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[FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur]

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Moera E. Sweetlove
Eleve sang-mêlé
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Moera E. Sweetlove
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[FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 2:12


Début de 9ème année.
Semaine 1 - Jour 1.

Une soirée sans tracas, un réveil sans alarme. Une journée de plus qui commence dans cette nouvelle école. Une journée de plus sans grande nouveauté autour de toi. Quoique... il y a ce nouveau voisin de table pour le petit-déjeuner. Il s'installe, c'est parfaitement normal. Prends de la place. Il s'installe et rêvasse. Il ne bouge plus, figé par la fatigue. Perdu dans ses pensées... Il tient une tasse vide comme si elle pouvait le sauver. Pauvre garçon, tu as ce petit sourire compatissant et le cœur de l'aider. Juste un peu... Tu remarques sa cravate, il n'est même pas de ta maison. Tu te dis que là, même s'il n'aime pas ça, il doit avoir besoin d'un bon café pour espérer émerger. Il te fait rire car il n'a pas remarqué un seul instant ta présence ou même ton geste. Celui si délicat quand tu as pris la carafe pour le servir. Il est parti, il a souri avec sa tasse pleine quand son ami est venu le chercher pour le sermonner. Alors il s'est trompé de place ? Amusant. Tu te demandes si il se trompera à nouveau. Tu le regardes s'éloigner.

Semaine 1 - Jour 2.
Aujourd'hui tu ne savais pas quoi choisir entre le thé et le jus de fruits pressé tu as pris les deux avec un cookie. La place à tes côtés est toujours vide, tu repenses à ton voisin d'hier et comme par magie il vient prendre place à tes côtés une nouvelle fois. Est-ce-qu'il va choisir de se tromper de table tous les matins ? Tu attends de voir si il va prendre son café, tu te tiens prête à réagir à la moindre de ses actions. C'est que s'il est pas bien réveillé, il pourrait tout renverser. Finalement tu as à peine le temps de le servir que le même ami qu'hier vient le chercher en hurlant « Mauvaise table ! » Que d'énergie de si bon matin, ce fut plus rapide qu'hier non ?

Semaine 1 - Jour 3.
Aujourd'hui encore il vient à tes côtés. Aujourd'hui encore, tu lui serres son café car il semble bien trop lents pour arriver tout seul. A la différence que ce matin, tu viens ajouter un petit sucre dans le mélange, car il semble vraiment en mauvaise posture.... Plus terrassé par la fatigue que lunaire comme hier. Ce n'est pas les étoiles qu'il touche c'est la terre un peu trop ferme. Il doit avoir abuser des bonnes choses hier soir pour finir comme ça. Alors le sucre, ça peut lui donner un petit coup de fouet. Le calme est de courte durée. Son ami vient déjà le rechercher mais il est un peu moins violent que la veille dans son approche... C'est que lui aussi, il a du remarquer que son ami n'est pas en grande forme. Il s'en va et ton sourire s'agrandit car tu te demandes combien de matin encore tu vas pouvoir passer à ses cotés comme ça... Tu te demandes s'il reviendra ? Si son ami s'acharnera ? Tu te demandes aussi s'il ne finira pas par changer de table ou changer de place. C'est qu'il vient toujours à tes côtés depuis 3 jours... Ça vaudrait le coup d'essayer, non ?

Semaine 1 - Jour 4.
Aujourd'hui, tu es arrivée plus tôt que d'habitude. Un mauvais rêve règne encore sur tes pensées même si tu cherches de le chasser dans ta lecture. Tu vois approcher le garçon dans son monde et il s'installe à côté de toi. Tu as oublié de changer de place, juste pour voir, tu attends qu'il tente sa tasse et ce matin ? Tu ne le serres pas, du moins pas tout de suite... Tu veux voir s'il va le faire tout seul. Tu es curieuse toi aussi et tu te surprends à chercher son ami des yeux. Est ce qu'il va réellement venir le chercher tout les matins ?  Et d'ailleurs combien d'autres matins il y aura encore... L'ami s'avance mais il se reçoit une averse sur la tête. C'est un coup de ton voisin, alors il est capable de faire des choses pareilles lui ? Amusant, il pense que personne n'a vu son petit tour. Personne, sauf toi. Tu le récompenses avec une tasse de café, il l'a mérité. Tu hésites pour le sucre, tu dois en ajouter un ou pas ? Tu vas attendre, d'ailleurs tu te dis qu'il va enfin remarqué que le café ne vient pas dans sa tasse par magie. Même si ici ça serait fort probable, non ? Enfin quoiqu'il en soit, vous échangez vos premiers mots des politesses. Ce ne serait un "bonjour" Mais un « Merci... » encore un peu rieur de son mauvais tour. Tu lui réponds « De rien... » Ce garçon quand même est un peu spéciale. Toi tu reprends ton livre. Lui son café. Il grimace alors tu te dis que tu mettras du sucre demain. Enfin s'il y a un demain ? Certainement il a l'air de s'amuser de cette situation autant que toi. Pourquoi aurait-il jeter un sort à son ami, non ? Tu souris à cette pensée. Posant le livre sur la table le temps de remettre tes gants quand son ami vient le chercher. Il a été retardé mais il est jamais loin. Une véritable tornade celui-ci...

Semaine 1. Jour 5.
Ce matin tu as eu du mal à sortir du lit. Tu as pris une douche un peu trop rapide mais tu n'as pas eu le temps de démêler entièrement tes cheveux. Ils sont encore humides et tu les coiffes de tes petits doigts quand il prends place sur la table à tes côtés. Tu as encore oublié de changer de place... Les autres commencent presque à trouver ça normal que ce Serdaigle s'installe à côté de toi chaque matin depuis presque une semaine. Chaque matin sur la table d'une maison qui n'est pas la sienne et que son ami d'une maison encore différente vienne le chercher... Une sorite de rituel, comme le fait de lui faire son café, non ? Quand il tiens sa tasse, tu sers le café. Tu rajoutes un morceau de sucre et tu tournes légèrement avant de sortir la cuillère. Il devrait moins grimacer, tu te dis que tu vas tu vérifies du coin de l’œil en souriant un peu devant ses allures d'enfant à la barbe naissante... Il t'amuse ce garçon. Et aujourd'hui combien de temps va mettre son ami pour venir ? Finalement il ne semble pas prêt à repartir avec son ami... Après les jeux d'eau, voilà qu'il transforme les cravates en costume de clowns. Il en a pas fini avec ses bêtises ?  Les plus éveillés et bons élèves retrouvent rapidement la bonne couleur de cravate mais Matheus lui peste et veut refaire le monde depuis sa table et surtout... Trouvé le coupable. Mais ce n'est pas la seule agitation en question ce matin. Non, ce matin tu découvres combien le garçon à tes côtés est un tombeur. Un sacré tombeur qui manque un peu de tact parfois avec les dames. Cette claque frappe en plein sur sa joue avec une violence qui exprime la frustration de cette fille oubliée. Il reporte son attention sur le café. Tu ne poses pas de questions mais tu sépares ton cookie pour lui en glisser un petit bout. Une claque pareille ça demande un peu de réconfort, non ? Beaucoup d'agitation ce matin...

Semaine 1 - Jour 6...
C'est samedi, c'est le début du weekend. Et tu es matinale comme toujours. Tu manges tes biscuits fourrés à la framboise et tes fruits frais. Tu continues de lire ton livre, le même que la veille. Alice au pays des merveilles. Pas besoin de se précipiter ce matin, c'est pas un jour de semaine alors tu prends le temps de déguster... Et de lire. Tu manges et tu te demandes si ton voisin va venir aujourd'hui, c'est le week-end après tout et il ne semble pas forcement enclin à se lever tôt ou juste avoir de bonnes nuits de sommeil. Sans vouloir le juger évidemment, c'est juste un premier constat. Il t'intrigue quand même un peu, le rêveur. Puis il arrive enfin. Alors ce matin aussi il vient à tes côtés ? Tu vois bien que les autres commencent à s'y faire, après tout ce n'est pas si grave, il n'est pas le seul à changer de table, la différence étant qu'avec son air complètement égaré dans l'espace temps, on dirait vraiment qu'il se trompe chaque matin. Pour toi, c'est plus comme un jeu, tu as su remarqué ces petits sourire et la manière dont il regarde sa montre quand il attends son ami. Tu as remarqué cela et aussi ce petit tic de venir lire par dessus ton épaule, amusant vraiment. Donc tu descends un peu ton livre pour qu'il puisse lire aussi en lui préparer le café d'une main avec deux sucres cette fois, juste pour savoir quand il ne fera plus la grimace. Puis... Il y a ce grand garçon qui vient lui caresser l'épaule, ça pique ta curiosité mais tu ne dis rien, tu attends d'en savoir plus. Oui, la possibilité de le voir se prendre une baffe à nouveau t'effleure mais tu ne lui souhaites pas, il y a quand même plus agréable comme bonjour. Mais ce garçon semble quand même très... investi.. Est-ce-que ton voisin joue sur les deux tableaux ? Aujourd'hui cela n'aurait rien de choquant... L'amour avec un grand A. Cette pensée te fait pouffer de rire poliment derrière ta main, gantée. Attendons de voir la suite de l'histoire avec le grand et son sourire conquis, non ?
Arthur Madeck
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Arthur Madeck
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 4:23


Semaine 1 – jour 1
Ce matin, tu t’es surpassé. Tu t’es gourré de couloir, d’étages et même de table pour le petit déj’. Pourquoi tu t’es mis à la table des Poufsouffle ? Il va falloir t’expliquer. Tu es à Serdaigle et tous tes potes sont à Gryffondor. C’est quoi le délire ? Tu n’as aucune excuse. Tu confonds les visages, pas les couleurs. Cela n’a aucun sens, comme chacun de tes gestes Arthur. Tu pourrais avoir au moins quelques habitudes. Quelques mécanismes qui te rappellent sur Terre. Mais même ça, tu n’en es pas capable. Même ça, ça t’emmerde. Alors tu es là, au milieu des Poufsouffle, à essayer de te rappeler la soirée d'hier. Quelques jeux vidéos que tu n'as pas compris - ils vont toujours trop vite pour toi, ces petits soldats qu'il faut tuer (pourquoi les tuer ? Tu n’en as aucune idée. Tu as demandé, mais il paraît que ce n’est pas important) -, quelques paris bidons et tu as profité de l'inattention de tes potes pour retourner dans ta chambre. La veille, à la bibliothèque, tu as trouvé des livres sur des créatures fantastiques. Tu as plongé dedans, littéralement. T’es un intello qui ne s’assume pas. Avec trois redoublements, en même temps, tu n’es pas vraiment crédible. Tu n'as arrêté ta lecture que lorsque tu t’es endormi, le nez sur le bouquin. Comme un gosse. Un jour, il faudrait que tu penses à agir comme un homme, un vrai. Demain ? Allez. Demain.
Sauf que demain, ton réveil sonne à six heures et demie. Ne t’étonne pas que ce matin encore, tu aies encore la tête dans le gaz. Assis à la table des Poufsouffle, tu plonges ta joue dans ta paume, coude sur la table. Quelques Poufsouffle t'observent et tu ne relèves pas leurs regards. Tu préfères comater au-dessus de ton assiette. Tu tiens ta tasse en main, comme pour te rattacher à la terre ferme. Visiblement, cela ne suffit pas. Tu es parti, bien loin de la salle commune.
Et puis ton meilleur pote, un Gryffondor, vient te chercher à ta table. Il te gueule dans les oreilles, te secoue et t’explique que, bordel, t’es pas à la bonne table. Qu’est-ce que tu fous ? Tu lèves les yeux vers lui et lui souffles, piteux : « Je me suis trompé ». Le pire, c’est que c’est la vérité. Il soupire, habitué à tes errances. Et puis tu te lèves et le suis. En partant, tu n’oublies pas ta tasse à café. Comment s’est-elle remplie ? Tu ne t’expliques pas.  Peut-être est-ce les fées ? Tu souris, léger, à cette idée. Tu dois vraiment arrêter de lire des contes et légendes avant de t'endormir.

Semaine 1 - Jour 2.
Aujourd’hui c’est mardi, c’est le jour des conneries. Tu l’as décidé ce matin. Avec ta nonchalance habituelle, tu t'avances dans la salle. Tu captes la table des Gryffondor, toujours trop bruyante, et détournes tes pas vers celle des Poufsouffle. Avec un sourire en coin, coincé dans ta manche, tu fais mine d’oublier l’humanité. Tu fais fî des regards étonnés et bois ton café, une fois encore, sorti de nulle part. Un jour, tu devrais enquêter sur la source de ce café. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, tu trolles ton meilleur pote en te trompant intentionnellement de table. Et justement, il arrive et te choppe par les épaules. Il a été rapide. Il te crie : " mauvaise table ! " et tu as ce léger sourire alors que tu quittes ta place. Tu marches sur ses pas, amusé de l'entendre te dire que tu n'es pas possible. Tu ne peux dire le contraire.

Semaine 1 - jour 3
Ce matin, un mal de crâne à t'en faire pâlir de douleur. Hier, tu as grave abusé. C'était anarchique et clairement trop intense, surtout la veille d'une journée de cours. Avec douceur (et douleur), tu prends la direction de la table des Poufsouffle. Tu ne veux pas entendre Mattheus gueuler pour s'exprimer, encore moins un de tes autres amis s'extasier devant la fille qu'il aime. Tu es dans la salle commune et une fois encore, tu te diriges vers la table des Poufsouffle. Tu apprécies cette maison pour sa quiétude. Tu t’installes avec nonchalance et les Poufsouffle, presque blasés de ta présence récurrente, ne réagissent même pas. Tu les salues, puis caches ta tête dans tes bras. Quand tu la relèves, ta tasse est remplie de café.  Et puis ton meilleur pote te rappelle à l’ordre et t’amène avec lui. Tu regardes ta montre. Huit minutes de calme, c’est déjà ça de gagné.

Semaine 1 - jour 4

La gueule de bois est passée et tu te réveilles de bonne humeur. Un peu joueur. Avec malice, tu t'avances dans la salle, amusé des regards des Poufsouffle. Ils ont l'air vraiment de se demander ce que tu fiches ici. Toi-même, tu te le demandes. Peut-être est-ce à cause du café qui se sert tout seul ? Certainement. Tu t'installes donc, toujours bancal, la joue installée sur ta paume. Tu observes un peu les environs, puis attrapes ta tasse. Elle est vide. Pour le coup, tu fronces les sourcils. Les fées du café sont-elles parties ? Tu te mords la joue, puis relèves la tête. Avec les fées, il ne faut pas être insistant. Et surtout, il faut savoir les attirer. Avec un petit sourire, tu sors donc ta baguette discrètement sous la table. Au loin, tu reconnais Mattheus. Son énergie et surtout, sa voix, sont reconnaissables entre mille. Tu observes ta montre. Ça ne lui a pris que 3 minutes pour venir te chercher. Avec un léger sourire, tu lui lances un petit maléfice alors qu'il s’avance vaillamment vers toi. Rien de bien méchant, faut pas croire. T'es pas un bâtard. Tu joues, simplement. Avec un petit sourire, tu observes la trombe d'eau qui sort de nulle part et se déverse sur sa tête.

Voilà. Tu viens t'offrir un petit 10 minutes de douceur. Satisfait, tu ranges ta baguette, alors qu'on cherche déjà un coupable. Bien entendu, tu caches ton sourire dans ta paume et observes ton ami pester contre l'imbécile qui a fait ça. Il met ça sur le dos d’un adversaire au Quidditch. Et toi, tu pouffes de rire. Tu ne peux pas t'en empêcher.

Il peste, il fronce des sourcils, puis se penche vers toi, comme pour s’assurer que tu écoutes. La précaution n’est pas futile quand on te connait, mais elle te fait sourire. Il te dit qu’il revient et toi, tu lui fais signe que tu as entendu. Il part comme il est venu et tu découvres qui est la fée du café. Cette bêtise aura au moins eu le mérite de la faire sortir de son lac. Car les fées sortent des lacs, n’est-ce pas ? Arthur, reviens sur Terre, s’il te plait. Tu suis la main qui tient la carafe à café et tombes sur cette jeune femme. Alors c’est elle, la fée du café ? Tu lui souris et elle y répond. Néanmoins, à son sourire, tu comprends qu'elle sait que c’est toi qui as lancé le sortilège qui a trempé son ami. A son sourire, tu comprends qu’elle ne dira rien.  Alors tu souris un peu plus et lui glisses un : " merci ", puis tu tends ta main vers ta tasse. Tu goûtes et grimaces. Sans sucre, c’est amer alors forcément, tu tires un peu la tronche. Mais c'est le café d'une fée et tu te garderas bien de le critiquer à haute voix. Tu sais de source sûre qu'elles pardonnent difficilement. Ainsi tu te tais et bois ton café, jetant un coup d'œil à son livre. Sans pudeur, la tasse à la main, tu lis par-dessus son épaule. Ce n’est qu’à la page 265 que Mattheus arrive en trombe dans la salle. Désormais sec, il te demande si tu as vu le coupable. Tu secoues la tête, incarnation parfaite de Jésus. Avec ta gueule de paumé, en même temps, c'est facile de tomber dans le panneau. Et justement, il te croit. Il te dit que tout ça, c’est vraiment puéril. Que ce sort, c’était vraiment un truc de gamin. Tu hoches la tête à tout, amusé de l'emportement de ton ami. Demain, tu devras trouver autre chose pour te laisser le temps de découvrir ce que fait Alice à la page 266.

Semaine 1 - jour 5
Tu n'as pas réfléchi. Aujourd'hui encore, tu as ton café et ta place chez les Poufsouffle. A croire que tu es un de leurs élèves. Tu souris ; peut-être faudrait-il régler ce léger détail ? Tu consultes ta montre. Ton café est servi, il est 7h43. Mattheus ne devrait plus tarder. Une fois encore, tu sors ta baguette. Aujourd'hui, tu es plus entreprenant. Ce matin, ce sont toutes les cravates de la salle que tu changes en jaune à pois roses. Magnifique. Mais rien à voir avec Poufsouffle. Ça te fait marrer. Les profs, par contre, c'est une autre histoire. Heureusement que tu es bon dans les sorts informulés.
Il est 7h45 et Mattheus n'arrive pas pour te remonter les bretelles. Par contre, une nana se pose à côté de toi. Elle te salue. Tu lui réponds. Elle te demande comment ça va. Tu lui réponds: " Bien " . Tu ne te foules pas, franchement. Tu abuses Arthur. Le pire, c'est que tu n'en as rien à secouer. Elle te demande pourquoi tu ne lui donnes pas de nouvelles. Et forcément, ce qui doit arriver arriva : tu lui demandes qui elle est, au juste. Elle te donne son prénom et à ta tête, elle comprend que tu ne la replaces pas. Elle est vexée, elle te baffe.

La petite nénette te claque si fort que tu dois vérifier que ta joue est encore là. Histoire de voir si la jeune femme n’est pas partie avec la moitié d’elle, dans la précipitation. Du bout des doigts, avec un petit sourire incertain, tu constates que ton visage est encore là. Tu es soulagé. Les gars de Poufsouffle te regardent et tu hausses les épaules. Ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand on ne reconnait pas les visages. Par contre, tu reçois un cookie et ça, ça te remonte le moral. Tu le manges avec un petit sourire et finalement, Mattheus vient te chercher. 7h47. Il a mis 8 minutes.

Semaine 1 - Jour 6 – Demande 1.
Tu ne captes pas que c’est samedi. Tu te lèves quand tu en as envie, un peu comme d’habitude, réveil ou non. Tu n’aimes pas prendre des habitudes. Malgré ton mal de tête et le corps qui est dans ton lit (c’est qui déjà?), tu te lèves. Ceci n’est pas ta chambre. Bon. Tu te barres discrètement et retrouves ta chambre. Tu te laves, t’habilles et tu rejoins la salle à manger. Tu jettes un regard à la table des Gryffondor. Ils sont trop silencieux pour que Mattheus soit là.  Tu t’installes donc chez les Poufsouffle, les saluant doucement. Ils semblent habitués désormais, c’est bon. Tu retrouves ta voisine et son livre. Elle a avancé dans sa lecture. Tu zieutes un instant et une caresse sur ton épaule te fait te redresser. Un grand type. Que tu ne reconnais pas. Il te sourit et d’instinct, tu souris aussi. Qui est-ce ? Aucune foutue idée. Tu ne t’en fais plus avec ces détails. Tu abaisses ton regard, puis jettes un regard sur le livre de ta voisine.

Elle en est donc à la rencontre avec la reine de cœur. Tu attrapes ta tasse. Le café est meilleur qu’hier. Tu ne grimaces presque pas, si ce n’est lorsqu’on te bouscule. Tu relèves le nez, délaissant la Reine de Coeur, pour observer ce qu’il se passe. Un grand gars te sourit. C’est qui ? Aucune idée. Tu ne reconnais pas le type, tu ne captes même pas que c’est celui à qui tu viens de sourire. Alors tu lui souris de nouveau et tu reprends ta lecture. Néanmoins, le garçon reprend ses caresses sur ton épaule et cela interrompt ta lecture. Cette fois, tu lui jettes un regard moins flou. Tu ne captes pas son sourire amoureux, tu t’évertues à essayer de te rappeler de qui il s’agit. Tu bugs un peu, et, alors que tu le dévisages, il te demande : « Tu fais quoi ce soir ? ». Tu hausses les épaules. « Je sors avec Mattheus, je pense ». Simple et efficace. Mais la jalousie est un vilain défaut et ce type a tout l’air d’en être le porte-parole.  Il te demande qui est ce Mattheus. Un petit sourire se dessine sur ton visage et tu expliques avec ta voix si calme: « Un grand blond. Sportif. Avec un corps très musclé ». Tu lui offres un sourire entendu. Bien sûr, ça ne passe pas. Il te frappe sur le torse et te traite d’enculé. Il sort sa baguette et tu fronces les sourcils. Il est sérieux ? Ça devient presque gênant, là. Mais tu soupires et tu penches ta tête vers ta voisine. Ou plutôt, vers son livre. Bon. Et la reine, elle fait quoi maintenant ?

Tu cherches ta ligne et finalement, pour la première fois, tu entends la voix de ta voisine. Elle demande au grand type : " Pourquoi est-ce-que tu t'en prends ainsi à Arthur de bon matin ?" et lui, il répond : "parce que je suis jaloux, je voudrais qu'il m'aime comme je l'aime... J'ai envie de lui...". D'accord... Un peu flippant, quand même. Voici qu’il parle d’amour entre le fromage et le dessert. Tu bats des cils, toujours un peu mal à l’aise lorsqu'on parle d’amour comme de cul. Toi, t’es une vieille âme. Toi, tu ne crois qu’en l’amour courtois. Un amour mort depuis le XVIe siècle. Alors, sans t’en apercevoir, tu soupires légèrement. Quel ennui.

Le garçon dit qu’il a envie de toi et tu lèves un sourcil. Pour toi, ça y est, la discussion est close. Avec un petit sourire, tu lui adresses un sourire désolé. Non, ça ne t’intéresse pas. C’est bien trop sérieux. Et il s’en va, te laissant avec ta voisine. Tu laisses passer quelques instants et, le sourire toujours sur la tronche, tu lui chuchotes : « Tu tiens le coup ? Ou toi aussi, tu veux coucher avec moi ? ». Mais que tu es con. Tu vas te prendre un pain, tu vas rien comprendre.
Moera E. Sweetlove
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 5:30

Semaine 1 - Jour 6 – Demande 1.
C'est étrange tu as le sentiment que tu ne devrais pas réellement être là pour écouter ce qu'il se dise. Mais tu as donc la confirmation que ce garçon est amoureux de ton voisin, un voisin dont tu penses connaitre le prénom, ainsi que celui de son meilleur ami, Mattheus. Tu laisses faire l'échange qui va de plus en plus loin, tu as ce petit sourire quand tu sens que ton voisin se moque de son prétendant en parlant de Mattheus avec tant de détails superflus. Quel vilain garçon. Tu pouffes de rire et l'homme montre signe de jalousie, est-ce-que finalement il va encore recevoir une claque ? Pauvre Arthur. L'homme menace de sa baguette et c'est toi qui lui lance un regard, assez doux et calme puis tu lui demandes poliment « Pourquoi est-ce-que tu t'en prends ainsi à Arthur de bon matin ? » Forcément il te regarde dans les yeux donc il réponds sans hésitation « Parce que je suis jaloux, je voudrais qu'il m'aime comme je l'aime... J'ai envie de lui... » Forcément, ça surprends quand ça sort si vite. Le garçon est tellement gêné qu'il s'en va sans demander son reste et vous avez de nouveau la paix, tu tournes un peu plus ton livre vers Arthur pour que vous puissiez continuer à lire, un claque en moins, heureusement. Tout de même en voilà un amour vraiment léger... Non ? Arthur profite de ce moment pour te parler. Tu es surprise d'entendre sa voix ainsi dans ton oreille, comme un secret, ta peau semble faire le reste sous ses murmures, tu sens les frissons qui te traversent l'échine aussi vite que ton petit rire quand tu lui réponds amusée sans le regarder :

« Je crois que je peux survire et ... Non merci sans façon, je ne voudrais pas tomber folle amoureuse de toi voyons... Car si on en croit ton ami de ce matin, c'est ainsi que ça marche avec toi... »

Et ça te fait pouffer de rire, tu ne lui poses pas de question alors tu te permet un vrai regard en tournant la tête, ça sera certainement la première fois que vos yeux se croiseront ainsi depuis presque une semaine. Oui c'est la première fois que tu peux voir son visage en entier, ses yeux à la couleur si singulière ou même ses cheveux en bordel, il a l'air d'un gamin avec une barbe. Il est mignon dans un sens. Tu comprends un peu son succès. Mais tu n'es pas au bout de tes surprise car voilà qu'il pose une nouvelle question.

- « C'est dommage... Tu penses pouvoir changer d'avis un jour ? »
Forcément ça te fait pouffer de rire, rougir un peu et hausser les épaules. Pourquoi tu changerais d'avis ? Tu n'as jamais aimé la notion de plan cul d'un soir et autres dérivés. Tu réponds alors avec cette petite étincelle de jeu dans les yeux, replaçant ses cheveux derrière ton oreille avec toute la douceur qui fait ton être :
- « Peut-être un jour oui... »

Mais bon, pour ça faudrait quand même changer bien des choses, à commencer par sa manière de le demander, non ? C'est ainsi que sans le savoir tu viens de te lancer dans le plus long des jeux en ce monde. Tu ne pensais pas qu'il allait te répondre « Je te redemanderais demain, alors....» Cette idée te fait rire à nouveau. Un rire poli et pas trop bruyant, aussi doux que tes gestes dans le fond et tu réponds en haussant les épaules comme une évidence :

- « D'accord, alors j'attendrais demain pour te dire non à nouveau... »

Et tu reviens ouvrir ton livre pour quelques pages de calme comme si cette conversation était normale. Matheus viendra le chercher quelques minutes après, et tu lui lanceras sans le regarder « Bonne journée »...

Que le jeu commence.
Semaine 1 - Jour 6 – Refus 1.
Arthur Madeck
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 5:50

Semaine 1 – Jour 6 – Refus : 1.
Elle ne veut pas coucher avec toi. Pour le moment, en tout cas. Ça te fait marrer. Tu lui promets de lui redemander demain et tu t’enfuis. Mattheus te décolle de ton siège et tu adresses un petit signe de main à Moera. Tu regardes ta montre. 15 minutes. Il se relâche, le petit.

Semaine 1 – Jour 7. Jour du Seigneur – Refus : 2.
Tu arrives tôt, enchanté à l’idée de revoir la jolie blonde. Tu te considères chanceux de pouvoir commencer ta journée par vos petits jeux. Car le café, vos bouquins, vos petits défis, c'est bien un jeu, n'est-ce pas ? Et puis, tu n’as rien oublié de ta petite promesse de la veille. C’est peut-être même celle-ci qui te rend si joueur. Avec ton petit sourire flou caractéristique, tu te diriges vers la table des Poufsouffle. Cette fois, tu changes de place, car celle qui t'es habituelle est occupée par un grand gars qui te sourit. Bon. Tu lui souris aussi pour le coup, puis tu te mets en position d’attente. Celle qui te fait passer pour le plus gros loubard de l’univers.

Et puisque ton inconnue n’est pas là, tu te sers un café avec une lenteur inégalée. Te voir bouger, c’est comme regarder un film en slow motion. Ce doit être ça que tes voisins de table regardent avec autant d'étonnement. C’est soit ça, soit ils se demandent encore ce que tu fiches ici. Qu’ils se rassurent : tu n’en es pas trop certain, toi non plus. Tu cogites sur cette idée, sans vraiment avoir l’intention d’y trouver une réponse, puis déposes un sucre dans le fond de ton café. Il est déjà tiède. L’espace-temps te joue encore des tours ; car quand tu le bois, il est froid. Tu es lent à décoller, ce n'est pas une légende.

Heureusement, une grande blonde s’installe à côté de toi et tu oses espérer que c’est ta sauveuse. Tu te penches à son oreille et lui murmures : « Aujourd’hui, veux-tu coucher avec moi ? ». La fille te regarde et te balance son verre à la gueule. Elle te dit que t’es un bâtard. Visiblement, ce n’est pas elle, ton amie du matin. Tu as dû te gourer. Ce doit être plutôt celle à ta gauche, finalement. Tu te penches à son oreille, un petit sourire aux lèvres, et demandes : « C’est toujours un non, aujourd’hui ? ». Arthur, je vais t’expliquer un jour la notion de harcèlement. Mais pour le moment, bois ton café froid.
Moera E. Sweetlove
Eleve sang-mêlé
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 6:05

Semaine 1 - Jour 7 - Refus 2.
Alors il était déjà là ? Tu ne pensais pas avoir été si lente. Et forcément, quel dommage ta place n'est pas disponible à sa droite, tu vas devoir te contenter de la gauche une fois que le petit groupe de garçon installé là finissent de partir en discutant, c'est pas grave tu es patiente... Mais c'est qu'il est bien entouré quand même ce garçon, tu te demandes si il attire pas un peu trop l'attention sans le vouloir. C'est peut-être son côté lunaire, il a l'air plus mystérieux, les filles sont vraiment toutes les mêmes... Enfin la place sur sa gauche devient la tienne pour aujourd'hui. Il ne te remarques pas toi, mais la fille à sa droite. Pas de chance, elle est blonde, il ne va quand même pas oser lui poser la même question qu'à toi ? Et bien... Si...

Tu observes la scène sans rien dire et quand il ose demander ça à cette fille qui pourtant lui faisait les yeux doux, tu pouffes de rire devant sa petite douche matinale, heureusement que ce n'était que de l'eau. Vraiment, le fait-il exprès ? Tu arrives pas forcément à savoir et c'est ça qui te plait... Mais il a du comprendre que tu étais de l'autre côté car même trempé il ne se démonte pas, il te demande si tu confirmes ton choix alors forcément la voix rieuse en prenant une serviette pour lui éponger un peu le visage.

« C'est toujours non en effet... Tu devrais quand même éviter de demander cela à tout le monde, ce n'est pas très sérieux.... »

Et tu risques de prendre plus qu'un verre d'eau dans la tête que tu penses sur le coup. Après tu n'as jamais été le genre de nana qui écoute les ragots car tu en es souvent le centre. Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu as pu entendre parler de toi d'une manière ou d'une autre. Souvent peu flatteuse évidemment.Une fois épongée de toute son eau, tu viens replacer ses cheveux et tu demandes avec sérieux :

« Tu as pu boire ton café ce matin ? »

Tu te détournes de lui pour pouvoir te servir ton thé, avec une larme de lait et du miel, tu as un peu mal à la gorge ce matin et lui ? Il te montre fièrement son café qui semble bien froid, tu pouffes de rire. Il est pas possible... Alors tu prends une nouvelle tasse, un café chaud avec les deux sucres pendant que tu lui expliques que tu as presque fini le livre.. Tu ajoutes une pointe de lait. Ce Livre, tu le sors pour que vous puissiez en lire la fin, il ne reste que deux pages quand Mattheus fait son entrée. Quel dommage, ça veut dire qu'Arthur n'aura pas la fin, non ?
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 6:38

Semaine 1 - jour 7 - Refus 2.
Et c’est un non. Le deuxième.  Tu pouffes, un peu complice, puis te redresses. Elle te met en garde et tu souris en coin. Certes, ce genre de propositions n’est pas vraiment sérieux. Mais en même temps, tu n’es pas l’incarnation la plus évidente des élèves de Serdaigle. Vraiment, tu dois être le seul Serdaigle qui a redoublé. Pas une, pas deux, trois fois. Et puis, tu dois être seul Serdaigle à avoir eu l’idée saugrenue de sécher les cours. Autant dire que ta réputation, tu t’es assis dessus depuis un sacré moment. Tu conclus donc l’échange par un haussement d’épaule. Elle n’insiste pas, prend plutôt des nouvelles de ton café. Avec fierté, tu lui montres et ajoutes que malheureusement, il est froid. Quel dommage.

Tu attends avec un petit sourire et sa réaction te fait marrer. Elle va réellement te servir un nouveau café ? Tu pouffes. Vous êtes un vieux un couple avant l’heure. Tu l’observes te servir et finalement, tu lui demandes où elle en est dans son livre. Elle choisit alors de le sortir et le déposer devant vous. Tu te rapproches, le café à la main. Tu lui demandes de te résumer ce que tu n’as pas lu, puis, tu lis par-dessus son épaule, la suite de l’intrigue. Le suspens arrive rapidement à son comble, mais la réalité n’est jamais très loin, même chez les Poufsouffle. La Reine de Cœur s’acharne sur Alice et tu sens ses griffes sur tes épaules. Tu détaches ton nez des pages et relèves le menton. C’est ton meilleur pote. Enfin, tu crois. Pas sûr.

Tu l’observes un instant et essaies de ne pas grimacer à ses doigts qui te détruisent l’épaule. Sans douceur, il te lâche en désignant ton amie du matin : « Mec, c'est pas ta sœur ». Tu clignes des yeux, un peu confus. De quoi il te parle ? Sérieusement, même lui te considère aussi paumé ? Ça te fait marrer. Tu décides de rentrer dans le jeu. Avec un petit air faussement perdu, tu réponds : « Tu es sûr ? ». Il hoche de la tête, l’air grave. « Vieux, elle est partie il y a deux ans ». Tu rabaisses le menton, presque piteux. « Ah oui… ». Tu laisse apparaître un sourire, l’effaces aussi rapidement qu’il t’est venu et te lève. « Elle est blonde, alors j’ai confondu… ». Arthur, tu n’es pas sérieux. Quand arrêteras-tu tes petits jeux à la con ? Tu arrêteras quand de te faire prendre pour le plus grand abruti que le monde aie jamais couvé ? Jamais, certainement. Cela paie trop de passer pour un con.

Semaine 2 - jour 1. Refus 3.
Lundi matin. Le réveil a été facile. Hier soir, tu n’as pas veillé très tard. Pas de fête, pas de soirées déjantées, pas de livres passionnants. Faut dire que tu as encore oublié de changer tes livres à la bibliothèque. Ce matin, tu te promets de le faire. C’est dans cette optique que tu places tes livres sur ton lit, mais que… tu oublies de mettre le tout dans ton sac. Pire que ça, tu oublies ton sac d’école. Vraiment, tout ça, ça te passe au-dessus de la tête.

L’esprit embrumé par on ne sait quelle connerie, tu rejoins la salle où le petit déjeuner bat son plein. Mattheus n'est pas encore là, alors tu peux faire semblant de rejoindre innocemment la table des Poufsouffle. La jolie blonde est là, le livre aussi. Les gants posés négligemment à côté d'elle, aussi. Sans un bonjour, seulement un sourire, tu lui demandes : " Ce soir, on couche ensemble ? ". Tu soutiens son regard et pouffes doucement. C'est un peu votre bonjour à tous les deux, non ?
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 7:43

Semaine 2 - jour 1. Refus 3.
Lundi matin, c'est la reprise des cours. Tu as finis le livre mais tu as décidé de lui ramener, il semblait tellement lui plaire que tu ne voulais pas le laisser sans les deux dernières pages, peut-être qu'il avait envie de lire tout entier aussi, tu pourrais lui prêter. D'ailleurs quand il arrive, c'est ce que tu allais lui proposer mais faute de bonjour, tu as le droit à ta question matinale, il te parle de coucher ensemble. Cet homme ne se lassera donc jamais ? Comme une évidence, cela te fait pouffer de rire toi aussi et tu réponds en attrapant déjà le café pour le servir :

« Non merci sans façon, ce soir je suis occupé en plus... »

Oui c'est clairement n'importe quoi comme excuse et il s'en accommode un peu trop bien, répondant comme toujours qu'il n'y aura qu'à attendre demain, tu ajoutes le sucre, tu mélanges et tu lui déposes le livre devant sa place en lui expliquant qu'ainsi il pourra le lire s'il fait la promesse de te le prendre car c'est une vieille édition mais surtout un cadeau de ton père. Tu lui précises avec un petit sourire : « Il est très précieux alors prends-en soin d'accord ? » Hélas il ne semble pas vraiment emballer par l'idée de posséder un objet aussi précieux il précise même qu'il est un peu tête en l'air alors tu lui réponds : « Toi tête en l'air ? Je ne vois de quoi tu parles... Mais D'accord, si tu changes d'avis je suis certaine que tu pourras y faire attention... Sinon et bien, je le relirais... » Il te précise même qu'il préfère lire par dessus ton épaule.

Tu regardes ensuite sa montre avec un intérêt certaine, comme tu as pu le constater toute la semaine dernière, attendre que son ami vienne le chercher est un jeu. Un jeu auquel tu as vraiment envie de jouer alors tu lui demandes avec un petit sourire aux lèvres en désignant sa montre de ton index:

- « Quel dommage qu'elle ne soit pas de mon côté je pourrais savoir combien de temps mets ton ami pour te retrouver... »

A la suite de tes mots, il va pour prendre ta main, tu n'as pas tes gants alors tu retires vites tes doigts, tu ne voudrais pas qu'il se voit confronter à ton pouvoir de bon matin, tu souffles de soulager en ajoutant un « Désolée... » Qui en dit long. Est-ce-que tu as peur qu'il te prenne pour une fille étrange ? Oui ! Qu'il puisse t'en vouloir pour ton geste ou qu'il te juge ? Non pas forcément, tu ne penses pas que ce soit son genre. Enfin heureusement tu peux changer de sujet grâce sa question :  « Tu paris qu'il mettra combien de temps, aujourd'hui ? » Et lui dire en remettant tes gants pour pouvoir toi poser ta main sur la sienne :

- « Je dirais environ 10 minutes ? On est lundi il doit être en forme, non ? »

Mais Mattheus est toujours plein de surprise, non ?

Semaine 2 - Jour 2 - Refus 4.
Mardi matin, le café n'attends plus que lui... Et il est en forme. Certains aiment commencer la journée en douceur par des politesse comme "Est-ce-que tu as bien dormi ? " ou encore "Comment tu vas ce matin ? " Mais Arthur lui, il arrive avec son petit sourire et sa demande déplacée... Il te fait rire car c'est un peu votre manière de vous saluer, désormais c'est confirmer. La différence aujourd’hui c'est en rapport avec ta réponse d'hier... et tu lui réponds alors forcément :

- « Je ne suis pas occupée mais je ne coucherais pas avec toi quand même... »

Et ça te fait pouffer de rire, tu lui prépares son café en ajoutant une pointe de lait, peut-être que avec du sucre et du lait il fera plus aucune grimace ? Tu fais des tests comme on fait une potion pour lui trouver son accord parfait. Ce serait amusant qu'il puisse avoir les mêmes préférences que toi dans ton thé, non ? Tu as ce petit regard curieux à attendre sa réaction, s'il aime tu continueras à ajouter du sucre et du lait. Vraiment un vieux couple... Mais c'est qu'avec le temps tu y trouves un jeu des plus plaisant... Un souffle de bonne humeur taquine qui vous réveille tous les deux en douceur. C'est agréable de l'avoir à tes côtés, hein. Puis tu sors le livre à la même page qu'hier et tu lui dis dans un sourire pour votre second petit jeu :

- « Combien de temps aujourd'hui tu penses ? »

Comme un petit rituel, les matinée s'enchaînent.
Arthur demande toujours si tu veux coucher avec lui, et tu lui réponds toujours que c'est non... Les deux jeux restent les mêmes. Sa demande puis vous attendez de savoir combien de temps Mattheus va mettre pour venir le chercher. Ce dernier commence à remarquer ta présence mais n'ose pas encore te saluer. Et puis il y a les journées un peu spéciale.

Semaine 2 - Jour 4 - Refus 6.
Il était en retard et vous n'avez pas énormément de temps ensemble car tu devais filer en cours et lui en retenu.

Semaine 2 - Jour 7 - Refus 9.
Il trouve une nouvelle méthode pour te le demander. Arthur et ses idées d'enfant. Arthur et son côté rêveur, il choisit de l'écrire sur un bout de papier qu'il ensorcelle sans mal pour qu'il forme une belle fleur en papier avec une case à cocher pour accepter... L'effort est beau. La réponse elle, reste la même. Il a juste remarqué que tu aimais lire...

Semaine 3 - Jour 3 - Refus 13.
La veille il a demandé deux fois alors il a changé les scores. Et ce matin, il ne peut pas trouver sa place à côté de toi car il y a toutes ses filles qui veulent te poser milles questions à son sujet. Elles semblent vouloir s'assurer de pouvoir lui parler et surtout de mettre un nom sur votre relation. Tu expliques calmement qu'il n'y a rien de plus qu'une histoire de café, elles ne comprennent pas et quand il arrive, c'est impossible de les retenir... Vraiment ce garçon amène des jeux amusants dans tes matinées mais aussi... Beaucoup d'agitation.... Tu soupires, tu es un peu déçue car ce ne sera qu'un café à emporté pour lui. Il te remercie, tu lui dis encore « Non pas ce soir...» Il lui souhaite bonne journée et Mattheus ose enfin te saluer d'un signe de main que tu viens lui rendre. Il se marre, il doit avoir enfin compris que Arthur s'amusait de cette situation, non ?

Semaine 3 - Jour 4 - Refus 14.
Ce matin tu ne pouvais pas être là pour l'accueillir, enfin si mais certainement pas à la même heure que lui. Alors tu as laissé une tasse avec un sortilège pour qu'elle reste chaude, tu as glissé un petit bout de papier, une petite lettre en forme de bateau origami pour qu'il puisse avoir de la lecture, une compagnie même dans ton absence. Tu te doutes que les gens vont l'ouvrir pour savoir ce qu'il peut y avoir marquer dedans - c'est que vous êtes devenus une énigme pour quelques personnes trop curieuses à la table - alors tu as lancé un sort sur le papier pour qu'il reprenne sa forme une fois deplié et lu. Dedans tu lui as écris : « Désolée, ce matin je devais manger vite, nous allons balader avec des amis, je t'ai quand même fait le café et je t'ai laissé ce petit papier juste pour te dire que la réponse est toujours "Non" Passe une belle journée, Arthur. »

Semaine 3 - Jour 5 - Refus 14
Aujourd'hui pas de question ? Pas d'Arthur pour avoir son café ? Plus tu vois l'heure qui défile,plus tu te dis qu'il ne viendra pas. Tu ne peux pas attendre car hélas tu as cours, tu ne peux pas te permettre un retard pour une question de café. Visiblement votre petit jeu amuse vraiment certaines personnes à ta table des Jaunes. Certains se permettent même de te chambrer gentiment ce matin car il n'est pas là. L'un des garçons annonce même que ton prince charmant ne va certainement pas venir car tu n'était pas là hier pour l'accueillir. Tu roules les yeux en répondant que ce n'est pas ton prince charmant et que ce n'est surement pas la raison de son absence. Mais hélas, il ne vient vraiment pas du tout. Pas inquiète pour un sous, tu laisses ce petit monde à ses questionnement. Quand Arthur arrive, c'est une des filles du groupe des curieux qui vient l'accueillir, elle ne te ressemble en rien alors il doit être surpris, non ? Elle explique qu'elle, elle peut faire le café si il veut ce matin, elle explique quand même que tu as attendu jusqu'à la dernière limite avant de partir. Vous voyez, ce n'est pas une vilaine fille. Et oui, le monde n'est pas peuplé que de cons. Une chance, non ? Mais aujourd'hui il n'y aura pas de 15ème refus ? Possible.

Semaine 3 - Jour 6 - Refus 15.
Ce matin, tu veux pouvoir jouer tranquillement avec Arthur. Tu veux pouvoir lui dire non, puis compter les minutes avec lui en lisant le livre que tu n'avances que lorsqu'il est à tes côtés. Tu y crois mais visiblement cela ne sera pas pour ce matin... Car la fille qui est venu prendre ta place hier vient te voir pour te demander si elle peut te la piquer encore aujourd'hui. Étrange comme question, non ? Elle dit que le courant est bien passé entre elle et lui hier. Elle précise qu'elle aimerait pouvoir en profiter pour qu'ils puissent discuter ce matin encore... Tu soupires et roules les yeux, elle croise les bras... Attends est-ce réellement une question de sa part ? Là tu as des doutes.. Mais quand même, ce garçon fait vraiment tourner les têtes... Tu regardes l'étudiante dans les yeux et tu pouffes de rire... La fille insiste en disant qu'il ne devrait plus tarder, et tu lui réponds avec un petit sourire que si elle a besoin de tout cela pour pouvoir lui adresser la parole, c'est un peu triste. Elle se vexe, elle te dit que tu es juste jalouse et tu soupires, tu lui fais signe d'aller prendre ta place, toi tu vas te mettre en face pour aujourd'hui. Oui, ça sera certainement en face d'Arthur mais ça, tu ne lui dis pas, hein ? Il finira bien par te remarquer... Et tu pourras lui servir son café.

Installée devant ton thé, tu as toujours tes gants car il y a beaucoup de monde sur la table. La fille d'hier sourit à pleine dents quand Arthur arrive, c'est mignon... Tu la laisses faire, elle parle beaucoup, non ? Derrière ton livre face à lui, tu observes la scène amusée, il y a fort à parier qu'il va te chercher des yeux. Tu as déjà remarqué qu'il le faisait, il doit en avoir marre de se tromper quand c'est une blonde à ses côtés. Tu te dis qu'il doit te trouver grâce à tes gants et ton livre.. Ce matin, tu vas un peu l'aider quand même, tu lui souffles un simple

-  « Bonjour Arthur...» Pour lui indiquer ta position mais la groupie doit y voir une menace car elle veut faire le servir rapidement pour son café, mais elle ne connait pas tous les détails. Elle serre juste un café pour lui tendre... Non ce n'est pas bon, tu déposes donc ta main gantée sur le dessus de la tasse en soufflant à ton ami du matin : « Attends, il manque les deux sucre et le lait... » La demoiselle s'excuse, elle rattrape son erreur, elle mélange et finalement quand elle veut ramener la tasse vers Arthur, cette dernière se renverse entièrement sur lui... Tu pouffes de rire derrière ton livre, elle te foudroie du regard... Oups...


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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 18:13

Semaine 2 - jour 1. Refus 3.
Semaine 2 - Jour 2 - Refus 4.
Semaine 2 – Jour 9 – Refus 9
. Tu as essayé d’être plus créatif aujourd’hui. Sans t’en rendre compte, tu as laissé ton esprit de gamin mener le bal. Tu t’es laissé inspirer, le petit sourire espiègle aux lèvres, et c’est ainsi que tu lui as offert ce chef d’œuvre. Cette rose en papier, dont le cœur contenait ta demande très romantique : « Veux-tu coucher avec moi ? ». Elle a coché « Non ». Neuvième refus. Tu te marres.

Semaine 3 - Jour 4 - Refus 14. Elle n’est pas à sa table aujourd’hui, mais elle a pris le soin de ne pas te laisser dans l’errance. Tu t’installes face à ton café chaud et observes sa lettre. Son origami est en forme de bateau et cela te fait sourire. A-t-elle deviné que ton plus grand rêve est de construire ton bateau? Aucune idée. Tu déplies le papier et… C'est le quatorzième non. Tu te marres.  


Semaine 3 - Jour 6 - Refus 15. Vous ne vous êtes pas revus depuis jeudi. Cette fois, tu ne te fais pas avoir. Hier, tu l’as loupé par ton incapacité à respecter un horaire. Ce matin, tu fais ça bien. Un geste après l’autre. Levé, douché, habillé et tu t’es lancé. Avec ton sourire léger habituel et ta démarche flottante, tu entres dans la Grande Salle. Tu fronces légèrement des sourcils lorsque tu constates que la table des Poufsouffle est bien plus remplie que la veille. Depuis quand sont-ils si populaires ? Tu laisses cette réflexion au néant et t’assois après que deux gamines aient libéré leur place, le teint écarlate. Ah, les ados. Tu souris dans ta barbe et te penches vers ta voisine. Avec douceur, tu lui souffles un : « Bonjour ».

Ta voisine est en fait un voisin. Il te répond, le sourcil relevé, et tu retiens un rire. Tu t’es encore planté. Tu cherches autour de toi, à la recherche d’indices. Ton amie du matin porte des gants et lis des livres. Elle ne devrait pas être difficile à trouver. D’autant plus si elle est devant le bout de ton nez. Ce qui est littéralement le cas. Ta voisine de table est face à toi, derrière son livre. Comment vas-tu pouvoir lire ? Elle te souffle un bonjour et toi, tu lui réponds avec douceur : « Bonjour, … ». Mince, comment s’appelle-t-elle déjà ? Tu l’ignores. À vrai dire, tu ne lui as jamais demandé. Tu n’y as jamais pensé. Cependant, tu décides de ne pas lui demander. Tu adores les mystères et tu décides de garder celui-ci intact. Tu conclus donc ta phrase avec ton sourire aérien, rapidement effacé par l’agitation autour de toi. Un café se verse, mais ce n’est pas ta voisine qui le fait. Étrange. Les Poufsouffle sont-ils si aimables qu’ils apprécient servir le café au premier idiot qui se trompe de table ? Peut-être. Avec un sourire, tu la remercies poliment pour son attention. Cela doit certainement la déstabiliser, car elle te tend presque brutalement ta tasse.

Tu ne réagis pas sur l’instant. Tu es trop lent. Ta voisine, par contre, a le temps de recadrer la nouvelle serveuse de la table. Tu observes les deux jeunes femmes, les regards qu’elles se lancent, et ton sourire s’élargit. Alors comme ça, c’est toi l’origine de cette agitation? Un sourire discret se dessine sur tes lèvres, alors qu’elle te tend ta tasse. Tu la remercies et plantes ton regard dans le sien. Tu la remercies avec ce petit éclat, ce petit regard tentant. Ce regard d’une telle douceur qu’il en ferait se damner un couvent. Tu lui offres cela, amusé de découvrir ses réactions. Sauf qu’Arthur, à jouer comme cela, tu finiras bien à recevoir un retour de bâton. D’ailleurs, cela ne tarde pas. Ce n’est pas un bâton que tu reçois, mais un café bouillant sur ton bras. Ça t’apprendra, tiens.

Cette fois, tu réagis vite. Tu serres les dents et retires ton bras. La prochaine fois, tu t’en souviendras : ne pas draguer, une tasse de café à la main. Elle s’excuse déjà, tu lui chuchotes que ce n’est pas grave et tu sors ta baguette. Du moins, tu essaies. Ce n’est pas tâche aisée, parce que la jeune femme se met déjà en tête de tamponner tout ton corps, même les endroits secs. Avec un mouvement doux, tu poses tes doigts sur son avant-bras. Tu arrêtes ses gestes et descends tes doigts jusqu’aux siens. Indolent, jusqu’au bout, tu oublies de lui dire de ne pas s’en faire. Tu préfères laisser parler la douceur de tes gestes. La jeune femme semble comprendre le message, car ses gestes se figent. Tu lui souris pour la remercier, puis règles la situation à l’aide de sortilèges. Sans un mot, les tâches de café s’évanouissent et tes brûlures disparaissent. Tu relèves alors la tête et détaches enfin tes doigts qui retenaient la jeune femme. Avec ton petit sourire taquin, tu lui murmures : « Je vais m’occuper du café aujourd’hui, je crois. En désires-tu un ? ». Et tu te mets à la tâche, toujours avec lenteur. Tu mets tes sucres et ton lait et lui offres la même chose. Avec douceur, tu te penches vers elle et lui chuchotes à l’oreille : « Passe une bonne journée ». Avec un sourire, tu te lèves. Tu fais le tour de la table et rejoins ta voisine habituelle. Tu ne t’installes pas, tu te baisses simplement à sa hauteur. « Il est 7h44. J’espère que nous pourrons lire demain ». Car depuis plusieurs jours, l’agitation autour de la table des Poufsouffle vous en empêche. Mais toi, tu aimerais connaître la suite des aventures d’Alice. Mais il est 7h44 et Mattheus te tombe dessus. Tu n’as même pas pu lui poser ta question. Avec un sourire, tu la salues et lui demandes en silence : pouce en l’air ou pouce en bas pour ce soir ? Tu te marres et Mattheus te tire par le col.
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 18:39

Semaine 3 - Jour 6 - Refus 15.
Evidemment, il ne connait pas ton prénom. Evidemment, tu ne comptes pas lui donner tant qu'il n'a pas demandé... Et du peu que tu connais de ce rêveur, tu n'es pas certaine qu'il te le demandera demain. C'est qu'il aime prendre son temps, sans parler de son côté joueur. Un côté qui ressort particulièrement ce matin. On peut dire qu'il sait jouer de ses charmes et de sa douceur à la perfection. Tu ne lis pas une seule ligne de ton livre, tu es bien trop occupé à observer cette pauvre fille se démener sous le regard tentant du Don juan. Maladroite mais tellement volontaire, cherchant à bien faire pour ne pas lui laisser une mauvaise impression. Tu aimes ce genre de sincérité un peu bancale parfois. Mais tu aimes encore plus voir Arthur se jouer de la belle. Il s'occupera donc du café ce matin ? Cette pensée te fait sourire derrière tes pages. Tu n'as pas quitté des yeux la scène une seule seconde... Il te fait rire le bougre, il te fait vraiment rire. Avec une douceur inébranlable, il vient détruire les espoirs innocents de cette pauvre fille. Avec aisance et légèreté, il instaure une distance de politesse pour avoir la paix. Alors il sait aussi faire ce genre de choses ? Cela ne fait que te confirmer qu'il joue beaucoup sur la subtilité...

Il s'éloigne, quitte la table.
Tu n'auras donc pas ta question ce matin ? Il fait le tour pour venir à ton oreille en se penchant. Tel un secret il te parle de demain et tu lui souffles dans un petit rire « Je l'espère moi aussi... Notre table est devenu un peu trop populaire... Je me demande pourquoi. » Tu le dis, un regard entendu et complice du coin de l'oeil. Il le sait, tu le sais. Ce n'était qu'une petite plaisanteries de plus. Mattheus joue son rôle à la perfection, Arthur s'éloigne et sa demande finalement se fait sans parole, tu as ce petit rire étouffé. Il est vraiment pas possible ce garçon, tu secoues la tête avec dépit avant de répondre avec un petit pouce vers le bas. Ce ne sera pas pour aujourd'hui. Refus 15.

Semaine 3 - Jour 7 - Refus 16.
Ce matin, tu lui as gardé la place. C'était un peu votre promesse secrète d'hier. Le dimanche en plus, Mattheus semble un peu moins réactifs que les autres jours, il se lève plus tard... Alors tu as bon espoir de pouvoir enfin partager un vrai petit-déjeuner avec Arthur. Tu réalises que cela fait quand même la troisième semaine, c'est devenue une habitude. Votre petit rituel du matin, votre jeu, votre monde. Tu réalises que tu y prends un certain plaisir. Tu as envie de le découvrir un peu plus, il te fait rire car il ne semble pas voir le monde comme les autres, un peu comme toi et ça, ça te plait. Tu penses d'ailleurs lui poser quelques questions de temps en temps, cela ses réponses tu continueras ou tu comprendras qu'il ne le désire pas et tu arrêteras. Quoiqu'il en soit pour le moment, sa place est assurée à tes côtés. Tu n'as pas eu besoin de te battre pour cela puisqu'il y a bien moins de monde le dimanche matin à cette heure-ci. Tu as préparé ton thé, tu as sorti ton livre. Tu attends qu'il arrive le sourire aux lèvres. C'est calme ce matin, ça fait du bien. Il avait demain alors tu espères qu'il sera là rapidement et cette pensée te fait sourire... Sinon, tu seras patiente, aujourd'hui tu n'as pas personne à rejoindre alors tu pourras rester plus longtemps à l'attendre.
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 19:16


Semaine 3 – Jour 7 – Demande 16.
Hier, la soirée a été démente. Tu as un mal de crâne à ne jamais te lever. Heureusement pour toi, tu as une sœur en médecine. Elle a certainement loupé sa vocation de dealeuse, puisqu’elle vole régulièrement son labo pour t’envoyer des médocs. D’ailleurs, c’est parce qu’elle t’en a renvoyé hier que tu peux te lever. Le mal de tête passe et tu rejoins la Grande Salle. Ce matin, tout est calme. Même la table des Poufsouffle. Tu souris et t’y avances. Le livre est là, les gants aussi. Dans un sourire, tu la salues et t’installes. La table est presque vide et, avec soulagement, tu constates que les amoureuses transies ne sont pas encore levées. Tu consultes ta montre. Il est à peine sept heures. Diantre, combien de temps as-tu dormi cette nuit ? Trois heures ? Le médoc de ta sœur est vraiment puissant. Arthur, peut-être aurais-tu dû lire les indications sur le flacon. Mais tu sais quoi ? Tu vas vite redécouvrir la folie de ta sœur. Sauf que pour le moment, tu poses ton regard sur la jeune femme. Tu apprécies son visage, l’oublies dans la seconde où tu portes ton attention vers ta tasse de café. « J’espère que tu ne vas pas essayer de m’ébouillanter avec ? ». Tu souris et relèves le nez vers elle. Oui, c’est la forme de ta demande aujourd’hui. Tu te marres et tends la main vers son livre. Ses mains gantées cachent une partie du texte et tu les décales doucement.

Tu les déplaces, puis analyses avec attention les détails de cet accessoire. Jusqu’à maintenant, tu te disais qu’elle les mettait pour se protéger des bactéries. Qu’elle devait avoir une santé fragile. Qu’elle faisait comme ta cinglée de sœur lorsqu’elle était jeune. Sauf que maintenant que tu les contemples, tu comprends que les microbes ne sont certainement pas le problème. Ils sont trop élégants et trop fins pour être utilisés avec un tel usage. Tu les observes un peu plus et retires ta main de la sienne. Avec douceur, tu lui demandes : « Tu n’as pas chaud avec tes gants ? ». La question est décalée, tout à fait bancale, comme toi. Mais c’est le type de détails qui, pour toi, a de l’importance. Tu attrapes ton café et observes encore un instant ses gants. Puis, tu remontes ton regard vers le sien. « Je peux te demander pourquoi tu les portes tout le temps ? ». Tu souris et ton petit regard de gamin illumine ton visage : « Tu as les doigts crochus, comme les sorcières ? ». Oui, c’est une explication tout à fait acceptable pour toi. Mais avouons-le. Si tu as pris tes airs de gamin, c’est surtout pour lui permettre d’entrer dans ton délire. Pour lui éviter de répondre si elle le désire. Tu ne veux pas la mettre mal à l’aise avec ta curiosité, sûrement un peu déplacée. Car après tout, peut-être est-ce juste un style qu'elle se donne. Et disons-le, tu te connais. Parfois, tu as tendance à voir le zèbre avant le cheval. L'extraordinaire avant le banal.
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 19:50

Semaine 3 – Jour 7 – Refus 16.
Tu peux sans mal reconnaître sa voix. Tu n'auras vraiment pas attendu longtemps ce matin, il est bien matinal. Il est d'ailleurs particulièrement bien réveillé, surprenant dis donc, ce matin tu n'as pas le droit à ta première question... Vous avez plus de temps alors peut-être que vous allez pouvoir faire la conversation. Est-ce-que ça le tente autant que toi ? ça serait vraiment agréable comme dimanche matin. Un matin qui commence par une plaisanterie sur la café, un matin qui commence par une réponse aussi joueuse que la sienne quand tu attrapes la carafe pour servir le café en même temps : « Je suis encore entrain d'y réfléchir... Alors tiens-toi sur tes gardes Arthur.» Tellement peu crédible, Moera.

Puis il te regarde comme s'il attendait une réponse et tu comprends que c'est sa manière à lui d'attendre ton refus ce matin alors tu mimes un "Non" avec tes lèvres avant de le laisser pousser tes doigts des siens pour voir ton texte. Ah oui, ce matin il va pouvoir lire par dessus ton épaule, c'est vrai... Comme quand c'était encore calme à la table. Mais il ne détache pas tout de suite ses doigts des tiens. Ton coeur serre un peu, ton souffle se coupe sans que tu ne le contrôles, tu sais comment ça va se passer. Tu sais que ce matin, il va te demander, il va te parler de tes gants... il libère tes doigts et la question tombe sans attendre.

« Tu n’as pas chaud avec tes gants ? » Tu ne l'attendais pas franchement celle-ci. Tu le regardes alors que tu es entrain d'ajouter le sucre et le lait dans sa tasse. Tu le regardes et tu souris. Voilà une question vraiment importante, tu réponds en poussant doucement sa tasse vers lui : « Si, ils  tiennent vraiment trop chaud, en était c'est un enfer même avec ceux en dentelle...» Est-ce-que cela va finir ainsi ? Tu espères que cela puisse suffire mais... Non, son regard vient même chercher le tien. Ce n'est pas tout les jours que tu vois son visage si en détails, il est beau c'est vrai mais toi, tu supposes que son succès vient de son regard et surtout de ses expressions. Ou de la douceur de ses gestes, enfin là, c'est pas le sujet. Tasse à la main, il te demande enfin pourquoi tu les portes tout le temps. Ton cœur loupe une mesure, tu n'es pas du genre à te défiler mais rapidement il détends l'atmosphère avec sa plaisanterie. Voilà une explication parfait, tu pouffes de rire et tu réponds toujours perdue dans ses yeux : « Tu dois avoir raison c'est à cause de mes doigts crochus... Regardes. »

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'il va les voir, car pour manger c'est quand même bien plus pratique sans eux. Tu souris et délicatement tirant sur les doigt un à un pour pouvoir les retirer, tu viens ôter tes gants, tu montres ensuite devant son nez tes mains. Ton épaule contre la sienne, tu l'invites à suivre ton mouvement de regarder tes mains dans la lumière du plafond, tu les agites dans tous les sens et tu expliques dans un petit sourire :

- « Je trouve pourtant que je n'ai pas à me plaindre, mes mains sont assez fines, même assez jolies... Et certainement encore plus sensible que le reste de mon corps mais... Je peux pas toucher les gens avec à cause de malédiction. »

Tu dis cela comme tu pourrais lui demander de te passer un fruit, n'est-ce-pas ? Parce que ça sonnera toujours plus léger, plus facile ainsi. Tu baisses doucement tes mains pour venir les déposer sur le livre encore ouvert devant toi, tu effleures le papier, tu adores cette sensation. Mais elle se fait vraiment trop rare, ou trop solitaire. Tu tournes ton visage vers lui et tu souris en demandant avec amusement :

- « Si je te parle de mon secret, tu devrais me donner un des tiens, ça te va ? »

Finalement, l'extraordinaire c'était une bonne idée de lui donner sa chance, non?
Arthur Madeck
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 20:51

Semaine 3 – Jour 7 – Refus 16.

Elle entre dans ton jeu. Elle semble ne pas vouloir en parler et ce n’est pas grave. Après tout, vous n’avez pas élevé les torchons cochons ensemble. C’est compréhensible et tu ne t’en offusques pas. Comme si, de toute façon, tu pouvais être vexé. Le sourire toujours aux lèvres, tu te redresses. Elle commence à retirer ses gants et tu observes la scène. Ses mouvements sont délicats et, étrangement, un souvenir semble effleurer ton esprit. Mais il passe trop vite pour que tu l’attrapes et tu reportes ton attention sur les mains de la jolie voisine. Sans surprise, tu découvres des doigts tout à fait normaux. Ton sourire s’élargit et, après un regard entendu, tu lui fais mine d’imiter des doigts crochus. Tu insistes plusieurs secondes là-dessus, sans un bruit, un petit sourire amusé sur les lèvres. Il faut qu’elle y mette un peu du sien, aussi, si elle veut que tu crois en son histoire de doigts crochus. T’es un vrai gosse, Arthur.

Finalement, elle ne semble pas te suivre dans ta bêtise. Elle remonte ses doigts vers le plafond. Tu suis son mouvement du regard et les observes plus sérieusement. Rien n’accroche ton regard. Pas de déformation, pas de longueur démesurée, pas d’ongles qui disent merde, rien. Seulement des mains fines, délicatement sculptées. Tu clignes des yeux, un peu déçu. Peut-être que cette jeune femme se fiche de toi. Peut-être qu’elle a capté ton côté lunaire et qu’elle en joue ? Car quand tu les regardes, tu les trouves normales, ses mains. Tu t’apprêtes à détourner le regard pour le jeter vers elle et ajouter une petite bêtise, mais elle te coupe l’herbe sous les pieds. Elle t’explique qu’elle est sujette à une malédiction. Cette fois, c’est confirmé : elle joue avec toi. Car cela ne peut être vrai ? Avec douceur, tu lui souris et poses ton regard dans le sien. « Une malédiction... Comme celles des fées ? ». Quitte à entrer dans ton monde de paumé, autant y aller de bien pied.

Avec douceur, tu te rapproches d’elle, comme pour entrer dans la confidence de son histoire. Dans son regard, tu cherches la preuve qu’elle joue avec toi. Tu les explores un instant, puis te redresses légèrement. C’est étrange, tu ne vois rien qui trahit une quelconque malice. Alors elle serait réellement maudite ? Pour de vrai ? Ton regard, d’ordinaire si flou, se stabilise sur la jeune femme. Tu as déjà lu sur le sujet. Tu sais que ce n’est pas comme dans les contes. Du moins, pas tout à fait. Que ce type de maléfices ne sont pas facilement curables. Voir même impossible à lever. Doucement, tu rabaisses ton regard vers ses mains. Elle t’explique alors qu’elle ne peut toucher personne. Tu fronces des sourcils, tu ne comprends pas. Sans poser de questions, tu suis du regard ses mains qui se déposent sur le livre. Tu observes ses gestes, sa façon de découvrir le monde sans gant.

Une petite pensée t’effleure l’esprit et celle-ci, tu peux l’attraper. Comment tu ferais, toi, si tu ne pouvais toucher personne ? Tu bats des cils et rejettes cette question. Ce n’est pas imaginable. Le regard un peu troublé, tu relèves le nez vers elle. Elle te propose un marché qui te fait sourire. Tu y réfléchis un instant, puis déposes ton regard sur ses mains. « D’accord, mais... Je ne suis pas sûr d’avoir des secrets à te confier ». Tu souris, toujours aussi doux, et te perds un peu sur ses mains. Elles n’ont aucune trace. Aucune cicatrice. Elles sont parfaites. Quelle est leur malédiction, alors ?

Tu y penses encore un instant. La jeune femme peut être fière ; peu de personnes captent autant ton attention. Tu y réfléchis puis relèves enfin le regard vers elle. Tu cherches encore son regard, car c'est ta façon de garder les pieds sur terre. De focaliser ta concentration sur la personne, non sur tes idées ou tes errances. « Quel type de secret aimerais-tu connaître ? ». Il va falloir t'aiguiller car toi, tu es certain d'être sincère sur tous les aspects de ta vie. Et puis, même si tu as dit que tu pensais ne pas en avoir, qui sait ? Peut-être qu'il y a des trucs que tu caches, sans même t'en rendre compte ? Car c'est entré dans tes habitudes les plus courantes, les plus banales, que tu n'y vois même plus à quel point tu protèges ces petits bouts de toi ? Après tout, on a tous nos secrets. Tu n'es pas si exceptionnel que cela Arthur, faut pas croire.
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 21:34

Semaine 3 – Jour 7 – Refus 16.
On le va pas se le cacher, tu n'as jamais vraiment aimé en parler, mais il y a ce petit jeu entre vous, cet étrange climat de confiance qui s'est installé à force de temps et de matinée plus ou moins mouvementée. Tu as envie de le découvrir lui et cela passera aussi par tes confidences à toi, alors tu es contente dans un sens qu'aujourd'hui après 21 jours il te pose enfin une question. C'est comme s'il te montrait un peu plus d’intérêt et pour toi, c'est si vous pouviez passer de simple connaissance du matin, à matin autour d'un café l'idée te plait, elle te plait presque autant que sa question sur ta malédiction. Toi qui adore tant les fées, tu aimerais que ce soit le cas alors dans un petit rire attendri sans le regarder c'est ce que tu lui viens lui répondre :

- « J'aurais vraiment préférée être maudite par une fée... »
Une vérité tout de même amère car si vraiment tu devais choisir, tu aimerais ne pas avoir de malédiction du tout, ou alors juste celle de base. Celle qui ne t'empêche pas de pouvoir toucher les gens, faire passer tes émotions par tes doigts plus que par tes lèvres. Ah voilà que nostalgie s'invite, tu as remarqué que désormais il les observe tes mains. Il doit se demander comment et pourquoi, tu as fais très attention avec lui, tu ne voulais surtout pas qu'il subisse ça de bon matin. Tu fais attention avec tout le monde, mais un peu plus pour lui car il est devenu ton quotidien... Tu soupires et il te confie qu'il ne sait quel secret il pourrait bien choisir de t'offrir. L'idée te fait sourire, il n'est pas le premier à se penser sans secret, sans arrières-pensées. Il n'est pas le premier à accepter avec assurance. Ce sont souvent eux qui sont tombés de haut, mais Arthur, il n'est pas comme ses personnes-là... Même si tu ne le connais que depuis une vingtaine de jours, ça tu peux l'affirmer sans hésitation. Et c'est d'ailleurs pour cela que tu es si heureuse de pouvoir partager ce petit bout de passé avec lui. C'est pour cela que tu es si heureuse de lui offrir ton secret maudit.

Il cherche ton regard, tu le réceptionnes dans un sourire. Délicatement tu replaces tes cheveux, tu adores les sentir ainsi tous tes doigts, si soyeux et délicats, tu t'égares dans son océan bleu un peu trop gris et tu souris à sa question. Il faut être précis alors quand on demande un secret ? Peut-être qu'on ne lui en a jamais demandé ? On en a souvent plus après son cul qu'après sa tête... Cette pensée te fait pouffer de rire poliment, tu réponds alors tendant la main... Non, tu te ravises et pinces les lèvres. Tu t'es laissé emporté par sa douceur, c'est pas bon. Tu serres tes mains entre elles, tu ne détournes pas le regard très long. Tu réponds les yeux dans les yeux en t'assurant de ne pas lui poser de question :

« Je voudrais bien un secret qui soit un petit bout de toi, un truc que tu ne partagerais pas avec tout le monde ici... Juste une chose qui pourrait me faire dire, désormais je te connais un peu mieux ... Arthur. »

Déjà, toi tu connais son prénom. Il ne peut pas en dire autant, mais ce n'est pas cela dont tu parles. Tu hausses les épaules en te tournant complètement vers lui, tu tends alors tes mains entre vous deux et tu expliques avec beaucoup de calme et de douceur :

« A la base, elles n'étaient pas maudites, il n'y avait que mes yeux qui l'étaient... Il y a quelques années, ma tante pensait pouvoir me libérer de cette malédiction, mais ce fut un échec. Je suis tombée dans un profond sommeil, tu sais... Comme la belle au bois dormant, pendant plus de 6 mois... » Tu souris, agitant les doigts comme une petite bestioles, tu as ce petit rire gênée puis tu reprends car tu sais, tu le sens au fond de toi qu'il t'écoute sincèrement. Ton regard kidnappe le sien à nouveau, tes mains toujours entre vous deux comme une barrière.

-  « Mes yeux comme mes mains font dire la vérité... Mes yeux, il suffit que je pose une question... Mes mains c'est un peu plus vicieux, c'est en rapport avec le contact. Quand une personne touche mes doigts... Il me dit une chose cachée au fond de son cœur, cela peut varier en fonction de l'ambiance, des pensées du moment de la personne... Mais il va me le confier sans que je demande quoique ce soit et surtout sans pouvoir se retenir. Souvent c'est des remarques sur ce qu'on peut penser de moi, ou alors sur un mal-être qu'on se refuse de voir ou d'assumer. Des sentiments aussi... Parfois c'est juste un désir, une pensée un peu instinctive... Sauvage ou même... indécente. C'est drôle dans un sens, j'ai reçu bon nombre de compliments plus que douteux à cause de mes mains... »

Doucement tu baisses tes mains, tu baisses aussi les yeux, tu les frottes entre elles comme pour les protéger et tu lui murmures comme si c'était le plus douloureux de tes secrets : « Si tu savais comme j'aimerais pouvoir toucher les gens dont je suis proche sans avoir peur... J'adore cela. Je suis vraiment très tactile. Mais je ne peux pas car beaucoup de ces vérités, les gens ne sont pas prêts à les partager et ils finissent à un moment ou un autre par me le reprocher...»

Voilà donc ta sombre vérité Moera, ça fait mal hein ? Tu as tout balancer sans mettre de gant... Oui bon, elle était facile celle-ci. Ton visage remonte une nouvelle fois vers Arthur et tu lui souris mais ce sourire il est bien plus mélancolique que les précédents, bien que bercée de douceur, tu lui laisses le temps de différents toutes les informations que tu viens de balancer.
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 22:53

Semaine 3 – Jour 7 – Refus 16.
Tu captes son petit mouvement vers tes mains et un sourire en coin s’invite sur tes lèvres. Ainsi, elle voulait les prendre ? Tu l’observes et constates rapidement la gêne qu’elle éprouve face à son geste. Avec douceur, tu éloignes tes mains pour réduire la tentation. Tu es habitué à ce genre de réactions. Elle n’est pas la première. Cela arrive souvent que les gens tentent des rapprochements, sans même un effort de ta part. Pourquoi, tu n’en sais rien. Toi, tu n’as pas subi de malédiction. Peut-être est-ce ta douceur, ton absence de jugement, qui attire ? Peut-être est-ce ton attitude si détachée, ta gueule de gamin balayé par la connerie de l’univers, qui donne envie de t’attraper par la main ? Tu n’as pas la réponse. En même temps, tu ne la cherches pas. Un sourire, un regard doux et tu endors toute vigilance. Une histoire, quelques manières douces et tu les récupères au creux de tes bras. C’est comme ça. Tu ne vas pas t’en plaindre.

Elle éloigne aussi ses mains et ton regard se fond dans le sien. Elle t’explique ce qu’elle attend de toi et tu l’écoutes attentivement. Au final, elle n’est pas très exigeante. Elle ne demande rien de très gros, ni même de fabuleux. Elle demande une partie de toi, un détail qui aurait pu lui échapper. Mais qu’aurait pu lui échapper ? Car soyons réaliste ; elle t’a beaucoup observé ces derniers jours. Elle connaît donc déjà beaucoup de choses de toi. Et puis, à plusieurs reprises, tu l’as vu lire entre les lignes. Tu as capté ses sourires face à tes bêtises, tu as vu ses regards quand tu t’amusais à tromper l’univers avec ton air de débile. Elle connait tes combines, tes aventures foireuses, ton inconstance, voir même ton indifférence. Alors que pourrais-tu lui avouer ?

Tu laisses tomber cette question, car elle reporte ton attention sur elles, sur ses mains. Elle te raconte leur histoire et tu n’en loupes aucune virgule. Les histoires, c’est ton élément. Une fois qu’on te happe dedans, tu n’en sors plus. Que l’histoire soit belle ou laide. Et ce, même si celle-ci est particulièrement laide. Le café refroidit et tu écoutes, sans rien interrompre. Sans une question. Tu fais des allers-retours entre ses mains et son regard, sans un mot. Plus la confession avance, plus tu te redresses. Ainsi, si elle touche ta main, tu risques de lui révéler des désirs secrets ? Ou des pensées qui se sont cachés sous des couches de non-dits ? Tu devrais peut-être te méfier, par égard pour ton amour propre, et pourtant, tu t’approches un peu plus.

Elle finit sur cette confidence de ne jamais pouvoir toucher qui que ce soit, au risque de les braquer et de les perdre. Quelle ironie. Elle fait fuir les autres à cause de ses doigts, tandis que toi, tu les attires grâce aux tiens. Elle les fait fuir devant la réalité, tandis que tu les retiens par la superficialité. Tu réponds à son petit sourire nostalgique et laisses planer un long silence. Tu l’observes, la tête légèrement penchée. Est-elle prête à tenter l’expérience avec toi ? Ou a-t-elle peur que cela brise vos petites routines matinales, selon ta réaction ? Tu ne veux pas forcer. Et puis il paraît que la curiosité est un vilain défaut. La tienne est peut-être placée. Quoiqu’il en soit, tu la laisses décider. Sans rien répondre, tu avances ta main et la déposes à côté des siennes. « Promis, si je dis quelque chose de déplacé, tu auras le droit de me juger ». Tu lèves ton regard vers elle, joueur. Tu joues avec le feu, Arthur. Tu n’as aucune conscience de la portée de cette malédiction. Pire que cela, tu t’en fiches comme de tes premières chaussettes. Tu as accepté de lui ouvrir une partie de toi, tu en paieras les conséquences. Il y a peu de choses dont tu peux te vanter, mais de l'honneur, tu en as à revendre.  

Toujours joueur, tu lèves ton regard vers le sien. Tu souris et ajoutes : « J'espère ne pas pleurer... Après je coule du nez ». Tu pouffes et te mords la lèvre, amusé de ta propre connerie. Réjoui par cette vérité offerte ainsi à vif. Oui, comme un petit con, tu te marres, le regard brillant. Tu n'es pas possible, Arthur.
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Re: [FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur] Ven 19 Juil - 23:20

Semaine 3 – Jour 7 – Refus 16.
Voilà tout est dit. Il y a ce silence, ce moment en équilibre sur le temps où Arthur s'égare sur ton visage. Ce moment où il te rends ton sourire comme s'il venait de voir un reflet à sa personne. Enfin c'est ce que tu ressens devant ses yeux et ses lèvres ainsi décorées de tant de douceur usée. C'est à cet instant que tu remarques qu'il se tient un peu plus en avant, un peu plus droit, un peu plus vers toi. Tu as su attraper toute son attention avec ton histoire maudite. Vérité pour une fois semble de ton côté, il penche la tête alors tu fais de même. Tu cherches des réponses dans ses yeux, tu te demandes à quoi il peut bien penser. Est ce qu'il va être de ceux qui veulent essayer ? Connaissant son côté joueur il y a fort à parier... il avance sa main. Est-ce qu'il va réellement le faire sans demander ? Non... Il ouvre la bouche. Tu restes accrochée à ses lèvres et tu comprends bien vite qu'un nouveau jeu se lance dans sa tête. C'est attendrissant, touchant. Alors forcément à la suite de ses mots, tu as ce petit rire et tes doigts se déplacent à la limite des siennes. Tu regardes vos mains qui frôlent le non-retour. Tu as encore un rire conquis, tu te mords la lèvre et tu réponds enfin :

- «  Je me doutais bien que tu serais ce genre de personnes... Ne t'en fais pas qu'importe ce que tu pourras dire, je ne suis pas de ceux qui aime juger... Je préfère juste écouter. »

Ton regard vient rejoindre le sien. Vous êtes comme deux enfants qui s'apprêtent à faire une grosse bêtises. Il y a cette petite agitation dans ton coeur, cette peur de voir votre petite routine s'écroulait pour quelques mots volés. Mais comment résister à la tentation ? Comment lui résister quand il te nargue avec son nez qui pourrait couler. Tu ajoutes alors en fronçant les sourcils pour te donner un air grave et sérieux. Un peu fâchée, prête à le sermonner.

- «  Interdiction de pleurer... Mais si ça arrive, je te promet de t'essuyer le nez et de tout faire pour te consoler. »

Car tu es aussi ce genre de fille. Vous échangez un dernier regard, un dernier sourire. Tu ne lui demandes pas si il est sur de son choix, se serait de la triche avec tes yeux. Tu laisses planer le doute. Doucement tu lèves la main et tu viens la poser sur la sienne. Vos doits s'entremêlent... Il aura peut-être une seconde ou deux de répit. Puis il parlera et tu écouteras... comme promis.
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