Qu’est-ce que j’aurai donné pour ne pas être ici, maintenant, avec lui. Je le fixe, cet être méprisable, son léger sourire en coin qu’il pense invisible. Il se croit si malin. Il se croit si innocent, saint-nitouche, la bouche en coeur. C’est en réalité un être purement vil qui se dresse devant moi - une créature qui se repaissait des égratignures qu’il infligeait aux autres. Je sais. J’aurai dû être magnanime. J’aurai dû l’ignorer et le maudire dans l’ombre - être meilleur que lui.
Mais aujourd’hui c’était la goutte de trop - il avait réussi à me faire céder.
Et il avait suffit de quoi ? Une allusion, un murmure dans un couloir, une étincelle pour allumer un brasier incontrôlable. Et la logique s’était éteinte. J’ai vu rouge. Je n’ai pas réfléchi, j’ai agi. J’ai sorti ma baguette et …. je l’ai fait taire. Okay. Et je l’ai poussé en bas des escaliers. Mais bon, il en est pas mort non plus. Hmmmm dom-J’aurai dû être plus discret et simplement coller du papier toilette à sa chaussure, envoyer un objet non identifié sur le coin de sa tête…. Pourquoi j’ai toujours de bonne idées après avoir déconné ??
Si je devais honnête, je devais avouer que Pan n’était pas tout à fait responsable. Depuis cet été, j’avais mal. Agité, grognant comme un animal blessé.Déchet. Et dans ma tête, des ongles qui grattaient. Je ne voyais plus clairement ce que je devais faire. Unwanted. C’était la première fois que mon tempérament me jouait des tours et ça ne risquait pas d’aller en s’améliorant. Surtout que là, ma punition c’était de dresser un portrait de Pan. Plus de temps avec lui, génial.
Et il était là. Cet infâme crétin. Souriant comme si de rien n’était, comme si sa langue ne proférait pas des mots envenimés à chaque seconde, comme si ses intentions étaient pures.Hypocrite. Moi je m’affale sur ma chaise, une moue contrariée sur le visage. Et en plus il espère que je vais coopérer ? C’est la meilleure celle là !
Non, mais laisse tomber. J’ai aucune intention de coopérer.
Mes mots tombent sèchement. C’est si inhabituel pour moi qui préfère courber l’échine devant les autres pour mieux les trahir quand ils ne s’y attendent pas. Je suis en colère, tellement que ça brise mon masque. A quoi bon le garder ? Il ne sert plus à rien.
Ouais, tu peux juste être fier que je t’ai laissé tacher mon dossier parfait à cause de ta sale petite langue de p*te.
Ouais je sais. Vous êtes choqués. Bertram, vulgaire ? C’est pas parce que je refuse de l’être en général que je ne peux pas l’être. Bertram refusant d’accomplir une tâche donnée par un professeur ? Ouais, pas de bol, je connais mes droits, on ne va certainement pas m’exclure pour une connerie pareille. Le dirlo aurait ma mère sur le dos. Je suis presque sûr que ce n’est pas suffisant. Au pire, ils m’enverront obligatoirement chez la psy de Poudlard. Où je pourrais lui servir un joli tas de mensonges joliment préparés.
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Dim 2 Déc - 19:02
Que tes nuits vomissent les jours sans lendemains
désenchantés. il y'a le charme discret de troubler tes journées et la hâte de la prochaine fois ; il se galvanise de te revoir pour te regarder de travers. le vice ne va jamais trop loin avec pan et il a tiré une fausse moue affligée quand on vous a annoncé la punition, peu troublé de devoir s'activer à tes côtés pour effacer vos erreurs de grands enfants - ah ! que c'est terrible d'aimer la discorde, cela ne s'arrête jamais et il en demande toujours plus. il s'abreuve de ta lutte et s'y baigne. terriblement désinvolte, les cheveux à moitié décoiffés et son sourire d'enfant terrible aux lèvres il n'a même pas pris la peine de réellement se préparer pour ce nouvel affrontement. le respect aurait été de s'armer jusqu'aux dents ou du moins arriver avec de la rage en boite, finement parfait pour se confronter - mais il pense, cet astre lumineux, que tu ne mérites même pas ce genre d'efforts.
hâtif dans son désir de voir comment tu broderas sa monstruosité pour la faire paraître reluisante - il se sent prince occidental ! -, le grand gamin penche doucement sa tête dans son interrogation, aussi doux qu'un agneau. salut berty. on commence ? assis là, tu le rembarres directement - il papillonne des cils, surpris par un refus inattendu. le bleu de ta cravate lui aurait fait penser, pourtant, que tu te serais affairé le plus rapidement possible à la tâche pour être débarrassé de lui. il est agréablement surpris. lui qui pensait qu'il serait question d'une trentaine de minutes ennuyeuses, à gratter, se réjouit de sa précédente chute par sa faute. lui, le premier ? à entacher ta perfection ? c'est bien trop lui offrir, il aurait presque les joues rougissantes de bonheur.
il étire un sourire et reste quelques secondes, longues, silencieux en te fixant. ...ah. il se redresse sur sa chaise en se frottant l'arrière du crâne, hausse les sourcils en regardant une personne passer à côté de vous. si t'as un problème avec moi tu ferais mieux de me le dire direct en fait. j'ai pas ton temps, t'as de la chance que j'ai accepté pour ce devoir car j'étais pas obligé hein. bien sûr que si, il n'a rien de prévu d'après - il veut juste t'arracher ta haine et en faire une couronne de triomphe ; regardez, qu'il hurlerait, j'ai arraché la sincérité de godfrey ! ...mh ? et il vient croiser ton regard et l'accrocher, chercher ton approbation et ton assujettissement quand il est question de répondre à sa question par cette petite interjection insolente. après tout, c'est lui la victime.
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Ven 14 Déc - 14:18
Blame it on the kids
Bertram Godfrey & Pan Rhee
C’est puéril, je sais. Je n’ai pas l’habitude de me laisser aller à ce genre de plaisir, celui de croiser les bras en disant “non” pour bouder, celui d’être en colère et de le montrer, de pouvoir me permettre de l’indifférence. Il écorche mon prénom, ultime marque d’un manque de respect total. Froidement je lui rétorque aussitôt :
Pour toi, c’est Godfrey.
Qu’on pose les bases tout de suite, on a pas gardé les hippogriffes ensemble, bien au contraire.
Tout à propos de Rhee me donne envie de lui arracher son visage et son sourire. C’est comme regarder dans un miroir déformant. Mes propres vices mutilés sur le visage de quelqu’un d’autre, poussés à l’extrême. je me complais en me disant que mes intentions restaient plus dans la préservation que dans l’attaque, mais le serpentard lui s’en donne toujours à coeur joie...et feint une candide ignorance - comme c’est facile ! Et oui, c’est une de mes stratégies préférées aussi !
Je soupire. Ca va être long s’il compte la jouer comme ça. Mais aujourd’hui je n’ai pas l’intention de le laisser se complaire dans sa fausse innocence. Si je peux le secouer et fermer ses issues, je m’évertuerais à le faire. Les bras croisés, je prends un ton faussement stupide et innocent pour lui dire, avec quelques geste pour souligner le ridicule :
Non, j’ai pas de problème avec toi. C’est juste que j’ai glissé et je t’ai accidentellement poussé dans les escaliers -olalala qu’est -ce que je suis maladroit ! Désolé Panpan ~
Avant de reprendre un ton condescendant :
Tu vois, quand on parle on dirait ça. Soit t’es complètement retardé, soit t’es un connard hypocrite. Je penche pour la deuxième option. C’est ça mon problème. Tu nous prends vraiment pour des cons, mais on lit clairement dans ton jeu.
Moi et les autres serdaigles. Tout ceux qui éprouvaient un profond mépris pour cet individu.Je lui lance un regard particulièrement assassin. Ses pupilles sombres et rondes, cette fausse innocence...qu’est-ce qu’elle cache ? J’aurai presque envie de le provoquer davantage. Juste un peu. Essayer de trouver le point de pression ou appuyer.
Je te retiens pas, Rhee. Casse-toi si tu veux. Je ne vais certainement pas me faire virer pour ça.
HJ : désolé du retard HJ2 : @Pan Rhee j'ai changé de gif j'ai trouvé la perfection *sass overload*
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Re: Blame it on the kids | Pan(da) Lun 31 Déc - 0:04
Que tes nuits vomissent les jours sans lendemains
le renvoi sec, distinct, pour lui rappeler que malgré tout ce que vous avez traversé ensemble, il n'est rien. qu'aucune haine et qu'aucun agacement justifie la familiarité qu'il t'offre tout juste. il s'amuse de la fêlure. son pied bat un rythme rapide sous la table, de toute son insolence bien conservée et il t'écrase d'un regard circonspect quand tu t'amuses à l'imiter grossièrement. ses yeux tirés d'un mépris malin, il ne se prête pas au jeu et ne rit pas de ton spectacle offert à lui et lui seul ; ses lèvres restent pincées dans une moue sceptique d'indifférence. il resserre un étau de méfiance quand tu te sers de tirades fines pour agacer son identité et gratter son masque ; dans sa face désabusée on aperçoit là la couleur de son réel épiderme.
il pousse un long soupir quand tu l'invites à partir et s'étire sur sa chaise paresseusement avec l'affront des adolescents qui veulent étaler leur rébellion faite de papier et de sable, sans jamais quitter du regard tes prunelles tranchantes.
ses humeurs changeantes et ses envies capricieuses se montrent en à peine deux trois phrases échangées puisqu'il jongle très doucement avec les différentes facettes qu'on imagine de l'humanité.
si tu vois si clair en mon jeu pourquoi tu fais attention à moi alors ? on t'a jamais dit de pas faire attention aux cons ? il sourit tout doucement car il se réjouit de te forcer à énoncer tes erreurs - et espère que tu admettras qu'au final, tu ne peux pas faire abstraction de la vermine, peu importe ton intelligence. et pan n'est pas de celle qu'on extermine.
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Jeu 3 Jan - 15:31
Blame it on the kids
Bertram Godfrey & Pan Rhee
Honnêtement, je ne parviens pas à déterminer ce qui m’énerve le plus chez lui. Son sourire innocent à la con ? Son hypocrisie ? Ou le fait qu’il nous prenne tous pour des crétins ? Je me demande, Pan, est-ce que ma réaction te surprend ? Tu le caches bien en tout cas. Alors qu’est-ce que tu penses de mon imitation ? Alors, t’as perdu ton sourire ? Rien ne me ferait davantage plaisir que de t’égratigner, de t’offrir un peu de justice. De toute évidence t’as perdu ta langue, c’est que j’ai vu juste. Le problème, Pan, c’est que j’ai un avantage : je fonctionne un peu comme toi - alors ne t’en fais pas, je vais continuer à te mettre la pression jusqu’à ce que t’apprennes une bonne leçon.
Ben tiens, tu restes ? Quelle surprise. J’étais comme toi, avant. Mais j’en ai marre, assez de ravaler ce vomi par hectolitre.
Tiens t’es encore là ? J’étais sûr que t’étais un lâche pourtant. Tu dis jamais rien en face.
Ouais, je sais. Moi aussi. Quand je l’insulte, je m’insulte un peu aussi - mais je l’ai mérité et j’en ai marre. Marre de jouer aux élèves modèles, de renier qui je suis et de rester sagement au fond de ma cage. Désolé, Pan, c’est tombé sur toi aujourd’hui. T’as pas eu de chance. J’ai la rage au ventre, de la colère à revendre. Et comme la foudre, elle s’abat sur toi. Mais t’as l’habitude de jouer à la victime, non ? Tu connais déjà tes lignes.
C’est ce que je faisais avant. Mais pourquoi je ferai pas attention aux cons, si eux ils font bien attention à moi ?
J’en peux plus de courber l’échine et de faire semblant. J’en peux plus de te laisser faire avec ta langue de vipère, de t’écouter dire de la merde et de te faire passer pour blanche-neige. I call your bullshit today, c’était la fois de trop.
Mais ouais, t’as raison on va commencer à travailler, plus vite c’est fini, plus vite je pourrais arrêter de poser les yeux sur ta sale gueule.
Ouais je dépasse le record de vulgarité. C’est pas parce que j’en vocifère jamais qu’elles ne peuvent pas franchir mes lèvres. Mes insultes, je les réserve pour ceux qui en sont dignes. Je fais mine de prendre une feuille, j’ai pas l’intention d’écrire quoi que ce soit en vrai, c’est juste un stratagème pour continuer de le provoquer et essayer de le faire sortir de ses gonds. Arracher ton masque, voir ton vrai visage, Pan. Allez. Fais-moi plaisir. Je m’éclaircit la gorge, fronçe les sourcils en faisant mine de me concentrer 30 secondes.
Alors première question : est-ce que tu fais l’hypocrite parce que ça te permet de te toucher le soir en pensant à toutes les vacheries que t’as lâché ou bien c’est juste pour ….supporter ta pathétique existence ?
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Ven 4 Jan - 21:46
Que tes nuits vomissent les jours sans lendemains
il pensait pouvoir fermer ta boîte de pandore rien qu'un instant, asséché tes flots de rancœur avec une simple et idiote question - il ne mesure pas ta volonté, ta colère. peut-être que tu n'es pas que raisonné et il refuse de le voir - peut-être que c'est ça, au fond ; c'est que lui contrairement à toi ne sait pas accepter votre ressemblance. pan se sait détestable. il met un grand mot sur beaucoup de choses, détestable et puis c'est tout ; c'est simple de faire semblant d'être lucide en voyant uniquement la vision globale de l'horreur. il a bâti son royaume d'horreurs mais refuse de s'y plonger et d'y découvrir les détails car chez pan, tout va bien. sûrement que oui, son problème est là : la vie n'a jamais été contre pan. il refuse de se mettre en question et tes paroles le blessent sans qu'il ose regarder les plaies. il les sent, il en souffre, mais dans sa fierté d'oiseau moqueur il ne veut pas voir toutes les plumes perdues ; car ça l'atteindrait. car il a peur de se faiblesse. car il ne sait pas ce qu'il fera s'il n'est plus méchant, car c'est comme ça qu'on l'a toujours félicité, ou détesté, ou ressenti et ceux qui sont comme lui - ou comme toi - n'ont aucun intérêt à le confronter à tout cela, car il y'a l'envie de se complaire dans l'illusion que tout va bien.
que tout va bien dans le meilleur monde.
il ne dit rien car il n'a soudainement plus rien à dire, s'il continue à mentir il se sentirait pathétique - autant pour lui que vis-à-vis des autres. s'il cède il ne saurait même pas quoi t'expliquer, il ne saurait pas faire d'exposé sur sa méchanceté car il n'a aucune introspection. son pied arrête de battre. il reprend une pose convenable et il a envie de s'enterrer sous terre comme un enfant, comme un mioche qu'on réprimande bien trop fort - et il ne dit rien. à aucun moment il ne répond car sa gorge est serrée et qu'il a honte d'être lui-même - et sûrement que ça s'estompera quand vous vous séparerez, une fois sorti de cette bibliothèque, il redeviendra exécrable pour se complaire dans cette illusion oui ! celle-ci !
que tout va bien dans le meilleur monde !
il récupère de quoi gratter à son tour dans les quelques affaires qu'il a ramené, en fouillant dans son sac et il se met à gratter sans jamais te répondre - car le silence parle de lui-même et que pan ne s'excuse jamais d'être exécrable. il gratte sur la feuille de belles choses, il brode de grandes phrases pour expliquer de petits détails comme on dresse un personnage de tragécomédie ; il décrit tes cheveux, et tes bonnes notes, et ce qu'il perçoit ; ton caractère tempéré sauf aujourd'hui. mais ça il ne le dit pas. et il ne dit rien. car il n'a rien à dire. aujourd'hui il est trop terne pour dresser une toile avec toutes les nuances de sa palette habituelle - tu ne croirais pas en la qualité de ses tubes de peinture puisque toi aussi tu manies le pinceau de l'imposteur habituellement.
Dernière édition par Pan Rhee le Ven 8 Fév - 0:03, édité 1 fois
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Re: Blame it on the kids | Pan(da) Sam 12 Jan - 16:13
Blame it on the kids
Bertram Godfrey & Pan Rhee
Avec moi ça tire à balles réelles, ça tire toujours -même en silence - sinon pourquoi tirer ? C’est juste que cette fois-ci je décide de partager au lieu de tout garder pour moi, je décide de m’exprimer au lieu de me taire. Qu’est-ce que j’ai à perdre ? Ma réputation ? Peut-être, mais c’est pas pour une fois. Après quelques semaines à être sage ça va revenir. La fierté, l’affection de ma mère qui risque d’être furax s’il venait à apprendre ce fait divers ? Qu’est-ce que ça peut me faire ? J’ai décidé de ne plus vivre pour elle, cette hypocrite elle aussi. Je ne lui permettrait pas de me faire la leçon.
Donc j’y vais avec tout ce que j’ai. Toute la jalousie, toute la cruauté refoulée d’un gamin qui n’a jamais eu l’occasion de vraiment faire sa crise d’adolescence. Toute la vulgarité d’un garçon à qui on a toujours intimé d’être poli et approprié. Je vais chercher loin, pour le provoquer, le piquer avec cette langue que nous partageons. Mais déception il ne répond pas. Il ne répond rien. Et c’est la pire chose qu’il puisse arriver à une provocation. C’est si vexant.
Moi qui voulait voir son vrai visage, lui arracher son masque. Jeter un coup d’oeil sous la peau pour mieux voir le monstre ou encore l’enfant blessé qui s’y trouvait - il ne m’offrait qu’un silence condescendant. Qu’est-ce que c’est Pan ? Je ne suis pas digne d’une de tes réponses. Je penche la tête cherchant son regard alors qu’il continue d’écrire docilement. Encore une stratégie de fuite, mais je ne baisse pas les bras.
....Alors ? T’as donné ta langue au chat ?
J’essaie encore de titiller sa fierté, de le forcer à ouvrir les lèvres pour prononcer un son. Mais Rhee résiste bien à tous mes assauts. Au final, il fait ce que j’aurai fait à sa place. Ne pas donner d’armes à ton attaquant, il se la joue silence défensif. J’ai pas encore dis mon dernier mot. D’un ton innocent, je lui demande alors
Waaaaw c’est les deux ? T’es vraiment un détraqué.
Mon regard se pose alors sur ce qu’il écrit. A l’envers je peux lire quelques mots. C’est fade, c’est nul, c’est même pas vrai - il n’en profite même pas pour me démonter dans son texte ? Quelle déception. Et quelle drôle de pincement je ressens. Serait-ce une pointe de culpabilité ? Après tout je ne fais que le bully depuis tout à l’heure. Je soupire et regarde autour de moi un instant pendant qu’il continue de gratter sur sa feuille. Je laisse tomber mes mains à plat sur le bureau - exprès pour faire du bruit et qui sait, le faire sursauter. Beckett m’a appris tellement de techniques pour attirer l’attention.
Sérieusement Rhee. C’est quoi ton problème avec moi ? C’est quoi ton problème avec tout le monde ?
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Lun 14 Jan - 0:10
Que tes nuits vomissent les jours sans lendemains
ça ne sert à rien de faire semblant avec toi parce que c'est montrer sa lutte à continuer de paraître parfait, c'est s'obstiner comme un idiot et paraître pour un parfait imbécile qui ne remarque même pas l'horizon, la limite entre le vrai et le faux de vos méchancetés vicieuses. il s'arrête d'écrire et crispe ses doigts se crispent douloureusement sur son stylo. il lève deux prunelles hagardes en ta direction qui t'intiment bien sèchement de te taire ; tes paroles résonnent trop, il n'a plus envie de jouer. ça te démange tant que ça de savoir ? qu'est-ce que ça change ? pense pas qu'on est proches d'une quelconque manière berty et je suis pas un cas psychologique pour ta branlette intellectuelle de serdaigle. fous-moi la paix maintenant et écris.
il y'en avait eu qui avaient cherché à comprendre et pan n'aime pas cette façon que les gens possèdent de justifier ses actes médiocres par d'autres choses, ne peut-il pas être tout simplement méchant ? pourquoi justifier la cruauté des humains par de maux terribles ? pan n'a jamais eu d'histoire tragique. la sienne à défaut d'être saine est terriblement banale, forgé par la compétition, ça n'a permis que d'assouvir un besoin d’âpreté évident. c'est instinctif, presque bestial, comme une défense imaginaire pour que jamais, jamais, il n'ait à souffrir. parce que s'il connaît tous les vices il saura les appréhender, en décortiquant chaque réaction d'autrui il peut se forger une humanité en carton. pan est tout simplement creux quand l'amour ne résonne pas et ce dernier est un bien si précieux, si rare, presque détestable tant il est inexistant que ça fait de lui une carcasse bien brillante, bien dorée, mais une carcasse tout de même.
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Mar 15 Jan - 19:08
Blame it on the kids
Bertram Godfrey & Pan Rhee
Enfin ! Je ne sais pas ce qui a payé. Le vocabulaire ou la persévérance ? Mais enfin je le vois, ton vrai regard sombre et plein de haine, ton regard de reptile blessé. J’aime pas quand on m’appelle Berty mais tout ça ne fait qu’élargir mon sourire satisfait. Parce que je t’ai atteint, je t’ai touché suffisamment pour que tu laisses tomber tes petits stratagèmes. Et au passage, tu te prends pour qui pour me donner des ordres, connard ?
Branlette intellectuelle ? T’es si vulgaire, panpan
Ouais, hein c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Mais ça fait partie de mon plan pour grossier pour le faire sortir de sa tanière de mensongesT’as raison, c’est vrai que j’en ai rien à foutre de toi. T’es même pas un cas digne d’intérêt, t’es juste comme une merde de pigeon sur le pare-brise d’une voiture, une tâche ennuyeuse mais aussi terriblement ordinaire. Je poursuis d’un ton détaché :
Et sans vouloir t’offenser, il n’y a pas grand chose sur quoi se branler, t’es vraiment basique quand on y pense. Mais t’as du mal à apprendre de tes erreurs donc je pensais te donner un petit coup de main. Tu me cherches, tu me trouves, c’est clair ?
Okay. J’avoue. Je voulais t’offenser en fait. C’est le but, te faire sortir de tes gonds pour te rendre la pareille. Moi aussi, je peux être comme toi, sauf quand on te prend de front c’est pas pareil, t’es pas dans ton élément et ça ne te plaît pas. Je prends néanmoins ma plume pour commencer à le décrire aussi, cet être décharné, dans mes propres mots. Je sais qu’il serait plus malin de me censurer, d’écrire ce qu’on attend de moi mais j’en ai pas envie. Je décris Pan et je me décris moi aussi quelque part avec des mots polis et recherchés. J’écris qu’il est hypocrite parce qu’il a peur. J’écris qu’il préfère être un bully qu’une victime parce que ça le rend moins vulnérable. Je peins tout un joli portrait, peut-être que c’est faux, peut-être que c’est vrai. Peu importe tant que je respecte la consigne, non ? Je vais écrire qu’il est sympa et qu’il chie des papillons quand il est fermé et menteur ?
Tant pis pour toi, Pan. Mais je vais aller jusqu’au bout.
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Lun 18 Fév - 21:25
Que tes nuits vomissent les jours sans lendemains
il ne l'est pas plus que les individus de votre âge - grossier ou vulgaire, du moins. pan est beaucoup de choses, exécrable à souhait, une vermine attendrissante pour mieux mordre ses proies par derrière - oui pan est beaucoup de choses pas si jolies mais il a la mesure du politiquement correct pour bien se faire voir. alors il lui arrive de sortir de ces mots qui ne sonnent pas vraiment bien mais qui déguisent bien les carcasses vides pour les faire paraître jeunes et reluisantes ; il faut un peu de gris pour simuler la réalité. il n'y'a rien de tout blanc ni de tout noir et dans sa comédie tragique, parfois, l'acteur sans coeur, fait son apparition. c'est fugace comme cet instant où il grince des dents au lieu d'afficher un sourire béat - il n'est plus l'idiot du village face à toi.
c'est trop tard, tu as deviné depuis longtemps que tout cela n'était qu'un simulacre, une mise en scène pour ne pas avoir à s'engager émotionnellement. ouais ouais. si ça te fait plaisir. il sent la menace couler sur son épiderme à vif. sur le moment ça brûle, ça pique, puis ça finit par passer. c'est le fait qu'il soit soudainement dénudé de son aisance qui l'empêche de se protéger de la douleur singulière. il repousse sa plume d'un geste agacé une fois le texte jugé terminé, l'ego encore recroquevillé sur lui-même. fais voir ce que t'as écrit. ce n'est pas réellement un ordre, ni une question puisqu'il accompagne son geste en se penchant négligemment pour récupérer ton parchemin et décrypter les mots, retombant tout contre sa siège, les bras levés pour avoir le bordel juste derrière ses lunettes. il esquisse une grimace de mécontentement, laissant retomber ses mains plus bas pour te fixer avec un mépris suintant. il fronce un peu des sourcils sans se soucier si toi-même tu t'affaires à la lecture du portrait qu'il t'a esquissé avec des mots. c'est une blague, tu vas pas rendre ce torchon quand même ? t'aurais pu faire un effort pour qu'on ait la paix. putain t'es relou quand tu t'y mets... il geint son désarroi en un soupir torturé - tout cela pour si peu !
Re: Blame it on the kids | Pan(da) Mer 27 Fév - 22:22
Blame it on the kids
Bertram Godfrey & Pan Rhee
Les plumes grattent le papier et le silence entre nous. Tout ce que j’ai envie de te dire - plutôt de te vomir - je le couche indirectement sur papier dans des lettres élégantes. Une jolie courbe bien nette sur le l de loser par exemple. Tout est plus distingué une fois calligraphié. Ca t’apprendra à ne pas prendre mes menaces au sérieux. J’imagine déjà ce que tu penses dans ta petite tête étriquée. Il ne me croit pas. Vas-y parle - qu’est-ce que tu pourrais me faire ? . Je suis sûr que tu penses ça, en silence, à faire ton petit devoir comme un premier de la classe. Mais tu ne me trompes pas, moi.
Et voilà qu’il me demande ce que j’ai écrit. Sans un mot, les sourcils haussés, je tourne rapidement ma feuille vers lui. Je lui laisse le loisir de s’en emparer, détaillant chaque tressaillement sur son visage, chaque pli à la commissure des lèvres ou des yeux. Alors, furieux ?. Et quand son petit corps de fouine se laisse tomber en arrière pour soupirer, je ne peux pas m’empêcher de sourire et d’en jubiler. Mais visiblement, ça ne l’amuse pas.
Voyons panpan, t’as perdu ton sens de l’humour ?
Et je ricane parce que ça fait du bien de lui faire du mal. Même si là il a plutôt l’air saoulé. Il a raison quelque part, j’ai pas envie de m’éterniser en présence de sa petite personne. Je récupère le parchemin et le plie pour le ranger sur le côté avant d’en prendre un nouveau.
Qu’est-ce que tu veux que j’écrive mon petit panda ? Je t’écoutes.
Je ne peux pas vraiment te trouver des aspects positifs. Autant jouer au moine copiste. Je trempe ma plume dans l’encre et relève la tête vers lui avec un sourire aussi mielleux que le ton de ma voix
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