[SPEED DATING] un défaut de toi + bellamy Jeu 21 Fév - 0:40
je parle de filles et déjà tu rougis
zohra ne regrette rien. ni le choix de s'être autorisée les rencontres avec les garçons, ni celles d'avoir pu rencontrer plus de filles de cette école. c'est une étrangère dans un univers froid, calqué sur des codes qu'elle effleure à peine et dont elle s'habitue peu à peu. elle n'a pas le choix pour régner. cette gamine de dix-sept ans reste fidèle à elle-même, le visage ouvert d'une bienveillance moqueuse envers le monde, les yeux brillants, tous les artifices du monde ne changeront pas son essence ; ses escarpins ne la rendent pas statue de glace, ciselée, et son chemisier blanc pas plus stricte. c'est une fausse femme. un simulacre à la beauté de ces divinités parce qu'elle est encore bien jeune et qu'elle vit beaucoup trop, ça boue, jusqu'au bout de ses ongles bien manucurés. elle souffle sur une mèche de cheveux rebelle, petites assiettes en main. en route pour son prochain date, après de nombreux bien entendu, fructueux ou non. elle fait un clin d'oeil à la capitaine d'hippoball des serdaigles à qui elle a récupéré le numéro plus tôt dans la soirée et s’assoit face à toi. il n'y a aucune malveillance quand elle croise sa jambe au-dessus de l'autre et qu'elle te fixe, curieuse. ses lèvres dévoilent sa rangée de dents : elle se donne des airs d'ange. bellamy c'est ça ? j'ai entendu ton nom quand on était à côté plus tôt. elle dépose les sucreries devant elle. zohra avery, enchantée. elle tend sa main d'une poigne gracile et étonnante au vue de la nature de votre entrevue. c'est bien formel. j'ai ramené des pâtisseries que j'ai trouvé plus loin. tu préfères laquelle ? elle est toute douce, et elle désigne du regard les deux plats.
Bellamy Grace
Eleve sang-mêlé
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Re: [SPEED DATING] un défaut de toi + bellamy Ven 8 Mar - 21:48
un défaut de toi
"L'amour a des dents et ses morsures ne guérissent jamais." — Stephen King
Un sourire charmeur claqué sur les lèvres. Tu regarde la jeune femme se lever et quitter la table. Ce n’est pas à toi de bouger ce tour ci et bien enfoncé contre le dossier de ta chaise, tu attends la prochaine à venir. Passant une main dans tes cheveux, tu jettes un coup d’œil pour vérifier que ta tenue est bien en place, notamment ta chemise blanche, ouverte sur les premiers boutons, comme toujours. Il y a peu de chance que le skinny en cuir ou les bottines ne bougent. Relevant tes yeux bleus, tu la vois approcher Bellamy. La peau mate, les cheveux bouclés en bataille… haut perchée sur ses escarpins, elle avance comme une reine, une assiette dans chaque mains. S’asseyant en face de toi, tu te redresse, lui offrant ton sourire le plus beau et aussi le plus sincère ; réactivant ta mémoire pour te souvenir d’elle.
▬ Exact ! Bellamy Grace, enchanté Zohra.
Comme un réflexe en voyant sa main, tu lui tends la tienne. Elle est douce et alors que se bref contact se rompt, tu laisses ton regard tomber sur les petites assiettes contenant des gâteaux. Loin d’être insensible au sucre, tu attends tout de même qu’elle te propose d’en prendre un.
▬ Hum… je vais prendre celui-ci. Tu te saisi d’un muffin qui te semble succulent. Merci en tout cas.
Tu lui souris et sans attendre, tu croques dedans. Il a très bon goût, mais cela ne vaut pas les beignets de ta ville natale, rien de leur arrivent à la cheville, rien. Mâchant bien et finissant par avaler, tu déposes le muffin sur la table, tu ne vas pas le dévorer d’un seul coup.
▬ Alors Zohra, tu es bien arrivée le mois dernier chérie ?
Hein ??! WTF !? Tes sourcils se froncent et ton sourire s’estompe un instant. Regardant furtivement autour de toi, comme si tu avais halluciné, ou peut-être plus pour t’assurer que personne ne t’as entendu. Le sourire revint sur tes lèvres, mais ton regard resta sérieux un instant, alors que tu t’excusais de cet égarement…
▬ Euh… excuses-moi honey.
Tu te mords l’intérieur de la joue et alors que tes prunelles croisent le muffin, la lumière se fait dans ton esprit. Un petit rire t’échappe.
▬ Le muffin baby ? Bravo, c’est bien vue sweet.
Rapidement tu t’en accommode, comme si c’était le plus normal du monde. Tu fais de ce désavantage une force en un fraction de seconde. Le regard à nouveau pétillant, tu te penches légèrement en avant.
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