[FB] • Again and again... And again !• [PV: Arthur]

Finalement, tu as le droit de jouer ?
Oui Moera, tu as le droit de venir ainsi effleurer sa peau pour le taquiner. Tu as le droit de lui jouer des tours car ils n'ont rien de méchant. Détends-toi et profites. Savoures ce moment où son sourire se fait plus grand. Quand il te murmure que votre jeu va lui manquer, qu'il mets des mots sans hésitation sur ce que tu penses. Tu avais envie de lui répondre que toi aussi mais il a reposé son attention sur tes doigts. Il a remarqué, oui il a bien compris ton petit jeu, et il te confirme qu'il adore... Vraiment, son insouciance commence à te contaminer. Avec sa réponse, avec ce sourire et ce regard bercé de malice, il te donne envie de continuer de jouer. Il te donne envie d'aller toujours plus loin. Comme c'est vilain.

Les treize demandes ne manquent pas d'originalité.
Vous avez encore décidé d'un nouveau jeu. Vous vous lancez dans cette conversation invraisemblables sur les refus que vous auriez pu manquer pendant les vacances. Cela n'effacera pas le sentiment étrange de manque mais vous risquez de bien vous amusez cela comme ça :

- « Treize jours » Dit-il avec son air de Gamin.
- « Treize, je t'écoute... Bonjour Arthur. » Le sourire aux lèvres, amusée par la simplicité de cette idée. Curieuse de découvrir comment il va te le demander cette fois.
- « Veux-tu coucher avec moi ? » Un silence. « Bonjour, oui. » Ton sourire s'agrandit.
- « Non je ne veux pas... » Et tu déposes tes doigts sur son bras pour l'embêter. Refus 01.
« Si tu mets tes doigts, je pourrais pas le demander 12 autres fois... » Tu pouffes de rire. Il te sermonne. « Reste concentrée. Ça risque d'être long sinon... » N'est-ce-pas l’hôpital qui se fout de la charité ? Vilain garçon. Il recommence : « Et maintenant, veux-tu coucher avec moi ? » Encore un silence ... « S'il te plait. » Il te fait rire, mais même avec des politesse ça ne marchera pas.
- « Pardonne-moi je retire mes doigts... » Ce n'est pas ça la réponse Moera. « C'est non même si tu dis "S'il te plait.." tu sais... » Et tu retires tes doigts.  Refus 02.
- « D'accord alors hum... » Un silence « Yo ! Tu baises ? » Quoi ? N'importe quoi. Tu aimes bien son expression qui voudrait être sérieuse mais qui lui donne cet air encore plus gamin.
- « Yo, c'est mort... Bro'» Autant répondre avec le même langage de plèbe. Cette pensée te fait pouffer de rire. Refus 03.
- « Ok... M'offrirais-tu, chère voisine, l'immense privilège de découvrir ton parfum le plus secret ? » Voilà vous changez complètement de monde, il joue le rôle à la perfection. La noblesse à porter de main. Alors tu te redresses, tu rentres dans le jeu.
- « Oh mon adorable voisin, vous me prenez... par surprise. Hélas je ne peux vous offrir cette fragrance si secret hélas... Vous m'en voyez Désolée vraiment. » C'est fou comme un rien vous amusez tous les deux. Refus 04.
- « ... Encore un non, donc ? J'en suis à combien ? J'ai perdu le fil... » Surprenant, ce n'est pas son genre d'être dans la lune.
- « Il en reste 9 je crois bien... » Tu en es certaine, tu as compté. Tu le regardes avec un petit sourire, cette lueur pleine de malice tu viens poser ton regard dans le sien pour lui demander dans un sourire : « Ça te plaît que je te dise "Non" ? »
- « Oui. » C'était rapide et efficace. On ne peut pas mentir à tes yeux. Il enchaîne. « Veux-tu coucher avec moi ? Veux-tu toucher les étoiles avec moi ? Grimper sur le toit du monde ? Voilà tu m'en dois trois... » Facile de voir combien il s'amuse. Il change toujours d'approche. Il est pas possible. Tu pouffes de rire.
- « Toi alors... » Puisqu'il veut accélérer le jeu, tu fais de même. Prise d'audace tu remontes ton index sous son menton, les yeux dans les yeux, amusée et curieuse tu lui réponds avec ton éternel sourire : « Arthur... Je ne veux pas coucher avec toi. » Un silence ton doigt qui longe sa mâchoire. « Je ne veux pas toucher les étoiles. » Ton doigt quitte sa peau pour replacer ses cheveux. « Ni découvrir le toit du monde dans tes bras... Alors ? » Ce que tu peux être redoutable parfois. Refus 05. Refus 06. Refus 07.
- « Tu ne sais pas ce que tu loupes... » Audace, il doit réellement le penser. Amusant.
- « Toi non plus... » Tu veux bien répondre un peu, le provoquer.
- « C'est vrai. » C'est digne de lui, du Arthur tout cracher. A l'attention complètement capté. « Dans ce cas.. Vu qu'on est tous les deux ignorants.. Veux-tu coucher avec moi ? » Qui a dit qu'il avait la tête dans les nuages ? Il sait très bien quand revenir sur terre. Il a de la suite dans les idées. Ce jeu est un délice.
- « Non pas vraiment... » Avec une moue pleine de réflexion, comme si la réponse n'était pas une évidence. Tu replaces tes cheveux, tu ris en rependant à ce que vous êtes entrain de faire. Refus 08.
- « Tu es sûre ? » Il s'avance un peu plus, réduisant tes possibilités de fuite. Réduisant la distance. Est-ce-qu'il se pense troublant ? Ce n'est pas la première fois que son visage est si proche. « Promis je comblerais tous tes désirs... Toujours Non ? » Encore une fois, trop d'assurance dans ce garçon.
- « Certaine... C'est toujours Non. » Votre jeu est un peu plus secret, un peu plus intime quand il s'approche autant. Tu remontes ton index à tes lèvres pour avoir l'air d'une fille sérieux. Qui considères vraiment la proposition quand tu lui dis : « Tous mes désirs... Que tu peux être Confiant. » Refus 09.
- « Je suis doué, il paraît. Et j'aime bien faire plaisir... » Pervers, il s'avance encore. Sa main s'avance, il pose ses doigts à la naissance de ton cou. Qu'est-ce-qu'il fait ? Ta peau frissonne, tu le regardes du coin de l'oeil. « Ça ne te tente pas ? »
- « Non vraiment... Ça ne me dit rien. » Tu penches la tête sur le côté pour lui offrir un peu plus de peau à faire frissonner. C'est la première fois que le jeu devient un peu moins sage qu'une question et un sourire. Tu te mords la lèvre, tu hésites à lancer tes doigts pour imiter ses caresses. Tu n'as pas encore assez d'audace pour ça. Refus 10.
- « C'est dommage... » Un silence, son sourire puis le tien. Il caresse toujours ton cou. Tu adores ça, il a visé juste. Tu ne dis rien. « Je te pensais plus curieuse que cela... »
- « Désolée, je suis peut-être pas le genre de femme que tu crois... » Arthur, jusqu'à mon prénom, tu ne me connais... Un haussement d'épaule, tu demandes en te tournant cette fois un peu plus vers lui. « Tu me pardonnes ? » C'est toi qui joue.
- « Oui, si tu couches avec moi... » Tellement borné, c'est impressionnant. Mais il arrive vraiment à te faire rire avec toutes ses pirouettes pour revenir à la question de base.
- « Non, je ne marchande pas mon corps. » C'était évident, tu n'es pas de ces femmes-là. Refus 11.
- « Merde... » Son éternel silence comme s'il cherchait les mots dans l'air. « Alors... Acceptes-tu de coucher avec moi, sans marchandage ? » Encore une fois. On frôle le harcèlement mais devant son petit sourire et son air d'enfant, tu ne peux pas lui en vouloir.
- « Non plus... » C'est là que tu remarques sa proximité. Légèrement penché vers toi, les yeux dans les yeux. Il joue à un jeu différent, c'est certain. Tu souris et ta main remonte sur sa joue, il l'a mérité, quand tu lui souffles : « Tu es de plus en plus proche, tu sais ? » Refus 12.
- « Oui, j'essaie de faire craquer. » Il rit car une fois encore tu as fait parler ses lèvres avant que sa tête intervienne. Mais c'est Arthur, aussi cotonneux qu'il puisse être, il garde le cap : « En parlant de ça... » Ses lèvres se rapprochent. On dirait de la drague. Différente des autres matins.« Vraiment certaine de pas vouloir être aimée passionnément ? »
- « Oh si j'aimerais ça... » Et tu le penses, mais ce n'est pas la réalité. « Mais ce n'est pas ce que tu me proposes depuis le début Arthur... » Tu ne te laisseras pas avoir par son sourire un peu bancale et ses cheveux en bataille même si tu es déjà entrain de les replacer. Même si tes yeux s'égarent sur son visage trop proche pour être sage. « Fais attention, tu pourrais trébucher. » Il reste bien trop peu de centimètre entre vos lèvres pour ne pas y penser. Refus 13.
- « Je suis très adroit, ne t'inquiètes pas... » On frôle la vantardise à ce stade. Toujours à se mettre en avant, a-t-il réellement confiance en ses capacités à ce point ? Tu le penses pourtant bien plus humble. « Je ne te propose pas l'amour avec un grand A, mais il faut bien commencer quelque part, non ? » Un peu facile. « Toujours Non ? »
- « Ce n'est pas forcément par là qu'on commence tu sais. Alors c'est... » Ton souffle caresse et danse avec le sien tant vous êtes proche à ce instant. «[color:000b=##A07BB2] Non. » Tu souris devant son audace et tu commences à comprendre pourquoi les gens sont si nombreux à lui tomber dans les bras, il est charmant et charmeur. Il sait y faire, même si là, il fait semblant. Refus 14.
- « Mince... C'était la 13ème demande ça, non ? » Toujours aussi proche.
- « Je crois bien, j'ai comme oublié de compter... » Mensonge, vous savez tous les deux qu'il est temps d'arrêter. « [color:000b=A07BB2]C'est le moment où tu t'éloignes normalement... » Tu le provoques juste encore un peu.
- « Si tu n'y mets pas d'efforts aussi... » Irrécupérable, mais il te fait rire une nouvelle fois.
- « Oh, je suis désolée... » Ce n'est pas vrai. Il s'éloigne, tu peux souffler. Cette proximité commençait à te troubler.
- « Elle a dit NON ! Treize fois ! » A qui est-il entrain de parler ? Debout sur le banc comme s'il avait une assemblée à satisfaire. Il te fait rire, tu le regardes avec douceur. Attendrissant, un peu dément. « Je suis donc toujours Célibataire, rassurez-vous... » Mais qu'est-ce-qu'il raconte...
- « Arthur tu es fou... » Tu pouffes de rire et replaces tes cheveux avant de le mettre en garde dans un petit rire taquin. « Et même si tu me dis que tu es fou de moi, çe sera encore "Non", je te préviens au cas où. »
- « Merde tu m'as vu venir...» Ah ce petit sourire, vous êtes vraiment dans votre monde tous les deux. « Alors tu vas faire quoi de tes vacances voisines ? ».

Une discussion qui n'a pas pu aboutir car Mattheus est venu le récupérer. Une fois encore il t'a demandé si tu n'en avais pas marre. Arthur s'est défendu comme il pouvait en disant qu'il était adorable, ce que tu as confirmé. Vous vous êtes souhaité « Bonnes vacances voisin ! » Avec vos quatorze refus pour patienter...


Semaine 17 - Jour 1 - Refus 109.
C'est le retour des vacances. Noël, c'est vraiment la période de l'année que tu aimes le plus. Tu as le plaisir de passer des moments en famille. Le reste du temps, ton père comme ton frère sont tellement occupés que tu ne peux que les croiser mais pour les fêtes de fin d'années, depuis toujours, ils mettent à point d'honneur à tout quitter, se connecter des responsabilités et du travail pour que vous puissiez réellement vous retrouver. Cette année ne déroge pas à la règle. Cette année aussi vous avez profiter ensemble. Vous avez pu rêver, parler de ce monde qu'ils ne connaissent pas mais dans lequel toi, tu commences vraiment à te noyer. Maminette est venu vous tenir compagnie, comme à son habitude depuis ce jour sombre, ta tante elle s'est désister. Tu crois qu'elle n'arrivera plus jamais à te regarder dans les yeux sans culpabiliser. Chaque fois que son regard se pose sur tes gants, elle sent les larmes lui monter. Oui, c'est elle qui, sans le vouloir, l'a avoué avant de te dire qu'elle ne se pardonnera jamais d'avoir échouer de t'avoir mis en danger. Alors que toi ? Oh toi... Tu l'as déjà pardonné. Elle ne voulait que t'aider. Elle a fait de son mieux, comment pourrais-tu la détester ? Alors cette année encore, tu lui as envoyé une lettre ensorcelée pour la bonne année. Ta tante adorée. Chaque journée étaient vraiment banales mais tellement plaisante et reposante. Tu as refait ta collection de livres pour le matin, avec Arthur. Tu as d'ailleurs parler de lui, ton père était bien plus calme que ton frère à ce sujet. Maminette s'est empourprée devant ton succès.

Le dernier jour, demain c'est la rentrée.
Ce matin, tu vas le retrouver.

Peut-être que ton rêveur ne partage cette même impatience. Peut-être que pour lui, ce ne sera qu'un matin comme un autre comme si les vacances n'avaient jamais exister. Oui, tu ne penses pas vraiment que tu puisses lui avoir manqué. Ce n'est pas triste, juste réaliste. Inaccessible sur ses nuages, Arthur retournait dans son monde auprès de la personne qu'il aime plus que tout en ce monde, il n'avait certainement plus aucune place dans son cœur pour la moindre petite pensées. Sauf peut-être devant son café s'il n'est pas sucré avec une pointe de lait. Alors ce matin, tu l'attends un peu plus qu'un autre jour, c'est vrai. Parce qu'à sa place, il n'y a pas sa tasse de café. Non, ce matin il y un petit paquet cadeau. Oui, c'est son cadeau de Noël, de ta part. C'est une tasse en porcelaine. C'est une tasse que tu as ensorcelée pour qu'elle gardera son café chaud sans avoir besoin de l'ensorceler. C'est une tasse blanche avec un paysage, les falaises de Bretagne qu'il t'avait montré. Et parce qu'Arthur il aime tellement rêver lorsqu'on y ajoute le café le décor se met à bouger. Oui, c'est peut-être une tasse un peu démodée... Mais tu voulais un truc à son image. Car Arthur il aime la Bretagne, non ? Il aime la mer, les bateaux certainement et les nuages. Mais surtout il aime rêver. Alors quand il arrive, avant même de lui dire bonjour tu lui montre le paquet en lui souffle :

- « Joyeux Noël en retard Arthur... C'est pour toi. »

Tu précises juste au cas où, il puisse en douter. Il y a même écrit de ta plume. Pour Arthur, de la part de ta voisine... Tu attends du coin de l’œil pour voir sa réaction mais surtout pouvoir y verser le café en soufflant si besoin un simple « Regardes... » Et qu'il découvre le décor qui se met à bouger car... Il aime rêver, non ? Il manquerait juste quelques fées...

Arthur et ses airs de gamin.
Un cadeau dans les mains et le monde s'arrête. Un cadeau dans les mains et plus rien ne semble avoir grande importance. Tu te doutais bien que ce petit bout de rêveur était du genre à aimer cadeau comme surprise. Quoi de plus enfantin ? Alors tu ne te formalises pas quand il ne te réponds pas pour Noël. Tu préfères largement avoir le plaisir d'observer ses réactions. Car son visage, quand on sait comment l'observer en dit long, vraiment. Ce n'est pas surjoué ou exposé, c'est plus discret, tout léger, ça lui colle à la peau dans le fond. Il faut bien cela pour pouvoir rester sur les nuages, non ? Ton visage s'éclaire d'un sourire plein de douceur quand il te dit que c'est génial. Il pourrait y avoir des tas d'autres choses à dire mais juste ça, ça te suffit. Tu es contente que ça lui plaise et quand il te remercie, tu te contentes d'un sourire.

Pour toi, ce n'était pas grand chose.
Juste une petite pensée, une attention très personnelle pour lui montrer que votre quotidien commence à avoir de l'importance à tes yeux. Rien de romantique ou de séducteur. Vous avez jouer à ce jeu-là juste avant les vacances mais ce n'était qu'un jeu, non ? Et toi, tu ne joues pas avec ton cœur. Car tu sais qu'un coeur ça peut facilement se briser en si petits morceaux qu'on arrive jamais à complètement le recoller. Ton père en restera à jamais le plus bel exemple. Voilà qu'Arthur te parle de son cadeau à lui. Alors il en avait un de prévu pour toi ? Tu es surprise. Agréablement surprise. Mais il se ravise en disant que ce n'est pas réellement un cadeau et tu ne peux t'empêcher de pouffer de rire. C'est quoi cette demi-réponse ? Une fois de plus, dans la tête du rêveur, les idées s'enchaînent dans un ordre qui le dépasse lui-même pour ton plus grand plaisir. Car tu adores quand il est si cotonneux, finalement... Il revient sur son idée de base. C'est un cadeau, il est juste pas comme le tien. Donc, il ne doit pas être tangible... C'est ce que tu viens d'en déduire et tu souris en te disant que c'est logique, sinon il ne pourrait pas le transporter sur son nuage voyons. Et lui, il te propose des légendes, des histoires de sa terre natale. La Bretagne. Ton sourire s'agrandit. Tu le regardes avec douceur et tu viens poser ta main sur la sienne. Volontairement. Sachant que tes doigts sont dénudés car tu as envie de le taquiner juste un peu, juste une fois ce matin après tu seras sage promis. Quoique.

- « Alors je dois en déduire que tu as pensé à moi pendant les vacances, Arthur ? »

Dis-tu alors que tu caresses ainsi sa main de tes doigts délicats et fins. Petit sourire aux coins des lèvres tu attends sa réponse avant de retirer tes doigts qu'une fois qu'il aura compris ce que tu viens de faire. Tu ne voudrais pas que ça dépasse la simple plaisanterie et que ses pensées lui échappent un peu trop. Tu as ce regard attendri et pétillant sous l'amusement. Tu replaces tes cheveux et tu lui réponds alors avec simplicité :

- « Je trouve que c'est un cadeau vraiment merveilleux. Nous pourrions dire une légende par matin, juste pour mieux les savourer ? »

Juste pour que vous puissiez jouer un peu plus. Tu es quand même vraiment flattée par cette petite attention. Tu te demandes si tu vas avoir le droit à l'une d'elle dès maintenant.