant les réactions explosives de certains de ses camarades et pria intérieurement pour que chaque cabine ait quelqu'un d'aussi avenant que Poltergheist. Le tact et la chaleur c'était pas donné à tout le monde – et l'irritabilité de quelques uns des élèves qu'elle connaissait n'était plus à prouver.
Elle haussa les sourcils, une expression entre le respect et la surprise en voyant le patronus illuminer le couloir. Puis un sourire écorcha ses lèvres – Blue pouvait être tout aussi impressionnante quand elle le voulait. Elle laissa son regard divaguer de l'autre côté de la cabine quand il énonce sa legilimancie et une fois qu'il eut disparu, elle se mit à rire.
« Ah »
Elle laissa sa tête tomber en arrière, et soupira.
« J'ai grave faim »
Il y avait des priorités dans la vie.
Blue M. Starling
Mamy Blou
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Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Dim 5 Nov - 16:45
c'est la fucking vie les gars
back at it
« Ah oui il est clair qu’au bout de deux mois vous méritez limite la prime d’ancienneté. » Un patronus. Bien formulé, parfaitement maîtrisé, rien de surprenant de la part d’un auror qui proclame les protéger. Mais l’atmosphère se détend instantanément contrairement à son corps qui reste autant en alerte que son esprit, explication cherchée dans les mots prononcés, impuissance non considérée. Coup d’œil lancé à l’intéressée lorsqu’elle entend la référence au don dévoilé, haussement de sourcil appuyé puis soupire de satisfaction relâché lorsque l’auror quitte la cabine l’air aussi coincé qu’à son arrivée. Et dès qu’il disparaît, elle se cale contre l’embrassure de la porte entrouverte après avoir évité les deux troncs d’arbres que sont les jambes du roux froussard, dos droit et bras croisés, regard scrutant le couloir comme si l’auror lui avait dit de tout faire sauf de ne pas bouger et parce qu’elle refuse d’écouter sans connaître la vérité. Et c’est perdu entre deux hypothèses vaines et sans queue ni tête que la voix de sa meilleure amie s’élève pour lui faire rouler des yeux.« Il doit te rester un bout de laitue et de la mayo dans les cheveux si tu cherches bien.» Les bruits semblent redoubler d’intensité dans les cabines d’à côté tout comme la curiosité qui vient lui ronger les veines, alarmée, regard perdu et muscles tendus; pensées subjectives venant brouiller la sérénité et la clarté des faits pour les quelques secondes suffisantes pour se dire qu'elle devait faire quelque chose. « Pourquoi est-ce que le ministère enverrait des aurors pour relever le statut de sang des élèves de Poudlard ? A moins que ce ne soit pour les classer. Faut qu’on aille demander. »
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Mer 8 Nov - 16:37
Le Poudlard Express
Si on meurt maintenant, on se dira qu'on aura bien vécu...
Un majestueux patronus de lion éclaira le train. Rassurant, de la part d'un Auror. Ce dernier leur glissa quelques mots se voulant encourageant - Soleil n'entendit pas tout - puis il s'éclipsa. La brunette se détendit presque instantanément mais elle était toujours agacée par cette perche rousse plutôt bruyante. Elle ne savait pas trop si c'était son ventre ou sa respiration qui faisait autant de bruit mais, quand Fenry manifesta elle aussi sa faim, Soleil se pencha pour attraper son sac, extirpant un paquet de cookies d'entre plusieurs choses futiles. 《 Tenez, je les mangerais pas. 》 En effet, elle avait confondu ceux aux trois chocolats avec ceux à la noix de coco, ce qu'elle détestait profondément. Autant que ça serve à quelqu'un.
Au lieu d'oublier l'épisode particulier qui venait de se dérouler, Blue continuait de se poser des questions. La gryffondor ne devait pas être la seule, en témoigne le bruti ambiant qui grondait progressivement dans le reste du train. Soleil souffla. C'est bon, c'est fini, ils sont partis, fin de l'histoire. 《 On s'en fout, non ? C'est peut-être une enquête de voisinage, tu vois, genre, des statistiques depuis les réformes... On a pas besoin de s'inquiéter, s'il le dit. 》Si quelqu'un pouvait lire en elle, il comprendrait aisément qu'elle n'en croyait pas un mot mais qu'elle tentait de se convaincre elle-même. Et qu'elle y arrivait.
Re: [EVENT #2] Cabine n°3 — Joey, Fenry, Blue, Soleil Mer 8 Nov - 17:53
Les filles se remettent en place elles aussi, enfin, l'attrapeuse de Gryffondor se poste en chien de garde à l'entrée de la cabine mais tu comprends, t'as presque envie de faire pareil. Quand Soleil sort de son sac une boîte de gâteaux, tu tournes la tête, intrigué et surpris, puis content. T'es pas difficile et ça tombe à pic. — Oh, merci à toi. Tu attrapes le paquet qu'elle vous tend et prend un biscuit. Non, aller, deux. En vrai tu mangerais certainement toute la boîte mais tu ne veux pas faire le morfale, deux c'est bien. Tu les passes ensuite à Fenry et alors que tu mords dans ton cookie tu tournes la tête vers Blue, interpellé par sa remarque. Comme t'as la bouche pleine, tu laisses la Serdaigle répondre en première, mais tu ne tardes pas à donner ton avis. — Je sais pas... Je suis pas trop au courant de l'actualité du moment. C'est peut-être rien, mais c'est quand même étrange je trouve. On nous a jamais demandé ce genre d'infos et là d'un coup, en plein trajet? Si t'y vas je viens avec toi Blue. Ça te changerait peut-être les idées. De toute façon choisir entre la cabine et le couloir, c'est comme si tu devais désigner ta préférence entre choper la dragoncelle ou la scrofulite. Tes cheveux ternissent discrètement, cependant. Tu ne sautes pas sur tes jambes non plus, tu attends de voir ce qu'en pense la bleue, ton deuxième cookie et ta baguette toujours en mains.
Accueil
Elle était seule avec ses valises et la chouette Jacqueline. Elle attendait l'heure, le regard hagard, vaguement angoissée. Ce n'était pas tellement l'idée de retourner à Poudlard ou de prendre le train - elle aimait Poudlard, elle aimait s'y retrouver et y fréquenter un monde plus similaire au sien. 
ASHLING POUR