Elle était encore en colère contre toi, contre vous. Combien de semaines avaient passé ? Pas plus de deux pourtant et cela avait compté comme une éternité. Tu tentais malgré toi de rester hermétique à sa rancoeur, campant sur ta position. Borea avait de la chance d'être encore vivante, pour elle et ses proches. Quand est-ce qu'ils allaient tous arrêter de te prendre pour un monstre et un traitre ?
Tss. Tu reçois un sms, tu prends le telephone entre tes mains, roulant tes yeux vers l'écran dans un soupire agacé. Le prénom de Lola s'affiche, tu t'empresses de le lire, tenu et stressé. A croire qu'elle s'inquiétait pour toi ? Foutaises, elle demeurait aussi froide que la dernière fois. Tu te mords la lèvre, appuyant sur ta bouche avec ton pouce pour réfléchir.
Et finalement, tu lui proposes de te rejoindre en bas. Tu restes assis sur le canapé, les coudes sur tes jambes à fixer les flammes de la cheminée quand tu sens son odeur se rapprocher derrière toi.
— « Salut Lola. »
Tu ne te retournes pas tout de suite, hypnotisée par la danse ardente des braises qui crépitent sur les bûches. Tu remontes les manches de ta chemise, et te retourne avec fougue, l'attrapant par le bras sans rien ajouter pour sortir de la salle commune. Il y avait encore des gens à cette heure, et tu n'avais pas envie de les supporter, ni même qu'ils soient témoins de ce qui allait se passer.
Tu descends des étages, dévalant les escaliers en faisant attention à ce qu'elle ne trébuche pas. Et la première porte venue, tu te glisses à l'intérieur, l'entrainant avec toi. A la faible lueur, tu distingues son visage, le caressant de tes mains pour enfouir ta tête dans son cou. Et tes canines s'allongent à mesure que sa fragrance aux émanations de fer te rend fou.
— « Tu ne peux t'en prendre qu'à toi même. »
Et tu plantes tes canines dans sa nuque pour te rassasier. Une fois terminé (c'était rapide), tu écartes ton visage, les lèvres ensanglantées et le regard encore vides de toute expression. Il se teinte d'une lueur vermeille avant de redevenir deux perles noisetées.
— « Je l'ai sauvé Lola. Pour toi. Mais je t'ai menti. Pour elle. »
Dernière édition par A. B. Vega Solberg le Ven 25 Jan - 23:05, édité 1 fois
Danse macabre ★ So fly on, ride through... maybe one day, I'll fly next to you
Tu fixes ton téléphone, tes yeux clairs n’arrivent pas à s’en détacher et pourtant, tu devrais le poser avant de faire des bêtises. Avant de craquer sous l’inquiétude qui ronge tes entrailles. Tu connais Vega, il ne trahirait pas votre pacte, mais tu te demandes comment il va. S’il arrive à se contenter de ce qu’il y a d’autre. Tu fronces les sourcils et finalement tu lui envoie un message avant de soupirer et de poser ensuite ton appareil sur la petite table de nuit à côté de ton lit. Tu n’aurais pas dû. Non tu n’aurais pas dû faire ça. Il finit par te répondre et malgré le fait que tu restes assez froide, tu fais preuve d’honnêteté dans tes intentions. Tu ne rejettes même pas sa proposition pour le voir et tu enfiles une veste par-dessus ton pyjama avant de descendre dans la salle commune.
Tu l’aperçois et ton cœur loupe un battement. Il te manque terriblement Lola, mais l’amertume de son mensonge est trop présente encore pour passer outre son acte. Tu ne montres aucune expression, retournant son salut d’un ton neutre avant qu’il ne t’entraîne dans les escaliers et de vous cacher dans une pièce avec pour seule lumière celle du jour qui s’éteint derrière la fenêtre. Ses doigts caressent ton visage qui rougit sans que tu ne puisses le contrôler et tu détournes le regard avant qu’il ne te morde le cou. Tu grimaces Lola, mais tu n’as pas peur. Tu as juste un peu mal mais tu ne te plains pas, tu l’as cherchée après tout. Après un court instant, il se redresse, tu le fixes lui et ses lèvres écarlates et quand il prend la parole, tu secoues la tête.
« Non, tu ne l’as pas fait pour moi Vega… »
Ton air devient mélancolique, ton regard se teinte d’une tristesse à peine dissimulée. Non, il ne l’a pas fait pour toi, mais pour lui-même.
« Parce que je ne l’aurais jamais forcée à vivre si elle ne le voulait plus. Tu ne lui as pas laissé le choix alors que tu aurais dû. »
La vie est déjà assez ardue à supporter, si en plus on ne laissait pas les mourants choisir leur destin, comment appeler ça au juste ? Une existence forcée ? Est-ce seulement vivable pour Borea maintenant ? Est-elle réellement heureuse de sa condition ? Tu en doutais Lola.
« Tu l’as fait pour toi parce que tu n’as jamais connue la douleur de la perte d’un proche, et égoïstement tu l’as transformé pour ne pas avoir à la subir. »
C’est comme ça que tu le voyais, que tu le ressentais. Même si cela avait douloureux, tu aurais laissée Borea partir. Et là est la différence entre lui et toi. Tu acceptes la mort dans ton existence courte quand lui la refuse dans sa semi immortalité.
Elle se laisse faire, comme une poupée entre les doigts d'un monstre. Elle paraissait à peine vivante, à peine humaine. Froide et distante, elle te mettait presque à genoux. Car c'était trop difficile d'affronter son regard vide d'émotions, elle qui était si expressive d'habitude. Et alors que tu attendais presque avec désespoir et misérabilisme qu'elle daigne te répondre, réagir à tes explications, elle touche direct là ou ça fait mal.
Tu fronces les sourcils, serrant les poings, prêt à répondre à chaque fois qu'elle fait une pause pour respirer mais tu n'arrives pas à placer quoi que ce soit. Tu restes hébété, par ce qu'elle affirme avoir compris de toi. Mais toi, t'es pas sûr de rien. Tu sais pas vraiment ce que tu ressens et pourquoi tu as fait ça : la seule raison dont tu étais certain, c'est que tu n'avais jamais voulu que Lola souffre. De sa mort ou de la condition de sa survie.
— « Lola... Merde, sois réaliste. On ne pourra jamais vivre dans un monde ou la morale philosophique règne. Si tu l'avais vu... si tu l'avais vu allongé et si tu avais ne serait-ce que la capacité de pouvoir la sauver... J'étais censé deviner qu'elle voulait y passer? C'était elle, l'égoïste, à vouloir t'abandonner. »
Tu saisis ses épaules, comme pour t'accrocher à elle et l'empêcher de partir. Tu voulais la secouer, qu'elle écoute. Qu'elle avale tes regrets comme de l'aspirine, que tu puisses tenir sans cachets, prêt à te noyer dans la piscine.
— « JJe suis désolé. Pour avoir menti. Pas pour l'avoir fait. C'est comme ça, c'est arrivé. Clark m'a appelé et j'ai... je ne savais pas quoi faire. J'ai voulu.. J'ai voulu faire au mieux Lola... »
Tu recules et balance un coup de poing dans l'armoire qui se tenait presque collé à vous dans ce placard. Tu brises la vitre d'un seul direct de droit et les morceaux s'étale en pluie de verre sur la pierre. Et ton coeur fond en larmes mais pourtant tes yeux sont bien secs. Ta voix part dans une symphonie de sanglots que tu n'arrives pas à dissimuler avec les mots.
— « Je ne voulais pas qu'elle parte et que tu perdes encore un proche. Je ne voulais pas la perdre non plus. Je ne voulais pas l'abandonner. Je me suis dit qu'elle était assez forte pour accepter le prix qu'il faudrait payer. Pour accepter d'être un monstre, comme moi. Et que tu ne la jugerais jamais comme tu ne m'as jamais jugé. »
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Tu fronces les sourcils, montrant ton mécontentement face à ce qu’il rétorque. Boréa ? Égoïste ? Croisant les bras, fermée face à ce qu’il peut raconter, tu ne fais que le fixer en secouant la tête. Tu n’es pas d’accord, loin de là même.
« Entre elle qui voulait mourir et toi qui l’a forcé à vivre, dis moi qui plus égoïste que l’autre dans l’histoire ? Vous ne vous valez pas de ce côté-là finalement. »
Cette histoire t’a bouleversée Lola et en parler encore te fait mal au cœur. C’est amer, comme quand tu avales de l’eau salé. Ton ventre se retourne lentement, comme s’il voulait évacuer tout ça.
« Si je l’avais vu devant moi, en train de mourir, je ne sais pas ce que j’aurais fait pour être honnête. Mais je me serais assurée avant tout de sa volonté avant d’agir. Je ne sais pas dans quelles circonstances tu l’as mordue, mais... »
Sa voix brise cette muraille de glace que tu as posée entre vous deux. Elle déraille et ton cœur se brise, cette situation est insupportable. Tu ne veux pas lui faire de mal Lola, mais lui t’a regardée te craqueler pendant des mois sans rien dire. La différence entre vous deux étant que toi tu ne pouvais pas supporter de le voir ainsi. Alors que lui si apparemment. Tu fronces les sourcils, ton expression change pour être anxieuse et tu te rapproches pour poser une main sur son épaule.
« Vega… »
Tu observes ces éclats de verres sur le sol et tu lui prends la main pour vérifier qu’il n’avait rien en secouant la tête. Il pouvait se montrer si impulsif parfois… C’était déroutant. Et ce qu’il te manque Lola, lui et ses bras. Lui et ses lèvres. Ses paroles trop franches et ses taquineries. Oui, tu as du mal à faire comme lui, à être distante parfois. Parce que tu t’es déjà trop attachée pour ne pas être indépendante de sa personne. Non, c’est même le contraire.
« Je ne vous juge pas sur ce que vous êtes… Mais sur ce que vous avez fait. J’ai juste du mal à encaisser… à encaisser tout ça. Qui me dit que ça ne va pas recommencer, que tu vas encore me mentir si elle te le demande... »
Parce que tu te doutes bien qu’il ne t’aurait pas fait ça si ça n’avait pas été Borea. Tu n’es pas jalouse Lola, mais tu as juste peur. Parce qu’il a brisé ta confiance une fois.
Lola ne lâcherait pas l'affaire si facilement. Elle était sûrement une des filles les plus têtues que tu connaissais. Elle battait un record. Pourtant, elle était bien la seule que tu supportais contre toute attente. C'était dû à son sourire, à sa chevelure, à son parfum, à son corps que tu voulais tien, et à son esprit avisé que tu ne pouvais t'empêcher de trouver charmant. Mais tu mentirais si cette situation ne commençait pas à altérer ta patience et tes efforts. Tu ne pouvais pas revenir en arrière, c'était un fait. Pour certains, tu avais été héroïque, pour d'autres tu restais ce monstre instable qui jouait avec la vie et la mort.
Et au fond de toi, tu ne voulais pas que Lola puisse rejoindre un de ces deux camps. Tu ne voulais pas être un héros, juste que tout redevienne comme avant.
— « Lola... Ne commence pas à me faire la morale. »
Tes yeux vermeils la toisent soudainement, alors que tu la contemples avec de la hauteur. Tu la fais reculer un peu plus contre le mur froid du placard, pour plaquer ta main à côté de sa tête.
— « J'entends bien ce que tu me dis. Mais tu dis toi même que tu n'aurais pas su quoi faire. La vérité c'est que tu l'aurais laissé crever parce que tu ne seras jamais en capacité de sauver quelqu'un d'une mort certaine. C'est comme ça. Qu'elle veuille survivre ou y passer n'y change rien... Dans dix ans peut-être, quand elle aura une famille, qu'elle fera quelque chose de sa vie, qu'elle transmettra son histoire à un gosse peut-être, elle sera bien contente d'être là.»
Tu fronces les sourcils, qu'est-ce que tu y connais en aspirations humaines toi Vega ? Toi qui a toujours nagé dans le nihilisme le plus profond, toi qui te revendiquait ne croire en rien.
— « Avant de te rencontrer, je n'aspirais à rien. »
Tes yeux reprennent leur beau brillant d'origine, la lueur du vampire s'éteignant peu à peu.
— « Mais maintenant je comprends un peu mieux. A tes côtés, je réalise l'importance des relations, des sentiments, de ce qui peut motiver à vivre. »
Tu soupires, tu n'étais peut-être pas un expert non plus, il était vrai. Mais derrière Lola, ton chemin s'éclairait. Et oui, tu étais sûrement le plus égoïste des hommes. Mais tu commençais à craindre de perdre ça. De perdre cet once d'avenir peut-être avec elle. Mais Borea ferait toujours parti de l'équation. Tu le savais au fond de toi, c'est la fameuse circonstance dont parlait Lola sans jamais la deviner.
— « Borea est importante autant pour toi que pour moi. Elle est là, maintenant. Alors quand tu seras prête, va la voir. Elle n'a jamais cessé de penser à toi, elle avait besoin de temps pour accepter qui elle était désormais, avant de réaliser que rien n'avait changé. Elle reste Borea. Et je reste Vega, je t'aime toujours Lola. »
Lola J. Edwards
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Re: ❝ danse macabre | Pv. Lola (terminé) Jeu 10 Jan - 15:46
Danse macabre ★ So fly on, ride through... maybe one day, I'll fly next to you
Non, tu n’aurais jamais pu la sauver Lola, parce que tu es juste incapable de le faire. Ses yeux te toisent, tu soutiens son regard en fronçant les sourcils alors qu’à son tour, il parle, il débite des paroles qui te font mal quelque part. Non, tu ne peux sauver personne, et lui a sauvé ta meilleure amie. Tu ne sais pas réellement si le terme « sauver » est exact au vu du fait qu’elle ne voulait pas forcément vivre encore, mais il l’a fait. Alors que toi, tu l’aurais regardée mourir sans pouvoir agir. Sans pouvoir lui donner le temps que lui, il a pu lui offrir. Tu te pinces les lèvres, tu baisses la tête finalement en fermant les yeux.
Ses prochaines paroles te font frémir Lola et tu plantes tes yeux dans les siens en relevant ton visage pour mieux te noyer dans son regard, pour mieux capter l’importance de ce qu’il vient de t’avouer, de te confesser. Il n’aspirait à rien avant toi. Mais avec toi il pense mieux comprendre tout ça et ton cœur chavire, tes sentiments pour lui emportent cette colère pour t’envahir d’une douce chaleur. Il évoque Borea, ce qu’elle pensait, comment elle voyait les choses avant finalement de dire qu’il t’aime toujours et tu craques.
Tu lui voles un baiser, un simple contact mais qui reste tendre en pressant tes mains sur ses bras.
« Je t’aime aussi Vega. »
Il ne voulait pas te faire de mal à la base, non il ne voulait que ton bien et celui de Borea. Au final, tu ne peux pas lui en vouloir plus longtemps pas vrai ? Restant accrochée à son regard, tu reprends alors la parole.
« … Je vais devoir m’y faire je pense, à ce qu’elle soit une vampire. J’irais la voir mais… Ne me refaites plus jamais. Un coup pareil. »
Tu le fixes, cette fois avec beaucoup plus de sérieux.
« Parce que la prochaine fois que vous me mentez, quelle que soit la raison, ça ne passera pas. »
Comme ça ils étaient prévenus.
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En couple avec : Lola Edwards.
Re: ❝ danse macabre | Pv. Lola (terminé) Jeu 10 Jan - 22:17
danse macabre
Je t'aime aussi Vega. Tu frisonnes au contact du baiser qu'elle s'empresse de faire disparaitre dans le vent. Tes paupières frémissent et tu les rouvres avec lenteur. Tu espérais qu'à travers tes paroles, aussi difficiles avaient-elles été de prononcer, Lola comprendrait enfin ce que tu avais traversé, les doutes philosophiques qui t'avaient tant éprouvé. Et la redemption qu'en ces yeux bleus tu cherchais.
Le dos de ta main caresse son visage d'une délicatesse souple et tu la prends dans tes bras pour lui effleurer le creux des reins. Lentement, tu articules à son oreille.
— « C'est enregistré, Miss Edwards. Sinon, vous allez encore m'enlever des points ? Je ne voudrais pas que vous trouviez hâte de me punir. »
Tu étires un rictus narquois, la titillant avec tes sourcils pour l'emmerder. Tu avais sérieusement entendu son appel, mais tu ne pouvais t'empêcher de la décrédibiliser en l'embêtant. Il ne fallait pas pousser non plus, tu n'allais pas garder cette tête de déterré (même si le jeu de mot est important) toute la journée.
— « Je vous fais le serment de ne plus vous mentir, Ô Miss Edwards. »
Tu avais réellement poussé le jeu en posant un genoux à terre. Tu aimais bien traiter Lola comme une princesse à la seule condition qu'elle te laisse être le prince maudit venant l'enlever pour la dévorer.
— « Si vous me promettez de rester mienne pour l'éternité.. »
Et sans prévenir, tu lui sautes dessus pour venir colorer sa nuque de baisers légèrement piquants.
Lola J. Edwards
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Re: ❝ danse macabre | Pv. Lola (terminé) Ven 25 Jan - 14:49
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Tes paupières se ferment, ton corps apprécie réellement le contact du sien alors qu’il t’enlace et tu ne peux t’empêcher de te détendre contre lui. Tu n’as pas peur quand il est là et toute ta colère qui au début n’a fait qu’exploser ne semble plus qu’être un mauvais souvenir. Un rire se libère même de ta bouche quand il parle d’enlever des points, ça te rappelle la fois où tu l’as surveillé durant sa retenue. Dire que cela remonte à une année… Cela te fait bizarre, le temps passe si vite… Il te taquine, l’ambiance est plus légère et tu prends une fausse mine sévère.
« J’espère bien monsieur Solberg, que vous ne me mentirez plus ! »
Les joues rougissantes, tu l’observes alors qu’il met un genou à terre, jouant le rôle du prince prêtant serment à sa princesse. Ton cœur loupe un battement à sa dernière phrase et ton cerveau se déconnecte pendant de trop longues secondes alors qu’il embrasse ton cou. Même pour plaisanter, ce genre de paroles te déstabilisent. Et il le sait.
Sérieux ou non, tu reprends tes esprits après avoir un peu secouée la tête. Être sienne pour l’éternité… Est-ce qu’il comptait aussi te transformer ? Ou bien… Non. Arrête de réfléchir Lola. Garde ça dans un coin de ta tête, mais n’y pense plus pour le moment.
« J’irais parler à Borea bientôt. Je pense que… Qu’on doit avoir une discussion. »
Et comment. Elle doit encore te fournir des explications, tu dois aussi lui parler de certaines choses, bref, il fallait rattraper le temps perdu.
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Re: ❝ danse macabre | Pv. Lola (terminé) Ven 25 Jan - 23:05
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Que tu ne lui mentes plus. C'était sa condition à vos retrouvailles. Tu fais mine d'hésiter quelques secondes devant elle, avant d'étirer un sourire moqueur et de lui pincer la joue. Tu devais être prudent à l'avenir. Lola ne se laissera pas indéfiniment amadouer par ton beau regard. Et lui courir après en permanence, ça n'avait jamais été dans tes plans. Les sentiments que tu éprouvais pour elle te rattachaient à sa présence, mais pour combien de temps ? Est-ce que cette histoire que vous écriviez était la bonne ?
— « Oui, c'est promis j'ai dis. »
Tu fronces les sourcils lorsqu'elle parle de Borea et soupire. En effet c'était une excellente idée. Borea et elle étiez meilleures amies. Il ne fallait pas laisser ça pourrir jusqu'à l'os. Il fallait pardonner et repartir de zero.
— « Ne fais pas de bêtises Lola. Borea est ton amie, il serait dommage de gâcher ça. Ne fais pas ton deuil une deuxième fois... tu es tout ce qu'il lui reste. Pardonne la comme tu m'as pardonné. »
Cette requête sonnait comme un ordre, parce que tu paraissais imposant et ta voix était posée. Tu ne voulais pas être au centre d'une querelle entre filles. Tu ne voulais pas être utilisé comme argument pour qu'elles se fassent la tête. Et elles avaient assez souffert.
— « Je retourne dans mon dortoir. N'hésite pas Lola. A plus. »
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Elle était encore en colère contre toi, contre vous. Combien de semaines avaient passé ? Pas plus de deux pourtant et cela avait compté comme une éternité. Tu tentais malgré toi de rester hermétique à sa rancoeur, campant sur ta position. Borea avait de la chance d'être encore vivante, pour elle et ses proches. Quand est-ce qu'ils allaient tous arrêter de te prendre pour un monstre et un traitre ?
