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How could you be that girl I knew ? • Dorothy

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Dorothy Martin
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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Ven 8 Mar - 19:36


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Feat Bertram & Do

ATTENTION LES FEELS : ost du drama non non je suis pas hype

Un sourire se dessine sur tes lèvres, comme Ethan et Gus, hein ? Hm… Vrai que montrer au grand jour ton empathie te pose moins de soucis, ces derniers temps. Ce serait malhonnête de ne pas dire que c’est en partie grâce à eux. Parce que si le masque apporte un certain confort dans la vie de tous les jours, il est aussi une source d’isolement. Il faut savoir se mettre à nu, des fois, laisser de côté les artifices et se montrer tel que l’on est. Imparfait mais magnifique.

Le regard bas, fuyant, Bertram te dévoile les éléments qui te manquaient. Tu reconstruis petit à petit le puzzle des évènements. Bertram à merdé, ça ne fait aucun doute. Tu ne peux pas lui trouver d'excuse… Il a fait cela en connaissance de cause, après tout. Il a menti, fuit le problème, probablement fait souffrir ce fameux garçon et Beckett, en prime, pendant plus d'un mois. Et pourtant… Ok, il a fui, il a commis un certain nombre d'erreurs, mais la situation n'a pas dû être simple à vivre pour lui. La vérité, c'est que tu aurais de quoi te mettre en colère si Bertram te racontait tout ça avec son masque habituel. La vérité, c'est que tu pourrais être déçue si jamais il se la jouait « j'en ai rien à foutre ». Mais ce n'est pas le cas. Il souffre, il s'en veut, tu n'as pas besoin de l'observer plus de dix secondes pour t'en apercevoir. Il paye aujourd'hui ses erreurs passées et c'est une punition plus que suffisante. Il admet ses erreurs, il l'admet sans se trouver d'excuse. Il l'a fait parce qu'il l'a fait point. Aujourd'hui, il regrette. Aujourd'hui, il comprend. N'est-ce pas amplement suffisant ? Tu le regardes écumer de rage contre lui-même, écraser rageusement une larme, comme-ci, c'était honteux de sa part de pleurer, comme-ci elle n'en avait pas le droit. Tu es restée silencieuse tout le long. Tu n'as rien dit, rien du tout. Enfin, tu le vois finir, il n'y a pas de déception ou de colère dans tes yeux Dorothy. En fait, ce que tu t'apprêtes à faire est probablement idiot… Mais faut croire que tu es une pouffy qui s'est trompée de salle commune le jour de la rentrée. Alors tu laisses un sourire doux éclairer ton visage et doucement, tout doucement, tu viens l'enserrer dans tes bras.

- « Oui, je suis intimement persuadée que tu as fait ce qu’il fallait. »

Comme diraient les vieux sages dans les films de fantaisie : ce n'est pas ce qu'on est qui nous définit, mais nos actes. Malgré tout, tu restes persuadée que Bertram a fait la meilleure chose qu'il pouvait faire étant donné sa situation. Ça aura pris son temps, ça aura fait souffrir du monde, mais en définitive, il avait fini par dire la vérité, assumer ses actes et laisser Beckett s'en aller. Si avoir mis un mois le pour faire, c'est condamnable, il ne fallait pas perdre de vu qu'il avait fini par jouer la carte de l'honnêteté, quitte à avoir le mauvais rôle, quitte à tout perdre. C'était courageux, c'était la preuve que Bertram était quelqu'un de bien. C'est ce que tu voulais lui faire comprendre, ce soir.

- « Bien sûr, je pourrais te dire que tu as été sacrément con et lâche. Tu as menti à l’homme que tu aimais, des semaines durant, tu as fait souffrir un gars qui avait un crush sur toi, t’as merdé sur pas mal de niveau. Tu as été égoïste, manipulateur, mais ça tu n’as pas besoin de moi pour t’en rendre compte. » Fis-tu en te détachant de lui. « En revanche… »

Et tu prends le temps de chercher son regard. Parce que tu veux qu'il te regarde, tu veux qu'il lise dans tes yeux toute l'amitié que tu lui portes, toute la sincérité de tes propos. Alors tu le forces à lever les yeux vers toi et ce n'est seulement lorsque son regard s'accroche au tien que tu lui souris de nouveau.

- « Tu as été honnête. Tu as peut-être fui pendant plus d'un mois, mais tu as tout de même fini par assumer tes actes. Tu es allé voir Beckett et tu lui as dit la vérité. Tu m'as dit la vérité. Tu ne t'es pas cherché d'excuse. T'as accepté de payer tes erreurs, quitte à avoir le mauvais rôle et Dieu seul sait à quel point c'est dur d'avoir le mauvais rôle. T'imagines si Beckett avait appris le baiser par quelqu'un d'autre ? T'imagines l'effet destructeur que ça aurait eu en plus de votre rupture ? Alors oui, tu as clairement fait le con et il n'y a pas de quoi te féliciter. Mais t'as eu le respect d'aller assumer tout ça auprès de Beckett, pas tout le monde aurait eu ce courage. Alors oui, ce ne sera ni simple pour lui, ni simple pour toi. Mais en définitive t'as fait ce qu'il fallait. Ça prouve que tu es quelqu'un de bien. »

Et t’oses lui prendre les mains en lui faisant un léger clin d’œil.

- « Pour ce que ça vaut, je suis très fière de toi. »

T’as toujours aimé les citations.
Bertram Godfrey
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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Sam 9 Mar - 13:24

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Toutes ces choses que j’aurai gardé pour moi, je te les balance à la suite de façon erratique. Il faut dire que c’est pas super bien organisé dans ma tête. Je voudrais que que ça puisse sortir automatiquement bien et clair, que tu sois capable de tout comprendre sans pour autant donner trop de détails...Je veux pas me chercher des excuses. J’ai été un sale con, j’ai été un sale connard et je ne mérite pas d’être un modèle pour toi, Dorothy. C’est là où je veux en venir.  Ou alors le modèle des choses qu’on ne doit pas faire. Les épaules vers l’avant je me referme, prêt à encaisser tes jugements.  Ca t’en bouche un coin j’imagine ? Je ne sais pas j’ose pas te regarder.

Tes bras viennent maladroitement capturer mes bras et mes épaules pour me serrer. Pourquoi ? Je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce que tu me dis mais toutes mes barrières s’effondrent en une seule fois dans le bruit d’un sanglot étranglé. Ma respiration s’emballe. Ma main vient se plaquer contre mes lèvres, mes épaules secouées de sanglots étouffés. Les larmes coulent abondamment le long de mes joues et de mon menton, c’est pathétique. J’ai mal. J’ai l’impression qu’on me poignarde le torse, mes muscles se tordent. J’ai mal, mais ça me semble juste, protégé par tes petits bras qui me consolent. Mais j’ai pas envie...j’ai pas envie d’être faible et cassé. Mais tu me permets de l’être.

C’est quand la dernière fois que j’ai pleuré comme ça ? Sangloter comme un enfant ? Je ne m’en souviens plus.

Quand tu te détaches de moi, j’éponge mon visage rapidement avec mes manches. Mon crâne se fend sous la douleur nerveuse et j’écoute docilement la façon dont tu répètes ce que je t’ai dit, presque en utilisant mes propres mots. Ces mots que j’avais emprisonnés à l’intérieur. Je me recule et je me cache. Mais tu viens me chercher. Tu me souris, même. Tu es plus forte que moi, Dorothy. J’suis pas fier de moi, pas du tout. J’aurai pu le faire plus tôt. Je l’aurai peut-être fait plus tard si Gus n’était pas rentré dans l’équation. Je ne sais pas. J’ai mal au crâne. Je suis juste content que ce soit terminé.

Je hoche vaguement la tête, lui adressant un sourire timide. Je ne suis pas vraiment fier de moi, mais au moins tu ne me détestes pas Dorothy. Ma respiration retrouve son calme et je parviens à articuler :

...Merci.



Je souffle, je soupire. La tension retombe un peu comme l’air après une forte pluie. Et comme un vieux robinet qu’on a ouvert trop fort, je fuite un peu. Parce que je n’ai personne d’autres à qui en parler, personne d’autre comme toi, qui pourrait comprendre et ne pas me haïr.

Quand je lui ai dis, il n’a même pas… Il n’avait même pas le coeur à rompre avec moi je crois. J’ai dû le faire à sa place...



Ca ça avait été particulièrement difficile. Mais c’était ce qu’il fallait faire. J’essuie encore un peu mon visage avant de rire jaune :

Et ce gars...ah...il pense que je n’étais pas sincère...



Je pousse un gémissement. Le plus dur était passé, mais c’était encore loin d’être terminé tout ça. J’ose relever les yeux de moi-même vers toi, Dorothy. Balayant tout ça d’un geste de la main. Tu n’as pas à porter mon fardeau ou trouver des solutions à mes problèmes.

Désolé, je ne sais pas pourquoi je te dis tout ça...Juste...n’en parle à personne. Je ne sais pas ce que Beckett va vouloir que l’on sache. Mais merci de m’avoir écouté. Ca m’a fait du bien.



Du bout des doigts, je viens lui piquer un bonbon. Assez pleuré, Bertram. Un rire cassé vient franchir mes lèvres.

On ne fait pas une jolie paire tous les deux ? Complètement paumés….



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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Sam 9 Mar - 18:43


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Les dernières barrières qui s'effondrent, ce moment suspendu dans le temps où tout éclate, où tout vol en éclat. Ce moment particulier où il n'y a plus de place pour le mensonge ou pour le jeu. Il n'y a plus de bluff, plus de coup de poker. Juste la souffrance à son état brut. Et il pleure, il pleure vraiment. Laissant le petit garçon apparaître, quelques instants. Tu ne sais pas trop ce qu'il te prend, Dorothy. Tu ne peux pas dire que tu maîtrises la situation et pourtant… Pourtant, tout te vient naturellement, la chaleur de ta voix, l'éclat de douceur de ton regard, tu ne calcules rien. Tu ne sais pas d'où ça te vient, d'où tu te bases pour reproduire ça. Jamais ta mère n'avait eu ce genre de geste à ton égard. Jamais tu n'avais eu le droit aux étreintes, aux berceuses, à tout le reste. On ne pouvait pas dire que ta mère était quelqu'un de très tactile. Peut-être que tu reproduis ce que tu avais secrètement rêvés toutes ces années ? Peut-être que tu te bases sur ce que tu aurais voulu avoir gamine, dans ce genre de situation ? Ce serait logique, dans un sens. En fait t'en sais trop rien. Ce n'est pas tellement le moment d'y penser. Le fait est qu'il ne te repousse pas, qu'il lâche enfin prise, qu'il laisse libre court à ses émotions. Enfin. Ce sera douloureux sur le coup, Bertram, mais tu verras, ça ira mieux ensuite. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer. Alors laisse-toi aller, pleure, souffre un bon coup, épuise-toi. Ce sera douloureux sur le coup, mais ça ira mieux ensuite. On se sent toujours mieux ensuite.

Il te bredouille un « Merci », auquel tu ne peux répondre qu'en souriant. Tu ne lui feras pas l'affront de lui dire que c'est naturel, ce sont des paroles bien fades. Tu fais… Juste ce que tu penses être bien, sur le coup. Il t'a écouté, tu l'as écouté… C'est un procédé juste. Puis, tu ne sais pas s'il est vraiment nécessaire de partir dans des délires de « normal, on est amis lalalalalala », ce n'est peut-être pas le bon soir pour. Non, t'étais là, tu as fait ce qu'il fallait pour l'aider à ton échelle, t'en ferais plus si tu le pouvais, mais tu devais tenir compte de ses besoins avant tout. Bertram avait besoin de pleurer, il l'a fait. Tu ferais ce qu'il faut pour lui ensuite. Mais tu ne seras pas trop gourmande, ce soir. Il fallait être rationnelle, ne pas trop en faire.

- « C’est compréhensible… Mais le laisser partir, c’était le mieux à faire. »

T'essayes d'imaginer sa situation, ce que tu aurais fait à sa place. Rien n'est plus douloureux et effrayant pour toi que d'imaginer laisser derrière soit une personne aimée… Mais avait-il eu seulement le choix ? Et, dans le cas précis de Bertram… Non, il avait pris la bonne décision, probablement que tu aurais fait pareil. Aimer quelqu'un, c'est aussi savoir lui dire au-revoir lorsqu'il en a besoin, c'est aussi savoir disparaître et totalement s'effacer de sa vie pour son propre bien. Aimer, c'est se sacrifier. C'est vraiment ingrat et tordu d'aimer quelqu'un. M'enfin, à ce compte-là…

Un rire jaune s’empare du Serdaigle lorsqu’il te balance la suite. Il ne le pense pas sincère, hein ? Techniquement parlant ça peut se comprendre. Tu veux dire, un mois quoi… Il y a de quoi douter, surtout lorsqu’on est dans la position de l’outsider. Mais, la sincérité, c’est aussi une question de preuve. Ça va être le gros de son travail, à Bertram, fournir les preuves.

- « Il n'y a pas trente-six solutions. Si tu décides de choisir ce gars, il va falloir lui prouver. Comment… Heu… Je ne sais pas trop. Crois-le ou non mon corps de rêve ne déchaîne pas les passions, mais… Sois toi-même ? Je suppose ? Un ami m'a dit une fois qu'il fallait savoir enterrer sa dignité… C'est peut-être ce que tu devrais faire ? Y aller en mode osef de tout et juste… Lui parler ? »

Tu n'es pas du tout sûre de ce que tu avances, mais ça te semble légit comme plan d'attaque. Quitte à être sincère, autant se montrer tel que l'on est, quitte à être ridicule. Après, c'est ta vision des choses, t'as des goûts chelous. Tu craquerais volontiers pour le type maladroit qui dit n'importe quoi, mais tu cracherais à la gueule du gars qui a trop bien préparé son coup. En vrai, tu n'es peut-être pas un exemple à suivre. Tu secoues la tête en souriant, il n'a pas besoin de s'excuser. Si c'était à refaire, tu le referais. T'es là pour ça.

- « Je ne dirais rien, promis. Me remercie pas, entre paumés faut bien se serrer les coudes. »

Tu laisses un léger rire t’échapper avant de te laisser tomber sur le lit pour venir fixer le plafond. Une belle paire, hein ? Tu ne peux être que d’accord. Une belle paire de paumés de la vie.

- « Tu l’as dit. Mais, je ne m'en plains pas. Ce n’est pas désagréable d’être dans la même paire que toi. »

Paumés, pas très classes, avec une forte prédisposition à faire du caca en barquette. Non, ce n’était pas désagréable. C’était même plutôt rassurant. Tu laisses ton sourire s’élargir un peu plus en te redressant. Finit les larmes. Ce soir, c’est la fête.

- « J'ai une idée. Le meilleur moyen pour se détendre après une bonne séance déprime c'est de regarder quelque chose de bien nul. Ça te tente de finir la soirée sur un film débile ? »
Bertram Godfrey
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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Mar 12 Mar - 21:19

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Bertram Godfrey & Dorothy Martin

Je ne m’attendais pas à tes bras et à ta gentillesse. C’est ça qui m’a achevé, qui a percé à travers mes défenses. Car malgré tout ce que tu avais vécu, malgré tout ce que je venais de t’avouer, tu étais là pour moi. Sans jugement. Une amie. J’avais envie d’y croire, que peut-être je pouvais être aimé, vraiment, pour moi-même et pas ce masque doux et souriant. Qu’on pouvait m’apprécier malgré mes défauts, mes défaillances, mes échecs et cette laideur qui m’habitait. Même si c’est si pathétique de ma part de pleurer devant toi. De renifler comme un gamin. Quelle honte. Mais …Merci, merci de m’avoir donné cette opportunité.

Je ne sais pas pourquoi je me suis mis à te dire toutes ses choses, ni ce que j’espérais qui en ressorte. Peut-être que j’avais juste besoin de le dire à voix haute, de le partager avec quelqu’un pour me sentir un peu moins seul ? Je n’avais plus Beckett pour confident, ni même Ethan, ni Gus et je craignais la réaction de tout le monde. Mais pas la tienne, Dorothy. Le laisser partir c’était le mieux à faire. Ouais, j’en suis sûr aussi, le problème c’est que je ne l’ai pas  laissé partir. Je l’ai carrément foutu à la porte. Pour son bien ? Pour mon bien ? Pour notre bien ? J’ai pas envie d’y penser. J’essuie simplement mes larmes et j’essaie de retrouver un rythme de respiration qui n’est ni saccadé, ni hâché. Je hoche vaguement la tête, sans trop y croire. Juste en parler, ça me permet d’alléger mon fardeau. Que quelqu’un sache ce que je traverse. Parce que quitter Beckett, je ne l’ai pas fait avec le sourire, ni avec gaieté de coeur.

Choisir ce gars ? Est-ce qu’il y avait seulement encore quelque chose à choisir quand il me prenait pour un menteur au point de nier ma propre confession ? Ton auto-dérision m’arrache un sourire timide. Je sais que t’essaies de me faire rire à tes dépends, je vois clair dans ton jeu, ma petite serdaigle.

C’est un bon conseil...si jamais il y avait encore quelque chose “à choisir”.



Je pousse un long soupir. Ca fait du bien ça aussi de se vider la poitrine.

On verra.



Ton petit corps se laisse tomber sur mon lit alors que tu me promets de ne rien dire. Au final tu pourrais très bien répandre ces rumeurs, en parler à tout le monde, ça ne changerait pas grand-chose à mon humeur actuelle. Je ne pense même pas que je t’en voudrais. Je ne te ferai plus confiance mais est-ce que je serai fâché ? Après tout, une tuile de plus ou de moins….Deux paumés dans la même barque, hein ? Pour l’instant dans le même lit. Un vrai sourire fleurit sur mes lèvres pendant un instant.

Tu peux te réjouir en disant qu’à moins seul je forme à peu près….70% du coefficient de “paumitude” de notre paire. Question de volume, tu vois ?



Y a plus de matière de Bertram paumé que de matière de Dorothy paumé dans notre duo. Ta proposition est acceuillie avec un long soupir de soulagement alors que je m’allonge un peu plus sur le lit. Heureusement que tu ne prends pas trop de place Dorothy.

Haaaan oui, ça serait parfait. Un film débile c’est exactement ce qu’il me faut. Distrayons nous de notre triste existence.



Mes bras s’étendent sous le lit pour sortir mon ordinateur portable. Le temps de l’allumer, je lui balance un fun fact histoire de lui remonter le moral aussi. Pas toujours les mêmes.

A chaque fois que je fais un truc stupide, je me rappelle qu’un empereur romain a déclaré la guerre à Poséidon, dieu de la mer, et à envoyer son armée poignarder les vagues.



Et je mime le geste parce que sinon c’est pas drôle.

Et je ne me sens un petit mieux. Pas toi ?


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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Lun 18 Mar - 13:39


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Quelque chose à choisir. Il est vrai que dans sa situation, on pouvait se poser la question de s'il y avait encore quelque chose à choisir. Tu te sens légèrement hypocrite, sur le coup, à lui proposer la confrontation comme solution alors que tu es incapable d'aller bousculer qui que ce soit. Parce que tu ne t'en sens pas légitime, parce que tu appréhendes la vérité, le pire des scénarios que tu as imaginé. Un peut-être vaut mieux qu'un non. Avec un peut-être, il y a encore un peu d'espoir, un léger doute. Avec un peut-être, il y possiblement un oui. Mais avec un non, il n'y a rien. Avec un non tout est fini. Et ça fait peur, la fin. Voir la ligne, percevoir le bout du chemin. Ne pas vouloir y aller, mais ne plus être capable de s'arrêter. Parce qu'une fois qu'on prend conscience de cette fin on ne peut plus l'éviter. Alors on continue d'avancer, le cœur lourd, toujours plus lourd, terrifié, désespéré, mais on finit par la franchir, cette ligne, et on n'a plus qu'à tourner la tête et à pleurer. Ouais, tu es bien hypocrite de lui présenter une solution que toi-même tu n'oserais pas considérer, pas avant beaucoup de réflexion, cependant. M'enfin, si l'homme était capable d'appliquer ses propres conseils, ça se saurait. Si un peut-être pouvait devenir un non, il pouvait aussi devenir un oui. La partie défaitiste de ton être n'y croyait pas, mais là, on parlait de Bertram et quand il s'agit des autres le bonheur n'est jamais interdit.

Enfin, on verra. Tu en as déjà beaucoup dit et c'est un choix qui, en définitive, lui appartient. Tu as partagé ton point de vue, écouté et fait l'effort de l'honnêteté. Tu as joué ton rôle, le reste était entre les mains de ton aîné, à présent. Sans doute que les prochains jours ne seront pas faciles pour lui, sans doute que ce sera compliqué, dur et approuvant. C'est un chemin de croix sur lequel on doit tous passer un jour. Mais ça ira, tu n'as pas la prétention de dire que tu seras là, parce que ta présence est peut-être bien peu de choses pour lui, mais tu observeras de loin. C'est ton truc, observé de loin. S'il en a besoin, tu seras là, s'il n'en a pas besoin, tu continueras d'observer, en retrait, bien à ta place. Tu lui fais confiance pour la suite, tu sais que Bertram n'est pas un Serdaigle pour rien.

Tu laisses un sourire éclairer ton visage alors que tu fixes le plafond. Question de volume. Ok. Bien joué Bertram, elle est belle celle-là. C’était bien trouvé.

- « Tu penses ? Je n'en suis pas si sûre, tu vois. » Tu tends tes bras au-dessus de toi avec un grand geste théâtral pour mimer une explosion. « Quoi que… Ta paumitude est peut-être présente en plus grande quantité, mais elle est diffuse, tu vois ? Alors que la mienne est plus concentrée, comme un paquet de dynamite. Y en a pas beaucoup, mais un jour : boum. » Et parce que tu fais les choses bien tu fais même les bruitages. Si ça ce n'est pas beau. « La dernière fois, c'est le concierge qu'a pris. J'avais perdu mes lunettes, j'étais au bout de ma vie, j'ai fait ma crise pendant 4h. Je crois qu'il est parti en congé après ça. »

True Story. Tu n’en es pas très fière mais raconté comme ça, c’est presque drôle. Tu te redresses pour un peu mieux te mettre, c’est l’avantage d’être une petite nana d’1m55, tu es, comme qui dirait, vachement pratique. Tu peux te terrer dans les coins de lit, dans les armoires, et cela, sans déranger personne. C’est un truc à mettre dans ton CV, ça, sûr que c’est un point fort. Tu profites que Bertram sorte son ordi pour choper un plaid qui traînait là, sans grande considération pour son propriétaire. Hé, vous avez passé une soirée de merde, vous avez bien le droit d’être un peu égoïste.

- « Ah, tu parles de Caligula ? » Fis-tu en riant avant de commencer à t’enrouler dans le plaide. « Vrai qu’il était glorieux dans sa connerie, celui-là. »

T’as l’air d’un petit burritos rose, tu sais que c’est ridicule mais la technique du burrito c’est un peu ta marque de fabrique donc on ne se moque pas.

- « Tu sais ce qui te fait sentir encore mieux que de penser à un crétin mort ? Le Doburrito. » Et tu dis ça de façon très sérieuse, trop sérieuse peut-être pour ne pas en rire. « C'est une technique ancestrale d'auto-chill. Si tu n'as personne sous la main pour te donner la tendresse dont tu as besoin, il te suffit d'avoir un plaide ou une couverture avec toi et hop, tadam ! Les célibataires endurcis ou les personnes sans vie sociale pratiquent cet art depuis des temps immémoriaux. On parle des burritos comme d'une secte, mais ce sont des gens très bien. »

Et tu es toute fière, totalement enroulée dans un plaide, là, sans rien qui dépasse. Un art. Un vrai.

- « Tu devrais essayer. Mais prends la couverture, les plaides ça ne passera jamais, t’es trop grand, t’auras les doigts de pied qui vont dépasser, c’est pas très agréable. »  Et tu parles en connaissance de cause. « Tu veux regarder quoi ? »
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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Jeu 21 Mar - 21:18

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Est-ce qu’on est vraiment de débattre sur lequel est le plus paumé des deux ? On dirait bien. Est-ce que ma paumitude serait plus diffuse ? Je ne sais pas. J’ai l’impression d’être un loser misérable dans toutes les fibres de mon corps là tout de suite. Et ce que tu dis ça m’effraie. J’ai déjà vu ce qui se passe quand un petit paquet de dynamite concentrée comme toi explose et c’est pas du joli. Y en a partout. Ca fait mal à tout le monde. Ton anecdote m’arrache un petit rire mais je ne suis pas serein. Ce pauvre concierge d’abord, il n’a pas mérité ça. Et ensuite...tant que tu es en colère ça va. C’est le jour où tu ne le seras plus qui sera problématique. C’est le jour où tu seras triste, où tu te sentiras impuissante et désespérée. C’est ce jour là que je crains.

Waw! Rappelle-moi de ne jamais venir te casser les pieds...



Avant d’ajouter en haussant les épaules

Mais vraiment, quand ça s’accumule, au lieu d’exploser le concierge, viens me voir. Appelle-moi. J’ai l’habitude de servir d’exutoire - j’écoute plutôt bien.



Yup. Quand Soleil avait besoin de se vider le coeur, j’étais là. Même si je n’étais pas toujours d’accord, même si je ne suivais pas tout, j’acquiescais et je disais ce qu’on attendait de moi. J’écoutais, j’essayais de lire entre les lignes pour trouver la faille, comprendre les mécanismes et comme un acupuncteur, planter mes aiguilles au bon endroit.

Aaaah...Le grand Caligula, renommé pour son illustre connerie et accorder un peu de soutien à tous les losers de la planète.

Je me demande si un jour on parlera comme ça de moi. “Bertram Godfrey, il était glorieux dans sa connerie celui-là”.



Ca serait toujours mieux que de retenir que j’étais cruel, idiot et égoïste. C’est mieux que ce que Beckett est en train de penser de moi maintenant. Ou Ethan. Ou même toi. C’est peut-être mieux que la vérité. Fidèle à toi-même, tu fais du mieux que tu peux pour nous remonter mutuellement le moral.

Pardon, le quoi ?



Ce mot je ne l’ai pas compris. Doburrito ? Hein ? Kézako ? Si tu n’as personne sous la main pour te donner de la tendresse… Est-ce étrange que je pense aux caresses de Beckett en ce moment.Päradoxalement, j’aurai aimé qu’il soit là pour me réconforter. Est-ce étrange que je pense au baiser d’Ethan ? A la façon dont sa main m’avait caressé le dos dans ce moment atrocement honteux ? Ces gestes tendres, je les avais dévoré. J’en voulais plus. Toujours plus. Et ce n’était pas un maigre plaid qui pouvait les remplacer même le plus doux qui soit. Mais ça, Dorothy ne le savait pas.  Et la voir s’emmailloter dans son petit plaid jusqu’à ce que rien ne dépasse m’arrache un faible sourire.

Ca a l’air confortable en tout cas...



Mais à défaut d’avoir un plaid suffisamment grand, je me glisse dans mes couettes et je fais du mieux que je peux.

Okay, c’est assez confortable .


Par contre je dois quand même sortir mes bras, tels de longs tentacules pour opérer l’ordinateur.

Je sais pas… quelque chose de drôle, de relaxant. Pourquoi pas ça ?



Ca me prend quelques minutes pour lancer une comédie standard à la con. Pas une comédie romantique évidemment. Juste une comédie. Certaines répliques m’arrachent un sourire ou un petit rire, mais vraiment c’est juste du bruit et des images qui défilent pour m’occuper l’esprit. Je respire profondément. J’inspire, j’expire. La terre sera toujours en train de tourner demain. Il y aura toujours des gens pour faire des blagues nulles - tout va bien, non ?

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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy Dim 24 Mar - 12:56


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Feat Bertram & Do


- « Mais je n'ai pas explosé le concierge, je lui ai juste tenue la jambe deux heures en pleurant parce que sans lunette, je ne suis plus rien. » C'était un détail très important. Oui. « Le monde est flou Bertram, flou et cruel, quand je suis sans lunette. Regarde, t'es très beau, mais quand je n'ai pas mon pare-brise devant les yeux, on dirait juste qu'on a flouté ta tête sur photoshop. C'est très perturbant. Tu sais que j'ai réussi à confondre mon Boursoulf avec mon petit frère, un jour ? Quand je te dis que j'ai des problèmes de vue, je ne rigole pas. »

Bon, ça, c'était pour la blague, mais tu sais très bien où il veut en venir. Tu n'aimes pas vraiment l'inquiéter, mais tu supposes que c'est un passage obligé. Faire comme-ci tu n'avais jamais envisagé le pire, faire comme-ci tu n'avais jamais tout fait pour te foutre en l'air serait malhonnête. Tu as eu tes pires moments, Dorothy. Ethan à sûrement raison lorsqu'il dit que tu n'y étais pour rien, que tu n'étais qu'une victime dans cette histoire. Seulement, voilà, le rôle de victime est plus fourbe, plus pernicieux que ça. Payne et tous ces autres qui se sont un jour acharné à rire de toi, qui ont participé à ton harcèlement, au final, ont juste planté le clou. Celle qui l'a définitivement enfoncé, c'est toi. Pas eux, non. Toi. Tu n'as pas eu besoin de Payne pour remettre en cause ton existence même, tu n'as pas eu besoin de Payne pour cesser de croire en toi, pour devenir une moins-que-rien. Tu t'es foutue en l'air, toutes ces années, seule, comme une grande, sans l'aide de personne. Bertram en a sûrement conscience. Dire que c'est derrière toi, ce serait mentir. En vérité, tu penses même qu'on ne se remet jamais réellement de ce genre de coups. Il y aura toujours cette fragilité en toi. Apprendre à s'aimer et se faire confiance est un combat qui se mène sur le long terme. Tu ne peux pas non plus lui garantir que tu ne fléchiras pas. Tu veux avoir la force de te tenir debout quoi qu'il arrive, mais rien ne te garantit que ce sera le cas. Tu as déjà… Arrêter de ressentir Dorothy. Tu as déjà expérimenté le vide. Tu sais ce que ça fait, ce que l'on ressent, lorsque la haine laisse place au dégoût, puis à la simple détresse. Tu as déjà parcouru le chemin qui mène à l'isolation et la paranoïa. Tu sais ce que ça fait de cesser de croire, d'être simple spectatrice de sa vie et d'en arriver à se dire que son histoire devrait s'arrêter là, parce qu'il n'y a plus grand-chose à espérer passer ce cap. Mais tu es sortie de ce chemin. Tu ne sais pas comment ni par quel miracle, mais tu en es sortie. Peut-être que ta rivalité avec Gus a fait ressortir ta fierté ? Tu n'en as aucune foutue idée. Le fait est que tu en es sortie. Que tu te soignes, lentement, mais sûrement. Tu es trop fière, tu es un monstre de fierté. Tu ne veux plus perdre contre toi-même. Plus jamais.

- « Alors je viendrais te pleurer dessus si jamais j'atteins mes limites, promis. Mais, entre nous, j'espère ne plus en arriver-là. J'en ai plus qu'assez d'être dramatique. » Ce n'est pas une vie. Pas celle que tu veux vivre en tout cas. Tu es fatiguée de ces échecs incessants. « Mais c'est du donnant donnant avec moi. Si je te pleure dessus, pleure-moi dessus en retour. Je crois que c'est comme ça que ça fonctionne l'amitié, nan ? »

Tu laisses un sourire orner tes lèvres alors que tu t'enroules dans le plaide, avec des gestes sûrs et oh combien de fois répétés.

- « On parlera de toi dans les manuels d'Histoire comme le sorcier le plus glorieux de notre génération. Gars, est-ce que tu as seulement idée du potentiel fabuleux de tes pulls ? Sérieusement, y a de quoi créer une légende autour de ça. »

Tu sais que c'est une maigre consolation. Tu sais qu'il ne l'entendait pas comme ça. Mais tu ne veux pas que Bertram s'enferme dans l'idée qu'il est le pire des protagonistes. L'amour n'est pas quelque chose qui se contrôle, les erreurs sont communes chez l'être humain. C'est assez paradoxal quand on y pense. Tu es bien moins expérimentée que lui sur le sujet, plus vierge que toi, Dorothy, tu meurs. Pourtant, l'idée d'un poly-amour ne te gênes pas, c'est quelque chose que tu comprends. Ressentir de l'attirance et déraper ça se comprend. Ce n'est pas « bien », mais ça se comprend. Bertram a fait son lot d'erreur et il les paye. T'aimes à croire que l'humain est assez intelligent pour retenir la pénitence plutôt que le crime.

- « Le Doburrito, Bertram. Le Doburrito. » Fis-tu avec le plus grand sérieux du monde. « Vas-y, essai ! »

Un sourire éclaire ton visage alors que tu le vois, s’emmitoufler dans ses couvertures. C’est très certainement une piètre consolation, la chaleur humaine surpasse largement celle d’une couette après tout, mais c’est mieux que rien. T’imagines que ça doit être plus difficile pour que ça ne l’est pour toi. Tu n’avais jamais connu les gestes tendres, le frisson qui vous parcours le corps lorsque qu’un être spécial à vos yeux pose ses doigts sur votre peau. Tu n’avais jamais connu l’ivresse, la gourmandise de vouloir en avoir plus, de vouloir aller encore et toujours plus loin. C’était un jeu, une chute mortelle qui te faisait peur. Aimer de cette façon c’était ne plus rien maîtriser. Ça te faisait peur de ne plus rien maîtriser. Vraiment. Aimer de loin, prendre tout pour toi ne te posait aucun problème, mais le montrer ? Franchir cette étape ? Impossible. Tu as pas mal d’interrogation sur le sujet. Tu ne sais pas si doit en être honteuse ou pas… Sûrement. Mais ce n’est pas le soir pour parler de ça. Bertram n’a pas besoin de ce genre de discussion pour le moment. Ta détresse affective attendra, l’envie paradoxale d’être aimée, mais de ne pas vouloir t’engager sur ce chemin devra attendre son explication.

- « Aaaah, tu vois. C’est ridicule mais relaxant. »

Tu laisses à ton aîné le choix du film. Tu te sens mieux. Tu es légèrement épuisée par ces soirées montagne russe où l’on passe de l’éclate totale au gros drama en passant par du chill posé sur un lit. Mais bon, c’est fini. C’est passé. T’espère juste que cette nuit n’aura pas trop de répercussion sur la suite. M’enfin, t’auras tout le temps d’y réfléchir demain. L’objectif ça va être de prendre un peu de temps pour toi. Repartir du bon pied, réfléchir à quoi faire et comment. Ouais, t’auras tout le temps du monde pour faire ça demain. Là, tu veux juste profiter un peu, te reposer, oublier. Alors tu fais de ton mieux pour chasser les mots de Payne de ton esprit, tu fais de te mieux pour te concentrer sur le positif, sur le sourire de Lisbeth, sur tes sms et les bons moments avec Gus, sur la gentillesse d’Ethan. Tout n’est pas à jeter. Ton regard se pose une demi-seconde sur le visage de ton aîné. Il sourit. Oui, Bertram, tout n’est pas à jeter. Demain ça ira mieux. Ça finit toujours par aller mieux. Même des gens comme vous deux peuvent trouver de la stabilité. T’y crois, Dorothy. T’y crois. T’as les yeux qui se ferment, la conscience qui petit à petit s’éteint. Tu ne sais pas combien de temps, tu tiens avant de somnoler, mais tu te souviens clairement avoir pensé ça : ça ira. Je ferais ce qu’il faut pour ne plus perdre contre moi… Alors ne perds plus contre toi non plus, Bertram. T’en est capable, tu es bien plus fort que tu ne le crois.
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Re: How could you be that girl I knew ? • Dorothy

How could you be that girl I knew ? • Dorothy
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