Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Lun 24 Sep - 21:23
Nous devons parler famille
Les vampires sont de bon parti. C’est un fait. Enfin pas les vampires purs souches. Trop dangereux et immortel, mais les semi, c’est parfait. Pas pour toi. Bien entendu pas pour toi, pour elle. Toujours pour elle. Même s’il est fort possible qu’elle t’arrache la tête pour le fait de vouloir faire cela. Ta cousine ne voit pas tous les efforts que tu fais pour elle.
Quoi qu’il en soit c’est cette magnifique réflexion qui a fait de voir en Bartolomeo le candidat idéal pour devenir le futur mari de la rouquine favorite de ta famille. Peut-être pas maris, mais au moins partenaire de voyage pour un temps. Il faut voir un peu plus son caractère et si tout colle, mais pour le moment, tu veux y croire.
Vous vous connaissez depuis un petit moment et il serait dommage que tes idées sur lui soient fausses. Une aussi longue investigation pour savoir si la personne est dans les bons critères tout ça pour rien te frustrerait. Le monde te frustre de toute manière. La fraîcheur de vivre de Barty aussi. C’est pour ça aussi qu’il lui irait bien. Puis c’est un Poufsouffle, c’est connu que c’est une maison loyale, gentille et bonne poire.
Oui, ce sont beaucoup de préjugés, mais bon, tu fais un peu confiance au Choixpeau quant à ses décisions de maison pour les gens. Sinon tu iras lui parler du pays en long, en large et surtout en travers. Oui, tu n’as même pas de respect pour lui et tu l’assumes totalement. Quoi qu’il en soit aujourd’hui est un grand jour, tu vas tâter le terrain pour discuter de possible relation avec ton ami. C’est bien ton ami tout de même ? Certainement, il ne t’a pas envoyé bouler la dernière fois, donc c’est un ami.
Tu vas profiter de l’intercours de midi pour tenter de discuter avec lui. Du coup, tu attends dans les escaliers magiques qu’il arrive pour faire la conversation tranquillement. Avoir une personne qui ne fuit pas dès le premier mot de travers ça fait du bien, même si la personne en question à une odeur de mort qui lui colle à la peau. Vampire oblige. Enfin, ce n’est pas vraiment de mort, c’est l’odeur vampire, mais bref, du pareil au même.
Les réflexions supplémentaires ce stop dans ton petit crâne quand tu vois la personne de tes pensées arriver dans le couloir. Tu bondis presque sur tes pieds et avec ton air d’éternel blasé, pas contente de la vie, tu l’approches.
– Bâtard Bartolomeo, on doit parler de putain famille tous les deux. Je vois que tu n’es pas encore définitivement mort, la journée n’a pas été trop merdique pour ta morbide vie.
Toujours aussi sympa pour interpeller les gens et de prendre des nouvelles.
Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Dim 30 Sep - 19:15
You want to mary me ?
Il y a des sons que tu ne pourrais oublier, des intonations et des mots qui restent pour s'encrer dans l'esprit et ne plus jamais s'enfuir. Il y a de ces personnes tout autour de toi que tu pourrais reconnaître les yeux fermés, et d'autres aussi, que, et tu en es absolument certain, tu pourrais devenir même avec les oreilles bouchées. Les gens se reconnaissaient à l'odeur, à la cadence des pas, à la silhouette ou à la corpulence aussi, pour toi, jeune semi-vampire, ça n'avait rien de bien compliqué. Parfois tu t'emmêlais encore un peu les pinceaux bien sûr, parfois ça restait compliqué, surtout lorsqu'il y avait foule et que ça chahutait de partout. Mais il y en avait bien quelques-uns qui demeuraient bien trop uniques pour ne pas être différentiables. Et dans ces quelques rares, il y avait Oisin. Oisin qui ne mâchait jamais ses mots, Oisin qui semblait tirer la gueule à longueur de temps, Oisin qui, malgré tout, paraissait bien trop rayonnant et motivé. Tu étais bien incapable de l'ignorer, parce qu'il était si particulier Oisin, qu'il parvenait à t'entraîner juste comme ça, d'une simple accolade ; d'une simple interpellation comme ça, dos à toi, pleine d'amour et pleine d'insultes.
Un rire qui s'échappe et c'est ton corps qui se stoppe, se tourne vers la silhouette de ton ami pour lui laisser le temps de te rejoindre tranquillement. Après tout, tu n'étais pas pressé, t'avais juste pas mal les crocs, mais rien de relativement inquiétant pour le moment. Il s'approche et tu le salues d'un signe de tête, te retenant sérieusement de rire en sentant l'étrangeté de la discussion à venir.
Parler famille, le questionnes-tu en haussant les sourcils, avant de finalement craquer et rigoler joyeusement, commence d'abord par m'dire comment tu vas ! Perso il semblerait que je sois increvable pour encore un moment haha.
Vous vous étiez remis à marcher tout en discutant, entre tous ces élèves pressés d'aller se restaurer.
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Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Mar 2 Oct - 18:23
Nous devons parler famille
Un sourire en coin se forme sur tes lèvres. Voilà pourquoi tu aimes la répartie de ton ami. C’est simple, franc, pas de prise de tête et la fait de ne pas mâcher tes mots, ne pas faire des ronds de jambe pour dire ce qui te vient en tête et aller droit au but ne semble pas le déranger. C’est un type bien, lui au moins.
Après un roulement exagéré de tes yeux pour lui faire clairement comprendre que les conventions de politesse te passent toujours au-dessus du crâne, tu le suis tout de même docilement à le suivre. Ce n’est pas comme si ce n’était pas ce que tu voulais faire depuis le début de toute manière. Pourtant, tu traînes un peu les pieds ne pas forcément presser d’arriver sur place. Oui, tu as faim, mais tu as aussi envie de discuter.
– Tout le monde ce putain de fou de comment vas ma gueule de chevreuil, sérieux, tu aurais voulu que je te dise de comment j’ai chié ce matin peut-être ?
Sinon, tu aurais pu juste dire que oui, tout va bien pour toi aussi, même si tu as un peu mal au ventre. Ça ne t’aurait pas tué et lui non plus. Promis. Mais bon, il semblerait que tu préfères faire ta mauvaise tête. Puis ce n’est pas ton souci de comment toi, tu vas, ce sont les autres qui t’importe et c’est tout.
– Encore heureux que tu sois increvable connard !
Oui, bon OK, tu sais qu’il ne l’est pas totalement, mais voilà, tu ne veux pas qu’il meure. On ne veut jamais que ses amis meurent de toute manière. N’est-ce pas ? Peut-être. Quoi que tu es ami ou un truc comme ça avec Amelia et elle la tuer ne te dérange pas. Ce n’est pas pareil, c’est son envie à elle ou presque.
– Et bordel, oui, tous les deux, on va causer famille. Enfin de la putain de mienne. Pas que je m’en branle de ta famille, mais là tout de suite si.
La courtoisie et la joie de vivre à l’état pur.
– Pour faire simple pour ta cervelle de chauve-souris, je te fais un résumé. J’ai une bouffonne de cousine, Parpaing. Une connerie de famille célèbre pour des putains de balais. La rousse toute pleine de joie de vivre à vomir à pas de vie sentimentale. Sors avec. Je t’assure, c’est la saloperie de femme de ta vie.
Oui, pourquoi tourner autour du pot ? Franchement…
Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Dim 21 Oct - 18:05
You want to mary me ?
« Non merci. »
Un rire qui s'échappe parce que tu es, malgré tout, ravi de savoir qu'il va bien. Il semble comme d'habitude et ses mots t'arrachent un sourire, Oisin reste Oisin après tout, pas vrai ? Oisin est désagréable et ne sait pas parler sans être grossier, mais Oisin reste adorable et vraiment sympa. Quoiqu'un peu franc. C'est gênant parfois. Vous marchiez tranquillement dans les couloirs, adaptant vos allures en fonction de cette masse qui s'avançait pour courir déjeuner. Et puis tu lui avais adressé un regard, à lui qui traînait un peu en arrière, il voulait parler de sa famille ? Tu avais à nouveau haussé les sourcils, de plus en plus étonné, de plus en plus curieux. Ok.
Alors tu l'avais écouté sans vraiment acquiescer, puis au fil des mots, sans vraiment que tu ne le remarques, vous vous étiez arrêter. Tu lui portais toute ton attention désormais. Ça va être difficile de t'étonner plus à chaque fois, mais il avait ce don là, Oisin, et à force tu ne savais plus vraiment comment réagir.
« Euh... »
On a rarement fait moins loquace.
« J'suis pas vraiment, erm... Dans le mood d'avoir quelqu'un en ce moment dans ma vie. Je suis très bien tout seul. »
Y avait eu le rire gêné avant l'interrogation, réelle et sincère, parce que tu n'étais pas certain de bien capter la situation.
Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Mar 20 Nov - 17:46
Nous devons parler famille
Il a ri à ta blague de merde. Franchement, il y a un petit sourire fier qui se fait sur tes lèvres. Presque tu bomberais le torse, presque. Tu as encore un peu de fierté pour ne pas le faire, de la mal placé, mais elle est là tout de même. Comment un gars comme ça ne pourrait pas être parfait pour Parker ? Cela te dépasse totalement.
Par contre, son rire gêné suite à ta présentation d’enfer de ta cousine te frustre beaucoup. Cela te fait même tirer une grimace des plus dégueulasse. Il abuse. Pas dans le mood d’être avec quelqu’un ? Est-ce qu’il…
– Tu te fous de ma gueule ? Pas le mood ? Bordel je te demande pas si tu as putain de faim ou si tu veux chier ou encore si tu veux chialer toutes les larmes de ton corps. Ce n’est pas un mood d’être avec quelqu’un. Je ne te demande pas non plus de te marier avec et de lui faire de chiard, juste de putain bien vouloir la rencontrer et pas t’enfuir si elle parle de balais ou à de la putain de bordel de chien réparti. Le coup du je suis très bien tout seul, c’est un coup d’émo dépressif mec. Je suis émo dépressif, pas toi. Bouge ton anus !
Tu es déçu de sa réponse. Horriblement déçu même. Tu aurais préféré qu’il te laisse au moins montrer une photo ou dire qu’il veut bien la rencontrer un jour. Rien de plus. À la place, ça ressemble plus à un refus pur et dur. Aucune compassion pour un ami. Puis c’est quoi cette question de merde en plus ?
– Comment ça pourquoi toi ? Tu te prends pour la dernière merde du coin pour qu’on ne pense pas à toi pour te présenter à quelqu’un ou ça se passe comment ? Non parce que je ne vais pas te faire un baratin de compliment juste pour flatter ton égo si c’est ce que tu cherches, mais bordel si tu ne vois pas tes qualités il va falloir que tu sortes tes yeux de ton fondement rapidement.
Parce que tu veux bien qu’il ne veuille pas de Parker, même si ça t’énerve beaucoup, mais qu’il ne comprenne pas en quoi il est un candidat idéal pour une relation t’énerve encore plus. Le monde t’énerve de toute façon. Tous des merdes.
HRP : Désolé pour le temps de réponse, j'espère que ça t'ira tout de même !
L. Bartolomeo Albertini
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Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Dim 20 Jan - 3:51
You want to mary me ?
T'avais oublié à quel point Oisin pouvait être dur au quotidien. Difficile à vivre et sans langue de bois, l'écouter ça te serrait parfois un peu le coeur, surtout quand tu prenais conscience qu'il ne disait pas que des conneries. Seulement, lorsqu'il se met à parler, Oisin c'est un débit de paroles vraiment trop rapide et ça te perturbe, t'es sur le cul parce que tu comprends tout, tu comprends trop, t'as le temps d'analyser mais pas de réfléchir ni de réagir qu'il a déjà changé de sujet. Le voilà parti sur une autre phrase un peu cinglante comme il en a l'habitude, comme tu les aimes venant de lui quelque part. C'est bien pour ça que ça ne te dérange pas, n'est-ce pas ? Parce que ça vient de lui. Même si être traité d'Emo dépressif c'est pas vraiment la joie, t'as déjà entendu plus adorable comme compliment. En plus c'est pas du tout vrai.
« Euh... Ok. »
Oui, ok. C'est bien comme réponse non ? Surtout lorsque c'est balbutié avec aussi peu d'assurance et si faiblement que ça n'est même pas sûr qu'il l'ait entendu. Enfin, tu sais qu'il l'a entendu alors tu te permets de continuer d'une voix plus forte mais toujours mal assurée. T'as du mal à faire le tri, c'est pas facile de ne pas vouloir blesser ses plus proches amis tu sais.
« Ça me dérange pas de la rencontrer, c'est pas le problème mec, parce qu'au fond, de ce que tu en comprends, elle a l'air comme lui, mais va pas t'faire des idées ou quoi, juste... J'suis vraiment pas dans l'optique de me trouver quelqu'un, donc... Bref. Ok. »
Il t'a plus ou moins convaincu, t'es d'accord pour la rencontrer, ok pour un rendez-vous mais t'es quasiment persuadé que ça n'ira pas plus loin alors tu cherches encore à comprendre pourquoi t'as accepté. Sans doute parce qu'il est ton ami ? Qu'il a pas mal insisté... Et puis, au final ça ne t'engage à rien. Donc tout va bien. Tu n'aurais simplement pas dû lui demander de t'expliquer pourquoi toi et pas un autre...
Tu te prends pour la dernière merde du coin pour qu’on ne pense pas à toi pour te présenter à quelqu’un ou ça se passe comment ? « Quoi ? Mais n- »
... Tu feras plus attention la prochaine fois.
« T'y es pas ! C'est juste que tu connais ta cousine, je la connais pas, du coup je m'demandais ce qui te faisait penser que ça pourrait coller. C'est tout Oisin, t'emballe pas pour ça ! »
Il y a en effet aussi un gros manque de confiance en tes qualités mais ça c'est quelque chose que tu t'abstiendrais de mentionner pour ne pas trop l'énerver. T'aimes bien Oisin, il est cool et relativement de bons conseils, seulement sa brusquerie a le don de te braquer et de te mettre mal à l'aise, tu n'aimes pas ça. Alors c'est tout naturellement que tu essaies d'en faire le moins possible. Il ne mérite pas que tu t’apitoies sur ton sort comme ça, Oisin est un vraiment un type bien.
« Bon aller viens, lances-tu dans une tentative pour changer de sujet, faut qu'on aille manger j'ai vraiment trop faim. »
Sur ce tu le tires à ta suite pour vous engager dans les escaliers magiques, direction le rez-de-chaussée.
Feat@S. Oisin Spudmore // après 10 ans voilà une jolie rep, je sais que t'es pas là à cause de l'irl donc encore une fois, prends ton temps chou et j'espère que ça t'ira !
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Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Sam 16 Mar - 20:11
Nous devons parler famille
Ne pas mettre les pieds dans, ce n’est pas ton truc. Sauter les deux pieds joints dans un panier plein d’œufs c’est tout de suite plus ton truc. L’effet omelette peut-être. Le fait de savoir d’avoir bien fait chier les autres dans leur futur repas aussi. Qu’importe le pourquoi du comment, c’est quelque chose de plus simple pour toi.
Pas de faux semblant à faire. Pas de non-dit qui donne mal au crâne. Pas de lecture entre les lignes insupportable. Tout brut de décoffrage et rien d’autre. Enfin il y a plein d’autres choses pour être vraiment exact. Quand c’est pour toi, tu es plus discret, mais pour les autres tu fonces dedans sans aucun gant.
– Avoir une putain de bordélique personne qui vient foutre le nez dans tes sentiments de puce en manque de chien puant ça ne se contrôle pas. Je veux simplement que tu la putain de rencontre pour voir. Peut-être que vous serez comme le mélange merdique d’eau croupie et d’huile rance ou alors une mayonnaise moisie voir de la guimauve. Je n’en sais rien. Je ne suis pas devin, ni agent matrimonial. Vous êtes juste deux connards seuls dans mon entourage. Point.
Il y a plein d’autre raison. Il y a d’abord parce que tu lui fais confiance qu’il est quelqu’un de bien aussi, mais tu ne vois pas le besoin de lui cirer les pompes avec cela. Puis, même, tu lui as dit juste avant que tu le trouvais génial. Il sait que tu l’aimes bien, pas besoin d’être d’une guimauve à vomir pour le savoir. C’est avec ta cousine que tu voudrais que ça marche, pas avec toi.
Rien que le fait de te dire de ne pas t’emballer te donne envie de le faire encore plus. Juste l’envie. Bartolomeo est ton ami et l’envie de le mettre encore plus sur sa défensive s’éloigne doucement de ton esprit alors que tu pousses un profond soupir. Ce que tu ne ferais pas vraiment pour le bien des gens autour de toi.
– Ouai, on va manger la putain de bouffe mille fois trop odorante et trop pleine de viande qu’on va nous servir. Ça serait tellement la merde qu’on rate une merveille pareil. Comment tu fais sérieusement pour avoir trop faim alors qu’il y a tellement d’odeur autour ? Ça me donne envie de vomir presque à chaque fois. Heureusement que je sais que tu n’es pas un putain de bordel d’humain.
Tu le suis tout de même docilement, traînant des pieds pour le principe. À table tu grogneras contre les odeurs, mais tu mangeras tout de même. C’est pour le principe, si tu devais être heureux de quelque chose ça serait louche.
Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Dim 24 Mar - 14:49
You want to mary me ?
Son argumentaire avait eu raison de toi. Faut dire qu'il n'avait pas tout à fait tort non plus dans ce qu'il disait, ce genre de truc c'était imprévisible, et donc se ronger les sangs ne changerait rien du tout.
« Je la rencontrerai, c'est ok. »
Avant de l'attirer à ta suite dans les escaliers. Depuis tout à l'heure tu ne cessais de répéter que tu avais la dalle, et tu n'avais pas faim de sang, tu le savais. Tu avais faim de cette bonne viande dont l'odeur le dégoûtait, et de toute cette bouffe dont tu ne sentais pas le goût. Cependant il marquait un point, les odeurs étaient vraiment beaucoup trop fortes parfois, pour lui comme pour toi. Ça t'avait fait rigoler.
« C'est une question de contrôle, j'ai appris à maîtriser mes sens pour pas finir assommé à chaque odeur un peu forte ou à chaque son de cloche tu vois ? J'ai galéré mais ça s'avère plutôt utile finalement. Et je suis à moitié humain, tu sais. Donc forcément, il m'faut aussi des trucs d'humains. »
Ne boire que du sang pourrait s'avérer bien vite compliqué, tu n'avais pas été habitué comme ça. Et puis tu n'étais pas un vrai Vampire, c'est quelque chose que tu ne répéterais jamais assez. Bien sûr, après votre repas tu irais à l'infirmerie chercher ta poche de sang journalière, parce que tu n'avais pas le choix. C'était dans le règlement, que les vampires devaient boire un peu de sang tous les jours. Tu ne t'en plains pas loin de là, si ça pouvait t'éviter de mordre quelconque personne à cause d'une perte de contrôle, tout t'allait.
Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Mer 1 Mai - 16:25
Nous devons parler famille
Tu as gagné une bataille. Une flamme de satisfaction se forme dans ton torse et danse dans tous les sens. Elle embrase tes sens et enflamme doucement, mais surement un bout de ta raison qui te dit que tu n’as pas à forcer autant la main, surtout à un ami, pour simplement rencontrer ta précieuse cousine.
Il serait pourtant bien que tu fasses plus attention à tes amis mon grand. Que tu les caresses dans le sens du poil de temps en temps, et pas simplement forcer le passage dans le tien de sens. Peut-être plus tard tu y feras plus attention. Pour le moment tu es certain que c’est pour le mieux pour eux de suivre tes conseils. Vraiment pour le mieux. Surement.
Un arrêt sur image de tout ton corps se fait pendant l’explication du semi-vampire. C’est quoi cette injustice de merde ? Genre vraiment comment on peut te sortir des merdes comme ça comme des évidences alors que ça ne fonctionne pas pour toi . Oui, c’est égoïste comme manière de penser, mais Bartoloméo te le présente beaucoup trop comme quelque chose allant de soi.
– N’importe quoi. C’est du pipi de chat malade ce que tu expliques.
Tu reprends ta marche pour être au niveau du jeune homme. En soit, tu sais très bien que c’est n’importe quoi et plus toi qui est bien trop sensible. Vraiment beaucoup trop.
– Je ne suis pas à moitié vache moldave tu sais. Genre franchement, mon demeuré de géniteur il est tout ce qu’il y a de plus humain, maman cervitaure, mais pourtant les odeurs sont un poison si puissant. Ça prend aux tripes et les ignorer c’est comme ignorer un cadeau de putain de mère nature. Cadeau de merde, mais ça reste un présent.
Une part de toi que tu travailles avec beaucoup de sérieux et qui de se fait n’est jamais en veilleuse. Il serait mieux pour tes nerfs de diminuer tes sens, prendre du recul, laisser la part humaine de toi avoir un peu le contrôle de tout pour atténuer le tout, mais tu t’y refuses. Ce n’est pas une haine envers les humains, c’est trop de fierté de ton côté cervitaure. Beaucoup trop.
– J’aimerais n’avoir rien des humains. Pas j’apprécie pas le con qui me sert de père, loin de là. Seulement ma part humaine détraque tout et empêche le contrôle vraiment. Je crois, enfin chez moi. Il y a qu’avec… mouais, non… Bref… J’espère vraiment n’avoir aucune viande à porter de nez pendant le repas, je crois que ma voisine de la dernière fois à mal pris le vomi sur ses chaussures, mais en même temps elle bouffait pas son steak de merde et me narguais avec l’odeur de son mec de partout sur elle… Enfin il y avait trop d’odeur sur elle… Comment les gens ne peuvent pas sentir quand ils se font entuber aussi violemment ?
Détourner le poisson de ce que tu voulais dire. Il y a certains sujets qui ne demande pas forcément d’être abordés et en soi t’espères que Bartho le comprendra. Au pire tu grogneras, gueulera un coup et t’expliqueras. Tout simplement.
Re: Nous devons parler famille [PV Bartolomeo] Ven 12 Juil - 19:04
You want to mary me ?
« Eh. »
Du pipi de chat ? Si ça n'avait pas été de Oisin probablement que tu l'aurais mal prit, mais tu n'aurais rien dit tout comme là tu ne dis rien. Argumenter ne ferait que te desservir, et à vrai dire, tu ne savais même pas quoi répondre. Il allait falloir attendre que ton ami développe pour que tu puisses comprendre un peu mieux, même si sa réaction te laissait déjà une idée générale de sa pensée. Un léger sourire à l'ironie de ses mots, un bref instant tu t'es laissé aller à l'imaginer en vache moldave -et en songeant à ça tu t'étais bien vite dit que Oisin était bien mieux comme il était. Grand gaillard, carrément râleur. Gryffondor au grand coeur, et semi-cervitaure, accessoirement. Tout comme toi tu étais semi-vampire. Différents mais pas tant que ça, en réalité.
« Je ne te dis pas de les ignorer, ça va juste te rendre encore plus malade tu sais ? »
C'était le b.a.ba que de savoir ça. Ignorer les odeurs ne faisait que les attirer plus, c'était instinctif. Et l'instinct, des fois, c'était vraiment craignos.
Il reprend, s'arrête, change de sujet. T'étais pas vraiment certain de vouloir connaître la partie qu'il venait d'esquiver, aussi tu avais retenu les questions que murmuraient tes lèvres pour mieux écouter la suite. Ça parlait de vomi et d'adultère, quelque par les deux te semblaient liés. L'adultère c'était gerbant, mais même toi tu ne souhaitais à personne de se faire vomir dessus. L'anecdote t'arracha néanmoins un rire, après une légère grimace dégoûtée. C'était pas sa faute, à Oisin. Tu pouvais le comprendre toi.
« Les gens ne sont pas tous aussi sensibles que nous, erf. Tu t'es excusé au moins ? »
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