Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

i miss you | c. Bartolomeo

Invité
Invité
avatar
i miss you | c. Bartolomeo Jeu 2 Mai - 2:48



i miss you


A Poudlard, tu te sentais telle un oiseau. Libre, bien dans ta peau. Sûrement déchanterais-tu plus tard, quand la routine se serait installée et quand tes yeux émerveillés cesseront d’être aveuglés par le superbe des lieux pour capter tout le laid qui se cache sous la surface immaculée. Il faut gratter.

Malheureusement, un détail t’empêchait de profiter de l’état béat des premiers jours dans lequel tu étais toujours plongée. Pas anodin, cependant, il serrait ton cœur de tristesse, comme il l’avait serré pendant des années. Tu pensais pourtant t’être débarrassée de ta douleur en ne le voyant plus, ce garçon. Pourquoi alors le destin vous faisait-il vous poursuivre inlassablement ? Injustice.

Vous vous entendiez si bien à l’époque, il y a fort longtemps. Vous étiez, dans votre insouciance enfantine, bien plus que des amis. Tu ne sais plus quand exactement ton cœur a commencé à battre plus fort en sa présence, à quel moment tu as espéré ses venues dans la pharmacie au point de ne plus en dormir. Des divertissements de gamins, mais qui diffusaient dans ta poitrine une douce chaleur.

Puis plus rien. Le froid. Tu n’as rien fait, alors qu’il te suffisait peut-être de composer un numéro pour prendre de ses nouvelles.

Quand tu l’as revu, à ta grande surprise, plus rien n’était pareil. Il avait changé, il ne te voyait plus. Son regard glissait sur toi comme sur un fantôme. Tu avais été choquée, tu n’avais pas oser l’approcher. Les pensées tourbillonnaient dans ta tête, ton esprit était troublé. Une unique question s’imposait : pourquoi ?

Tu l’avais regardé évoluer et s’épanouir dans l’école de Beauxbâtons, sans toi. Comme si tu n’avais jamais existé. Avais-tu seulement rêvé de vos rencontres passées ? Allais-tu te réveiller de ce cauchemar ? Où était ton paradis perdu ?

Ton regard n’a jamais réussi à se décrocher complètement de lui. Tu l’as suivi dans l’ombre, souhaitant plus que tout qu’il te reconnaisse, qu’il te fasse un signe. Tu as écouté ses musiques, tu as pleuré sur sa voix qui t’enchantait. Tu as lu des sagas sur les vampires dès que tu as su, comme pour te sentir plus proche. Toi, tu t’en fous, tu l’as toujours accepté comme il était.

Il est parti, encore, et tu as pu souffler. Jusqu’à ce que tu décides, un peu bêtement, sans doute sur un coup de tête, de finir tes études loin de ton école d’origine. Et qu’une fois encore, tu l’as croisé dans les couloirs. Dans ta salle commune.

Il est partout. Cruel destin.

Tu es l’actrice de ta propre vie. Et si celui qui, derrière, tirait les ficelles le mettait si souvent sur ta route pour te montrer que tout n’est pas perdu ? Qu’il ne faudrait que quelques efforts pour reprendre contact ?

Tu as longtemps songé, seule au fond de ton lit, à ce qu’il fallait faire. Aller vers lui ou pas ? Le rejet fait mal, mais là est ta seule chance d’entendre le son de sa voix s’adresser directement à toi. Encore une fois.

Ce soir, il est seul dans la salle commune quand tu rentres un peu tôt, morose d’une première mauvaise note. Il semble concentré sur ses devoirs et toi, tu restes plantée comme un épouvantail à le fixer. Tu es bizarre Azzura, il pourrait se poser des questions. Ton esprit se torture.

Maintenant.

Moins assurée que tu ne veux paraître, tu t’approches du jeune homme qui te passionne. Sans demander l’autorisation, tu t’installes à ses côtés. Tu tentes, avec peine, un sourire sincère, avenant. Tu es fébrile. Tu te retiens de lui sauter au cou. Si proche… mais si éloigné.

Tu t’es entraînée devant ton miroir tant de fois. Ça devrait aller.

« Salut Libertà. Tu vas bien ? Je suis désolée de te déranger, mais je suis très gênée ok ? »

Bon, ça fait très monologue dans sa salle de bain, c’est vrai. Ça manque de naturel. Cruellement.

« Dis, c’est marrant mais on se croise presque quotidiennement depuis des années, on arrive même à choisir la même école pour cet échange scolaire… c’est bizarre, non ? Te moques-tu de moi depuis tout ce temps ? »

Tu avoues, ça t’a échappé.

« Je veux dire… non oublie. Ça fait longtemps que j’essaie de venir te parler, simplement comme ça. Désolée que ça arrive aujourd’hui alors que tu es dans tes cahiers. »

Tu grimaces. Tu vas le faire fuir, assurément. Ton discours pue un peu. Tu ne sais pas ce que tu peux ou ne pas dire avec lui. T’adresses-tu seulement à la bonne personne ? 

L. Bartolomeo Albertini
p e a c e m a k e r
p e a c e m a k e r
L. Bartolomeo Albertini
Messages : 257
Points : 506
Re: i miss you | c. Bartolomeo Mar 7 Mai - 23:00



Il avait le regard un peu perdu et les traits de son visage étaient fatigués, sa nuit passée à veiller sans dormir l'avait épuisé et il avait tenu avec grande peine les cours qui s'étaient déroulés toute cette journée. Installé dans un coin tranquille de la salle commune des pouffsouffle, étonnamment vide et silencieuse à cette heure où elle était habituellement animée. Bartolomeo profitait de ce calme pour recharger un peu ses batteries, ou peut-être pour se perdre plus encore dans ses songes qu'il ne l'était déjà. Le monde autour lui était flou, si abstrait qu'il peinait à dessiner les contours de ses livres ouverts sur la table en face de lui. Il devait travailler mais n'en avait aucune envie. Oh il essayait, bien sûr qu'il essayait.

Mais, rien.
Rien ne se passait, et il restait là sans rien faire.

Il restait là pendant des heures et y serait resté bien d'autres encore si tu n'étais pas venue le tirer de sa rêverie. Un peu surpris, les sourcils rehaussés il observe ta silhouette qu'il ne reconnaît pas, ton sourire aussi tendre que gênée et la douceur de tes yeux. Libertà ? Il ne comprend pas et se demande si tu ne te serais pas trompé de personne. Libertà il ne le connaît pas aussi bien que tu sembles le croire tu sais. C'est pourquoi il hésite, et sous la surprise précédente et l'incompréhension les mots se perdent, il n'a vraiment aucune idée de quoi te répondre. C'est bizarre, cette conversation. Tout, tout lui semblait réellement étrange, même cette douleur dans tes yeux qui le regardent. Ça lui serre le coeur, ça lui fait un peu peur. Il n'aimait pas blesser les gens, Bartolomeo.

« Euh... »

Tu avais continué, probablement n'as-tu pas fais attention à sa confusion et ces paroles que tu prononces rapidement ne sont pour lui qu'une énigme qui ne fait que l'accroître.

« J-j-... ? »

Finalement, il aurait préféré rester dans les méandres de ses pensées, là où tout était flou. Et puis tu t'excuses, et il en profite pour se reprendre rapidement, cherchant des mots maladroits pour répondre à tes doutes et à ses questions à lui bien trop grandes. Il avait le ton doux des enfants innocents qui tentaient d'être rassurant tandis que le monde autour d'eux s'écroulait.

« C-c'est rien ça t'en fais pas, une brève œillade à ses cahiers, il ne révisait même pas de toute façon, mais erm. Ta t-. T-tu m'dis rien ? J-j-j'suis vraiment désolé... Tu viens de Beauxbâtons toi aussi ? »

C'était difficile d'avouer ne pas reconnaître quelqu'un qu'il pensait réellement ne pas connaître, parce qu'il avait peur de te vexer et il n'aimait pas ça du tout. Il y avait eu un silence de quelques secondes, simplement le temps de lui laisser chercher ses mots. Des mots pour former cette question qui le tiraille depuis que tu lui avais adressé la parole. Il a longuement hésité, commencé des phrases sans jamais les finir avant de finalement parvenir à s'exprimer plus clairement.

« Tu as dis Libertà tout à l'heure, mais... Moi c'est Bartolomeo ? Alors je m'demandais si erm... Si tu ne t'étais pas... Trompé de personne ? 'Fin c'est drôle parce que j'ai aussi étudié à Beauxbâtons, haha.. »

La coïncidence était bien trop grande, Bart'.

@Azzura Garibaldi
Octobre 2028
Invité
Invité
avatar
Re: i miss you | c. Bartolomeo Sam 11 Mai - 1:35



i miss you


Tu attends qu’il réagisse, tout simplement. Tes mains deviennent moites, et tout ce que tu arrives à faire, c’est fixer son visage, ses traits, guettant chaque petit mouvement qui trahirait quelque chose qui pourrait t’être intéressant.


Le jeune homme semble hésiter un petit peu, il bégaye, ne sait pas quoi dire. Et toi, ton cœur se serre douloureusement. Tu t’attends à une réponse négative, et fidèle à toi-même, tu vas perdre idiotement tous tes moyens. Mais il ne faut pas s’enfuir, Azzura. Cette confrontation, tu l’attends depuis des années et tu ne peux pas partir maintenant.


Il semble reprendre ses esprits et aligner quelques mots correctement. Tu t’en doutais beaucoup, mais lorsqu’il te fait savoir que tu ne lui dis rien, tu recules légèrement, les yeux écarquillés. Un pieux en pleine poitrine. Il ne le sait pas, bien sûr, et il vaut mieux qu’il ne le sache pas. Il paraît assez perturbé comme cela de ta présence sans que tu en rajoutes et tu l’accuses de tous les maux.


Mais ça fait terriblement mal.


Toutefois, est-ce mieux cela ou qu’il se rappelle de toi parfaitement, et qu’il t’annonce sans état d’âme qu’il savait que tu étais là mais qu’il n’a fait que t’ignorer car tu étais une gamine chiante ?


Ton cœur balance.


Tes doigts tapotent tes genoux alors que tu fixes un point quelque part, espérant ignorer suffisamment cette souffrance interne pour ne pas pleurer. Ce serait quand même bien ridicule : ce jeune homme clame ne pas te connaître, et toi tu chiales comme un bébé. Preuve irréfutable que effectivement, tu le connais, mais que d’un autre côté, votre relation était trop pour être ignorée.


Pourquoi faut-il que tu sois autant attachée à lui ? Pourquoi, tout simplement, n’as-tu pas pu hausser les épaules, te dire que de toute manière « ce n’est qu’un mec, il y en a plein d’autres » et aller voir ailleurs ? Tu sais qu’il n’y aura jamais rien entre vous – et toi qui pensais, enfant, qu’il serait ton prince charmant et qu’il te mettrait la bague au doigt un jour, une fois grands, lors d’une superbe cérémonie…


Tu t’es bien trompée. Et tu as honte. Car continuer à ressentir des sentiments, désormais confus, pour quelqu’un pendant toutes ces années sans réussir à passer à autre chose, c’est pas normal.


Tu secoues la tête, poses à nouveau ton regard doux quoiqu’un peu humide sur lui et lui sers un tendre sourire. Même si l’envie n’y est pas.


« Oui, j’étais à Beauxbâtons… tu ne m’as jamais remarquée ? »


Outch, ça fait pas du bien. Alors que tes yeux marrons et plein d’espoir étaient si souvent posés sur lui ! Ignorée à ce point, ça ne peut que te blesser. Tu es perdante sur toute la ligne. Tu aimerais qu’il se moque de toi.


« C’est moi qui t’ai fait envoyer des fleurs il y a trois ans… désolée, c’était bizarre ! »


Mais seulement l’authentique reflet de tes sentiments à l’époque. Forts et purs, comme s’il allait soudainement te tomber dans les bras et te demander en mariage. Ridicule, pathétique. Tu ressembles à une vulgaire forceuse.


Si seulement il se souvenait !


« Je me rattache trop à des souvenirs d’enfance qui m’étaient importants, désolée » t’excuses-tu encore.


Des souvenirs qu’il semble complètement avoir oubliés. Quelle tristesse. Tu pousses un léger soupir et te mordilles l’ongle du pouce. Tu vas définitivement disparaître de son estime – s’il en a, présentement, vu que ça semble la première fois qu’il te rencontre – à agir ainsi. Mais tu préférais mettre les choses au point.


« T’en veux pas, ok ? Je sais pas comment expliquer le fait que tu ne saches pas qui je suis, mais ça va aller, c’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent. »


Non, absolument pas. Mais tu ne veux pas qu’il s’en veuille. Il a l’air tellement… gentil ? Une véritable boule d’amour. Tu aimerais, à cet instant précis, le prendre et le serrer dans tes bras terriblement fort.


Il te demande finalement si tu ne te serais pas trompée. Sottement, tu le regardes et puis te laisses aller à un petit rire complètement nerveux.


« Ah ? C’est bizarre, car quand on était enfants, tu t’appelais Libertà. Franchement, je ne sais pas comment expliquer… c’est étrange non ? J’y comprends pas grand-chose. Il s’est passé quelque chose ? »


Que penser de votre situation ? Tu es sûre que c’est lui. Tu le reconnaîtrais entre mille. Mais n’a-t-il pas raison ? Il a peut-être un jumeau, quelque part, caché… séquestré en ce moment ?


« Ce sont de drôles de coïncidences… je ne pense pas me tromper. Qui que tu sois, je pense que c’est bel et bien avec toi que je jouais étant enfant. Tu venais à la pharmacie de mes parents à Rome. Mais ce n’est pas grave si tu ne te souviens pas, c’est pas important. »


Un nouveau sourire triste. Contraste flagrant avec la toi si joyeuse, si heureuse d’être là, de vivre dans un monde de sorciers malgré ton manque criant de magie. Tu aimerais être plus naturelle avec lui, ton beau prince. Impossible cependant. Tu déglutis durement. Croques ta langue.


« Pardonne-moi pour le dérangement, vraiment. Je dois être folle. »

Contenu sponsorisé
Re: i miss you | c. Bartolomeo

i miss you | c. Bartolomeo
Page 1 sur 1
Sujets similaires
-
» You will miss me, I know.
» amnesia (bartolomeo)
» Élection de Miss Poudlard ? | Shaelyn
» Hey miss aux cheveux lisses, t'as un 06 ? | cago(le)
» Mon fleuret dans ton ... } Bartolomeo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dabberblimp ::  :: Archives magiques :: RP abandonnés / des invités-
Sauter vers: