avec la fin des examens, tu te retrouves avec soudainement beaucoup trop de temps libre. plus de soirées à passer le nez dans un bouquin, il ne reste que l'attente des résultats. mais tu n'es pas inquiet à ce sujet, tu es plutôt... léger. compte tenu des circonstances, ça relève du miracle. entre l'attaque du corbeau sur beauxbâtons en février et le calme plat qui s'est abattu sur le monde sorcier — ou du moins, en surface, sans qu'il ne récidive ; la tension est palpable. tu présumes que tu devrais être plus affecté, plus investi, sauf que tu ne l'es pas. qu'en temps normal tu devrais aussi chercher à faire quelque chose, sauf que tu ne le fait pas. tu n'as ni l'envie, ni la foi de protéger une école qui n'a jamais été plus que ce qu'elle était ; un établissement scolaire. poudlard avait été ta seconde maison lors de tes premières années, aujourd'hui, tu y es seulement par nécessité. c'est probablement égoïste de penser ainsi, que tu te dis, mais tu n'en as plus rien à faire. ton inquiétude, tu la concentre sur la poignée de personne à laquelle tu tiens. le reste t'importes peu. alors quand tu remarques un certain serpentard à la mine étrangement hagarde, tu es étonné de ressentir une pointe de tracas. il faut croire que ses excuses — aussi soudaines que brèves, n'étaient pas tombées dans les oreilles d'un sourd et qu'elles avaient réussis à s'infiltrer dans un recoin de ton esprit. ezra, d'ordinaire, est toujours alerte, son visage toujours tordu dans un air agacé qui fait fuir les autres. c'est un masque que tu ne connais que trop bien, tu le portais. le porte encore, par réflexe. mais là, tout de suite, il ne t'est jamais apparu aussi... perdu. tu te redresses, ton dos quittant le sol pour te retrouver assis, jambes croisées devant toi alors que tu poses ton menton dans ta paume, ton coude appuyé contre ton genou. ezra. tu n'hausses pas le ton, te contentant de le héler, ta voix presque morne. il est un peu tôt pour se taper dessus, tu ne penses pas ? à ça, tu arques un sourcil, un sourire presque amusé sur les lèvres.
Nuit sans sommeil, encore. Tu tétais encore aventuré hors du chateau pour échapper à tout ça, pour échapper à des regards, pour éviter d'en croiser d'autres qui seraient apte à t'énerver. Qui te donneraient encore des envies de violence, de vengeance. Mais tu voulais chasser tout ça. Parce que maintenant ça n'engageait plus que toi et tu le savais. Tu t'en rendais compte, que ça n'était plus que toi à chaque fois le seul concerné par de potentielles répercutions. Ça ne l'a jamais été. Mais tu étais juste trop aveugle pour le remarquer.
Ce matin tu errais encore comme un con au bord du lac, c'était là que tes pas te menaient toujours quand tu étais perdu, quand tu étais en colère. Quand tu ne savais juste plus quoi faire et que tu ne voulais voir personne. Aujourd'hui et comme depuis plusieurs jours tu ne voulais voir ni renard, ni corbeau, ni qui que ce soit. Il y avait tes petites exceptions mais encore là, tu voulais éviter des regards, des remarques extérieures. Tu ne voulais pas en subir encore plus que celles que tu t'infligeais déjà.
Tu avais refusé de la faire soigner, de la faire disparaître, cette marque. Elle était là, ancrée dans ta chair qui était encore douloureuse, encore un peu rouge. Tu pouvais même sentir une chaleur désagréable venant d'elle mais tu étais presque sûr que pour tout ça, c'était ton esprit qui te jouait des tours. C'était ton esprit qui n'arrivait plus à savoir quelle douleur était encore réelle ou non. C'était ton esprit qui était encore malmené, hanté par sa voix qui résonnait dans ta tête. Et tu ne pouvais rien y faire.
Le sortilège résonne encore, son rire est toujours coincé dans ta tête et tes hurlements s'amusent avec le peu de lucidité qu'il te restait après être resté debout aussi longtemps. Un pas en avant puis tu entends ton nom et ton corps se raidit complètement. Tu laisses alors ta tête te tourner vers la silhouette que tu apercevais et ton coeur reprend ses battements normaux, te laissant au passage afficher une mine bien trop soulagée. « C'est que toi. » C'était seulement Chase, personne d'autre. Cela devait bien être la première fois que tu te sentais autant soulager de le voir lui et pas quelqu'un d'autre.
Tu regardes son visage sans pour autant changer d'expression, sans te renfermer, juste en gardant cet air un peu incertain que tu arborais sans même le savoir. Tu soupires encore à sa remarque avant de remonter les manches de ta chemise et de venir frotter tes yeux les détournant alors vers le lac. « Parce qu'il y a une horaire précise pour faire ça ? » Finalement tu finis par t'asseoir, prenant soin de ne pas trop exploiter cette partie de ton corps sous peine de tirer une sale grimace. Loupé, peu importe ce que tu faisais, les tissus étaient tirés. Tu reprends alors aussitôt la parole comme pour essayer de masquer tout ça. « Spoiler alert : y'a pas de créneaux pour ça aujourd'hui. » Ton timbre était las et ton regard fixait l'horizon, il évitait le sien. Il fuyait presque.
s'il n'y avait pas eu cette mine incertaine sur le visage, tu présumes qu'ezra aurait pu t'arracher un rire — ça aurait contrasté avec les remarques acides et pleine de colère que vous échangiez d'ordinaire. mais ton sourire se fige, disparaît pour être remplacé par un air pensif alors que tu l'observes s'asseoir. et vu l'expression qu'il tente de masquer, difficile de ne pas la remarquer, c'est avec plus de difficulté qu'il n'aimerait l'admettre. celui qui m'a remplacé semble être pire que moi. c'est soufflé avec sarcasme, sans réelle conviction alors que tu tires ton paquet cigarettes et ton briquet de ta poche. en silence, tu t'affaires à allumer ta clope malgré le vent qui fait vaciller la flamme, coinçant finalement celle-ci entre tes lèvres. ça fait six ans que j'ai la chance, ou la malchance, de te voir. et t'as jamais eu l'air aussi inquiet. si le regard du serpentard t'évite, le tien est vrillé sur lui. je sais que je n'ai pas le droit de te demander ce qui s'est passé, mais, tu soupires — la fumée s'échappant en volutes, ta main libre glissant dans tes cheveux, si tu veux parler... le reste de ta phrase reste en suspend, coincé dans ta gorge. je suis là, que tu ne dis pas. tu n'aurais jamais cru adresser ces mots à ezra et pourtant, voilà où vous en êtes. tes doigts quittent tes mèches blondes pour se refermer sur le carton que tu lui tends après une brève hésitation.
La voix est froide, elle impose presque ta réponse comme une évidence qui n'était peut-être pas si positive. « Y'a beaucoup de choses pire que toi Fowley. » Et c'était probablement quelque chose que tu n'aurais jamais vraiment imaginé dire quelques temps avant, n'ayant au final jamais réellement songé à ce que tu pensais de lui au fond. Le regard toujours fixé ailleurs tu te concentres, tu sens le sien qui est fixé sur toi et tu n'aimes pas ça. Tu étais angoissé. Pour le coup, tu aurais bien aimé qu'il soit "le pire" que tu aies pu rencontrer. Mais non, il ne l'était pas.
« Je suis peut-être angoissé par mes exams, qui sait ? » Aucune conviction, rien, tu savais pertinemment qu'il n'allait pas en croire un seul mot et tu aurais voulu jouer la carte du sarcasme mais malheureusement l'intonation de ta voix ne témoignait d'aucune intention. Tout était plat, vide.
Tu soupires un grand coup. Si tu veux parler... Tu aurais bien rigolé à cette phrase, si tu en avais la force, si tu en avais seulement l'envie mais là, tu venais juste de comprendre à quel point tu pouvais avoir l'air misérable pour qu'il en vienne à te dire ça. Tu fixes le carton quelques instants avant de finalement l'attraper, toujours avec le regard légèrement décalé, toujours en évitant de regarder droit dans ses yeux.
Ironiquement, tu n'avais même pas envie de refuser en bloc sa proposition. Ironiquement, tu aurais bien besoin de parler. Mais tu ne savais pas quoi dire. Ironiquement, il fallait que cela tombe sur lui.
Prenant alors finalement une cigarette que tu apportes à ta bouche, l'allumant avec le briquet en t'y prenant à plusieurs reprises, t'arrachant quelques railleries au passage. Finalement tu lui retends son paquet, tu aspires lourdement et tu laisses la fumer s'échapper lentement. « Dis-moi Chase...» Tu fais une pause, te frottant les yeux en laissant un long soupir. « Est-ce que ça t'es déjà arrivé de te sentir inutile, impuissant et - » Presque automatiquement, tu bloques ta respiration avant de reprendre. « D'être juste un poids ? De -» Tu lâches une injure camouflée dans un long souffle, réalisant que ta voix déraillait au fil de tes mots, réalisant que tu te laissais bien trop aller et que tu ne t'adressais probablement pas à la bonne personne pour ça. Mais tu te voyais mal le faire avec qui que ce soit d'autre.
Tu finis par tirer de nouveau sur la cigarette, laissant la fumée te cramer un peu les poumons, la retenant un peu dans ta gorge avant de finalement la laisser s'échapper lentement. « Oublies, je divaguais. » Paroles encore une fois soufflées sans convictions, tu essayais de faire en sorte d'effacer ton moment de faiblesse tout en sachant pertinemment que c'était inutile.
tu rigoles, un peu sèchement ; pour une raison obscure, ezra ne t'apparaît pas comme étant du genre à se soucier des résultats d'examen. ou du moins, pas au point d'avoir cette tête. mais tu laisses couler sa remarque, ne lui accordes pas plus d'attention que cela, scrutant plutôt son visage, puis ses mains doigts qui s'affairent sur le briquet. les tiens s'étirent quand il te rend ton bien, sauf que tu ne le ranges pas tout de suite, le tournant distraitement pour occuper l'énergie nerveuse qui t'agite. difficile d'avoir un semblant de discussion polie quand votre seule occupation jusqu'à il y a peu était de vous tapez dessus jusqu'à ce que l'un crache du sang, ou mieux, vous deux. dis-moi chase... tu lèves les yeux, sourcil arqué alors qu'un simple mmh interrogatif s'échappe d'entre tes lèvres ; pour lui indiquer que tu l'écoutes. puis sa voix déraille, s'étiole au fil des mots que le serpentard prononce, jusqu'à ce qu'il se rétracte. tu expires silencieusement, ta clope maintenant entre tes doigts alors que tu fixes le point rougeoyant au bout de celle-ci plutôt qu'ezra, lui octroyant finalement le répit qu'il semblait tant désirer. permets-moi de divaguer alors, de manière purement hypothétique bien entendu. tu prends toutefois quelques instants pour réfléchir à ce que tu veux dire ; s'il t'avait offert un fragment de vérité, tu estimes devoir lui rendre la pareille. si je me suis déjà senti impuissant ? incapable de me rendre utile pour ceux qui comptent à mes yeux ? inadéquat dans ma façon d'être ? un sourire fend ton visage en deux, pourtant sans joie. oui. et tu as beau faire des efforts, ce genre de pensées t'accable toujours ; bien plus que ce à quoi tu t'attendais. j'ose toutefois présumer, espérer même, qu'il est possible de s'améliorer. inclinant la tête de côté, tu hausses légèrement les épaules. mais je doute que ce soit tout ce que tu comptais dire. sauf que tu ne chercherais pas à en apprendre plus, pas si ça ne vient pas de lui. ne te sens pas obligé d'en parler si tu n'en as pas envie.
Lors qu'il répond en utilisant tes mots, en insistant même un peu sur le côté "hypothétique" de sa réponse tu roules des yeux, te rendant compte à quel point ce que tu lui avais demandé sonnait ridicule. Et lorsqu'il répond ce simple oui, tu étais légèrement soulagé. Comme si le simple fait qu'il ait été sincère avait suffit à te retirer un léger poids de tes épaules. Entendre ça de ses lèvres, c'était différent, ça voulait étrangement dire bien plus de choses que venant de n'importe qui d'autre. Chase n'était pas un "ami" il n'était pas non plus ce que tu considérais comme ennemi, plus maintenant, vous aviez pendant trop longtemps passé vos nerfs l'un sur l'autre et voilà que maintenant tu te retrouvais à être en position de faiblesse évidente en face de lui. Il ne se moquait pas, ne te prenait pas de haut, ne jugeait pas. Ironiquement, il t'offrait tout ce que tu souhaitais à cet instant.
« J'en ai clairement pas envie, en effet mais... »J'en ai besoin. Mais tu tais cette dernière partie, tu la gardes pour toi-même. L'admettre, même dans ta tête c'était déjà un grand pas et c'était humiliant en un sens, de te sentir dépendant des autres ainsi. Tu viens tirer un long moment sur la cigarette, jusqu'à sentir la fumée de cette dernière te chauffer la gorge, les entrailles, comme si cette sensation habituellement désagréable t'aidait à te faire sentir vivant, comme si cela t'aidait à te dire que tout ça c'était réel.
Tu te répètes sa phrase précédente dans ton esprit, une fois, puis deux, et enfin une troisième, "s'améliorer". « Au moins ça me conforte dans une idée, je suppose. » Tu souffles doucement, laissant la fumée s'échapper petit à petit d'elle même. Presque automatiquement après tu reviens mettre la cigarette contre tes lèvres sans l'y retirée, la gardant quelques instants maintenue par la seule pression de ta peau torturée par tes mordillements incessants. « Je raye l'option facile de "l'amnésie". » Et tu ne savais pas si tu devais l'en remercier ou le maudire pour ça. Depuis que c'était arrivé, tu ne cessais de te persuader que ne pas en venir à ça était la chose que tu voulais, que tu voulais continuer à t'en souvenir même si tu avais encore mal, même si le moindre bruit qui te surprenait te terrifiait même si la moindre ombre que tu ne reconnaissais pas te faisait penser à lui. Tu finis par t'allonger contre le sol inconfortable, fixant le ciel, tes doigts ayant récupérer la cigarette que tu avais déjà bien consumée, laissant un énième juron s'échapper de tes lèvres en même temps que la fumée. « Finalement l'option de se frapper dessus était plus facile que toute cette merde. »
tu sourire s'était amoindri, s'était fait plus sincère, lorsqu'il t'apparaît plus détendu — à défaut de le regarder, tu le devines à sa voix. mais ça ne dure qu'un instant ; à la mention de l'amnésie, la main que tu portais vers toi s'était figée. et toi, les lèvres entrouvertes, tu sens ta bouche s'assécher. ah. il y a un rire qui s'élève, un peu nerveux, abrupt et soudain. ça te prend quelques secondes pour constater qu'il venait de toi. tu écrases ta cigarette à peine entamée contre un galet, bougeant pour relever l'une de tes jambes et poser ton menton contre ton genou. je te la déconseille. c'est dit froidement, ta voix un peu dure sur les bords. tu l'avais expérimentée après tout, avais mis au point toutes les étapes pour rayer définitivement de ta vie tout ce que tu considérais comme mauvais, à oublier, à jeter. ça ne sert à rien de fuir. le passé fini toujours par nous rattraper d'une façon ou d'une autre. ton regard se fait vide, presque vitreux, alors que ta lèvre inférieure se retrouve coincée entre tes dents. fuir, échapper à la réalité, ça avait été l'une de tes spécialités ; que ce soit dans les bras de quelqu'un, dans l'alcool ou dans le bonheur factice, parfois même les trois lorsque tes démons se faisaient trop présents. l'inspiration que tu prends tremble imperceptiblement, mais lorsque tu exhales, c'est avec plus d'assurance. je ne sais pas si tu te souviens de ce que tu m'as dit, une fois, quand j'étais en sixième, tu marques une pause, tes yeux trop clairs posés sur le lac et les petites vagues causées par le vent léger, mais moi, je ne m'en rappelle plus. j'ai perdu une semaine, ce jour-là. parce que j'ai voulu oublier la douleur. tu inclines la tête de côté, ta tempe contre le tissu de ton jean, observant le serpentard avec un drôle d'air, serein et nostalgique à la fois. à l'époque, si on m'avait dit que j'aurais une conversation civile avec toi, j'aurais ri. et pourtant, vous en êtes là, posés dans l'herbe. puis, si tu souhaites tant qu'on se tape dessus, je propose la salle du club. ça nous évitera de se les peler en plein hiver.
la voix ferme, dure, peut-être même froide te fais soudainement penser que tu avais probablement fais une gaffe. sans le vouloir tu avais tiré sur une corde sensible chez lui et dans ses paroles tu sentais la douleur, tu sentais qu'il parlait de quelque chose qu'il connaissait que trop bien. tu ne dis rien, préférant te taire, le laisser continuer plutôt que de remuer le couteau dans la plaie que tu avais bien ré-ouverte.
ça ne sert à rien. et tu comprends. tu sais où il veut en venir, ce qu'il veut dire et tu comprends qu'au final vous n'étiez pas si différent que ça et tu ne sais pas si cela devait avoir un côté rassurant ou si cela devait t'inquiéter un peu plus. si cela devait forcément te faire poser des questions pour comprendre comment vous avez pu autant vous détruire l'un l'autre avant de finalement vous retrouver là. à parler. à dire des choses que tu n'avais pas encore dites à tout le monde. à dire des choses que tu avais mis sous silence pour la majorité des personnes. camouflant ton absence de quelques jours par des excuses qui ne collaient même pas entre elles. « je- » tu essayais de retrouver ce que tu avais bien pu lui dire. en sixième année. tu essayes. tu n'étais pas en sixième, toi, tu étais un peu plus jeune, tu l'es toujours et tu ne parviens pas à retrouver cet exact moment, pourtant, tu sais que cela avait probablement la dégaine d'une autre de tes dures paroles crachées sans aucune limite, sans même prendre la peine de réfléchir aux potentielles conséquences qu'elles pouvaient avoir. tout ce qui t'importait jusqu'à il y a peu c'était d'évacuer ta propre frustration sur les autres.
et lorsque tu entends sa voix légèrement apaisée vers la fin de ses paroles tu sembles presque rire face à l'ironie de la situation. « je pense pas que j'aurais rigolé, pour tout avouer. j'aurais plutôt insulter la personne qui me sort ça d'idiot. » et finalement lorsqu'il mentionne le club tu soupires un peu avant de te relever et de fixer tes mains qui tremblaient un peu. « vu ma performance du jour je doute remettre les pieds au club avant quelques temps. » tu avais du mal à avouer le fait que tu n'étais pas en état d'être en face de tout le monde à frapper dans un sac avec une vigueur amoindrie, avec une boule au fond de la gorge qui allait retenir tes coups. tu ne voulais pas des regards inquisiteurs, tu ne voulais pas des remarques, des questions. tu voulais les éviter alors le club, pour l'instant n'était pas ta priorité. « et puis...il semblerait que j'ai du pain sur la planche avec l'hippoball. » tu avais récemment changé de poste, quittant le simple statut du défenseur remplaçant pour prendre le rang de capitaine et attaquant. « si on m'avait dit un jour aussi que je ferai ça. là je pense que j'aurai rigolé. tu dois bien avoir des trucs en vue aussi ? »
sans réellement te rendre compte, tu étais déjà bien plus à l'aise, bien moins crispé sur toi-même et le fait de parler comme si rien n'était arrivé avec lui, te faisait étrangement du bien. « enfin j'ose espérer qu'on s'enverra plus nos messages très...courtois.»
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