crépuscule d'apocalypse

harper  (PARTI) — harper est sans hésitation le plus grand point de gravité de son univers et il n'émettra jamais un avis contraire. pan qu'on connaît volatile, éphémère et bien loin de la convention d'attachement s'est tissé un lien solide avec une ombre toute aussi trouble que lui.
il y'a quelque chose de touchant et d'exquisement humain dans cette cruauté commune, dans cette façon de surplomber le monde - et puis de sciemment l'écraser.
l'on dit que tous maîtres a appris de plus grand encore, peut-être est-ce ça quand l'élève le dépasse ; ce n'est toutefois pas dans les ambitions de pan. le respect qu'il voue à harper est égal à son affection, il se plaît à l'aimer sans l'idéaliser. la misère provoquée par son compère l'amuse et le comble, la perfidie, le vice d'autosatisfaction par la douleur d'autrui est à son apothéose ; il ne connait rien d'aussi glorifiant et exaltant.
il ne veut pas le perdre sans craindre car il se sait essentiel et qu'ils ne peuvent pas fonctionner l'un sans l'autre. qu'harper aussi a besoin d'un soleil en guise d'ombre.

selene — selene fissure ses masques, retranche son humanité en seconde plan parce qu'il n'a pas honte de sa cruauté bien-pensante quand il est à ses côtés ; sa lumière est semblable à la sienne tout en resplendissant à son inverse.
son égale dans la mécanique des cœurs : s'ils sont tous deux dysfonctionnels, c'est dans les imperfections de l'un et de l'autre qu'ils semblent trouver une rédemption.
ils ont à apprendre de leurs forces étrangères, à réguler leur éclat ainsi que la douleur singulière qui les caractérise. pan espère que c'est à deux qu'ils réussiront à retracer leurs sillages pour ne plus jamais se perdre.

kenneth — on attribue à kenneth l'amour timide et qu'on effleure, celui qui chavire, qui bouleverse. c'est une tendresse toute douce, enfouie au fond de son coeur qui le perturbe et le fait trembler de peine.
l'éclat de joie naît en même temps que les joues rosies, l'on voit aussi apparaître une risette des plus sincères - énamourée mais cachée derrière des pans de honte.
pan ne sait que faire de toute cette bonne volonté et ce besoin de plus, cette passion peu à peu virulente qui creuse ses entrailles en le laissant béant.
il n'a pas le droit de ressentir si librement.

socrate — socrate est une aubaine à son intangibilité, un spectre et un astre dont il ne peut plus se détacher : il ne peut pas imaginer sa jeunesse sans les rires de son compère. c'est un garçon de la même envergure, avec les mêmes vices synergiques qui font qu'il se sent bien et qu'il n'a pas besoin de tordre ses joues dans des joies fictives.
socrate est l'affection et la colère, la peur de le perdre car pan ne ressent pas la vie comme cela - il a oublié comment ça marchait, d'accrocher les doigts d'autrui aux siens sans les écorcher.
c'est pour socrate qu'il s'autorise des flexions, de courber un rien l'échine puisque ses lèvres sont tremblantes de son absence.

castiel — castiel est son évidence, on n'a pas besoin de souligner l'axiome - pour cohabiter avec la force brute, il vaut mieux l'apprivoiser plutôt que tenter de la dompter. alors pan s'est fait une place dans l'univers très grand du kingsley et y demeure bien paisiblement : il n'a rien à prouver à personne car il a imposé sa flagrance peu à peu pour que castiel s'y habitue. le voilà habitant de l'empire du roi-colère.
pan n'a pas de honte et ne compte pas s'y déloger mais fuira à la moindre tempête - la fidélité est un serment qu'il a fait les doigts croisés derrière le dos.

ceres — pan est la désillusion fracassante, un soleil trop longtemps idolâtré pour au final qu'il s'avère n'être qu'une source d'ennui. il n'y'a rien de beau dans son frère et elle a mis bien trop de temps à s'en rendre compte.
pan se veut attristé et désorienté face à cette nouvelle indifférence, il a les relents tragiques de l'abandon injustifié et lui reprochera bien des mœurs. il la cherche encore, fouille le passé pour la retrouver - tout cela au nom d'eux-deux. tout cela car cela lui est douloureux de se savoir invisibilisé par l'indifférence.

romeo — sûrement qu'il a aimé romeo de tout son coeur ou du moins a-t-il aperçu l'émotion grisante qu'il fuit tant ; c'était mal. parce que romeo, ils se connaissent depuis très longtemps jusque dans les tréfonds d'une enfance lointaine d'avant les séparations et qu'ils ont grandi un peu ensemble, gamins et adolescents, en éprouvant la certitude de plaire à autrui en étant deux.
pan voyait une jeune fille là où il n'y'avait qu'un garçon et vivait bien dans l'illusion de le nommer petite amie et la nommer            , pour désigner l'aimé. c'est dans la douleur des colères, de la trahison répétée qu'ils se sont quittés.
maintenant romeo a disparu et pan se sait méprisé, c'est la proximité entre lui et sa soeur qui le tue ; sous prétexte de vouloir la sauver, il aimerait tuer ce qu'il considère comme un embryon de réminiscences.
avant qu'il soit trop tard.

chase — pan a bercé chase dans l'ignominie, l'a noyé dans son affection empoisonnée sans cesser de sourire : c'est un enfant cruel qui voit avec plaisir brûler la fourmilière.
il le dira ! à quel point il est malheureux d'avoir dû se séparer de ce grand ami, que c'est un regrettable choix toutefois inévitable - il ment comme un arracheur de dents.
pan a fait le choix d'infliger une telle affliction à son ancien meilleur ami (peut-il prétendre à ce titre ?). il rappelle par ses sourires doucereux les relents d'une relation inachevée.

aslan — aslan ne sait rien et pan se demande même s'il a conscience de son existence, s'il a déjà déposé ses yeux sur lui comme lui posait les siens sur le blond autrefois.
une admiration timide, adolescente, rêvassant de choses inaccessibles ; aslan était trop bien pour lui et lui trop peu. et puis venait le vice et la haine envers soi-même, le dégoût d'aimer les garçons et le besoin d'oublier.
cet amour était comme une brise d'été, gorgée de nostalgie ; il a soulevé une question et s'y est répondu.
il ne tombera pas dans le vice des amourettes entre garçonnets.  

cannelle — c'est simple avec cannelle, elle est lucide sans l'envahir. ils rient fort, s'amusent de peu et sa lumière le satisfait. il ne va pas à l'encontre de la reine et elle fait fi de ces travers, des relations qui pourraient entraver la leur.
ce sont deux astres qui se sont rencontrés au détour d'un couloir, sous la pression roucoulante de plaire et de séduire mais qui n'ont conclu qu'à une malice propre à eux-mêmes. l'amusement de ceux qui n'ont rien à perdre : on n'est pas sérieux à cet âge-là.

bella — l'affection glamour de dix-neuf ans, l'on pense souvent qu'ils s'aiment de manière creuse. tout sonne en eux ce besoin superficiel de se montrer lumineux et de rire de cette histoire, de ce qui les entoure sans se soucier de rien. il y'a une part de vérité dans le jugement précipité de leurs œillades mais une affection sincère les entoure, aussi peu creusée soit-elle. ils n'ont pas besoin de tout se partager pour passer du bon temps et n'aiment que le dicton qui dit de ne suivre que les folies passagères et encore adolescentes.

ezéchiel — ezéchiel fut quelque chose d'important ou du moins qui ne méritait pas son mépris ; ils partageaient des regards plein de franchises et des rires sans conditions.
il y'a pourtant eu une erreur parce qu'ezéchiel brillait trop et qu'il s'y est brûlé les ailes ; il a été ses premières passions languissantes l'année passée. dans le regret et la culpabilisation il a perdu un ami et s'est fait un ennemi avec qui les discussions sont toujours difficiles mais qu'il faut tout de même faire taire pour préserver des amitiés encore plus précieuses comme celle qui les lie tous deux à socrate.

mallory — il y'a quelque chose de drôle ou bien d'étonnant chez mallory qui lui est indescriptible ; lui qui se complaît davantage dans le plaisir d'être materné s'éprend de protéger ce poufsouffle. il a un écho semble à tous ces gens qu'il fréquente tout en étant un rien différent et comprend bien comment bella a pu nouer un lien avec lui ; c'est avec beaucoup d'affection et de considération qu'il accepte de voir cet enfant de mauvaise augure comme l'un des siens.

heaven — heaven est l'idéal fraternel, la sœur qu'il aurait aimé avoir. il perçoit dans la fragilité tangible de la donzelle un rien de ceres et s'y éprend, il chérit la ressemblance avec besoin de soin, s'y accroche pour ne pas oublier.
il aimerait que les pas de sa cadette se calent sur ceux d'heaven et les imaginer en reflet d'un miroir, qu'heaven soit le reflet du miroir de risèd de son sang.
il sait qu'il n'en est rien alors il se satisfait de la flexibilité d'heaven, s'amuse quand elle rit et la protège de ses bras si ses nuits se font plus tristes.  

kate — kate a fait parti de ses filles qu'il aurait aimé briser et qu'il a jeté avec toute sa désinvolture d'enfant terrible ; il lui a murmuré des saloperies, haussé ses sourcils en disant que c'est de sa faute à lui et qu'elle n'y'est pour rien avec ses grands airs dramatiques - ah qu'il est bon de céder aux plaisirs de destruction.
kate ne s'est pas arrêtée là.
c'est en ça qu'il a vu la différence avec tous les autres et qu'il a écarquillé ses yeux habituellement habitués à percevoir de la douleur - elle s'est accrochée pour comprendre. elle l'a pensé bon et lui a trouvé des raisons et il sait que peu importe comment il le sera, elle lui fera confiance.

kain — pan ne déteste pas kain et trouve une sympathie à le détester ; on nomme cela les meilleurs ennemis. c'est des regards dirigés vers socrate qui les a liés et a fait naître la rivalité des coeurs, en crachant tout ce que l'autre a à dire.
il n'y'a pourtant rien de vilain et ne résonne que les enfantillages car aucun des deux n'a de fragilité émotionnelle et se complaît bien dans l'idée de descendre l'autre.

sharl — kenneth et sharl sont une évidence alors sharl et pan l'est aussi. le gryffondor est simple à vivre et ne se joue pas dans un spectacle d'intimidation ou d'excès pour plaire ; pan trouve du repos dans les rires et le manque de vice de ce grand enfant d'amérique.

zachary — pas de doutes avec zachary ni d'affliction particulière, les voilà unis par heaven - il n'y'a rien de spécial qui les lie mais rien qui ne les retient de s'apprécier. il sent bien la protection qui dégorge du plus jeune mais ne compte pas atteindre heaven, elle lui est bien trop précieuse.

oisin — pan a l'arrogance et la fausse ingénuité de nommer oisin par son vrai nom et de casser le mur que le plus jeune s'est bâti : il fait fi des désirs et du consentement du gryffondor. sous couvert d'une tendresse et d'attendrissement, il se balade tactilement dans les cheveux du garçon et tâte avec amusement ses cornes.
pan ne connaît pas les limites de sylvester et ne cherchera jamais à s'y tenir puisque la révolte est pour l'instant encore silencieuse.

aleksei — les légères boutades, les taquineries et l'envahissement de ceux qui n'ont pas peur du trop ; pan aime se savoir existant et s'ancre dans la réalité d'aleksei en le considérant un minimum.
c'est dans des remarques ou des gestes trop tactiles qu'il marque qu'il vit et qu'il est là auprès d'aleksei car il ne faudrait point qu'il l'oublie.

salomon — salomon est intéressant car il brille d'une manière particulière et il cherche ce qui a attiré selene à se lier avec un être comme celui-ci - pan est bien trop lumineux pour les personnes comme lui. c'est un enfant intrusif qui l'éclaire et le brûle ; il aime deviner l'agacement sur son visage tout doucement, et sourit qu'il ne soit plus inflexible.

beckett — il faut ben se supporter quand on partage la même pièce la nuit et qu'on dort aux côtés de ladite personne - ce n'est pas pour autant que pan ferait le moindre effort pour beckett.
il a ses grands airs d'après pan de ceux qui disent trop leur avis et qui devraient parfois ne pas parler : pan baigne dans une hypocrisie incompatible avec le caractère du second serpentard.
la seule graine de positivité plantée est entre hal et noon, leur animal respectif et c'est bien pour cela que pan adresse encore des salutations à beckett au lieu de totalement l'ignorer.

leslie — il n'a jamais les mots sincères envers leslie pour préserver bella mais aime jouer au plus vilain avec leslie une fois en privé. il répand son venin pour se soulager et étale son hypocrisie pour le supporter lui et ses affronts, à le nommer par les dénominations racistes de ceux qui n'ont plus d'idée.
il le préférerait loin de lui mais subit sa présence d'un roulement d'yeux.

markus — markus n'ignore pas et pan se croit tout puissant, à faire semblant de l'apprécier ; pourtant le gryffondor n'est pas dupe et la vipère aurait dû être plus vigilante. insouciante de savoir qu'ils s'apprécient avec une poupée perdue depuis quelques temps, il est tombé dans un manège des grands qu'il avait jusque là redouté et fui.
pan ne sait pas dans quoi il s'est embarqué.

ruben — une belle erreur dont il s'est amusé et dont il a apprécié l'impuissance quand il lui a annoncé qu'il était imparfait. ruben a eu la naïveté de croire en la sincérité de pan et en son amitié, de les penser bons amis là où il n'y'avait que du vide. pan l'a laissé croire, s'est servi de sa gentillesse et de sa lumière pour sa propre lumière et ça a fini par casser - par vriller sans être réparable.
du moins c'est ce que pan prétend, parce qu'il a décidé sciemment de briser la mascarade, par la pression d'une vipère saumon et l'ennui.

hazel — peut-être se sont-ils aimés au nom de philia, peut-être on-t-il ressenti une grande affection.
maintenant il n'y'a plus rien.
hazel avait ces airs qui n'inspirent pas grand chose aux artistes torturés comme pan mais qui représentent un défi : il fallait la saisir et s'en faire une alliée.
il s'en est fait une grande amie alors, est devenu confident et égal, a partagé des demi-mots dans des canapés de velours au nom d'eux-deux.
pis a descendu la pente comme à son habitude, a lâché sa main sans aucun regret.
oui, maintenant il n'y'a plus rien.

elior — la némésis était une évidence parce qu'ils n'ont en commun que des moues contrariées. pan l'envahit, est trop pour faire comprendre à elior qu'il ne sera jamais assez : ils essuient leurs travers pour faire croire en une amitié infaillible, une amitié qu'on ne remet pas en doute car elle semble parfaite en tous ces coins.

mae — mae est violente, mae l'insupporte ; après tout c'est une serpentarde et la préfète-en-chef qui plus est. c'est pour bella qu'il a sorti ses épines pour une personne qu'il aurait ignoré autrement, sans avoir des conséquences. pan qui ne se frotte habituellement pas aux gens ainsi s'y trouve bien obligé, loin que ça lui déplaise d'affronter de nouvelles ombres.

soleil — voilà une catin à deux sous qui aurait mieux fait de ne pas croiser son chemin car il a des désirs cruels et se complaît d'humilier des saloperies à couvrir d'ignominie dans le genre de soleil.
il a des mots bas à son égard et des rires trop grands, ce n'est jamais que des instants de cruauté sans davantage de conséquences. il critique tout haut mais le fait tout bas pour qu'il n'y'ait jamais qu'eux-deux de mêler dans ces histoires sans réel but à part celui de faire mal.

fenry — il n'y'a jamais eu d'amour tendre entre les deux vilains, mais il faut croire qu'une des deux a un grand coeur car c'est dans sa préoccupation pour autrui que pan pense que fenry a trouvé sa hargne.
fenry sait, et pan craint : il n'aime point se savoir transpercé de toute part par une fougue pareil. et il sait ! il a appris à savoir qu'au moindre faux pas envers castiel, fenry lui rendra la vie dure. qu'il suffirait d'un regard de travers pour déclencher des cataclysmes sentimentaux.
s'il prétend que fenry est invisible, nul ne peut y croire. elle influence bien trop ses relations et ses pas, impose le règne sincère de la terreur pour un imposteur de son espèce.

narcisse — il ne comprend pas en quoi le coeur de narcisse est jaune-soleil puisqu'il est l'infamie et quelque chose de presque trop violent. il n'aime pas sa présence. il n'aime pas qu'ezéchiel ait parlé de tout cela avec cette ombre de lumière parce qu'il n'était question qu'eux-deux.
il n'aime pas ceux qui ne se mêlent pas de leurs affaires.

bertram — pan a décidé que ses supplices s'appliqueront sur sa peau et ses joues, qu'il écrasera son ego avec ses semelles de vent, armé de ses grands rires exaltants.
il a le vice de faire ça insidieusement, de s'amuser sans un mot pour ne pas que le voile de la culpabilité recouvre son tendre minois et qu'on ne puisse lui reprocher ses envies méchantes.
il attend les tempêtes en retour, récolter ce qu'il a semé avec l'assurance des désabusés de la cruauté.

trésor — trésor est quelque chose d'incompréhensible mais de toutefois détestable ; il ne le sent pas et ne voit pas les relations avec ses proches d'un bon oeil. c'est horriblement cordial et les deux bêtes sauvages s'observent sans jamais se sauter dessus, gardant pour l'instant leur distance - pour mieux s'entretuer plus tard.

lilibel — lilibel est fragile, il le sait il le devine parce qu'il y'a ce quelque chose en elle qu'il reconnaît de lui. c'est une diva blonde, poupée cassable s'il le voulait, d'un mouvement de bras, d'un mouvement de doigt (il en est persuadé) mais il craint trop la perte : lilibel ne vaut pas la fin de son amitié avec castiel.
les yeux hagards de l'un et de l'autre s'entrechoquent sans que jamais les sourires faiblissent car il faut toujours faire bonne mine, être irréprochable dans les colères.

ezra — il s'amuse d'ezra et aime venir creuser sa relation, lui poser ces questions indiscrètes typiques des gosses intenables. pan ne s'arrête jamais et lui adresse la parole dès qu'il le croise, essayant de le soutirer des informations sur chase et son existence.

andy — il n'approche pas les princesses bien trop protégées, emmurées entre des murs d'affection - surtout quand il est considéré comme ennemi sur le territoire.
il a effleuré du regard le lien qui unit selene et cette rouquine sans intérêt et il sait et espère : il est bien mieux qu'elle. bien plus précieux et ne doute pas un instant que selene saura faire les bons choix, s'il fallait les faire.

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