Ce rp de soutient, survient après le dernier event qui à été très mouvementé. J'ai pensé qu'il serait bon pour les élèves de notre maison de se réunir ainsi et de se soutenir les uns les autres et de parler au coeur ouvert de ce qu'est arrivé à leur personnage et si certains s'en souviennent "clairement" ! Luke sera là évidement pour le soutient.
Concernant les posts, on avait conclu qu'ils seraient relativement courts, un peu comme quand vous faites vos match de Quidditch. 250-300 mots grand maximum pour que ça aille plus vites et que tout le monde ai le temps de répondre au moins une fois.
Concernant l'ordre de passage je sais pas s'il est nécessaire d'en mettre un, j'ai envie que ça soit un rp très fluide pour que tout le monde puisse poster sans être ralentit par qui que ce soit. Je pense qu'en tagguant vos partenaires d'action ça sera plus simple ! (exemple @"truc machin" )
Introduction
Les derniers événements du mois de janvier avaient marqués les esprits de tous. Après l'annonce d'un nouveau tournois destiné aux moldus et aux cracmols, un enlèvement massif retourna l'estomac de toutes les personnes présentes ce jour là. Andy, Harry, Kinga et Nassim furent enlevés et bien heureusement retrouvés dans les jours qui suivirent. Aujourd'hui le professeur Blane à tenue à rassembler la maison entière dans sa salle commune pour parler à coeur ouvert des faits graves qui se sont produits récemment. L'annonce du rassemblement écrite sur un parchemin à été affiché sur le tableau d'affichage présent près de la porte d'entrée de la salle commune.
Le professeur Blane a écrit:
A L'INTENTION DE TOUTE LA MAISON GRYFFONDOR
Rassemblement général dans la salle commune le 10 janvier après le dîner.
Cordialement,
Luke Blane.
L. Andy Ollivander
Cracmolle-en-chef et propriété de Felix
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Sam 24 Mar - 17:47
gryffondor post-event#3
Les deux pieds plantés devant l'annonce du directeur de Gryffondor, dans la salle commune. Certains de tes camarades t'entouraient. Mais le regard vide, tu ne le détournais pas de l'écriture gracile de Luke Blane. Un rassemblement ? Pour quoi ? Non non, tu ne veux pas. Tu ne veux pas en parler, tu ne veux pas qu'ils te dévisagent, encore et encore. Bête de foire, victime jusqu'au fond des abîmes. Ils allaient te plaindre alors que tu ne souhaitais que disparaitre dans la foule.
Mais au delà de ce que tu voulais vraiment... Harry, Kinga et Nassim. Eux en avaient peut-être besoin. Cette attention et cette compassion étaient peut-être nécessaire à leur rétablissement, à leur cicatrisation. Tu espérais simplement que vos camarades demeurent respectueux et pas trop intrusifs. Car désormais les veines ébènes avaient progressé sur vos deux épaules pour Harry, Nassim et toi. Kinga était rentré de Sainte-Mangouste en dernier avec Croyance, Arya et Valentyne ce matin même. Tu n'avais pas osé lui demander concernant son état. Tu ne l'avais pas croisé.
***
Le soir même, à l'heure dite du rendez-vous, tu te tenais assise sur le canapé, collée à Harry, près du feu. Hypnotisée par les flammes dansantes dans la cheminée, bercée par les chuchotements des gryffondor et du bois brûlé, tu attendais que Blane se ramène et commence la séance. Il y avait plus de monde que tu ne le pensais. Cela t'intimidait réellement, alors que tu te trouvais être préfète en chef de la maison. A cette pensée, tu cherches Lola et Sky du regard. Tu as envie de leur demander de t'aider, d'assurer la discipline et l'aide aux premières années pour ce soir. Tu veux juste te terrer entre les coussins et t'en remettre à eux. Tu te tournes vers Harry et chuchotes. « Il y a plus de monde que ce que je ne l'aurais cru. Rah, je déteste être une victime à leurs yeux. »
Tu te redresses un peu pour balayer la salle commune du regard. L'ambiance était quand même un peu chaleureuse et cela suffisait à te réchauffer le coeur. Les lions rassemblaient définitivement la meilleure maison.
Quatre jours déjà qu'elle n'avait pas quitté sa chambre, quatre jours passés à bûcher plus qu'à manger ou même dormir, parce que c'est tout ce qu'elle avait trouvé à faire pour ne pas y penser ; pour contrôler cette envie terrible de défoncer la porte pour aller aider, à l'infirmerie. Impossible au début de comprendre pourquoi il l'y avait refusée, mais Babylone pour cette fois s'était résignée, Yaroslav n'était visiblement pas d'humeur alors il valait mieux ne pas insister. C'est pour ça qu'elle avait la tête plongée dans ses livres et dans ses cahiers, qu'elle n'avait pas non plus quitté sa chambre pour aller en cours d'ailleurs. Parce qu'elle savait qu'elle allait craquer si elle mettait ne serait-ce qu'un pied en dehors de cet endroit. Alors c'est Fallen qui l'aide, Fallen qui lui raconte, lui donne les nouvelles, Fallen qui la soutient et qu'elle soutient comme toujours, Fallen qui l'enferme chaque soir et chaque matin. C'est un sentiment assez étrange que celui d'être enfermé, assez frustrant que celui de ne pas pouvoir aider, mais elle se convainc que c'est pour l'instant le mieux à faire. On verra bien par la suite de toute façon.
Un regard à la fenêtre lui indique qu'il est déjà tard ce 10 janvier, les autres ne tarderaient pas à revenir alors il fallait se préparer. Une queue de cheval vite fait attachée, les vêtements changés rapidement pour un jean et un t-shirt blanc bien trop large -faudrait qu'elle pense à le rendre à Castiel d'ailleurs, oups- et elle maquille son teint fatigué pour se donner un air enjoué. Le sourire qui s'affiche à peine la porte ouverte, Fallen qui s'approche et elle lui saute dans les bras. Tout le monde est déjà là. Alors elles descendent se mêler à la foule, bien trop silencieuse à son goût. Mais faut les comprendre, personne n'a envie de rire dans un moment pareil hein ? Babylone est une exception, mais elle se dit que ce serait bien trop malvenu.
Elle passe derrière Andy pour aller s'asseoir plus loin. L'entend murmurer des choses pas toutes comprises mais dont la fin ne lui plaît pas. Une victime ? Andy ? Oh. C'est tout naturellement qu'elle vient lui ébouriffer les cheveux avec énergie en parlant un peu plus fort que prévu.
« Mais non t'es pas une victime enfin ! T'es la plus forte ma p'tite Andy ok ? le ton qui s'abaisse comme un secret, un peu joueur tandis qu'elle s'approche un peu de l'oreille, faut tenter de les faire sourire un peu ces jeunes âmes après tout. Et puis entre nous, t'as juste à les ignorer, tu pourras pas les empêcher de penser. »
Surtout qu'ils n'avaient pas tort. Ils étaient tous des victimes, sans trop savoir de quoi. Mais bon.
Elle s'en va ensuite rejoindre Fallen et un fauteuil bien confortable sans trop savoir quoi faire de plus, observant tour à tour les élèves de cette maison si chère à son coeur.
hrp // jsp faire plus court pardon sdfrgt et donc le 1er paragraphe sert à pas grand chose au passage. je fais des bisous à @L. Andy Ollivander et @S.A Fallen Blackwell qui ne quitte pas mon bb Bab mdr Et Luke tu es un être d'une douceur infinie ok ? Jetem merci pour tout de ce rp
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Dim 25 Mar - 23:47
gryffondor
J’étais vidée de mon énergie. En fait j’étais devenue une coquille vide. Encore plus qu’avant. Le passage à Sainte Mangouste n’était qu’un flou gigantesque. Des bruits confus, des mouvements qu’on discerne à peine dans un brouillard épais. La douleur, sourde, presque lointaine, étouffée par toutes ces choses qu’on m’avait fait boire. Je me sentais poupée de chiffon dans les mains de tout ces gens. Si molle, si vide, si malléable. Si vide. On m’avait amené directement dans ma chambre, quand j’ai une fois de plus, transplané au bras d’un professeur. Et une fois encore, je suis tombée, sans force, sur un lit. Mon lit. Confortable, mais je le haïssais ce lit. Parce qu’il n’était pas dans ma piaule bordélique de la banlieue Londonienne, mais bien dans une tour d’un vieux château perdu au fin fond de l’Ecosse.
C’est une Gryffondor qui m’a réveillée. Enfin, tirée de mon état semi comatique. C’est peut être celle là qui m’a bordée, et enlevé mes chaussures, quand je me suis laissée tomber sur mon lit. J’en sais rien. Mon cou me lance, et à travers le bandage qui l’enserre, je sens que le truc ignoble y est toujours greffé. Tout comme les trucs bizarres entre mes doigts. J’aimerais lancer un regard assassin à cette fille qui veut m’aider. Mais il y a trop de couches de brouillard pour que mes yeux fatigués arrivent à les percer. Alors je grogne, mollement. Mais je dois pas l’impressionner plus que ça, en même temps, qui est ce que j’arriverais à impressionner dans cette situation hein ? Elle me dit qu’on doit se rassembler en bas. J’aime pas ça. Mais j’ai pas la force de reculer, de la repousser. Je la laisse m’entraîner dans la salle commune, ce piège à rat. Et à chaque marche qu’on descend, mes sens se réveillent petit à petit. A tel point qu’en bas, mes oreilles ne bourdonnent presque plus. Il n’y a plus de flou dans mon regard. Et je lâche l’épaule de cette fille que je n’arrive pas à regarder dans les yeux, rivant les miens au sol. Parce que je sens toute l’attention qu’on vient de me porter, en quelques secondes. J’ai envie de pleurer, de leur hurler de regarder ailleurs. Je voudrais les bras réconfortants de Nath, parce qu’il aurait compris. Je crois.
« Si vous attendez du drame, allez voir ailleurs bande de nazes. »
Je finissais par lâcher, avant de me laisser tomber dans un fauteuil, repliant mes jambes près de mon corps, attendant la suite.
hrp : clairement mon post sert à rien bjr. Kiki est dans un fauteuil donc, vous approchez pas trop elle grogne et vous lance de sales regards voilà bisous <3
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Lun 26 Mar - 16:23
Abena s’était querellée avec Rin sur littéralement tout les sujets possibles cette semaine d’angoisses. Et réconciliée au moins autant de fois. Andy, Harry, Kinga… Autant de non inconnus, de presque trop connus et même si il n’en avait pas forcément eu besoin de ça, même si leur coeur de Gryffondor les faisaient braves devant tous, elle avait donné de la voix pour eux. On ne touchait pas a un sans magie et encore moins a un sans magie issu des lions. Pas sans qu’Abena ne s’en mêle en presque surréaction. Probablement qu’ils n’avait pas toujours approuvé, pas toujours validé cette défense mal placée. Mais c’était la seule chose qu’Abena savait faire pour témoigner du respect envers une personne. La défendre. A grand renfort de crises de nerfs si c’était nécéssaire. Donc elle n’avait jamais fait ça par pitié, et ce n’était pas de la pitié qu’elle éprouvait en les voyant dans la salle. Ceux qui souffrent une une haute place dans son échelle d’estime.
La semaine précédente avait vu ses pires jours de l’année niveau humeur. Impossible de s’entendre avec le petit paquet de nerfs condensé qu’elle était devenue. Certains l’auraient même vu s’épancher en pleurs dans les moments les plus impromptus. On avait déja vu des nerfs plus solides que les siens.
Lorsque l’annonce de la commémoration avait été faite, il lui semblait qu’il n’était que justice, que c’était peut être le moment ou elle pourrait faire avancer cette histoire dans le bon sens. Mais alors qu’elle devait descendre avec la chambre des furies, elle n’avait pas pu attendre de voir tout le monde en bas, elle avait ouvertes presque toutes les portes des filles pour voir si personne n’avait redisparu entre temps. Restait Kinga, seule, a peu près dans la position ou elle l’avait laissée, lorsqu’elle l’avait assisté la dernière fois. Abena avait mobilisé de la volonté etant la plus douce possible, s’était occupé de la reveiller pour la préparer.
- J’aurais bien aimé te laisser te reposer mais on dois descendre en salle commune. Blane a demandé
Elle ignora totalement toute forme de protestation et de grognements pour l’aider a se redresser et la porter sur le trajet. Leur relation avait toujours été indéfinissable, probablement bonne, mais Kinga étant un être particulier, il était difficile d’en dire plus. Elle la laissa faire son chemin, sortir sa tirade aigre, sans pouvoir faire plus que soupirer légèrement et observer. Et la elle sentait ses forces vivres drainées par le macabre ambiant. Rien ne semblait une meilleure idée que s’adosser a un mur, croiser les bras et attendre l’arrivée de ses collocataires.
Hrp : Abena s est occupe de Kinga. Y a un resume de sa semaine et la elle attend ses collocs
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Lun 26 Mar - 21:52
émo tions
Je cherche une âme, qui pourra m'aider Je suis d'une génération désenchantée
Elle n'était pas vraiment d'humeur à y aller. Elle n'était pas d'humeur à rien, à vrai dire, ces jours-ci. Pas d'humeur à manger, pas d'humeur à rire, à raisonner. Elle s'était laissée survivre, plus violente que d'habitude, à crier des mots qu'elle ne pensait pas à des personnes qui ne le méritaient pas, à sortir de ses gonds au moindre mot de travers. Le peu de sens qui restait dans sa vie s'était envolé en même temps que es sans-magies de Gryffondors. Tous. Sauf elle. Sauf elle. Tout Gryffondor était une famille, mais entre sans magie, il y avait quelque chose de spécial. Un combat partagé, à différents degrés. Une couleur d'uniforme. Une famille dans la famille. Et c'était précieux, pour elle. Elle sentait un peu comme leur grande sœur cracmolle. Grande sœur cool ou boulet, selon les saisons. Et d'un coup on lui retirait cette seule évidence. Plus que n'importe qui, elle s'était sentie seule. Désemparée. Alors elle s'est battue. Avec tout le monde, avec elle-même surtout. Elle ne sait même plus vraiment pourquoi. Et elle s'est regardée dans le miroir, lèvre fendue, œil gonflé et a frappé le miroir. 100 ans de malchance et un bandage sur la main.
Et ils sont revenus. Sauf et presque sains. Elle n'est pas allée les voir. Aucun. Comment aurait-elle pu ? Elle qui allait bien. Elle qui n'avait rien. Elle qui en avit toujours fait des caisses pour les protéger sauf le jour où cela importait. Elle avait faillit. En tant que grande sœur. En tant qu'amie. Liquide noir, greffes monstrueuses. Mais elle, ça allait. A part un cœur brisé, elle n'avait rien. Pas une visite, pas un mot, pas une larme, pas un sms, et elle les aurait évités si ils avaient croisés son chemin. Elle avait beau être dans la maison des braves, elle ne savait pas, elle ne savait plus comment faire face. Elle ne voulait pas les voir aujourd'hui. Elle ne voulait pas y aller. Elle les avait trop déçus.
Elle regarde le "00" qu'elle s'est tatouée au poignet. Solidarité débile et irréfléchie. Le nombre pour les soutenir, le choix du chiffre pour son estime d'elle et sa réalité. Qu'elle n'avait rien. Qu'elle ne valait rien. Qu'elle n'était pas un héros. Zéro.
Elle se roule dans son lit. Elle n'a pas envie. Taylor la traîne un peu, au sens propre et figuré, elle en a besoin, elle le sait. Besoin de les voir, de leurs dire des mots de réconfort qu'elle ne aurait trouver. Elle n'était pas serdaigle, elle n'avait pas la poésie innée. Mais elle se laisse traîner, et se pose, contre un mur, et croise les bras, le regard bas. Ne pas voir, ne pas croiser du regard, personne, et espérer secrètement qu'on l'oublie, qu'on ne vienne pas lui parler. La salle n'est pas encore très pleine malheureusement, et la chevelure volumineuse de Taylor ne pourra pas éternellement la cacher.
hrp;bon bah du coup ce post c'est surtout pour décrire les feels que Rin a par rapport aux événements. Elle est la seule sans-magie de gryffou intacte donc elle se sent coupable et pas à l'aise et a pas du touuuut envie d'être là et Taylor l'a quand même traînée jusqu'ici d'une manière qu'elle se fera un plaisir de décrire plus tard. (pas la peine de la tag elle postera bientôt je pense). Du coup si quelqu'un veut lui forcer la conversation feel free.
Dernière édition par Eireann F. O'Malley le Ven 13 Avr - 19:04, édité 1 fois
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Mar 27 Mar - 0:40
Rin ne veut pas se lever et Taylor ne sait pas si elle a la force de l'y obliger. Elle est fatiguée. Fatiguée des terribles dix derniers jours qui viennent de s'écouler. Fatiguée de l'ascenseur émotionnel constant qu'elle subit et de ne pas savoir quand elle va pouvoir en descendre. Elle se souvient de la journée au ministère, de son outrage lors de l'annonce de la participation obligatoire au tournoi. Elle se souvient aussi de l'inquiétude puis de la panique quand on avait découvert les élèves manquants. Pire que tout, elle se souvient de son soulagement en entendant les noms des disparus. Rin se sent coupable, Taylor le sait. Elle aussi. Elles ont toutes les deux la culpabilité vissée aux entrailles, pour des raisons très différentes et très similaires à la fois. Mais Taylor sait aussi qu'elle ne doit pas laisser cette culpabilité l'abattre. Qu'elle doit combattre cette immobilité dans laquelle elle l'embourbe et la changer en action, continuer à avancer pour changer les choses. Pour qu'un événement comme celui-ci ne se reproduise jamais. Mais Rin, elle, se complet dans sa catatonie. Elle n'en sort que pour se battre avec des inconnus ou s'engueuler avec Abena, avant de se jeter à nouveau sur ses draps avec un peu plus de pansements qu'auparavant. Taylor avaient tenté de conserver son rôle de médiatrice, d'éteindre les feux entre ses colocataires avant qu'ils ne deviennent des incendies, mais elle s'était laisser dépassée. Elle aussi était secouée et elle aussi avait besoin de crier. Une seule fois elle était sortie en claquant la porte derrière elle, courant à la recherche d'un air qui ne puait pas la honte et le chagrin. Taylor laisse son regard errer sur cette même porte par laquelle Abena est sortie quelques minutes plus tôt. Elle ne reviendra pas. Avec un soupir elle s'extirpe de son lit, à peine vêtue d'un legging noir et d'une chemise blanche à la manche droite nouée, et elle vient se planter à côté de celui de Rin.
- On doit y aller.
Elle saisi doucement sa colocataire par l'épaule, la secoue un peu. Et ne reçoit qu'une ruade en réponse. Taylor se laisse tomber sur les draps à côté d'elle, trop exténuée pour répliquer. Elle songe à abandonner, à la laisser à sa léthargie et son syndrome du survivant. Sur le mur au dessus d'elle, Bro Marley commence à fredonner Redemption Song et Taylor lève un regard reconnaissant vers sa figure usée par les années. D'une impulsion elle se remet sur ses pieds et attrape la main de Rin, qu'elle tire fermement cette fois.
- On y va.
La petite blonde râle mais ne se débat pas. Taylor l'entraîne à travers la chambre, puis le couloir et enfin les escaliers. Rin a besoin de cette réunion autant qu'eux et il est de son devoir de le lui apporter. Elle ne perdra Rin comme elle a perdu tous les autres. La salle commune est encore clairsemée quand elles arrivent et elle n'a aucun mal à repérer Abena, adossée contre un mur. Elle se dirige jusqu'à elle, Rin dans son sillage, et ne lâche sa main qu'une fois arrivée à proximité. Malgré tous les mots et tous les gestes durs, elle sait qu'Abena et elle ne sont pas fâchées. Elles sont trop amies pour cela. Taylor adresse un sourire à son autre colocataire et se retourne pour englober la salle du regard tandis que Rin se terre contre le mur. Il manque encore beaucoup de monde mais elle repère sans mal les tristes stars du jour, Andy et Harry l'un contre l'autre et Kinga, recroquevillée dans un fauteuil. Elle ne voit pas Nassim et le cherche un instant avant que ses yeux ne se posent à nouveau sur la silhouette solitaire de Kinga dans son fauteuil. Elle n'aime pas vraiment Kinga et elle sait que Kinga ne l'aime pas vraiment non plus, mais la situation de ce soir dépasse les simples affinités du quotidien. En voyant son dos courbé et le bandage blanc sur son cou elle ne peut que repenser à son propre dos et son propre bandage qui faisait alors le tour de son biceps. Taylor s'avance vers elle, incapable de rester sans rien dire.
- Ils n'arrêteront jamais de regarder, lâche-t-elle abruptement. Et ton corps comme il était avant n'arrêtera jamais de te manquer. Mais, un matin, tu vas te réveiller et tu t'y seras faite.
Le temps guéri toutes les blessures, même celle qu'on croit incurables. Mais du peu de temps qu'elles avaient passé ensemble, Taylor avait compris que Kinga n'était pas du genre passive. Elle lui fit un sourire et recommença un sonder la foule, désormais un peu plus dense, du regard. Mais où est Nassim ?
hrp; le début c'est surtout les feels de tay et ce qui s'est passé dans sa vie et sa coloc depuis les enlèvements, ensuite elle traîne @Eireann F. O'Malley jusqu'à la salle commune et elle la laisse à côté de @D. Abena Kwakye. Elle va parler un peu à @Kinga Vince (qui va la poignarder sans doute mdr) et elle cherche @Nassim Bin Khalil du regard
Dernière édition par Taylor Hawkins le Mer 28 Mar - 11:25, édité 1 fois
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Mar 27 Mar - 15:10
Émotions
Tempête saugrenue ayant dévasté les élèves, et enfin le calme arrive, apaise les maux et les nerfs à vifs. Une élève n'est pas revenue. Une élève est portée disparue. Présumée morte. Une élève de trop. Tu rentres dans la salle, tenue décontractée en ce jour de détente, regard sévère posé sur les trop bavards, sur les trop bruyants. Il y a beaucoup de personnes dans la pièce et être ici est la dernière chose que tu souhaites faire. Car Age est rentrée. Mais Age va pas bien. Pas qui se frayent un chemin vers Andy, préfète en chef, une des enlevées, dont les veines noires suscitent beaucoup d'attention de la part des autres rouges et or. Ta main se pose sur son épaule, regard doux pour changer, alors que l'autre paume ébouriffe les cheveux de Harry assis à côté d'elle. Je suis content de voir que vous êtes bien rentrés. Andy, appelle moi si tu as besoin de quoi que ce soit, repose toi de ton insigne ce soir, d'accord ? Échine qui se redresse alors que le sourire se fane, décidément, tu voudrais juste t'éclipser d'ici. Ton regard se pose sur Kinga, trop énervée pour ne serait-ce qu'être abordée, tu décides de la laisser en paix, t'installant dans un canapé qui te permettra de garder l'œil sur toute la salle en attendant Luke.
Lola J. Edwards
Apprentie voyante
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Mar 27 Mar - 20:20
émotions
Burning everything I know Desperate for a change Crashing down the ancient roads Past our yesterday Maybe there is hunger in my blood Screaming out loud for what I want See me running full speed at it Shatter and collide Call it post-traumatic Coming after tiny fractures Coming after tiny fractures See me running full speed at it
Tu regardes le mot de votre Directeur de maison, tu ne réagis pas tout de suite et tu te contentes de repartir ensuite. Tu te doutes bien de la raison de ce message après ce qu’il s’était passé. Ces enlèvements, cette anxiété pour ensuite les retours… Enfin, presque tous. Il en manque toujours une à l’appel, mais triste est la constatation ou l’idée même qu’elle ne reviendra pas. Tu files Lola, tu te prépares à ce qui va suivre à votre salle commune. Certains ont peut-être besoin de parler, d’autre préfèrent peut-être affronter ça seul… Tu ne sais pas. Mais tu ne veux pas les laisser tomber. Ils sont de ta maison, et avant d’être cracmol, moldus ou semi créatures, ce sont des élèves. Et personne ne devraient vivre ça.
Alors tu arrives après le dîner, comme demandé, tu montres un visage calme et tu approches d’Andy après que Sky lui ai parlé. Tu as vaguement entendue ce qu’il a dit alors tu enchaînes simplement derrière lui.
« - Il a raison. Ménage-toi et repose-toi le temps qu’il faudra. On prendra la relève. »
Tu lui souris avant de t’asseoir sur l’un des fauteuils près de Kinga, qui rien que de part sa posture, n’a peut-être pas envie d’être dérangée. Et tu attends l’arrivée de votre Directeur avec patience, en espérant que ce ne soit pas trop dur pour eux.
PARDON POUR CE LONG POST J'ai participer que très minimement à l'event trois et j'ai pas pu vraiment restituer les émotions de luke après touuut ça alors voilà j'en ai profité ici
Regroupant en une pile les quelques rouleaux de parchemins corrigés qu'il avait demandé en devoir à ses élèves de dernière année, il les rangea dans un des tiroirs de son bureau et regarda machinalement la poubelle qui trouvait à proximité. Cette dernière, remplie de lettres froissées rappela à Luke les deux semaines qu'il venait de passer. Il avait répondu à toutes ces lettres et beuglantes qui venaient par paquet tous les jours de la part de parents furieux qui exigeaient des explications et qui criaient haut et fort que leurs enfants n'étaient pas en sécurité dans un château dirigé par quelqu'un comme Orphan E. Scamander. Qu'en dépit des adultes présents, qu'en dépit des sorciers qualifiés du ministère que tout ce malheur ai put avoir lieu. Luke ne pouvait le nier, il se sentait beaucoup plus mal qu'il ne laissait voir au quotidien.
Quelle genre de personne était-il pour laisser des élèves se faire enlever sous ses yeux aveuglés ? Quel genre professeur laisserait ce genre de chose se produire ? Quel genre de directeur ? C'était pitoyable ... L'acte avait été savamment organisé et c'est surtout son côté imprévisible qui avait totalement stupéfait toute l'assemblée. Dans un excès de panique Luke s'en était rapidement prit aux quelques représentants présents pour leur demander d'envoyer quelques renforts pour surveiller toutes cheminées présentes au Royaume-Unis. Il n'avait jamais rien connu de tel depuis le début de ses années d'enseignement et il ne fallait pas être sot pour deviner que le ministère lui même avait repérer ces jeunes élèves lors de leur intervention dans le Poudlard Express. Blane trouvait cette situation ignoble et extrêmement dérangeante.
Il se leva rapidement et sorti de son bureau pour aller en direction de la salle commune des Gryffondors, là où il avait donné rendez-vous aux élèves de sa maison. Ses habituels vêtements de sorcier bleue saphir et brodés de fils d'or juraient bien avec les cheveux violets, courts et bouclés qu'il avait décidé de porter ces dernier temps. Il pénétra dans la salle commune et s'aperçu que bon nombre de Gryffondors étaient présents pour écouter ce qu'il avait à leur dire. Il s'avança pour se mettre bien en évidence et exigea le silence qui fut fait en quelques secondes.
▬ « Je vous souhaite chaleureusement le bonsoir ! Bien à présent ... j'ai désiré vous réunir ce soir pour parler des événements qui se sont déroulés dernièrement. » Son ton était léger mais ferme.
▬ « Je juge qu'il est très important pour chacun d'entre vous de parler à cœur ouvert de vos sentiments, de vos craintes et de tout ce qui vous empêche de dormir le soir. » Il joignit ses mains et balaya la salle d'un coup d’œil.
▬ « Ce qui s'est passé est extrêmement grave jeunes gens. Bien-sûr vous connaissez les faits ... Vos camarades mademoiselle Ollivander, mademoiselle Vince, monsieur Fitzgerald ainsi que monsieur Bin Khalil ont été invités au ministère et enlevés par la suite pour revenir dans un état qui ne me convient absolument pas. »
Il prit une profonde inspiration. « Je ne veux pas que votre maison qu'est Gryffondor prenne en pitier ces quatre rescapés, au contraire je souhaite que vous leur apportiez un véritable soutient moral et physique de même que du respect s'ils désirent rester seuls un moment. Ils ont été appelés et kidnappés simplement parce qu'ils n'étaient pas des sorciers, vous rendez-vous compte ? » Il croisa les bras et regarda un groupe de première année qui se trouvait là sur la gauche.
▬ « Les plus vieux ici le savent, mais je tiens à dire aux premières années que Poudlard et notamment Gryffondor accueil les moldus et cracmols les bras grands ouverts. Chacun a sa chance ici et je ne tolérerais aucun écart à cela, vous devez tous être solidaires. » Il prit un air pensif « Surtout avec l'arrivée du Munera Maleficia ... »
Résumé : Luke est monté dans son bureau après le dîner à fait quelques derniers rangements tout en retombant dans ses émotions et souvenirs liés à l'event 3. Il part dans la salle commune et fait un discours qui est laissé sujets aux questions que les élèves pourraient lui poser. Encore désolé pour la longueur les premiers paragraphes étaient importants pour moi ...
Dernière édition par Luke Blane le Jeu 29 Mar - 14:40, édité 2 fois
L'évènement ne serait pas médiatisé. C'est ce que tu t'étais dit lorsque tu avais vu l'annonce du directeur. Désireuse d'être présente sans être omniprésente. Pour la première fois reléguée au second plan. Mais si tu avais tiré une leçon de la convalescence de ton frère c'était que cette horreur ne méritait pas d'être ancrée dans le temps et que les cicatrices ne s'effaceront qu'avec du repos, et mettre tes camarades sous les projecteurs n'était pas très reposant.
Alors tu marches, toujours accablée par la souffrance de Finn, tremblante et apeurée comme si c'était toi qui avait été directement touchée. Impuissante face à sa douleur et ignorante quant à l'ampleur de celle-ci.
Tu entres dans la salle commune, jette un regard compatissant sur l'assemblée et quand tu vois Andy dont les veines noires ne cessent de s'étendre ton sang se glace, ton sourire se brise, tu t'approches d'elle non pas par pitié mais avec l'amour fraternel que tu portes à Finn, soutenue par cette mission que tu t'es donnée. Élan coupé par le discours du directeur, M. Blane, que tu laisses poliment et patiemment parler, mutique et stoïque pour ne pas l'interrompre, car tu n'as pas été élevée dans l'impolitesse et tu fais preuve du plus grand respect pour cet homme qui n'a été que parfait tout du long de ce processus de souffrance.
Une fois son discours terminé tu t'approches d'Andy et de Harry, tu as l'impression que tout le monde a déjà tout dit, et son attitude en dit long quant à l'envie de se fondre dans la masse. Alors tu ne t'attardes pas. Je me demandais si tu voulais avoir des nouvelles de Finn. J'imagine que vous vivez la même chose. Je suis là si tu as besoin. Tes yeux sont dépourvus de larmes, tu as déjà trop pleuré, et on peut lire la fatigue et l'épuisement psychique sur ton doux visage. Que tu détournes a présent.
L'ambiance est bien trop lourde à ton goût. Et tu espères, non tu pries, pour que Faust ait une idée de comment rendre la situation plus légère. Tu l'accompagnerais dans ses idées les plus folles, du moins, si tu en as la force physiquement et mentalement. En attendant tu te poses dans un large fauteuil près du feu, c'est bien la première fois qu'on ne te voit pas sortir ton téléphone, ou jouer avec Starbucks qui est en ce moment auprès de tes parents, où il est bien plus heureux et où on s'occupe bien de lui, tu n'en a pas la force en ces instants douloureux.
En gros Nassim est à la bourre, il a l'air au bout de sa vie, c'est Leila qui l'a forcé à venir et il lui fait la gueule ++, il fait de toutes façons plus ou moins la tronche a la terre entière, et le seul truc qu'il dit c'est "salut" quand il arrive en retard. Voilou
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Ven 13 Avr - 19:29
émo tions
Je cherche une âme, qui pourra m'aider Je suis d'une génération désenchantée
Eireann regarda Nassim arriver, et dire bonjour comme un boulet après un grand discours de Luke qui lui avait fait rouler les yeux et grincer les dents. Ce n'était pas de belles paroles d'encouragement dont ils avaient besoin, si ? Au moins il y avait des choses qui ne changeaient pas. Après un petit moment d'hésitation ou personne ne semblait vouloir se dévouer à briser le silence, soit par pudeur, soit par sentiment que ce n'était pas à eux de s'exprimer, Eireann soupira et prit la parole.
▬ D'accord, moi j'ai quelque chose à dire. Qu'est-ce qu'on fiche là, à vouloir parler de nos sentiments, comme des serdaigles ou des branleurs de poufsouffles ? Je croyais que le truc de notre maison dans ces moments-là c'était d'agir, pas de papoter. Vous voulez qu'on parle de nos ressentis ? Laissez-moi résumer : on est tristes et on est en colère. Voilà.
Elle inspire, relâche sa colère, sa voix tremble vers la fin de sa phrase.
▬ Professeur, c'était qui? Ça peut pas être le Ministère, si ? Pourquoi est-ce qu'ils nous... qu'ils leur feraient ça ?
Elle baisse les yeux.
▬ Professeur, est-ce qu'on est seulement en sécurité quelque part?
hrp;je voulais pas faire intervenir Rin tout de suite mais je veux relancer un peu le truc donc voilà. Posts courts les gens, viendez.
A. Harry Fitzgerald
Cracmou tout doux
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Re: GRYFFONDOR - Émotions. Dim 15 Avr - 17:35
GRYFFY ÉMOTIONS
"If you came to complain, take a ticket and stand in line. There is already a crowd before you."
Est-ce que tu avais envie d’en parler ? Non. Est-ce que tu avais envie d’y aller ? Non. Est-ce que tu vas y aller ? Oui. Oui parce que tu as beau essayer de réfléchir à toutes les stratégies du monde pour t’enfermer dans ton dortoir, tu ne peux pas éviter la Salle Commune et escalader la façade comme Spider-Man, très peu pour toi. Alors te voilà, assis et même collé à Andy sur ce sofa en face de la cheminé, ton regard perdu dans les flammes. Tu préfères ignorer le monde et les chuchotis, sinon tu pourrais bien faire sortir dark Harry et personne n’a envie de le voir, surtout pas toi, parce qu’après tu vas encore pleurer comme une lamentine. Pourtant quand Babylone se permet d’écouter les messes basses que te confies Andy et d’y répondre avant que tu ais le temps de répliquer, tu manques vraiment de te dresser et de lui demander où elle a appris le respect ; mais contrairement à toi, elle dit certainement des mots qui seront remonter le moral et remettre en confiances ta meilleure amie. Des mots que tu n’as pas actuellement. Ainsi tu prends sur toi et t’enfonces plus profondément dans le canapé. La voix de Kinga te donne pourtant la force de te retourner, regarder par dessus le dossier pour la voir s’affaler sur un fauteuil. Une chose est sûre : vous êtes tous dans le même état. Le même état d’esprit périmé à souhait. Tu observes Abena qui est à ses côtés, rapidement rejointe par Taylor et Rin. Rin qui s’en veux. Rin que tu envie un peu. Rin pour qui tu es content qu’il ne soit rien arrivé. Lentement tu glisses à nouveau, face au feu que tu ignores, le regard braqué sur le treize à ton poignet. Chiffre maudit ou symbole de chance, l’opposé de ta date de naissance étant un trente-et-un. Tu ne sais pas quoi en penser, mais tu assumes, comme cette marque qui se répand, en t-shirt tu l’assume. Soudainement un main ébouriffe tes cheveux, tu relèves la tête. Sky. Tu hoches simplement et mécaniquement à ses mots. Des mots qui étaient plus pour Andy, mais bon… tu t’en fou. Ce cirque tu n’en veux pas, les excuses, les regrets et les remords non plus. Tu n’écoutes même pas ce que pourrait dire Lola, déjà l’attention capté par l’entrée de Luke dans la Salle Commune. C’est avec une attention particulière que tu l’écoutes, tu as énormément de respect pour ton directeur de maison, énormément. Tu t’étais un peu redressé, mais tu n’avais pas bougé de ta place, ici sur ce sofa un peu en retrait, tu ne te sentais pas sous le feu des projecteurs et ça t’allais terriblement bien.
▬ Merci…
Ça t’échappes en un soupir à la fin du discours. Merci pour cette reconnaissance, merci de ne pas nous plaindre, parce que même si tu n’es pas le plus courageux de la bande Harry, tu ne supporterais pas qu’on te plaigne une seconde de plus. Qu’on te soutiennes par contre… tu ne dis pas non, mais à de nombreuses reprises tu as eu du mal à faire la différence entre les deux. Tu n’as même pas capté que Maybelline était là juste à côté d’Andy, tu ne la remarque que quand elle se lève pour s’éloigner et c’est là que Nassim entre en scène. Nassim est son « Salut » merdique qui t’aurais probablement fait rire si… et bien si tout le monde était rentré de cette merde. Tu ne peux t’empêcher de penser à Dawn. Dawn qu’on n'a toujours pas retrouvée. Cette constatation t’ébranle. Elle était la seule, mais la seule de trop et beaucoup relativiserais en disant qu’elle était la seule justement, que vous auriez pu être aussi dans ce cas, mais… ce n’était pas le cas. C’est le moment précis que choisi Rin pour lancer sa bombe. C’est le moment que tu choisis pour te lever.
▬ Qu’est-ce que tu voudrais qu’on fasse Rin hein ? Ta voix était terriblement froide Les seuls pouvant être capables de faire avancer l’enquête c’est nous, sauf qu’on a un blackout de quarante-huit heures.
C’était cette absence totale de souvenir qui te rendais acerbe. Jamais tu ne lui aurais parlé ainsi, jamais. Pourtant tu l’avais fais, probablement parce que tu te retenais. Depuis trop longtemps.
▬ Et le tournoi, on le gagnera.
Tu ne voulais pas parler du peu de souvenir que tu pensais avoir. De Dave et son verre, du fait que Nassim se souvient avoir bu quelque chose… tu ne voulais pas accuser sans être sûr, même si le doute te rongeais, même si le fait qu’Andy se soit réveillé avec lui vingt-quatre heures avant vous tous. Les marques sur son cou et la sale impression que t’as toujours eu envers ce type… Le seul moldu a avoir le même liquide noir que les cracmols. Le seul enlevé à ne pas s’être fait tatouer.
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HRP :
Blbll déjà désolé de posté autant à la bourre, mais voilà c'est bon o/ c'est un peu long sorry, mais j'ai plus où moins réagis à tout vos postes. Sinon de base Harry est donc avec Andy et il reste assit avec elle dans son coins jusqu'à ce que Rin prenne la parole, là il s'énerve un peu, parce qu'il ne digère pas encore la disparition de Dawn et toute cette situation (le fait d'être impuissant, alors qu'il est possiblement une des clés pour résoudre le mystère) voilà et il affirme que les Gryffondor vont gagner le tournoi. En fait il n'y a pas grand chose de super intéressant, sauf peut-être la fin... dans ses pensées il n'évoques pas qu'il se souvient de Dave et qu'il le trouve suspect malgré qu'il ait aussi été enlevé et voilà. J'ai personne de particulier à taguer °^°
Je cherche une âme, qui pourra m'aider Je suis d'une génération désenchantée
Il ne lui avait jamais parlé ainsi. Son Harry. Et son visage est froid, ses traits sont durs, son ton est sec, comme si sa réalité avait été remplacée par une autre, comme si le monde avait été tourné à l'envers, que le feu était devenu glace, que l'amour était devenu haine. Et encore une fois, elle ne sait plus ce qu'elle a dit, elle se dit qu'elle a encore merdé, qu'elle aurait encore dû se taire, que ça aurait dû être elle et pas lui, et pas Andy, ou Nassim ou Kinga ou personne. Qu'elle aurait bien aimé crever si cela avait pu être elle, juste elle. Et elle a les larmes aux yeux. Elle ne pleure jamais Rin, pourtant, à part en secret parfois devant les films sous sa couette, un paquet de pop corn à la main.
▬ J'en sais rien! Je dis juste... je sais pas.
Elle se laisse glisser sur le mur jusqu'à toucher le sol.
▬ Pardon...
Pardon d'être inutile. Pardon d'être jamais passée à l’hôpital. Pardon de pas juste sourire et plaisanter comme d'habitude. Pardon de pas savoir faire semblant. Pardon d'aller bien. Pardon d'être en vie.
Accueil
Les deux pieds plantés devant l'annonce du directeur de Gryffondor, dans la salle commune. Certains de tes camarades t'entouraient. Mais le regard vide, tu ne le détournais pas de l'écriture gracile de Luke Blane. Un rassemblement ? Pour quoi ? Non non, tu ne veux pas. Tu ne veux pas en parler, tu ne veux pas qu'ils te dévisagent, encore et encore. Bête de foire, victime jusqu'au fond des abîmes. Ils allaient te plaindre alors que tu ne souhaitais que disparaitre dans la foule. 
poke 
J'ai participer que très minimement à l'event trois et j'ai pas pu vraiment restituer les émotions de luke après touuut ça alors voilà j'en ai profité ici 
ASHLING POUR