[Cours de Divination] Ouvert à tous o/

Tu es absolument ravie de voir Marguerite entrer dans ta salle et tu en profite pour dédoubler ta méridienne, histoire qu’elle ait de quoi s’allonger pour passer la nuit. Cela te faisais vraiment plaisir d’avoir une collègue avec toi.

▬ Mais non, ne t’inquiète pas, j’adore tous les animaux !

Et tu fais coucou de la main à son serpent.
De toute façon tu sais déjà que grand nombre d’élèves vont venir avec leur petits camarades, aussi farfelu les uns que les autres. Un coup d’œil au plafond et tu remarques ta propre chauve-souris entrain d’effectuer des loopings, Pollux ne dois pas être bien loin, mais comme toujours invisible.
Melusine s’avance pour te demander de l’infusion.
Tu as cette petite boule dans le ventre à chaque fois que tu la vois, elle te le rappelle tellement, mais cela ne t’empêche pas de lui servir une tasse avec un grand sourire.

▬ Tu sais Melu, tu peux me tutoyer…

Cela te gênais presque ce vouvoiement qu’elle employait à ton égard.
Pendant un temps, tu avais fais partie de sa famille.
Tu regarde tes élèves entrer, Abena et Taylor, suivie par Beckett et Bertram, d’une oreille distraite tu ne peux t’empêcher d’écouter ce qu’il se passe, tout en alimentant la conversation avec Marguerite. Comme si l’arrivé d’un Serdaigle en provoquait la suite de plusieurs, tu finis par voir apparaître Soleil et puis Edwyn suivie de sa tribu de chats, tu lui en piques un petit roux quand il passe devant toi, comme si de rien n’était et tu le caresses tendrement.
Du coins de l’œil tu remarque un départ de bataille de polochon et ton regard se met à briller d’une étrange intensité. C’est plus fort que toi, mais l’idée chez tes élèves avorte bien rapidement, ils pensent ne pas avoir le droit de mettre le bordel et ils ont bien raisons, seul toi en a ce droit et… c’est là qu’Eireann fait son entrée. Une jeune cracmole et qui comme toutes les autres cracmoles à cette fâcheuse tendance à te rappeler ta mère et la chance qu’elles ont d’être ici, à Poudlard. Tu aurais pu abandonner l’idée de la bataille de polochon, mais c’est impossible, tu regardes Marguerite droit dans les yeux et te saisi d’un oreiller avec fermeté. Billy entre dans la salle et comme si de rien n’était tu réponds à sa salutation.

▬ Bonsoir Billy, va t’installer.

S’il avait été plus attentif, il aurait peut-être remarqué le sourire mesquin qui se profilé à la commissure de tes lèvres.
Ni une ni deux, soudainement tu te lèves et dans un cris de guerre, tu assènes un violent coup de coussin en pleins dans la gueule du premier élève que tu croises. Marguerite t’as suivie dans ton élan de folie et aucuns élèves ne fut épargnée, même toi Gemma tu t’es pris quelques coup et cela t’as fait bien rire. Pendant un instant tu avais à nouveau seize ans et c’était jouissif.
Essoufflée tu te redresses et surplombes tes élèves pour t’adresser à eux.

▬ Bon. Déjà, plus dix points pour Serpentard, merci Beckett pour cette idée de génie, mais après ce divertissement, je crois, qu’il est temps pour nous d’aller nous coucher ! Extinction des feux et passaient tous une bonne nuit !

Tu lèves les bras en l’air tapes dans tes mains et plus de la moitié des bougies s’éteignent, pas toutes, il faut bien que chacun s’installe convenablement et que toi tu retourne à ta méridienne sans écraser un élève ou un de leur compagnon poilues, ou pas soit dit en passant.

Quelques notes.
Une douce musique, calme et relaxante.
Elle s’intensifie et le sommeil te quitte.
Tu te redresse Gemma, le buste droit, comme les vampires dans les vieux films quand ils sortent de leur cercueil. S’il y a bien une chose dont tu es sûre, c’est que les nuits d’oniromancie, tu ne dors pas d’un sommeil réparateur.
Doucement tu te masses les tempes et tu salut ceux qui sont entrain d’émerger. Tu essaye toujours de faire en sorte, que ceux qui ont dormi ici, ne soit pas réveillé par ceux qui arrivent le matin.
Soudainement sur les tables du fond, tu vois le petit déjeuné apparaître. Un large sourire s’étire sur tes lèvres. Les elfes de maisons sont des génies.
Presque tout le monde étant réveillé, tu déplaces délicatement les tables d’un mouvement de baguette pour que les élèves n’est pas à bouger.
Marguerite et toi avaient déjà une petite table entre vous, bien garnie pour l’occasion.
Tu t’étire silencieusement Gemma et tu te lèves.
Ainsi tu rejoins la porte d’entrée que tu ouvres, pour laisser ceux qui attendent toujours que tu déverrouille la porte le jeudi matin, pour entrer.
Tu les accueils, grand sourire et salutation.
Lentement tu retourne à ta méridienne et tu commence ton petit-déjeuné, laissant le temps à ceux qui arrivent de s’installer et aux autres de rassembler un peu leur affaires pour que tout le monde rentre dans ta salle.
Tu échange avec Marguerite et quand tout te semble en place, tu prends la parole :

▬ J’espère que vous avez tous bien dormis, autant ceux qui on partagé l’expérience ici que pour ceux qui viennent de nous rejoindre. Tu marque une légère pause. Bien, comme tout les jeudi matins, ceux qui souhaites raconter leurs rêves peuvent le faire. Vous pouvez donner votre propre ressentie sur celui-ci ou non. N’importe qui peut s’exprimer le rêve qui viens d’être raconté… n’oubliez pas que nous sommes là pour partager un moment, non pas pour nous moquer ; sachons être respectueux. Tu laisses le silence s’installer, comme pour donner du poids à tes mots. Des volontaires ? Ne parlez pas tous en même temps.

Tu porte la tasse que tu tiens dans ta mains.
Sirotant ton thé, tout en écoutant le premier élève de cette matinée.