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❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays

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L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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L. Andy Ollivander
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❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Mar 1 Mai - 16:11


the sun, the moon, the truth


Qu'est-ce qui ne peut pas rester caché indéfiniment ?
Le soleil, la lune, la vérité.


Sur ces trois mots qui résonnent encore dans ta tête, tu pousses un cri de panique en t'étirant au dessus de ta valise. Merde, merde, merde. C'est demain.
Demain, que tu rencontres Ramsay Gaunt, le patriarche d'une des plus grandes familles de sang-pur, père officiel de Felix, en réalité son grand père. Encore un secret lourd à porter.

Qu'est-ce qui ne peut pas rester caché indéfiniment ?
Le soleil, la lune, la vérité.


Tu souffles un grand coup alors que ton estomac fait des loopings avec tes intestins. Tu as envie de vomir, et tu te laisses tomber à genoux sur le parquet de la chambre. Cesaria se rue vers toi et t'aide à te relever. Tu te met à pleurer, comme une idiote. Mais pourquoi ? Cela ne te ressemble pas, de faillir comme ça.

« J'ai envie de vomir.. Il va me tuer Riri, il va me tuer...»

Cesaria et ses mèches ébènes, Cesaria embrasse et aspire ta peine. Elle te cajole, elle te console mais surtout te ramène à la raison. « Il ne peut pas te tuer Andyve, il irait à Askaban sinon voyons ! Bouge pas de là, je vais chercher du renfort. »
Et ton corps lourd s'effondre au moment ou elle te lâche, courant dans les escaliers en criant comme une dératée. Et c'est Harry qu'elle porte dans ses bras, suivis de Lola qui débarquent dans la chambre. Tu te relèves en t'essuyant les yeux. « ça va ça va, je vous jure..» Mais Cesaria ne s'arrête jamais. Elle entreprend de finir ta valise, alors qu'Harry te prend dans tes bras.  Lola s'assoit sur ton lit et tous te rassurent. Tu te dis que tu as vraiment des amis extras, car leur sourire suffit à te rendre heureuse. Même Kassetoi, assis au bord de ta table de nuit te fait des petits coucous d'encouragement.

« Tout va bien se passer, Andy... »

***

Le lendemain, ton père t'avait déposé au magicobus du chaudron baveur. Alors que vous l'attendiez, il conservait un visage fermé qui ne lui ressemblait pas. Tu savais pertinemment qu'il n'approuvait pas que tu t'y rendes, qu'il aurait voulu t'en empêcher s'il le pouvait.

« Andy, tu sais que je ne suis pas d'accord. J'ai confiance en Felix, c'est la seule raison valable qui fait que je ne t'interdis pas formellement d'entrer dans ce magicobus. Mais je te le déconseille toujours. »
« Papa, tout ira bien. »
Tout va bien se passer, Andy.
« Les Gaunt ne sont pas des personnes sûres. »
« Tu as confiance en Felix. »
« Il ne ressemble pas à tous les Gaunt que j'ai pu connaitre. »

***

Alors que le magicobus file à toute vitesse en direction de Little Hangleton, tu réfléchis encore à la dernière phrase que ton père avait prononcé avant de lâché ta main tout à l'heure. Felix ne ressemble à aucun Gaunt. Peut-être parce qu'il n'en était pas vraiment un.

Qu'est-ce qui ne peut pas rester caché indéfiniment ?
Le soleil, la lune, la vérité.


Le bus s'arrête brusquement et tu chutes violemment vers l'avant, roulant jusqu'à te cogner contre un des lits.

« Little Hangleton ! On se dépêche de descendre ! »

Tu attrapes alors ton sac, te massant l'épaule douloureusement. Après avoir payé et jeté un regard perçant envers le conducteur à moitié aveugle, tu descendis les marches jusqu'à te retrouver dans un centre ville presque désert. A peine avais-tu tourné sur toi même pour observer les alentours qu'une grande voiture descendit la grande côte pour rouler jusqu'à toi. Une sorte de limousine qui s'arrêta à ta hauteur. Vitres teintées, tu recules de quelques pas, méfiante. Et c'est finalement Felix qui ouvre la porte.

« FELIX ! »

Tu te jettes dans ses bras, le serrant si fort que tu faillis l'étouffer. Marmonnant des excuses timides, tu rougis instantanément en voyant sa tenue.

« Tu es vraiment bien habillé... Je crois que je ne t'ai jamais vu aussi classe. Je suppose que je dois monter à l'arrière avec toi ? »

Tu jettes ton sac sur la banquette et t'installe à côté de lui, tout de même intriguée par le conducteur que tu ne voyais pas. En t'approchant du siège de devant, tu finis par pousser un petit cri en voyant les doigts grisâtres de celui qui tenait le volant.

« Ah ! C'est votre elfe de maison ! »

Tu n'en avais encore jamais vu, à part dans les cuisines de Poudlard, la fois ou tu avais parlé avec Venus l'année dernière. Ton grand-père avait libéré celui de la famille Ollivander bien avant votre naissance avec Edwyn.
La tête contre le torse de Felix, la voiture démarre et tu n'arrives pas à arrêter de trembler. Tu ne savais plus si c'était par appréhension ou par courage impudent.

« Je ne sais pas si c'était une bonne idée. Mais je suis déterminée à lui prouver que j'ai ma place à tes côtés. » Ce n'était qu'un murmure que seul celui que tu aimais pouvait entendre. Une vérité que tu ne pouvais lui cacher.

***

Les pneus crissent et la voiture s'arrête dans la cour d'un gigantesque manoir. Tu te souviens l'avoir vu en réalité depuis la petite place ou le magicobus t'avait laissé. Mais les arbres de la grande forêt des alentours dissimulaient une bonne partie, vue d'en bas. C'était magnifique, impressionnnant. Et la boule dans ton ventre se serre toujours un peu plus.

Courage Andy. La vérité ne peut pas rester cachée.
Les grandes portes s'ouvrent, l'elfe de maison s'était saisi de ton sac, et disparut aussitôt. Il l'amenait sûrement dans ta chambre, pensas-tu. Rien d'affolant.

Mais l'étau se ressèrent quand les grandes portes claquent derrière vous. Plus aucune échappatoire. Seulement le courage qui afflux dans chacune des tes veines. Tu t'en nourris pour survivre actuellement.
Car le voilà.
Il est là.
Il ne peut pas se dérober.
Tout comme toi.

Ramsay Gaunt.

Tu restes debout. Fière, droite. Indomptable. Pas une révérence, seulement un regard de braise que vous vous échangez dans le silence le plus complet.


M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Mar 1 Mai - 22:43

secrets unveiled
"Three things cannot be long hidden : the sun, the moon and the truth."

Tu as repoussé cet instant pendant longtemps.
Si longtemps qu’à un moment tu pensais l’avoir oublié.
Ramsay n’oublie pas lui.
Tu as repoussé ce jour plus que celui de tes fiançailles avec Fallen, mais à la différence, tu n’as pas fuis Felix.
En ce premier matin des vacances de Pâques, tu ne trouves pas la foi de faire une grâce matinée.
L’air te semble si lourd.
Et la manoir étrangement si vide.
Tu erres un instant avant de croiser Aegaeon.
L’illustre conseiller des chefs Gaunt.
Figure toujours accueillante, tu t’approches.
Il te salut, comme toujours, bien que tu lui ais à de nombreuse reprises demandé d’arrêter ; il semble encore plus borné que toi.

Vous allez bien ?
Oui, merci monsieur Gaunt. Vous m’excuserez de ne pas vous retourner la question, mais… votre anxiété est palpable.
Haha. Un rire jaune t’échappe. Où sont les autres ? S’il y a bien quelqu’un qui le sait, c’est bien vous.
Sir Ramsay, votre grand-père, les a congédiés jusqu’à demain. Je crois que votre grand-mère, ainsi que votre oncle William et sa famille sont partie en France visiter leur prochaine demeure. Pour ce qui est de monsieur Ryan, je ne sais pas.
Ramsay et moi sommes donc seuls ici.
Effectivement. Les elfes de maison ont reçu l’ordre de déguerpir une fois le ménage et le déjeuner prêt. Il marque une pause. J’ai eu ma journée.

Tu comprends à quel point vous êtes seuls.
Il n’y aurait que lui, elle et toi.
Tu n’aimes pas du tout cela Felix.
Du tout du tout même.
Mais tu ne sais quoi dire à Aegaeon.
Rare sont ses jours de congés et tu ne voudrais pas lui imposer un caprice, bien que tu te demande ce qu’il fait pendant ses jours de repos.
Pourtant, c’est comme si le vieux vampire lisait dans ton esprit.

Si vous me le demandez, je serais là ce soir.
Je ne voudrais pas vous déranger.
Vous servir est la seule réelle chose que j’ai à faire.
Tu soupires. Alors soyez-là ce soir.
Bien.

Aegaeon s’incline et il reprend sa marche.
Instinctivement tu l’accompagnes jusqu’à la porte, sachant qu’il ne filera à la vitesse lumière qu’une fois dehors. Tu lui souhaites une bonne journée, il ne dit rien, mais tu sais qu’il t’encourage avec son regard azur, comme toujours. La porte allait se refermer sur lui, mais soudainement il la retient et tu fronces les sourcils.

Si j’étais vous monsieur Gaunt, j’irais fouiller dans le vieux manoir de Little Hangleton.
Pourquoi me dites-vous cela ? Cela fait des siècles que personnes n’est entré dedans…
Est-ce que le temps et la poussière détruisent les secrets monsieur Gaunt ? D’expériences, je dirais que non et cela vous offriras une occupation à votre compagne et à vous, sans avoir à rester en présence de Sir Ramsay.

Tu voulais répliquer, mais il disparaît bien vite.
La porte claque et tu restes immobile dans l’entrée Felix.
Quels secrets pouvait bien renfermer le manoir originaire des Gaunt ?
C’était une question que tu ne t’étais jamais posé, mais l’origine même de ta famille, le flou qui l’entourait t’as toujours intrigué. Aegaeon savait qu’il venait de te donner une clé et que tu n’allais pas attendre son retour pour t’empresser d’aller ouvrir la porte à laquelle elle correspond.

* * *

Il est onze heure et demi quand tu croises Edgy, l’elfe de maison qui conduit la voiture des Gaunt et visiblement le seul elfe encore présent dans le manoir.
Tu as vue Ramsay au petit déjeuner, bien que tu n’avais pas faim et que cela est toujours le cas, mais il faut une bonne raison pour oser louper un repas dans cette demeure. Il n’avait pas dit un mot concernant la journée, rien que des banalités affligeantes et tu te demandais de plus en plus ce qu’il pouvait cacher.
L’esprit embrumé tu informes l’elfe que tu viendras avec lui chercher Andy, bien sûr il ne s’y oppose pas et Ramsay n’est pas là en cet instant pour te retenir de monter dans cette voiture.
A travers les vitres teintées tu observes le paysages et au loin tu la vois.
Si belle comme toujours.

Laissez, je m’en occupes.

Dis-tu au chauffeur, alors que la voiture s’arrête juste à côté de sa silhouette. Lentement tu t’extirpes et tu n’as pas le temps de faire le moindre gestes, que déjà elle est dans tes bras. Son odeur te rassure, sa présence aussi et tu voudrais juste dire à Edgy de vous amenez le plus loin possible d’ici, mais tu te ravises.
Tu souris à son compliment Felix.

Tu es ravissante toi aussi et oui, sauf si tu souhaites tenir compagnie au chauffeur, mais je t’avoue qu’il est du genre taciturne.

Une fois installés dans la voiture, elle déclenche ton rire en poussant un petit cris après avoir observer Edgy. Andy n’était pas familière aux elfes de maisons, ce qui n’était pas ton cas. Étant un Poufsouffle, tu as l’habitude d’en croiser un grand nombre aux cuisines et puis… il y en a toujours eu dans ce manoir.

Ce n’est pas le seul, malheureusement… enfin, si tu savais combien Camille et moi en avons libéré quand nous étions, plus petits.

Et combien de coups il a fallu subir pour que nous comprenions qu’il fallait que cela cesse.
Maintenant il ne reste plus qu’Edgy, bagagiste et conducteur de la voiture familiale, ainsi que jardinier à ses heures perdues, Nana, qui est une véritable cordon bleue et son frère Crisp, qui s’occupe du ménage dans le manoir.
Andy est contre ton torse et elle formule à voix haute tes inquiétudes, elle les rends encore plus réelles que ce qu’elles le sont déjà. Tu ne peux pas lui répondre, parce que tu ne sais pas quoi lui dire, tu n’as rien pour la rassurer, hormis tes bras. C’est ainsi que tu la presses plus contre toi, ton regard glissant sur la façade du vieux manoir.

* * *

La voiture s’arrête dans la cour et tu ouvres la portière, prenant la main d’Andy dans la tienne et lui conseillant du regard de laisser Edgy s’occuper de ses bagages. Il était l’un des elfes de maison qui aime son travail et n’aime pas qu’on le ménage, c’était abstrait dans ton esprit encore aujourd’hui, mais bon…
Tes prunelles havanes se lèvent en direction d’Hypérion, nom éponyme au constructeur de ce château, une bâtisse faite de pierres blanches jonglant avec les cieux. Tu aurais souhaité rencontrer Hypérion Gaunt, fils d’Artus Gaunt et Hemera Serpentard, petit fils de Tristan Gaunt et Prudence Peverell… les fondateurs de cet empire.
Les portes s’ouvrent et se referment sur vous.
Le hall si vide et pourtant, la présence seule de Ramsay Gaunt en son centre suffi à combler l’immensité de la pièce.
La tension est à son comble et pourtant tu fais un pas en avant, la main d’Andy toujours dans le tienne, un petit sourire au coin des lèvres.
Il te connait peut-être, il sait que tu es entrains de te chier dessus à l’idée de ce repas et de tout le reste, mais tu sais que tu dois tout faire pour ne pas le lui montrer, même s’il le sait uniquement parce qu’il te connaît.

Père…
Oublie donc les présentations Morpheús, je crois qu’elles sont inutiles et… Il te toise un instant du regard. Ne me fait pas croire qu’elle ne sait pas qui je suis pour toi, tu ne saurais pas me rendre aussi fier de son ignorance.

Ton visage se ferme Felix.
L’envie de hurler te prends, tout comme celle de lui sauter à la gorge. Il ne manque pas de toupet, ni de froideur, c’est un fait et tes doigts se resserrent sur la main d’Andy. Autant pour lui dire de ne pas intervenir et aussi pour te calmer.

Bien. Il pose son regard sur Andy et tu te crispe Felix. Nous lui ferons visiter les lieux après le déjeuner, il est prêt.

Ramsay se détourne et prend la direction de la salle à manger.
Tu ne respires plus.
Le “nous” dans sa phrase te laisse perplexe.
Qu’a-t-il donc encore prévu par Merlin !?
Pourtant tu reprend contenance tant bien que mal et décide de le suivre, un regard inquiet en direction d’Andy avant de l’entraîner à ta suite.

Effectivement la table est mise ainsi que le repas.
Ramsay prend place au bout et toi à sa droite.
Comme toujours.
L’assiette d’Andy a été installé pile en face de la tienne.
A quoi joue-t-il ?
Tu t’installes tout en t’attendant au pire.

Que souhaiteriez-vous faire miss Ollivander après vos études à Poudlard ?

Tu en perds ta fourchette.
Ramsay était-il entrain d’entamer une conversation pleines de banalités ? Il fallait croire que oui, mais tu restais prudent ; avec le patriarche de la famille Gaunt, on reste toujours sur ses gardes. D’un coup d’œil tu encourage Andy.
De toute façon tu ne sais pas trop comment l’aider.
Ramsay a une étrange façon de danser.
©️ ASHLING POUR EPICODE


L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Mer 2 Mai - 14:26


the sun, the moon, the truth


Il était là. Sévère et impassible. Comme l'apothéose de ton jugement. Comme l'antagoniste des tout tes péchés. Mais en était-ce un de seulement vouloir exister ?
Dans ce monde ou tout le monde n'a pas le droit de parler.
Dans ce monde ou la vérité ne cesse de se cacher.
Pour mieux éclater, comme la foudre sur ce manoir.

Felix sert ta main, tu sens ses phalanges craquer sous les tiennes. Ramsay Gaunt ne semble pas être d'humeur à plaisanter, ni même à vouloir se présenter. Il sait, dans son regard qu'il vous adresse, il sait que tu sais. Que Felix a parlé. Qu'il s'est confié, de cette vérité qui le rongeait comme un poison depuis son enfance. Une enfance ficelée et parfaitement contrôlée, à l'exception d'une chose que le grand-père de Felix ne pouvait maitriser. Felix lui-même.
Vaillant, rebelle, à l'image de son père et de Pearl.
Vrai père qu'il n'a jamais connu. Ton coeur se serre à cette pensée... ta mère que tu n'as jamais connu. Vous étiez deux semi-orphelin. Mais tu ne pourrais jamais battre Felix dans cette compétition de la souffrance. Tu ne voudrais jamais avoir l'horreur de vouloir égaler la tristesse qu'il a éprouvé.

Tout ira bien, Felix.

Tu tiques et te mord la lèvre quand Papy Gaunt lui coupe la parole, tranchant le prénom Morpheús comme une lame de rasoir. Tu aimerais répondre mais Felix t'en dissuade. De toute façon, aucun son n'aurait pu émaner de ta bouche tant son imposante imposture te paralyse.

Il met fin à toute tentative de présentation convenable pour vous inviter à passer à table. Tu t'empresses de répondre.

« Merci de m'avoir invité dans votre demeure, monsieur Gaunt ! »

L'empressement pouvait paraitre un peu pompeux, mais c'était surtout ta langue qui venait de se délier. Tu ne pouvais pas oublier de le remercier de son invitation - louche et douteuse sans doute - mais généreuse d'apparence.
Tu suis Felix à la trace, trainant un peu derrière lui tout de même pour observer les tableaux dans le couloir qui séparait l'entrée de l'immense salle à manger. Des portraits de différents Gaunt étaient accrochés. Tu pensais en reconnaitre quelques uns, à travers les nombreux livres d'Histoire que tu avais pu lire. Le tableau de Ramsay pendait en dernier, les murs désormais vide laissant présager des places de sa descendance.

Manquant de glisser sur le tapis, tu te rattrapas au dernier moment à l'entrée de la salle à manger, prenant appui sur le buffet. Tu tentas de contenir ton émerveillement pour toi même, afin d'éviter de passer pour une gourde et une pauvre n'ayant jamais mis les pieds dans une demeure de la sorte. C'était vrai mais pas quelque chose dont on se vente face au patriarche d'une des deux plus grandes familles de sang-pur ayant persisté au 21e siècle.

L'ambiance était très différente de celle de votre cuisine à l'arrière boutique Ollivander. Tout était si... parfait.
Tu t'assois en face de Felix, à la gauche de Ramsay.
Ton coeur bat si vite qu'il donne l'impression de vrombir.
Tu ne sais pas si tu vas réussir à manger correctement.
Tu ne sais pas quoi dire, tu aimerais le détruire autant que lui plaire. Mais comment choisir entre l'amour et la colère ?

Les voyant entamer leur assiettes, tu te permets de faire pareil, les joues en feu et le ventre toujours noué.
Première question, il appuie directement là ou ça fait mal.
Il enflamme l'essence qu'il a préalablement versé à tes pieds.

Que devais-tu répondre ? Mentir pour ne pas l'énerver ou dire la vérité ?
Tu fermes les yeux.
Qu'est-ce qui ne peut pas rester caché indéfiniment ?
Le soleil.
La lune.
La vérité.

Non, Ramsay ne t'aime pas Andy. Cela ne changera sûrement jamais. Par ta nature et tes convictions. Mais il attend peut-être que tu montres un peu de cran, que tu n'es pas comme tout ceux qui peuvent s'aplatir devant lui.

« Je souhaite rentrer au ministère, au département des droits des non-sorciers en premier. Mon souhait le plus cher est de dissoudre ce département, pour le rattacher au département de la justice magique. Je rentrerai ensuite en tant que membre du magenmagot afin de faire passer une loi qui autorise le droit de vote des cracmols et des époux moldus de sorciers qui ont une ancienneté de minimum une génération.»

Tu reprends ta respiration, comme si tu avais dû tout dire sans t'interrompre par peur qu'on ne te laisse pas finir.
Ne voyant aucune réaction palpable sur le visage de Ramsay après une demi-seconde, tu enchaines sans réfléchir.

« Je sais que tout ça ne se fera pas facilement mais mes résultats sont excellents et je compte bien être soutenu dans mes candidatures par le clan des anciennes familles dont fait parti la famille Ollivander. »

Tu ne regardes même plus Felix, ayant encore plus peur que lui en cet instant. Tu ne veux pas briser le lien que tu as instauré de force entre toi et Ramsay.

« A Poudlard, nous avons déjà mis en place une pétition pour la reconnaissance des cracmols en tant que citoyens sorciers. »

Tu sors un morceau de parchemin de ta poche, plié en quatre. On pouvait voir une liste encore timide de signatures... On pouvait reconnaitre celles des membres du club, comme Harry par exemple. Et comme ce qui pouvait être pris pour l'ultime provocation mais qui n'était qu'une demande sincère de ta part Andy, tu lui tendis le parchemin ainsi qu'un stylo.

« Votre signature ferait poids au ministère en notre faveur, tant votre influence est grande pour Mr. Windsey. Est-ce que vous voudriez bien signer, Monsieur Gaunt ? »

La bombe était lancée.
Et alors que ton courage ne pouvait être plus égalé, tes yeux déterminés retenaient les larmes de peur à l'entrée.
Tu te permis de tourner la tête, l'expression honteuse et désolée vers Felix. Peut-être que tu avais tout gâché.

Mais lui même savait que la vérité méritait d'éclater.


M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Sam 26 Mai - 16:26

secrets unveiled
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Ramsay te semble pendu aux lèvres d’Andy, enfin… d’une certaine façon, il ne la regarde pas vraiment. Il fait comme si elle lui importait peu et pourtant, tout trahi dans ses gestes qu’il attend sa réponse.
Tu a cessé de manger Felix.
Il serait bête que tu t’étouffe selon ce qui va être dit sous peu.
Andy commence et tu es un peu inquiet.
Elle dit la vérité et c’est tout à son honneur, mais cette vérité risque de gêner Ramsay, plus que ce qu’elle ne se l’imagine. Tu reste profondément sur tes garde Felix, laissant lentement ta main droite glissé sous la table et saisir ta baguette entre tes doigts.
Ramsay regarde ta petite amie droit dans les yeux, mais quand elle se tue, il ne dit rien, comme s’il était figé, alors elle en profita pour continuer. Au lieu de fixer ton grand-père, guettant la moindre réaction inapproprié envers Andy, c’est a elle a qui tu aurais du faire signe, signe de se taire là.
Ce qui allait suivre ne serait pas beau à voir.
Tes yeux s’écarquillent et se braquent sur la Gryffondor au moment exact où elle se met à parler d’une pétition pour les cracmols. Andy brandit un parchemin et un stylo bic… tu en perds la mâchoire et pendant un instant tu te demande si elle est inconsciente ou bien.
Des sueurs froides coulent dans ton dos.
Doucement tu te redresses, prêt à bondir sur tes jambes.
Elle le provoque, enfin… c’est ainsi que tu le perçois.
Un coup d’œil en direction de Ramsay.
Il est toujours aussi fixe dans ses traits et son regard.
Il ne trahi rien et ne laisse pas la moindre émotions transparaître.
C’est à peine si il baisse les yeux en direction du parchemin.
Un silence s’installe et tu croises le regard d’Andy.
Tu fulmines.
Si elle était venue avec l’intention de mourir, elle aurait pu t’en faire part avant non ? Durant une seconde tu fermes les yeux, essayant de te calmer… de ne pas exploser en pleine entrée et soudainement, un rire empli l’espace.
Ramsay rigole. Il s’époumone.
Cette réaction te surprends Felix, mais tu restes muet et immobile.
Attendant la suite.

Vous ne manquez pas de cran et d’ambition miss, vous irez sûrement loin. Veillez tout de même à ne pas confondre rêves et réalité, tous les souhaits ne se réalisent pas, même quand on y met tout son cœur et sa volonté.

Il est agréablement calme, bien qu’aucun traits de son visage ou lueur dans ses yeux, n’expriment réellement ses sentiments. Ramsay est semblable à une statue de marbre, imposante de par sa stature et sa voix.
Tu as l’insupportable impression que ces mots, ils étaient aussi pour toi Felix… comme un énième avertissement.

Rangez-moi cela. Son ton se fait plus froid, autoritaire et il désigne d’un mouvement vif le parchemin. Je ne doute pas que vous soyez capable de directement la faire signer au Ministre.

Il était bien trop polie selon toi.
Un calme avant une tempête démentielle.
Tu étais cramponné à ta baguette, incapable de te décrisper Felix. Incapable d’avaler quoique ce soit  de plus, tu restes statique Felix. Voyant bien que ton grand-père t’ignore royalement, chose qu’habituellement il ne fait pas, il s’interroge toujours quand tu refuses de manger. Aujourd’hui il n’a d’yeux que pour Andy et tu n’arrives pas du tout à voir cela d’un bon œil.
Le silence était devenu envahissant.
Pesant, mais le dessert arrivait, flottant dans l’air.
Tu allais te forcer à en prendre un bout, à peine moins tendu qu’au début du repas, mais comme un signal ; comme si Ramsay avait attendu en réalité se relâchement de ta part, il pose une nouvelle question à Andy.

Pensez-vous, sincèrement miss Ollivander, que vous avez votre place aux côtés de mon petit fils ? Que vous êtes la femme dont il a…
Il suffit ! Ton poing s’abat sur la table et même pas ton aïeul ne sursaute. Taisez-vous, maintenant.
Qui te permet Morpheús ? Son regard froid bouillonne et son ton est devenu plus que tranchant. Je te rappelle que tu ne commande pas ici, pas encore.
Oh ça je le sais, très bien même, mais vous dépassez les limites !
J’ai promis de ne lui faire aucun mal, lui ai-je fais du mal ? Miss Ollivander, vous ai-je importunez ? Son regard retombe sur toi Felix. Cesses donc de t’emporter comme l’enfant de quatorze ans que tu étais. N’es-tu pas curieux de savoir ce qu’elle en pense ? Moi, extrêmement. Ramsay oriente une fois de plus son visage en direction d’Andy. A vous très chère, je vous écoutes.

Tu t’enfonces dans ton siège en soupirant.
Baguette toujours à la main, tu assassines ton grand-père du regard avant de poser tes yeux sur Andy. En réalité, toi aussi tu veux savoir, mais c’est bien trop dur d’accepter d’entre ces mots là, quels qu’ils soient.
©️ ASHLING POUR EPICODE


L. Andy Ollivander
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Dim 27 Mai - 0:11


the sun, the moon, the truth


Tu avais retenu ton souffle tout du long du monologue, évitant de guetter les réactions du grand-père. Il n’avait dit mot, alors tu avais enchainé… comme les flots d’un océan déchainé s’abattant sur une falaise, dans le but de la faire s’écrouler. Une fois fini, tu lèves enfin le regard pour affronter le patriarche des Gaunt avec courage, les doigts tremblants sur le stylo que tu lui tends. Ta tête effectue une rotation pour observer Felix, aussi blême que tu peux être rouge. Tu as chaud, tu transpires sous ta belle robe, tu attends une quelconque réaction. Tu attends la mort les yeux fermés.

Mais c’est un rire qui te les fait réouvrir. Tu ouvres la bouche de stupeur et tu ne sais comment réagir face à la dérision de Ramsay. Est-ce qu’il se moquait de toi ou bien est-ce qu’il avait pris ton affront pour une blague ?

« Je.. Euh… Monsieur Gaunt ? »

Il t’ordonne sur un ton sec de ranger ton papier, tu sautes sur l’occasion pour t’empresser de fourrer le papier en boule dans ta petite pochette. Soit il était bipolaire soit au contraire extrèmement maitre de lui même. Tu penches plutôt pour la deuxième option.
La boule dans la gorge, tu es quand même satisfaire d’avoir eu le courage d’oser lui dire la vérité, d’affronter ses idées et de lui imposer ton positionnement.
Cependant, Felix t’envoie des regards alarmants et tu ne voudrais pas le décevoir.
Prendre des risques inutiles n’étaient pas l’objectif.

Au fond de toi tu voulais plaire à Ramsay.
D’un désir enfoui et coupable, tu aimerais inexorablement qu’il t’estime et t’apprécie.
Qu’il te voit comme la partenaire idéale de Felix.
Mais était-ce un rêve d’espérer tout cela ? Etait-ce mal d’attendre quelque chose de sa part après tout ce qu’il avait fait subir à Felix ?
Ta position était instable et tu ne pouvais baisser ta garde car le conseiller du ministre avait peut-être une idée derrière la tête.

Le dessert arrive et contrairement à Felix, tu as engloutit tes plats sous le stress. Tu essayais de manger rapidement pour ne plus à subir ce stress de ce silence.
A chaque fois que tu tentais de lancer une conversation, une boule se formait dans ta gorge, t’interdisant de parler.

Mais c’est Ramsay qui prend finalement la parole. Tu sursautes quand Felix tape du poing sur la table. Alors s’en suit un échange houleux entre lui et son grand père. Paniquée, tu n’oses pas intervenir. Il serait mal avisé pour Felix de prendre sa défense, tu ne voudrais pas altérer sa crédibilité envers Ramsay. Tu manques de tomber dans les pommes quand il lui ordonne de se taire, persuadée que le patriarche lui sauterait à la gorge. Mais il n’en était rien, il demeurait calme et presque intègre.

Il t’avait posé une question et cet échange t’ayant perturbé, tu en oublias presque que c’était à toi de répondre.
Est-ce que tu pensais sincèrement avoir ta place aux côtés de Felix ?
La question était insensée à tes yeux. Elle ne pouvait pas se poser. Depuis quand Felix et toi n’aviez-vous pas été aussi heureux ?

« Je suppose que vous attendez une réponse honnête mais réfléchie. »

Tu arrêtes de manger, tamponnant tes lèvres un instant avec ta serviette.

« Je sais que vous êtes confus quand au choix de votre petit fils. Je sais que vous pensez que c’est encore un ultime affront contre vous. Je sais que vous êtes préoccupés par l’avenir de la famille Gaunt. » Tu regardes Felix droit dans les yeux. « Morpheus ne veut pas vous décevoir. Mais c’est de Felix dont je suis amoureuse. » Tu réorientes ton regard vers Ramsay. « Et si je dois faire n’importe quoi pour préserver la famille Gaunt, je le ferais. Mais dans n’importe quoi, renoncer à lui n’est pas une option. Je viens d’une très ancienne famille de sang-pur, je sais que mon grand-père a fait perdre ce sang en épousant une moldue. Le résultat se voit aujourd’hui. Je suis incapable d’utiliser une baguette alors que c’est toute la réputation de ma famille. Mais ma voix compte. L’influence compte. Et la détermination également. »

Tu baisses les yeux sur ton assiette. Tes joues sont en feu, tu as du mal à respirer et tu contiens tes larmes. Tu ne veux pas pleurer parce que tu as peur. Ni parce que tu as honte. Ni parce que tu es triste. Mais par cette intense rage qui gronde dans ton coeur depuis des années. Tu ne. lâcheras. rien.

« J’ai ma place aux côtés de votre petit-fils. Je n’ai pas la prétention d’être celle qui le rende heureux, vous lui demanderez vous même. Mais est-ce que nous nous distinguerions pas par nos choix ? C’est lui qui m’a choisi. Et c’est à lui et à lui seul, pas à vous. Un bon leader doit prendre des risques et assumer ses choix. Il sait ce qui est bon pour la famille. »

Tu ne sais pas si c’est nécessaire d’autant parler. Mais pour toi, pour libérer ton coeur, ça l’est.

« Si je peux me permettre et sans vouloir vous offenser. Vous semblez avoir exposé ces derniers temps un avis négatif quand à ... mon existence même dans celle de votre petit fils. Puis je vous demander sincèrement pourquoi ? »


M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Ven 29 Juin - 20:09

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"Three things cannot be long hidden : the sun, the moon and the truth."

Tu l’as écouté sans dire le moindre mot.
Ramsay a fait de même.
C’est pesant, il te tarde que ce repas soit fini.
La franchise d’Andy t’étonnera toujours.
Tu es si fier d’elle.
Bien que pour toi, retourner cette question à ton grand-père, ne soit pas un choix judicieux, mais vous êtes des âmes jeunes et insouciantes.
Tu le connais bien ce désir d’optimisme.
Le regard que plonge Ramsay sur toi, te le fait soudain perdre.
Oui c’est à lui de parler, Andy lui a posé une question…
Mais pourquoi est-ce qu’il te fixe ainsi ?
Tu te penche légèrement en avant.
Il a un sourire mauvais.

Alors comme ça… tu sais ce qui est bon pour la famille Morpheús. Bien. J’aimerais ton avis sur la question avant que je ne donne le mien.

Tu as presque envie d’éclater de rire Felix.
Est-ce une blague ?
Comme si ton avis avait réellement de l’importance à ses yeux ?
Enfin… s’il le souhaite, très bien, tu ne vas pas te gêner par contre.

Je me souviens que pour mon quinzième anniversaire, vous m’avez offert un exemplaire de Traité sur le sang, un livre de Bartholomé Livingtson. Je l’ai lu et puis, j’ai pris choisi d’étudier la biologie magique ainsi que la médicomagie. Un sourire fier vint fendre ton visage en deux. Je vous apprendrez donc peut-être que les cracmols n’ont aucunes origines. C’est une mutation du gêne sorcier qui a une fréquence aléatoire non déterminative. Tu pose tes coudes sur la table. C’est un peu comme la couleur des yeux, bien qu’elle vienne de nos parents, mais si c’est bien le cas, il me semble que la famille Gaunt a vue des enfants cracmols dans ses rangs. Sommes-nous donc déjà défaillant selon vous ? Pensez-vous que les massacrer était la solution ? Tu plante ton regard dans celui de Ramsay. Le fait d’être un cracmol n’influe en rien sur le sang, il est même certain que les cracmols ont bien plus de chance d’avoir des enfants sorciers puisqu’il porte le gène, que les moldus.

Tu ne réponds pas à sa question.
Ça l’agace.
Le fait que tu ramène ta science le met encore plus en rage.
Tu le vois dans son regard et tu le délecte.
Il a toujours était jouissif de le faire sortir de ses gonds.

Si ma mémoire ne me fait pas défaut, mon arrière-grand-père a fait exécuté des cracmols en ce lieux, il a salit les murs en le nom d’une différence, d’une tare qui n’en est pas une et… si je me souviens bien, vous avez eu un comportement des plus abjectes à la naissance d’Andy envers son père. La fureur ce lit dans ton regard. Je ne vous demande même pas votre avis, ni d’approuver mon choix, car vous avez perdu ce droit en vous comportant de façon si déplacé et si insultante à l’époque ; sans parler d’aujourd’hui. Tu te réinstalle, le dos bien contre le dossier de ta chaise Felix. C’est de l’amour, du vrai et même sans cela, nous le devons. Pour les morts et aussi pour corriger nos actes passés et cesser de nous encourager dans nos erreurs les plus sombres. Voilà ce que j’en pense.

Ton regard havane se braque sur ton grand-père, comme si tu l’invitais à poursuivre. Il n’aime pas ce que tu viens de dire et c’est absolument logique.
C’est fait pour.
Un silence s’installe, mais pas pour bien longtemps.
Ramsay dépose son regard sur Andy.

Bien que le génie dont puisse faire preuve Morpheús me rend toujours aussi fier de lui, je ne partages pas ses idéaux. Si vous veniez à être marié, qui ce souciera des erreurs passées réparées et de l’amour ? Personne. Ils n’y verront tous qu’un intérêt politique, un sang-pur faisant perdre le titre à sa prestigieuse famille en épousant une cracmolle. Il pose ses yeux bleus de glace sur toi. Tu marqueras l’histoire Morpheús en étant l’héritier Gaunt qui fit sombrer sa famille. Il se dressa. Tu ne dois pas penser à toi en premier, mais à ta famille avant tout, c’est en cela que tu seras un bon chef. Ne l’oublie pas.

Sur ces mots, il vous congédia.
Ou plutôt il se congédia de vous, quittant la table et la salle.
Tu le regarda ce déplacer et tu attendis que la porte claque.
Un soupire t’échappe.
T’affalant sur ta chaise tu fixe Andy.
Tu voudrais oublier les mots de Ramsay, mais il a cette fâcheuse tendance à hanter tes pensées avec ces mots toujours lourds de sens.
Que penser ?
Pourtant un petit sourire vint creuser les fossettes dans tes joues.

Nous avons survécu au déjeuné, qu’est-ce que tu veux faire maintenant en sachant qu’il y a peu de chance qu’on le recroise avant le dîner ce soir ?
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L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Sam 30 Juin - 11:21


the sun, the moon, the truth


Tu retiens ta respiration. Après un monologue ça vaut mieux. Tu te sens terriblement mal, tu as l'impression d'en avoir trop dit. Parfois, ranger son courage c'est faire preuve de courage... Mais encore une fois tu as voulu te positionner au dessus de tout, au dessus de Ramsay Gaunt. Et tu espérais juste secrètement que Felix ne soit pas déçu de toi, déçu de t'avoir présenté à son grand-père.

Mais celui-ci demande justement son avis à Felix. Tu écarquilles les yeux, alors que tu t'attendais à ce qu'il te détruise sur place, de tout ses arguments possibles et dégoutants qu'il pouvait penser au sein de la famille Gaunt. Mais c'est à Felix, à celui que tu aimes terriblement qu'il passe la main. Et tu lèves timidement les yeux de ton assiette pour observer ce que ton cher avait à dire.

Oh dear.
Tu te mords la lèvre... Il commence à lui tenir tête. Tu l'écoutes avec attention, déglutissant à chaque fin de phrase. Il te parle des cracmols, de leur gêne. Tu savais tout ça, mais ça te faisait mal de l'entendre. Même si la façon dont il le tournait créait des flammes d'espoir dans le creux de ton estomac. Tu manques de t'étouffer avec ton verre d'eau quand il aborde le sujet des cracmols assassinés ici. La tu commences à devenir livide. T'as juste envie de te partir loin de cette maison de fou, parce que ça te fait peur et que la lucidité revient te frapper d'une grande gifle dans la figure. Alors que tu vivais le parfait amour avec ton petit poufsouffle, tu avais carrément omis l'histoire sanglante de cette famille intolérante aux motifs cruels.

Maintenant, voilà qu'il parle de Ramsay et de Brotchan, ton père. C'est vrai qu'ils avaient l'air de se connaitre la première fois ou tu as rencontré Felix et son grand père. La fois ou il était venu acheter sa baguette. Tu ne sais réellement plus ou te mettre, et tu sens que Ramsay s'impatiente, s'agace en silence. Tu n'oses même plus manger ton dessert, tu as l'appétit coupé. Pourquoi diable était-ce si compliqué ?

Finalement, Felix s'arrête. Tu recommences à respirer. Mais c'est à Ramsay de parler. Et c'est reparti pour le mal de ventre... Tu l'affrontes du regard, la gorge nouée.
Alors comme ça, t'épouser ferait sombrer la famille ? Toujours une joie les repas de famille mais toi tu battais des records. Tu n'oses rien ajouter, ni même contester, protester. Tu encaisses simplement en tournant la cuillère dans votre coupe de profiteroles. C'était de la bouilli maintenant. Ramsay se lève et tu sembles paniqué. Mais quand la porte se claque quelques secondes plus tard, tu commences à te toucher et te pincer le bras.

« Je suis en vie... »

Tu te laisses tomber en arrière sur ta chaise, un peu épuisé moralement avant de croiser le regard de Felix - de rougir - et d'arborer une mine désolée.

« Excuse-moi... Je suis allé trop loin, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Pour cette histoire de pétition, c'était vraiment un manque de respect de ma part... Il me déteste encore plus qu'avant maintenant c'est sûr... »

Tu te laisses glisser le long de son dossier, manquant de tomber sous la table, ayant l'air de te morfondre avant de te relever d'un bond quand tu réalises qu'il t'a proposé de faire quelque chose. Vous étiez libres ? Chouette !

« Ce que je veux faire... ? Je découvrirai ta chambre ce soir ! »

Tu t'empourpres.

« Enfin euh.. Je t'aurai bien proposer un cache-cache dans cet immense manoir parce que... parce qu'il est vraiment immense en fait. Mais on a plus 12 ans et surtout si je croise Ramsay au détour d'un couloir en voulant me cacher dans un coffre déjà je vais faire un infarctus puis il va croire que je veux répandre ma maladie partout dans son château. »

Tu éclates d'un rire bon vivant. Il valait mieux en rire qu'en pleurer, de cette fameuse tare qui te définissait.

« Je veux sortir d'ici par pitié ! Tu veux qu'on aille visiter ton village ? Ou c'est trop risqué ? Il n'y a pas un endroit ou on peut aller se promener ? »


M. Felix Gaunt
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Dim 1 Juil - 20:41

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Je suis en vie.
Un éclat de rire t’échappe.
Oui, vous êtes en vie… pour le moment.
Affalé sur ta chaise à l’instar de ta petite amie, le genre de position qui transformerait ton grand-père en poivron, tu la regarde rougir puis prendre une mine plus sombre. Inquiet, tu te redresse sur ta chaise.
Elle s’excuse.
Tu souris.
Ce n’est pas grave.
Il est vrai que sur le coup tu étais en colère, mais cela semble être dans son caractère, Andy n’est pas quelqu’un qui se laisse écraser par sa différence.
C’est quelque chose qui te plaît, bien que son courage ait la fâcheuse tendance de la mettre sur le mauvais chemin, enfin… pas celui de la survie.

Ce n’est pas si grave, évite juste à l’avenir. Tu appuie tes mots d’un regard assez sérieux, qui contraste avec ton sourire. Tu n’as pas à t’inquiéter de ce qu’il pense… il a peu de gens en estime, peut-être même pas du tout et puis, il est compliqué de savoir ce qu’il a dans la tête. Tu te penches vers elle. Ne t’inquiète pas.

C’est là que tu lui demande ce qu’elle souhaite faire.
Andy s’était laissé glisser et soudainement, elle fit un bon.
Elle t’annonce qu’elle découvrira ta chambre ce soir en devenant pivoine. Cela te fait sourire encore plus, surtout que le terme chambre n’est pas vraiment approprié. C’est limite si sa maison pourrait rentrer dedans.
Une partie de cache-cache.
Haha, elle perdrait.
Aussi étrange que cela puisse paraître vous y aviez joués en étant plus petits, on vous laissez faire, enfin… le but était quand même de ne pas se faire chopper.
Les fossettes se creusent dans tes joues.
Son rire est communicatif, toi aussi tu rigoles avec elle.
Depuis quand des rires n’ont-ils pas raisonnés dans ce château ?
Andy propose autre chose.
Tu pose un coude sur la table et tu viens soutenir ta tête de ta main.
L’air songeur.

Hum… tu sais, ce château s’appelle Hypérion, en l’honneur du Gaunt qui l’a fait construire car c’était son prénom. Tu dois le savoir, mais… Hypérion est le Titan représentant le Soleil dans la mythologie grecque et mon aïeul n’avait pas donné son propre nom au château… à l’époque on été pas aussi imbu de nous-même. Tu hausse des épaules. C’est plus tard que ma famille l’a renommé ainsi, parce que c’est le seul endroit où le Soleil perce la couche de brume. Tu te redresse Felix. Little Hangleton c’est vraiment le pire bled de toute l’Angleterre, il n’y a rien à voir là bas.

Tu te lèves et la chaise couine sur les pavés.
D’un pas assez rapide, tu fais le tour de la table pour rejoindre Andy. Il y a un petit sourire sur tes lèvres et délicatement, tu lui prends la main.

Mais… il y a tout de même quelque chose que je dois te montrer.

Ta main serre la sienne avec force.
Tu vous fais transplaner.
On dirait qu’il fait nuit.
En même temps, il ne fait pas si beau que cela aujourd’hui.
Les lampadaires sont allumés en face, en contre-bas, oui, parce que vous êtes sur une petite colline et devant vous se dresse un manoir.
Il a une allure plutôt élégante et il est entouré d’un jardin à l’anglaise, mais on constate rapidement qu’il est laissé à l’abandon et ce, depuis des siècles. Le lierre à pris possession de la bâtisse et le jardin n’est plus du tout entretenu.
Tu tiens toujours la main d’Andy.

Je te présente Lux Frontem, le manoir originaire des Gaunt. Tu te tourne vers les lumières du village, que tu pointe du doigt. C’est Little Hangleton et la colline au pied de laquelle le village a été construit et celle que nous avons monté pour aller à Hypérion. Ton regard se pose sur Andy. Nous voilà sur sa jumelle, plus petite et juste en face.

Plus petite, car elle reste piégée de la brume elle.
Délicatement, tu l’entraîne à ta suite.
Remontant le chemin et puis les marches pour atteindre la porte d’entrée du manoir. Tu lâche la main de ta petite amie et sort ta baguette, d’un mouvement souple du poignet, tu déverrouille la porte. Un odeur de renfermé attaque tes narines et tu grimace.
Tu pousse la porte Felix, elle grince et tu invoque un Lumos.

Avant que mon ancêtre Morphée -Tu fais un clin d’oeil à Andy- ne prenne la tête de la famille en 1710 et qu’il refuse d’épouser sa sœur, mettant ainsi fin à notre sale période d’inceste, il y a avait beaucoup de cas de dégénérés. Le vestibule est grand, il devait être lumineux avant. Du genre… les textes disent que certains parlaient mieux le fouchelang que l’anglais, ils avaient des tendances morbides et la famille, qui vivait à Hypérion, a décidé de les faire enfermer ici. Les cuisines sont sur vautre gauche et à droite il y a un escalier. Il paraît qu’on entendait les malheureux hurler depuis le village. Tu déglutis de travers Felix tout en t’enfonçant dans le hall. Cela a duré un moment et il est fort probable qu’ils se soient reproduit entre eux, que des enfants soient nés et morts dans cet… endroit. Tu secoue la tête. Morphée était directeur de la section de recherche à Sainte-Mangouste et en ses qualités de patriarche de la famille, il les a tous libérés pour les amener avec lui. Depuis ce jour, plus personne n’est entré ici jusqu’à nous deux maintenant.

Tu plonge ton regard dans celui d’Andy.
Tu comprendrais qu’elle décide de faire marche arrière.
De fuir à toutes jambes, si loin.
Mais tu n’as pas fini.

Aegaeon, tu le rencontrera ce soir au dîner, est le conseiller des chefs Gaunt depuis 300 ans. C’est un vampire qui a été accueilli par Corvinus Gaunt, fils de Morphée et seul ministre de la magie a voir porté le nom de Gaunt… il était aussi patriarche. Tu regarde autour de toi. Notre conseiller m’a chuchoté ce matin avant que tu n’arrives, que j’aurais de bonnes raisons de venir fouiller ici.

Tu t’approche d’elle et dépose un baiser sur son front.
Tu lui souris Felix, amoureusement.
Et tu place une de ses mèches de cheveux derrière son oreille.

Tu n’as pas à t’inquiéter d’autre chose que la poussière et peut-être les rats. Les Gaunt ont verrouillé le manoir de tel façon, que seul un Gaunt puisse l’ouvrir. Il n’y a pas âmes qui vivent ici, enfin… je ne serais pas étonné de tomber sur un ou deux fantômes.

Un rire nerveux t’échappe.
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L. Andy Ollivander
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Jeu 5 Juil - 23:15


the sun, the moon, the truth


Felix était vraiment quelqu'un de bien. Rassurant et bienveillant, tu le savais le plus efficace pour te protéger. Même s'il était dur pour toi d'en faire de même. Ta seule arme était sûrement ton courage et ton savoir. Il t'avait dépassé sur ces deux itérations ce jour là.
Ramsay ne te faisait peut-être plus aussi peur que tu te l'étais toujours imaginé, surtout quand Felix se trouvait à tes côtés.

Mais il fallait parfois vous voir comme deux êtres perdus chacun de son côté, que comme un couple toujours fortement soudés. Vous restiez deux et non un. Et c'était cette dissociation qui faisait votre force car vous aviez des choses à vous apprendre, des leçons à tirer de l'un à l'autre.

Il t'explique l'histoire de ce château. Tu lèves la tête pour mieux observer la salle et sa hauteur sous plafond, tout en l'écoutant attentivement. C'était passionnant que tu ne savais quoi répondre hormis des onomatopées d'acquiescement.

« Ce château est magnifique. »

Soudain, sa chaise grince et il vient te rejoindre. Tu te lèves d'un mouvement empressé, rougissant quand ses doigts viennent prendre les tiens en otage.

« Me montr...? »

Mais ta voix s'évanouit dans un tourbillon de lumière et d'espace. Tu ne pourrais pas t'y habituer. Jamais. Et ton corps non plus... tu trébuches à l'arrivée, posant un genou au sol pour te revenir de vomir. T'as la nausée et encore le tourni.

« Préviens, je t'en supplie. Je ne supporte pas cette sensation... »

Une fois le trauma passé, tu t'accroches à son bras avec frayeur en découvrant la vieille bâtisse. Cet endroit, même de jour ne te rassurait pas vraiment. Surtout avec le cimetière qui se trouvait derrière vous.

« Qu'est-ce qu'on fait ici ? »

Courage Andy. Ce n'est pas parce qu'il semble faire nuit que vous avez voyagé dans le temps. Tu l'écoutes présenter la bâtisse, comme si elle était vivante. Les sang-purs étaient étranges... à nommer leurs châteaux comme des personnes. à les traiter comme des personnes. Tu te sentais observée, par ce manoir abandonné.

« Lux Frontem. C'est beau. Plus beau que cet aspect de nuit perpétuelle. »

Mais tu veux le laisser parler, lui donner l'opportunité de te conter ses connaissances. à la façon dont il s'exprimait, plein de grâce et débordant d'un charisme prestigieux, il ressemblait beaucoup plus à Morpheus. Porte parole de Morphée premier du nom. Tu te laisses bercer par cette histoire prenante de détails. L'impression de saisir ta chance d'en connaitre un peu plus sur lui.

Ce passé et l'histoire des Gaunt te dépasse. C'était un autre monde, qui surplombait largement de sa force démentielle et de ses troubles associés celui des Ollivander, simples artisans au service des puissants. Il te rassure, quand il t'assure que seul un Gaunt peut entrer dans ce lieu.
Moins quand il te parle de fantômes.

« Je vois que ça m'a l'air important pour toi. »

Même si tu te méfiais toujours des conseils sauvages et détournés de vampires au service de Ramsay.

« Ramsay n'est jamais venu ici ? Qu'espères-tu y trouver Felix ? Es-tu seulement sûr que ce n'est pas un piège ? Tu n'es pas Morphée, Morpheus. »

Mais sans attendre de réponses, tu t'élances en première pour aller les chercher toi même. Peut-être était-ce l'adrénaline ou sûrement voulais-tu lui prouver que tu n'avais pas peur. Pas encore. Trop tard. Tes genoux tremblent alors que tu grimpes la légère colline, du moins ce qu'il restait à atteindre pour te retrouver devant l'immense porte. Tu fais un pas en arrière, le laissant passer en premier.

« A toi l'honneur. Tu l'as déverrouillé, tu passes en premier. »

Andy pas si courageuse que ça.
Tu glisses ta main dans ta petite sacoche pour attraper du bout des doigts une amulette, prêt à la jeter sur quoi que ce soit qui vous bondisse dessus.


M. Felix Gaunt
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Sam 21 Juil - 11:57

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Tu aurais pu te douter qu’Andy soit sensible au transplanage, bien que tu trouves cela très restrictif de le penser au vue de sa condition de cracmolle ; il y a beaucoup de sorciers qui ne le supporte pas, surtout quand cela ne vient pas d’eux.
C’est quelque chose qui ne te dérange pas.
Apprendre à transplaner a été une libération pour toi.
Tu lui explique tout ce que tu sais.
Tout ce que tu as appris sur cette famille qui est la tienne.
Famille dont tu as plus honte qu’autre chose.
Bien que la vérité fasse froid dans le dos, tu essayes de rassurer Andy et tu pris, tu pris pour que les âmes ayant succombé entre ces murs aient réussi à trouver le repos.
Elle se méfie et tu comprends, il y a de quoi.
Évidemment qu’un vampire au service de Ramsay ne la met pas du tout en confiance, c’est entièrement normal.
Tu souris Felix.

Aussi étrange que cela puisse paraître, il n’y a pas âme plus pure que celle d’Aegaeon. Tu marque une pause, comme réfléchissant à la portée de tes mots. J’irais jusqu’au dire, que j’ai plus confiance en lui qu’en ma propre mère.

Cette réalité est dure.
Presque cruelle.
Mais bien réelle.
Elle est ta mère, tu sais qu’elle t’aime au-delà de tout, mais il y a des choses qu’elle ne pourra jamais changer ; comme le fait de ne pas s’être battu pour toi, pour t’avoir laisser dans les griffes de son monstre de père.
Et pour son silence.
Le silence qu’elle impose sur tes origines.
Sur ce père que tu ne connais pas.
Comme prise d’un élan de courage, Andy s’élance vers la bâtisse, mais elle te laisse passer devant pour les déverrouiller.
Tu entre le premier.
C’est exactement comme on te l’a décrit au travers de mémoires et de livres historiques. Doucement tu t’approche des escaliers et tu en jauges la solidité.

Si mes sources sont bonnes, la bibliothèque ce trouve au premier étage.

Tu jette un coup d’œil à Andy avant de commencer à gravir les marches. Les bibliothèques sont des lieux de savoir et de souvenirs pour les familles sang-pures ; il est certain que si tu dois apprendre quelque chose sur ta famille, cela se trouve là-bas… où sinon, c’est bien caché, dans un endroit plus personnel que tu auras du mal à trouver.
Le Lumos Maxima vous guide dans la pénombre du manoir.
Quelques rats filent sur la moquette usée, tachée.
Tu fini par atteindre une double porte, que tu pousses.
La bibliothèque.
Elle n’est pas vraiment en ordre, des livres jonchent le sol et une odeur désagréable de renfermé y règne.

Hyperion était le fils d’Artus Gaunt et de Hemera Serpentard, il est né ici, tout comme son père et… Artus était le fils de Prudence Peverell et Tristan Gaunt. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu chuchote Felix. Personne ne sait qui est Tristan. Je veux dire, qui sont ses parents et ce qu’était la famille dont je porte le nom avant lui. Ton regard se pose sur Andy. Le mystère est complet et j’ai toujours eu l’impression que personne ne cherchait à savoir, comme si tout ce qui importait était que l’ont descendent des Serpentard et des Peverell, sans chercher à comprendre d’où venait l’homme de qui l’ont porte le nom. Tes yeux glissent à nouveau sur la pièce. Je suis sûr que les réponses sont entres ces murs.

Tu en es intimement persuadé.
Comme si ton instinct te pousser à fouiller.
Tu veux savoir Felix ce que cache le passé dans ses entrailles.
Les secrets dissimulés et la vérité.
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L. Andy Ollivander
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Mar 24 Juil - 22:34


the sun, the moon, the truth


Ce sont des lourds secrets qui doivent se cacher dans cet endroit. La demeure s'ouvre à toi comme un lieu magique et historique. Privilégiée et impressionnée, tu fais attention à ce que tes talons ne claquent pas trop le carrelage terreux et poussiéreux.

Maudissant ta sans magie, tu n'eus pas le temps de chercher ta lampe torche dans ton sac que Felix avait déjà illuminé le hall d'un lumos maxima.
Tu jettes un coup d'oeil effrayé vers lui, cherchant quoi dire lorsque vos regards se croisent mais tu fronces les sourcils pour te donner du courage.

« Je passe devant ! »

Et il en fallait. De la bravoure, pour surmonter l'incertitude de ce que vous pouviez trouver. Mais tu savais Felix à tes côté, capable de te protéger.
Grimpant les escaliers à une vitesse incroyable (surtout pour fuir le nid à chauve-souris que tu avais repéré), tu l'attends pour savoir quelle direction prendre, tout en l'écoutant attentivement sur l'histoire du lieu.

« Je t'avoue que tu m'as perdu au moment ou tu as parlé de la bibliothèque cheri. »

Devant son air hagard et ingénu, tu éclates de rire.

« Hahaha ! On dirait ton grand-père quand je lui ai parlé de la pétition ! Il y a bien un air de famille finalement.. » Tu essaies d'arrêter de rire sans pour autant t'empêcher de glousser avec parcimonie. « Je plaisante, ne remets pas en doute ma capacité à emmagasiner des informations... surtout historiques.. Continue. »

Tu l'écoutes chuchoter, parcourue de frissons. L'adrénaline que te procurait le mystère était intense.

« Je vois... Et tu voudrais savoir qui est Tristan Gaunt ? De quelle lignée de sang-pur il descend. Je pense que tes ancêtres auraient déjà trouvé la réponse si elle se cachait ici... »

Tu t'éloignes doucement vers les étagères, passant ton doigt sur les reliures des livres. Les nids de poussières étaient épais.

« Je vais regarder un peu parmi les livres, si tu veux aller inspecter les chambres. »

Ton corps tremblant te hurlaient de le supplier de ne pas s'éloigner de toi mais encore une fois, tu voulais te montrer forte et courageuse face à lui. Hors de question qu'il soit témoin de ton angoisse.
Il s'éloigne et tu arpentes les milliers d'ouvrages, taisant tes pas lourds sur le sol. Un courant d'air froid vint te faire sursauter, et croyant alors entendre des voix tu appelles.

« Felix ? C'est toi ? »

Mais aucune réponse. Tu entends des bruits de pas à l'étage. C'était sûrement lui. Tu avais dû rêver ces murmures.
Et à nouveau.
Tu les entends.
Tu jurerais qu'ils proviennent du petit vestibule, au fond de la bibliothèque.

« Felix si c'est toi ce n'est pas drôle.. Pas drôle du tout. »

Avançant la gorge nouée vers une sorte de larges bureaux en bois et en marbre, tu poses les livres que tu avais mis de côté sur une pile de feuilles. Comme s'ils étaient posé en équilibre sur un objet plus petit et instable, ils s'écrasèrent par terre.
Tu soulèves les feuilles et découvre un petit carnet, comme un journal, ouvert et un peu corné. Soufflant sur la saleté qui le rendait illisible, tu regardes le prénom sur lequel il était inscrit le propriétaire : Prudence.

Tu regardes autour de toi, hébétée. Felix n'était pas redescendu. Arpentant les pages avec curiosité, tu lisais plusieurs paragraphes, complètement décousus et sans aucun sens. Tu allais le reposer, mais un prénom inscris entre les lignes attira ton intention : Tristan.

Plus de doute, c'était bien les Prudence et Tristan Gaunt dont te parlait Felix à l'instant. Quelle chance d'être tombé dessus ! Mais était-ce vraiment de la chance ?
Tu frissonnes à nouveau par cette balafre de vent et replonges à nouveau dans ta lecture.

Mais elle devint vite insupportable. Tu comprenais trop vite Andy, tu as toujours compris trop vite. Et ce que tu lisais te faisait peur. La connaissance était toujours signe de pouvoir.
Et le pouvoir, tu n'étais pas sûr de vouloir le prendre. Pas ici et pas quand ça concernant ta future famille.

« FELIX ! »

Manquant de trébucher sur les livres toujours au sol, tu descends les quelques marches pour sortir du vestibules et traverse la bibliothèque à vive allure, cherchant les escaliers pour grimper à l'étage suivant.

« Felix pitié réponds moi !! »

Et alors que tu errais dans les couloirs sombres, tu finis par le heurter de plein fouet, tombant en arrière et le petit journal avec, celui-ci s'écrasant sur ta tête.
Sonnée, tu secoues ton visage pour le faire descendre, l'attrapant au passage pour te relever.

« Je.. OUI CA VA. Regarde ce que j'ai trouvé ! Tu n'y croiras jamais c'est le journal de Prudence ! Enfin je crois.. »

Et alors que tu allais lui tendre, tu te ravises, voulant d'abord vérifier de son côté. Car après avoir lu, plus rien ne sera jamais comme avant. Pour lui et pour les Gaunt. Tu pèses le pour et le contre rapidement.

« Felix.. je ne sais pas si ce que dit ce journal est vrai mais.. tu es sûr de vouloir savoir ? »


M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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M. Felix Gaunt
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Sam 15 Sep - 14:15

secrets unveiled
"Three things cannot be long hidden : the sun, the moon and the truth."

Il est vrai qu’un rire t’échappe quand elle te dis avoir perdu le fil de l’histoire à l’instant même où tu as prononcé le mot « bibliothèque ». D’autre l’aurait probablement mal pris, mais toi tu te contente de rire ; cela lui ressemble bien.
Tu fais en revanche la moue quand elle semble distinguer une certaine ressemblance avec Ramsay dans les traits de ton visage.
Rapidement elle te dit qu’elle rigole et te rassure sur sa capacité d’écoute, même si sa précédente remarque t’avais fait rire Felix.
Tu poursuis ton histoire, le ton bas et finissant par l’achever.
Ton désirs de savoir était insatiable.
Andy comprend de suite ce que tu veux et tu approuves d’un simple hochement de tête, bien sûr elle pense que tes ancêtres l’auraient su il y a déjà longtemps ; une part de toi est d’accord avec elle, l’autre non.

C’est fort possible, mais alors, ce qu’ils ont découvert ne leur a pas plus, sinon… je le saurais moi aussi depuis déjà des années. Tu avances un peu, jugeant les livres du regards. Soit cela a été détruit, soit c’est habillement caché et personne ne l’a jamais su.

C’était ta théorie et ce depuis belle lurette.
Andy s’approche des étagères, elle te dit qu’elle va un peu regarder ici et que si tu veux aller explorer, tu le peux sans soucis.
Doucement tu t’approches d’elle et embrasse le haut de son crâne avant de tourner les talons pour sortir de la bibliothèque et monter dans les étages.
Ici tous sens le moisie, le vieux et le malsain.
Tu ne trouves rien et cela commence à t’agacer.
Bon, ce n’est pas totalement faux, tu as pu mettre la main sur deux ou trois reliques que tu comptes bien embarquer dans ta chambre pour les examiner.
Tout étais restait en état.
Quand Morphée est venu chercher les malheureux qui vivaient ici, ils les ont pris et on fait un brin de ménage : retirer la merde et les cadavres. Depuis, il est certain de personne n’est venu. Dans certaines pièces, tu n’as même pas pu y rentrer tellement l’odeur était nauséabonde.
Tu te promet qu’une fois à la tête de cette maudite famille, tu fais nettoyer cet endroit, qu’il retrouve un peu de prestance.
Soudainement… tu entends ton prénom.
Crié par Andy.
En faisant volte-face, tu manques de te galter en te prenant les pieds dans le tapis, mais c’est bon, tu t’en sors d’une main de maître et pars en courant.
Les planches de bois grincent tellement, que même si tu entends les supplications d’Andy, tu ne trouves pas le temps de lui répondre, trop concentrer à ne pas passer à travers le plancher et mourir ici aussi connement.
Finalement, vous vous percutez de plein fouet au second étage.

Outch ! Ça va ?

Tu as bien tangué, mais elle, elle est tombée.
Immédiatement, tu lui tends une main pour l’aider à ce relever et c’est là que tu remarque qu’elle saisie un petit livre, semblable a un carnet avant de se redresser.
Tu n’as pas le temps de demander ce que c’est, que déjà elle t’explique toute en panique ou bien est-ce de l’excitation ? Toi qui pensait qu’un fantôme était entrain de l’attaquer… enfin, ça n’aurait rien d’étonnant en ce lieu.

Prudence Gau… Peverell je veux dire ?

Tendant une main vers le journal pour le prendre, tu ne loupe pas son geste où elle se ravise à te le donner.
Scrutant son regard à la recherche d’une quelconque raison à cette réaction. Tu allais demander ce qu’il se passait, mais Andy fini par cracher le morceau… elle a lu quelque chose, d’important visiblement ; de très important.
Pendant un instant tu laisses le silence planer, sans vraiment méditer au pour et au contre, puis tu finis par soupirer.

Je cherche à connaître quelqu’un que et bien… je ne connaîtrais jamais. Inspiration. Mon père. Je le vois dans les yeux de ma mère à chaque fois que j’ose aborder le sujet, je vois la tristesse qui envahie le bleu de ses yeux. Il est mort. Tu marques une pause sans vraiment le vouloir Felix. Je le sais depuis longtemps, enfin… je crois et je me demande chaque jours pourquoi je mets autant de ferveur à vouloir déterrer les morts. Ton regard se plante dans le siens. Pourtant, je veux savoir Andy. Je veux savoir qui il était. Je veux savoir qui voit Ramsay quand il me regarde droit dans les yeux. Tout comme je veux savoir ce secret que garde Prudence Pevrell, alors qu’il date d’un millénaire. Tu esquisses un sourire triste, mais ton regard reste plein de convictions. Je dois savoir d’où je viens pour apprendre à être qui je suis.

Une nouvelle fois tu tends la main vers le carnet, faisant un pas en avant pour le lui prendre délicatement des mains.
Pendant un instant, tu en caresses la reliure avant de l’ouvrir. L’encre est vieille, presque indiscernable par endroit et pendant un instant tu doutes que cela soit dans ce journal intime, que ce cachent les réponses à tes questions.
Sur la seconde de couverture, tes doigts caressent des inscriptions. Tu peines un peu à les déchiffrer, car il n’y a rien d’aisé à graver sur du cuir, mais tu finis par en comprendre le sens et cela éclaire aussi ton esprit, te rassures sur ce qu’Andy a pu lire et que tu sauras bientôt.

Il est protégé par un sortilège, seule une personne aux intentions louables peut en lire ses pages.

Sur ces mots, tu te plonges dans une lecture silencieuse.
Il y a des pages entières que tu sautes, lisant en diagonale, te promettant de revenir dessus plus tard et puis il y a des passages qui te bloquent et interpellent ton attention. Tu ne saurais décrire l’expression que tu affiches Morpheús, mais soudain ton regard se relève vers Andy.
Un rire s’échappe d’entre tes lèvres.
Crève ta gorge à t’en étouffer et pourtant au dedans il y a un malaise qui grandit en toi. Tu te retiens au mur et une fois calmé tu reprends le passage, le lisant à voix haute ; ce qui lui donne encore plus d’impact, une réalité brutale et pure.

Je l’aimais. Je l’aimais au point d’en perdre la raison et je pense sincèrement que je l’ai perdu. Mais je l’aimais et je l’aimerais encore et toujours après. J’ai trahis mes principes pour lui. J’ai peut-être même commis un crime. Oh non, je n’ai tué personne, mais s’il l’avait fallu, je l’aurais fait sans hésiter. A vrai dire, si on me donnait le choix de recommencer, j’emprunterais le même chemin. Parce que je l’aimais et que je refusais une vie où je n’aurais pu être à ses côtés, un vie de tortures, j’ai choisie de me jeter corps et âme dans le mensonge. Je l’ai aidé à détruire son passé et à en bâtir un nouveau. Tristan était peut-être le fils d’un roi, mais en rien d’un sorcier. Le premier de sa ligné et je l’aimais. Je l’aimais au point de me sentir mourir loin de lui, alors j’ai fais de lui ce qu’il n’était pas : un sang-pur. J’ai brûlé tout les livres de son héritage et je n’ai laissé que les murs de ce manoir.

Tu fermes le journal dans un claquement qui résonne.
Le gardant contre toi, tu relèves les yeux vers Andy.
En soit, tu ne sais pas quoi penser, parce que quand tu la regarde après avoir lu cet extrait du journal de Prudence Gaunt, disons-le, elle l’a épousé son Tristan, tu ne peux que te voir en quelque sorte ; que vous voir. Comme une réminiscence du passé. Qu’est-ce que toi tu ferais pour l’amour de ta vie ? Cet amour qui conduit tout droit à la folie.
Un petit sourire étire tes lèvres.

Je crois que je suis contents et un peu fier, de savoir que ma lignée s’est construite sur un amour réel, fou peut-être, mais non pas dictée par une héritage ou une norme. Prudence était une femme forte et qui ne manquait décidément pas de cran. Tu hausses des épaules. Comme quoi c’est bien des conneries ces histoires de sang-purs. Soudainement tu laisses tomber le journal au sol et tu prends Andy dans tes bras. Je te jure que si pour t’épouser je dois faire brûler l’Angleterre toute entière, je le ferais. Deux fois, sans hésiter.
©️ ASHLING POUR EPICODE


L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Sam 22 Sep - 11:12


the sun, the moon, the truth


Tu avais couru si vite que tu avais manquer de t'éclater dans les escaliers plusieurs fois. Tu repassais en boucle des images dans ta tête, réminiscences de ta découverte évidente. Le baiser de Felix sur ton crâne, tes doigts qui parcourent les étagères poussiéreuses, le petit carnet dissimulé si facilement que personne n'aurait pu jamais le soupçonner. Les pièces à conviction les plus faciles à trouver n'étaient jamais suspectées. "Cela ne peut pas être aussi simple" pensent-ils tous, comme si le destin et le hasard réunis défiaient leur égo, leur esprit de déduction infaillible.

Une fois face à lui, et essoufflée d'avoir soumis ton corps à un choc physique aussi stressant, tu reprends ta respiration, les mains sur tes genoux.

« Oui... Peverell.. Ton ancêtre.. »

Mais Felix avait déjà compris. Il connaissait cette famille bien mieux que toi, en devinait les secrets bien plus aisément que toi. Car tout était relié, par la magie, par l'Histoire, par son sang, marqué à jamais par les actes passés.
Ce qu'il te dit te touche. Vous vous étiez toujours bien compris. Tu n'avais pas connu ta mère non plus. Et vous aviez vécu dans un état entre la tristesse et le bonheur, à ne jamais regretter de ne jamais oublier.

« Tu es Felix. Quoiqu'il arrive Morpheus, tu es et restera Felix Gaunt, héritier d'une des familles de sang-pur les plus puissantes d'Angleterre. Mais tu resteras Felix, libre de tes propres choix qui détermineront qui tu es vraiment. Qui tu auras choisi d'être dans l'histoire des Gaunt... »

Mais tu n'en pouvais plus, d'attendre dans ce suspens insoutenable. Qu'il ouvre ce fichu bouquin ! Et que la vérité éclate à ses yeux louables.
Il te lit un extrait, tu frissonnes. Tes poils se hérissent le long de ta colonne vertébrale et ton coeur tambourine dans ta poitrine. Qui étais-tu réellement Andy ? A côtés de ces gens là. Qui avaient laissé leur marque des siècles après. Un rire s'était échappé de sa gorge étranglée et tu avais sursauté.

« Est-ce que.. tout va bien ? »

Apparemment oui, il souriait. Tu étais soulagée, de la fierté qu'il t'exprimait. Peut-être, espérais-tu secrètement qu'il compare votre probable union futur à cet évènement, qui avait fait prendre un tournant décisif à l'avenir des Gaunt.

« Je t'aime, Felix. ça a toujours été des conneries ! De la poudre aux yeux ! Et pour t'épouser je les renverserai tous de leur trône. Pour nous y placer. Deux fois, sans hésiter. »

Tu laisses marquer un temps de pause. Vos regards brillent de détermination, et alors tu te laisses glisser contre le mur. Tu étais franchement épuisée.

« Rentrons, s'il te plait. Je veux maintenant explorer la maison ou tu habites réellement. Emportons le carnet et quelques affaires, si tu veux. »

Loin d'être vénale, les bijoux ou autres préciosités ne t'intéressaient guère. Mais tu avais repéré quelques couvertures de livres intéressants en bas.


M. Felix Gaunt
Lord Gaunt et Futur mari d'Andy
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Sam 22 Sep - 17:40

secrets unveiled
"Three things cannot be long hidden : the sun, the moon and the truth."

Elle savait te rassurer.
Andy te comprenais mieux que personne.
Vous étiez deux orphelins, n’ayant pas connu un parent qui vous serez à jamais impossible de rencontrer. Pendant longtemps tu as appris à vivre avec ou plutôt sans, mais depuis ton anniversaire, tu ne peux plus reculer, comme si rester bloqué dans cette ignorance te rendais fou.
Tu lis, tu dévores les pages une à une.
Le rire perce ta gorge Felix.
Il explose comme une fin à toutes tes questions.
Une fois remis de ton hilarité, tu relis à voix haute le passage où Prudence Peverell future Gaunt, avoue son crime ; celui d’avoir fait de son cher et tendre, de l’amour de sa vie un sang-pur, alors qu’il n’était que né-moldu.
Étrangement, tu te sens connecté à cette femme.
Tu comprends ses désirs et les choix qui en découlent comme personne. Elle n’était qu’un tableau dans la bibliothèque, une femme qui t’avais toujours inspiré une grande peine jusqu’ici, car elle n’était que la raison de votre affiliation à sa famille, une vantardise et tu as toujours ça triste. Aujourd’hui elle prend une autre dimension.
Elle t’inspire un profond respect.
Comme un modèle à suivre.
Andy s’inquiète et tu t’empresses de la rassurer.
La serrant dans tes bras, tu lui promets l’avenir.
Qu’importe le regard des autres, leurs critiques et leurs fourches ; tu les feras ployés, un genou à terre.
Ta petite amie renchérie.
Un sourire des plus fier s’étire sur tes lèvres quand elle reprends la même phrase que toi à la fin : Deux fois, sans hésiter.
Tu l’embrasses avec fouge.
Emmêlant tes doigts avec ses cheveux.
Tu possèdes sa bouche un instant Felix, le désir te submergeant avant de la relâcher et ton regard empli de détermination se mélange au siens. Andy glisse le long du mur, visiblement au bout du rouleau et elle te demande si vous pouvez rentrer.

Oui bien sûr, j’espère juste que tu as encore assez de force pour parcourir les corridors de marbres d’Hypérion.

Un clin d’œil malicieux accompagne tes dires.
Lui tendant la main après avoir ramassé le carnet, un précieux dont tu n’étais pas prêt de te séparer, vous vous êtes activé à récupérer quelques autres ouvrages et reliques oublié ici. Vous êtes par la suite sortie du manoir, que tu as pris soin de refermer avec le même sortilège. Prenant par la suite la main d’Andy, tu la regarde.

Retiens ta respiration.

Attendant que cela fut fait, tu vous transplane… directement dans ta chambre. Un pièce relativement sobre, mais vaste enfin, ta chambre n’est qu’une partie de tes appartements ; comprenant une salle de bain, un bureau, un vestibule et ta chambre. Il y a un balcon et ton grand lit où vous pourriez aisément dormir à trois. L’avantage de ta chambre, c’est que personne ne peut y rentrer excepter toi et les gens que tu y invite. En gros, aucune intervention intempestive de la famille n’est possible dans cette pièce et la salle de bain avec.
Pendant un instant tu es un peu gêné.

J’aimerais te dire qu’il n’y a rien de fantastique, vraiment… mais c’est un palais et je dois bien le reconnaître. Tu désigne une porte du la droite au fond. La salle de bain est par là, avec toilettes, douche, baignoire… la totale quoi et là – Tu désigne la porte seconde porte – ça donne sur le vestibule, qui désert mon bureau et qui donne accès au reste du château. Les elfes de maison ont dû y déposer tes affaires. Tu t’avance jusqu’à cette porte. C’était les appartements de ma mère avant…

Ta phrase ne se fini pas et tu tourne la poignée.
Donnant sur un petit salon avec deux fauteuils, une table basse et un mur de livre, traitants principalement sur la médicomagie et la botanique, d’autre sur le Quidditch et en face une porte donnant sur le dit bureau. Celle sur votre gauche donne sur le couloir de l’étage, à savoir le troisième, au niveau de l’aile Ouest.
Les affaires d’Andy sont là, posés prêt de l’entrée.
Tournant les yeux vers elle tu lui demande :

Tu as des envies particulières ? Je veux dire… pour la visite bien sûr.
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L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: ❝ the sun, the moon, the truth. | Pv. Felix [manoir Gaunt] easter holidays Dim 23 Sep - 11:30


the sun, the moon, the truth


Tu avais retenu ta respiration.
Et il avait transplané. Blême, tu manquas de perdre ton équilibre, te tenant fébrilement à son t-shirt pour ne pas tomber. Décidément, tu mettrais du temps à t'y habituer.

Et puis tu t'émerveilles. Ce fut d'abord les "woooah" et les "ooooh" alors qu'il t'ennonçait les différentes pièces de la maison. Tu avais un peu cette impression de passer pour une gueuse. Tu étais une fille simple Andy, la famille Ollivander ayant toujours été très économe, les voyages coutaient cher et tout passait la dedans. (et dans les livres). Mais votre maison était un petit cocooning et tu ne t'en plaignais jamais. Tu as envie de poser une question stupide, mais tu te pinces les lèvres d'un air un peu débile, te retenant de rire.

« Dis-moi, tu ne te perds jamais ici haha ? Je crois que ma chambre fait la taille de tes toilettes ! »

D'accord, tu abusais un peu.
UN PEU. Mais tu étais reconnaissante d'être ici. C'était très gentil de la part de Ramsay (même si tu n'étais pas naive non plus, tu savais que c'était intéressé) de t'inviter en ces lieux et de permettre à Felix de te faire découvrir un peu de son univers. Tu traversas le bureau afin de récupérer ta petite valise, et retournas dans la chambre principal, ou le lit était installé.

« Ce que je veux.. » Tu t'empourpres, le regardant la tête aux pieds, avant de détourner les yeux pour mieux répondre à sa question. — « Fais moi visiter ! »

***

Quelle heure était-il ? Tu ouvres les yeux, la chambre est encore plongé dans l'obscurité car les rideaux sont fermés à l'autre bout de la pièce. Tu sens le corps chaud de Felix qui dort encore, roulé dans les draps. Les yeux fatigués, tu lèves la tête vers l'horloge. A peine huit heures... Felix n'était pas près de se réveiller. Alors, une idée te vint soudainement. Plutôt que de lire tranquillement au lit, tu pouvais bien lui faire plaisir.. et aller préparer un petit déjeuner en bas pour lui apporter à son chevet.

Tu soulèves le drap discrètement et enfile tes chaussons. La chevelure rousse un peu emmêlée et toujours dans ta longue chemise de nuit habituelle, tu t'extirpa en silence des appartements dans l'optique de descendre aux cuisines. Il t'avait fait visiter, la veille au soir... alors tu te souvenais encore fraichement de ou elle était.
Descendant les escaliers discrètement, tu traversas le hall et plusieurs corridors pour enfin atteindre la cuisine.

Plusieurs elfes de maison étaient déjà à la tâche pour préparer le petit déjeuner. D'une voix timide et ne voulant pas les déranger, tu leur demandas :

« Bonjour à tous... Je sais que je ne suis pas votre maitresse, mais est-ce que je pourrais amener son petit déjeuner à monsieur Gaunt ? » Tu te reprends immédiatement lorsqu'ils te regardèrent bizarrement, en mode "sois plus précise merci" tu te redresses en passant une main dans tes cheveux, nerveusement. « Morpheus Gaunt. »

Les petits elfes hochèrent la tête, ravis qu'on leur donne des ordres et des missions spécifiques. Ils s'empressèrent alors de préparer un plateau magnifique et garnis d'absolument toutes les gourmandises qu'ils avaient en stock. Du pain frais, du beurre, de la confiture, des fruits et des gâteaux fait main. Un coquelicot ornait un coin du plateau. Ils finirent la préparation en servant un café au lait et un grand jus d'orange.

« Merci beaucoup ! Le plateau est parfait ! Merci merci. »

Les elfes perdirent leurs sourires, comme si l'excès de reconnaissance les dégoutait. Mal à l'aise, tu décides de prendre le plateau - mon dieu il était lourd - et de t'en aller sans insister. Tu ne voulais pas les déranger non plus.
Traversant rapidement la salle à manger et le petit salon, tu voulais éviter de croiser qui que ce soit et surtout c'était quand même un peu lourd.
Au détour d'un des couloirs tout de même, sans prévenir tu heurtas une silhouette qui se dirigeait silencieusement et que tu n'avais pas entendu avant de tourner. Heureusement, les vieux reflexes il y a que ça de vrai, tu avais stoppé ta course avant de renverser le plateau. Il avait seulement tremblé, mais malheureusement ça avait suffit à faire basculer le verre de jus d'orange qui se renversa sur les vêtements de la personne que tu avais percuté.

« Oh mon dieu je suis désolée ! Attende- »

Tu te figes. Une boule au ventre te prend et tu relèves très lentement le menton d'un air horrifié vers.. Ramsay.
Oh non pas lui. PAS LUI. Il était LA PIRE personne à qui tu avais pu faire ça. Dans un élan de panique, tu aurais voulu mourir mais tu posas le plateau sur le buffet juste à côté de vous, attrapant une serviette que les elfes de maison t'avait donné.

« Monsieur Gaunt, Monsieur Gaunt ! Pardonnez-moi ! Je ne vous avais pas entendu !! »

Tu frisais la crise d'hystérie, lui tendant en tremblant la serviette pour qu'il puisse essuyer le jus, à la limite de le faire toi même. Mais non, tu ne pouvais pas le toucher, il allait vraiment t'achever ici.
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