instead of him, a pillow by my side (uc)

Instead of roses,
he gave me doses
oh, oh of lies

Patrick (Roger) Grantt // masculin // Pat, Patou pour les intimes sinon mentionne pas // 36 ans // né en Angleterre, possède des origines françaises // sang-mêlé // professeur de médicomagie depuis 5 ans // anciennement chez les Serpentard // jeune, il n'avait pas vraiment de rêve, il est devenu professeur sans très très grande conviction // il perçoit les moldus et les cracmols sur le même pied d'égalité que le reste // source oc - princecanary

Son épouvantard est une femme d'une peau extrêmement pâle et sans bouche, le regard aussi vide que celui d'une carpe // il n'a jamais regardé dans le miroir de risèd // un corbeau comme patronus // odeur d'amortencia : le café et le bois qui brûle // les bonbons du château c'est pas son truc, Mr préfère le café (il a un stock personnel t'inquiète) // sa créature en préférée à part lui-même il ne sait pas // une chauve-souris en animal de compagnie.

Mais qu'il est charmant ce Patrick Grantt, qu'il est élégant, grand, sûr de lui. En revanche, il semble tout aussi bien sorti tout droit d'un asile - comme la plupart des gens à Poudlard, si on est une petite souris comme Patrick et qu'on y regarde d'un peu plus près, on constate seulement des tas de dégénérés en robe noire avec une baguette à la main.

Si un gif devait le représenter, ça serait celui- ci. Patrick est impulsif, hystérique, colérique et se prend pour le père de tout le monde. Patrick est nul en technologie. Patrick en sait beaucoup sur ses élèves et pas forcément que sur les siens. Il suit leur histoire d'amour, de clash, de rupture, d'amitié de qui a couché avec qui oh mon dieu elle a pécho le mec de sa pote, exactement comme il suivrait une émission de télé-réalité - il faut bien se divertir dans ce vieux château. Et ça l'amuse, il trouve ça rigolo, il ne lui manque plus que le pop-corn et le soda - problème, il déteste les sodas. Il n'est pas rare de voir Patrick mêlé aux histoires, puisqu'il... bah, il s'y mêle en fait. Il n'est pas non plus rare de voir Patrick consoler ses élèves. Il n'est absolument pas objectif. Il est le pire professeur et le meilleur en même temps, dépend des jours, dépend de ses humeurs, dépend de s'il a pris son café Nespresso. Et le sarcasme, notre cher Patrick le parle, très bien même, sept jours sur sept.

Patrick est ce professeur, aussi fainéant que ses élèves. Patrick reconnait rarement ses torts ou les reconnait bien longtemps après. Patrick peut paraître antipathique, car il réussit facilement à ne montrer aucune émotion - excepté lorsqu'il est en rogne. Il ne réagit pas face à des larmes ou à un cœur brisé. Patrick a du mal à se contrôler face aux élèves lents du ciboulot, ceux qui se mettent à pleurer dès qu'on leur fait une remarque ou encore les glandeurs. Il les déteste - bien qu'il en est un. Patrick est un beau menteur, il fait facilement croire tout et n'importe quoi aux autres grâce à son assurance - le mensonge peut être associé à la manipulation. Patrick est bien plus jeune dans sa tête. Il a divorcé deux fois, des moldues uniquement. Patrick est un bon ami, mais un très mauvais mari qui ne passe son temps qu'à mentir et à retourner le cerveau de mesdames. Il est très nul pour les excuses - encore faut-il qu'il le fasse. Il est à la limite de devenir hypocondriaque. S'il tape du pied ou tape son index contre une table, c'est mauvais signe, très mauvais signe. S'il est silencieux, aussi. Et vous savez quoi ? On l'appelle Monsieur Grincheux. (en cours)

« Ah oui ? Chez Paul hein ? Bien sûr Patrick bien sûr. Et bien, donne moi Paul au téléphone. » Tu arques un sourcil.
« Euh oui, oui, attend il est aux WC. Mais chérie enfin, c'est quoi ce cinéma que tu me fais ? Arrête la paranoïa on en a déjà parlé plus de cent fois ! » La voix de ta bien-aimée monte d'un cran, elle s'anime et tu recules l'appareil de ton oreille pour éviter la surdité avant l'âge.
« Moi je suis paranoiaque Patrick ?! Je suis folle ?! Moi je suis folle ?! On en reparlera à la maison, je rappelle dans trois minutes. » Épuisé, un soupir s'échappe de tes lèvres lorsqu'elle raccroche, furieuse. Folle et pas que : complètement hystérique. Tu portes à tes lèvres ta boisson chaude préférée sans pour autant la goûter, tu humes l'odeur du café avant de le siroter, le savourer. Paul revient d'un sourire presque moqueur, se séchant vulgairement les mains d'une serviette. « Ta femme ? » Énième soupir. « Elle va rappeler dans quelques minutes pour t'avoir, elle veut s'assurer que je suis bien chez toi. » L'ami s'affale à tes côtés, croisant ses pieds d'un air décontracté, une main sur son genou. Tu abandonnes ton café. « Tu l'as trompée une fois, tu m'étonnes qu'elle se méfie maintenant. Tu sais Patrick, tu es mon meilleur ami, je ne dirais jamais rien à ta femme mais quand même je dois te dire les choses : si tu merdes à nouveau, ne viens plus m'en parler je te prie. Je veux pas être mêlé à vos histoires. Surtout que ta femme est hystérique, elle risque de débarquer d'une seconde à l'autre et me foutre un couteau sous la gorge pour que je balance. Puis t'as pas envie de divorcé une seconde fois pour les mêmes raisons quand même ?! » Tu te passes la main le long de ton visage, l'air fatigué de toute cette situation. Tu médites un instant. « J'ai recommencé il y a une semaine. » « ...Qu'est-ce que je viens de te dire ?! Tu te tais ! Tu es marié mon vieux, marié ! Et ta femme veut des gosses ! Tu l'as oublié ? Sérieux Patrick ! » Un rire s'échappe de tes lèvres. « Et tu en rigoles ? T'es vraiment un taré, je ne sais pas si tu t'en rends compte ! » Tu croises les bras et ferme les yeux comme pour te rappeler d'un souvenir agréable. « Ecoute Paul, cette femme était ravissante, une latine. Elle avait une longue robe décolleté jaune moulante. Ses lèvres étaient magnifiques et son regard je ne t'en parle même pas. C'était juste, la plus belle de la soirée. Elle était tellement belle, Paul. Toi-même tu n'aurais pas résisté. Tous les hommes la regardaient mais elle a quitté ses collègues pour m'aborder. Nous avions longuement discutés et nous sommes restés un instant silencieux, à se sourire et à se lancer des regards. Le message est vite passé. On s'est ensuite isolé et on s'est embrassé fougueusement dans le jardin, derrière une rangée d'arbres. Paul, elle embrasse di-vi-ne-ment bien. » Le téléphone sonne. Tu reviens à la réalité, faisant face au regard mauvais de Paul. Il balance la tête d'un air négatif - et tu n'en tiens pas rigueur. Enfin, tu décroches. « Oui ma belle, je te passe l'ami. »


« Tu étais où ? » « J'ai fait les courses. » « Ah. » La surprise s'affiche sur ton visage. « M'enfin, comment ça, ah ? » Tu poses les sacs sur le comptoir. « Quoi, tu veux un merci ? Un bisou ? Un "oooh, tu as fait les courses pour une fois, c'est si fantastique j'en ai de la chance !" ?! » Le ton ironique de ta femme te fait tiquer, tu maintiens cependant ton calme - il était facile de partir au quart de tour pour un rien. Au lieu d'entrer dans son jeu provocateur comme à son habitude, tu optes pour calmer les chevaux. Tes bras viennent entourer sa taille et tu viens placer ton menton sur son épaule. « Aller chérie, tu me fais la tête pour hier ? J'étais fatigué. » Tu lui embrasses la joue et lui tends un petit sac sous le nez. Celle-ci plonge ses mains et y trouve une élégante robe de soirée. Son visage s'illumine. « Elle est jolie, merci mais... non. ça ne suffira pas. Tu ne m’achèteras pas avec des cadeaux Patrick. Tu peux l'offrir à ta mère. » La robe s'envole et t'atterrie à la figure. La belle brune quitte la cuisine pour s'enfermer dans votre chambre. Bipolaire... penses-tu tout bas. Tu grinces des dents, frustré. « Mais enfin mon sucre, qu'est-ce qui ne va pas ? » demandes-tu derrière la porte, tentant d'adopter tant bien que mal une voix calme et douce pour éviter de d'éveiller le volcan. « A l'exception d'aujourd'hui, tu es toujours distant. Tu ne m'embrasses même plus avant de partir ! Tu es toujours pressé, les soirs tu me sors l'excuse de la fatigue pour ne pas coucher. Pour finir, je te parle de gosses, tu évites encore et encore le sujet !? Tu as des choses à me dire peut-être, non ? » Mal à l'aise et embêté, tu tires légèrement sur ta cravate pour te sentir plus à ton aise. « Ouvre moi au moins la porte ? On peut en discuter en adulte ?
Normalement ? Sans se crier dessus, cette fois ? » Judy finit par ouvrir brutalement la porte, elle se tient désormais face à toi, les bras croisés, l'air déterminé, prête à scruter le moindre faux pas. Mais tu es loin d'être déstabilisé : tu avances, lentement, et tes mains se posent sur ses épaules. « Chérie, c'est juste que mon travail occupe la totalité de mon esprit ces derniers temps. Je me prends énormément la tête avec les autres, l'ambiance n'est vraiment pas terrible. Je suis en pleine réflexion pour changer totalement de métier. Je suis désolé si je t'ai fait du mal. Ça n'a rien avoir avec toi, d'accord ? Pardonne-moi, je sais que tu as besoin d'être rassurée. Je vais essayer de nous consacrer du temps. » Tes lèvres déposent un doux baiser sur son front. Elle baisse les armes, tu la tires vers toi. « Tu aurais dû m'en parler, je me suis fait des films. »
A quoi tu joues, Patrick ?


« Qu'est-ce que tu fais ?! » « Je vais rester gentleman et ne pas t'exclure, donc c'est moi qui m'en vais. » Elle se précipite, agrippant fermement ton bras. Elle cherche ton regard que tu ne lui montre pas. « Pourquoi ?! » « Ne me pose pas de questions, crois-moi que tu ne veux pas savoir. Autant couper court maintenant. » « Dis le moi ! J'en ai rien à foutre, j'ai le droit de savoir non ?! Tu as peur ?! » Tu cesses de ranger tes vêtements dans ta valise. Un lourd silence s'installe, elle affronte ton regard, tu arques un sourcil. « Peur ? Moi ? Non Judy, je ne pense pas. De nous deux, tu es bien celle qui a le plus peur ici. Tu passes ton temps à fouiller mon portable, à demander Paul chaque fois que je me rends chez lui, à me suivre quand je sors, tu es quel genre de femme au juste ? Je pensais avoir épousé celle que j'aimais, mais je me suis retrouvé marié à un garde du corps. Je t'ai dit que j'ai changé mais tu refuses de me faire confiance jusqu'à t'en rendre malade, tu te transformes en une vraie paranoïaque maladive. Tu es flippante. Je m'en vais. » Elle semble décontenancé. Tu termines de ranger silencieusement tes affaires jusqu'à ce qu'elle applaudisse « Bravo Patrick. J'ai compris. Tu me manipules depuis le début et maintenant tu tentes d'inverser les rôles. Tu as une maîtresse, c'est ça ? Tu vois quelqu'un ? C'est pour ça que tu me lâches ? » Tu lèves les yeux au ciel, inspirant et expirant lourdement. « Tu continues à jouer les paranos, regarde-toi. Regarde-toi Judy tu recommences ! Tu es devenue folle ! Remets-toi en question au lieu de d'inventer des conneries à mon sujet ! TU ME FATIGUES BORDEL ! » Tu fermes enfin la valise, récupère la deuxième et tu prends la porte. « Patrick ! Attend attend, laisse... comprend moi aussi ! Tu as fait l'erreur une fois ne t'étonne pas que ça m'a inquiète ! Je ne suis pas folle, mon comportement est normal après ce que tu as fait ! C'est à toi de me prouver que tu m'aimes, que tu as changé ! » Tes pas s’enchaînent jusqu'à la porte d'entrée, mais elle te suit, te bloquant la sortie. « Judy ce que tu ne comprends pas, c'est que les efforts ne doivent pas venir uniquement de mon côté. Tu ne m'as jamais fait confiance et sans confiance plus rien ne marche. Autant en rester là. Maintenant, pousse-toi. » tu la dégages d'un geste de main. « Très bien, d'accord si c'est ce que tu choisis de faire. Dans ce cas-là, crève bien. » elle crache ses derniers mots. « Tu es folle. »


« Comment ça vous avez divorcés ?! Patrick tu as de la chance que je suis chez ta tante sinon je serais venue te massacrer ta petite gueule !! Cette femme est merveilleuse je m'entends très bien avec elle et là tu m'annonces que tout est fini entre vous ?! » « Ecoute, elle- » « T-t-t-t ! Elle rien du tout, tu la fermes ! Tu vas gentiment retourner chez elle, te rattraper, l'épouser à nouveau et faire des enfants ! C'est quand tu vas finir par te stabiliser et fonder une famille Patrick ?!! Tu as trente ans quand même !! » Tu roules des yeux. « Ce n'est- » « Mais tu n'as pas honte ?! Trente ans, divorcé deux fois et toujours pas d'enfants !! Tu comptes les faire quand ? Quand tu seras sous ta tombe ? Abruti de fils ! J'ai bien peur que tu ne divorces une troisième fois hein, comme on dit ici jamais deux sans trois !! » Agacé et touché dans ta fierté, le ton se fait plus ferme. « Calme toi maman. Si je n'ai pas réussi à me tenir tranquille, c'est simplement qu'elles n'ont pas été les bonnes. Et j'attends d'être sûr avant de fonder une famille comme tu le dis. Avec Judy, je ne l'étais pas. » « Bah attend d'être sûr sur tous les domaines et de tomber vraiment amoureux avant d'épouser qui que ce soit abruti !! Le mariage c'est pas des boxer que tu changes hein !! Bon je te laisse on en reparlera à mon retour ! » Elle raccroche, tu fixes silencieusement ton portable. Oh que non, hors de question d'en reparler avec ta mère. Si elle savait que Judy ne l'aimait pas... Elle changerait tout de suite d'avis. [...]

Sonnerie - appel téléphonique.
- Paul, je peux passer chez toi rapidement ?
- Euh, oui non pas de suite. Pas maintenant tu peux pas repasser dans une heure ?
Une voix féminine se fait entendre, donne moi ce téléphone ![/i]
- Patrick ?
- Ah tiens ! Judy ? Qu'est-ce que tu fais chez Paul ?
- On est ensemble et très heureux. Et toi, qu'est-ce que tu deviens ? Tu vis chez ta mère, seul ? Ah, achète toi un chat et reste enfermé jusqu'à la fin de ta vie, c'est mieux pour les personnes en ton genre.
- Tiens c'est étrange, j'entends extrêmement mal ? Qui me parle ? Allô ? Allôô ? Tant pis, Judy si tu m'entends, j'espère que tu es heureuse avec Paul. Non vraiment je suis heureux. C'est bien, l'ami ramasse les miettes. Je me demandais bien pourquoi il m'esquivait ces derniers temps ! Ah, le chien. En fait il le passait à lécher le sol.
- Mais bien sûr ! Tu as le droit de dire que ça te fait chier tu s-
- Soit, je ne sais pas si tu m'entends toujours Judy, ma belle, j'imagine que Paul en a profité pour raconter la vérité à mon sujet. Je suis navré. J'imagine que tu as du remplir une baignoire entière de tes larmes. Bref, je vous souhaite le bonheur, faites des enfants même s'ils seront très certainement moins beaux que les miens !
- T'es vraim-
Tu raccroches. Tu te sens mieux.


« C'est lui le nouveau professeur de médicomagie qui est là depuis deux mois ? Il a quel âge ? » « 31 je crois ? Parait qu'il est hyper strict le genre de professeur qui te dégomme si tu t'absentes alors que t'as la peste. » « Non moi je trouve qu'il a l'air sympa, en plus il est toujours au téléphone avec sa mère. » « Moi j'ai entendu dire par un prof qu'il aurait divorcé deux fois, vous comprenez ce que ça veut dire ? Qu'il est insupportable. » Tes oreilles sifflent dans tous les sens. Ils chuchotent mais tu les entends, certains manquent terriblement de discrétion. Surtout en sachant que tu te trouves à quelques pas seulement. Tu leur lances un regard pour leur faire comprendre que tu entends la discussion. « Les on-dit les on-dit, et moi je vous dit que si vous continuez je vous enlève des points. Déguerpissez ! » [...]

Aujourd'hui, 36 ans et exerçant toujours à Poudlard, Patrick ignore bien deux choses : non seulement il a une fille, mais elle se trouve au sein du château.
Qui donc ?