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Always there to help ► ft. Bertram

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Bertram Godfrey
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Bertram Godfrey
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Re: Always there to help ► ft. Bertram Dim 25 Nov - 22:41

Always there to help

Bertram Godfrey & Ethan Stoker

Etre né semi-vampire n’était pas facile, de toute évidence, néanmoins cela restait difficile à appréhender. Son expérience, sa façon de voir les choses...ses mots, parfois maladroits, semblaient lui manquer. Et il doit être épuisé, à m’expliquer ces évidences. Les pactes des vampires et des semi-vampires...nous avons eu l’occasion d’en entendre parler, de ces déboires, de ces abus qui faisaient froid dans le dos. Au moins Ethan ne semblait pas considérer ce pacte comme la solution à tous ses problèmes - au contraire - cela semblait le répugner.

Sa voix s’éteint et il semble frustré. Les mots lui manquent, restent bloqués dans sa tête - je connais. Cette sensation de piétiner, c’était ….franchement désagréable. Et ça ne rate pas, il se ferme complètement. Evidemment, il se sent insulté. Comment pourrais-je comprendre ? Comment pourrais-je arriver à résoudre un problème avec lequel il se débat depuis longtemps, une condition dont je ne connais que la théorie ? Et pourtant, je crois fermement que ça vaut la peine d’essayer. Si cohabiter avec Edwyn Ollivander m’avait appris quelque chose, c’est que souvent, il suffit de se mouiller un peu pour obtenir des résultats. Au lieu de simplement se résigner et croiser les bras.

Il me prévient que je dois choisir mes mots avec prudence : ce que je fais sur le ton le plus calme et le plus méthodique.

Non, ce n’est pas ce que je veux dire, du tout.



Ce n’était pas une question de maîtrise de soi. Ce n’était pas un problème qui pouvait être réglé avec un peu de méditation. Non, ça allait demander de la magie, de la pratique et de l’expérimentation.

Je pensais plutôt à quelque chose dans les lignes d’une potion...avec le bon dosage, elle pourrait être capable d’atténuer suffisant ta perception ma pas totalement. Emousser les sens en quelques sorte.  Etre capable de ressentir la chaleur et la texture de la peau au toucher mais pas les pulsation qui battent sous la peau….Atténuer ta perception des odeurs….



Si Ethan était incapable de discerner ce genre de détail, si ses sens s’émoussaient pour correspondre à ceux d’un humain, serait-il toujours aussi tenter de planter ses crocs dans la chair de sa bien-aimée ? Ma théorie, c’était que non, que c’était ses perceptions qui ne lui laissaient aucun répit, et que sans ces stimuli, il pourrait se laisser aller. Enfin c’était ma première idée - s’il elle n’avait pas autant de succès, c’était probablement parce que la plupart des semi-vampires refuseraient de se sentir diminuer pour des raisons aussi triviales. Mais serait-ce également le cas de mon camarade poufsouffle ? Quoiqu’il en soit j’avais d’autres pistes à explorer. Des sorts de dissimulation à adapter notamment.

Et ensuite vient la longue liste à laquelle je ne m’attends pas. Toutes ces choses qu’il avait à cacher - tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il ressentait...je pouvais difficilement réaliser l’étendue du calvaire que ça pouvait être. La surprise peut se lire sur mon visage et dans le ton de ma voix

Une seule poche de sang par jour …?



C’était peu pour un garçon en pleine croissance. Pas étonnant qu’il ne soit pas bien gros Ethan, mon regard se pose sur sa silhouette. Enfin...avec le kigurumi on ne peut pas vraiment s’en rendre compte. Seulement l’odeur des déodorant le dérangerait ? Il ferait mieux d’éviter les vestiaires du quidditch...Pour son sommeil troublé, il y avait non seulement des potions somnifères mais aussi des sorts destinés à créer des bulles de silence. Je l’écoute énumérer ses épreuves avant de hocher vaguement la tête et de relever les yeux vers lui.

Ca fait….beaucoup de choses….



Mais pour la plupart,j’avais plusieurs solutions à proposer.

Mais si quelqu’un t’ennuies pour ça, contentes-toi de les provoquer en duel. Tu pourras littéralement sentir leur sang quitter leur visage.



Un léger sourire espiègle éclaire mon visage. Vraiment, la plupart des activistes anti-hybrides feraient dans leur pantalon à l’idée d’un duel en bonne et du forme contre lui. Montrer les crocs leur donnerait plus de raison de haïr, mais se faire avoir dans un véritable duel dans les règles….voilà qui suffirait à faire taire leur égo.

Pour le reste...des sorts et des potions pourraient te rendre la vie un peu plus facile. Laisser tes cravates nouées aussi.  



Et ensuite il m’est venu à l’esprit que peut-être Ethan résistera aux solutions. Parce qu’il avait peur. Parce qu’il avait fait comme ça tout de sa vie et qu’il ne souhaitait pas forcément changer de peur de se relacher et commettre une erreur. Que c’était plus facile de rester sans bouger que de chercher à s’améliorer.

On pourrait essayer, si tu veux.



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Re: Always there to help ► ft. Bertram Lun 26 Nov - 1:44


Bertram capta rapidement mon changement d'attitude, s'y adaptant sans mal avec la finesse sociale que je lui connaissais. Se rattrapant rapidement, il précisa sa pensée, évoquant plutôt l'usage d'une potion ou quelque chose du genre pour apaiser mes sens. Voilà qui était intéressant. Puis dès que ça parlait de potions je répondais toujours présent, bien évidemment.

« Pas con. Même si ça risque de présenter sa dose de challenge. »

Trouver le bon dosage, déjà, pour que je reste maître mes moyens, mais assez assommé pour abrutir mes sens. Espérer, également, qu'un tel affaiblissement ne déclenche pas ma soif en guise de mécanisme de défense. Puis le plus complexe serait justement de tester le tout puisque la seule façon de savoir si ça fonctionnait vraiment bah... Ce serait de me trouver un ou une volontaire. Des détails qui pouvaient être réglés plus tard toutefois, il y avait encore beaucoup à dire et à lui confier. Bertram avait posé ses questions et, en bon ami compréhensif et prêt à s'ouvrir, à se confier, je lui avais partagé certaines des difficultés qui peuplaient mon quotidien. Le Serdaigle fut d'ailleurs étonné pas la dose de sang que je consommais par jour, s'attendant visiblement à plus.

« Tu m'as bien compris, une seule. »

Et ce n'était qu'un soucis parmi tant d'autres. Je devais l'avouer, une légère anxiété se formait en moi au fur et à mesure que je lui avouais tout cela. C'était un peu gênant, d'autant plus que je n'avais guère l'habitude de me confier à qui que ce soit, encore moins de demander de l'aide. J'étais de ceux qui n'en avaient que faire de souffrir, de se faire rabaisser ou menacer. Tant qu'on ne s'attaquait pas aux êtres chers à mes yeux, je pouvais me contenter de serrer les dents, de courber l'échine et de continuer à avancer à contre-courant. Lorsque j'eu terminé, je réalisai que je ne savais pas trop à quel genre de réaction je m'attendais. Pour moi c'était mon quotidien, mais pour Bertram ça faisait beaucoup de choses à digérer d'un coup. Ceci étant dit, sa vivacité d'esprit était là pour lui donner de quoi répliquer, des suggestions diverses. Provoquer des gens en duel ? J'esquissai l'ombre d'un sourire amer.

« En vrai c'est aussi pratique pour voir à qui je peux faire confiance ou pas, qui m'accepte ou pas. Puis si ce n'est que moi ça va généralement. Je préfère encaisser que d'en faire toute une histoire. »

Et encore, ça c'était surtout pour ceux qui étaient vraiment racistes. Je ne lui parlais pas des difficultés à séparer les gens sincères de ceux qui avaient simplement un kink sur les vampires. Il y avait un sentiment de trahison et de déception profonde à réaliser que quelqu'un a fait semblant d'être votre ami pendant des semaines avant de finalement vous demander si vous avez l'intention de les mordre ou pas avec une lueur perverse au fond des yeux. Tant de nuances, de détails, de trucs à connaître et à expliquer. Sinon il n'avait pas tort. Sans doute que des potions et autres sorts pourraient me faciliter la vie. Je n'avais jamais vraiment creusé cette possibilité parce que... bah parce que je ne l'avais jamais fait. Je n'avais même jamais vraiment considéré la chose. En tant qu'élève en médicomagie, toutefois, j'étais sans doute le mieux placé pour faire de petits essais sur ma personne. Quoi que dit comme ça c'était un peu inquiétant... Quant aux cravates.

« Quoi ? Oh, non non. Je n'ai pas de mal à faire des noeuds de cravate. C'est simplement que ça m'étouffe d'en porter une. Je préfère la laisser détachée aussi souvent que possible. Désolé, c'était beaucoup de trucs à raconter d'un coup, c'est possible que j'ai pas été super clair. »

Je me frottai nerveusement la nuque, le regard bas. La gêne commençait à me rattraper doucement pour avoir confié tant de choses et, au final, ne pas avoir apprit beaucoup plus sur Bertram. Quoi que cet intérêt soudain pour mes conditions de vie était peut-être justement l'information que j'avais désirée. Le petit bout de puzzle en plus. Montrer sa sincérité et l'importance de notre amitié via ses actes et via l'aide qu'il pouvait m'apporter plutôt que via de longues confidences ou de barbantes conversations qui n'allaient nulle part. Ou peut-être n'était-il simplement pas encore prêt, je pouvais respecter ça aussi. Sans doute perçu-t-il mes hésitations, ma réserve intérieure, puisqu'il vit la nécessité de formuler sa proposition à haute voix. On pourrait essayer, si tu veux.

Je relevai vers lui un regard curieux, le détaillant sommairement à nouveau. J'en avais déjà tellement dit de toute façon. Puis il m'avait déjà assuré ne pas avoir peur de moi. C'était Bertram qui me faisait face, après tout. Dans les circonstances, il était probablement la seule personne dans tout Poudlard à pouvoir me faire accepter quelque chose comme ça. Le seul en qui j'avais assez confiance pour le laisser s'immiscer dans ma vie de cette façon. Ou peut-être était-il le seul à me donner assez confiance en moi pour me donner le courage d'accepter de me prêter à ces expérimentations sensées m'aider à mener une vie plus normale. J'étais forcé de reconnaître l'évidence.

« Je te fais confiance, Bertram Godfrey. »

Bertram Godfrey
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Re: Always there to help ► ft. Bertram Jeu 29 Nov - 21:49

Always there to help

Bertram Godfrey & Ethan Stoker

Clarifier mon propos a l’avantage d’attiser sa curiosité plutôt que sa méfiance. Je savais que ça risquait d’être un challenge, sinon cette potion existerait certainement depuis longtemps. Et j’étais prêt à parier que les semi-vampire n’avaient jusqu’à présent jamais véritablement souhaité rentrer dans le rang, quitte à temporairement diminuer ses capacités. Si on y parvenait, Ethan aurait sûrement besoin de temps pour s’habituer aux effets de la potion. Mais avec un bon dosage on pouvait arriver à un compromis j’en étais convaincu.

En tout cas son sang-froid et son sens de la mesure m’impressionnait. Une seule poche de sang. Une. Seule. Même si les semi-vampires étaient capables de s’alimenter et de survivre ( à peine) avec de la nourriture humaine, le sang restait plus nourrissant. Et une seule poche ça faisait peu.

b Et c’est réglementaire comme ça ? Tu ne peux pas en demander un peu plus ? Je veux dire...c’est un miracle que tu te sois pas jeté sur un chat de temps en temps….je veux dire, moi je l’aurais fait.



Parce que oui, j’avais remarqué la façon dont Linyao lorgnait parfois sur les animaux de compagnies du dortoir. Elle lançait parfois le même regard aux gens ce qui ...avait l’art de me glacer le sang, même si je ne laissais rien paraître. Mais principalement je n’avais pas l’intention de l’insulter, juste de souligner ce fait aberrant. Et si Ethan ne souhaitait pas attirer l’attention en rentrant dans le lard de ses détracteurs je pouvais comprendre, après tout la violence et l’intimidation ne résolvaient pas tous les problèmes mais j’aurai quand même payé cher pour les voir dans leurs petits souliers. Parce que je l’avais soigneusement évitée si longtemps, la solution plus frontale commençait doucement à me faire de l’oeil. Laissez libre court à ses pulsions, un fantasme que je m’étais interdit. Mais je n’avais plus tellement de raisons de continuer à m’en priver, si ce n’était à cause de mes automatismes.

Et ensuite la conversation prend un tour plus trivial auquel je répondais avec un poil de nonchalance

Oh ? tu sais il y a des clips que tu peux juste accrocher...c’est moins élégant mais ça à l’avantage de ne pas serrer.



Il y avait aussi  la solution de mettre une chemise avec une cravate en trompe-l’-oeil dessus. Beaucoup moins élégant. Et au détour de ces trivialités, je le rassure avec un sourire compatissant :

Ca va, c’est juste que ce n’est pas si évident à comprendre pour quelqu’un comme moi. Je ne vis pas ton quotidien et mes crocs ne dureront qu’une soirée.



Ethan, lui, devait vivre avec tous les jours. Au moins, je comprenais un peu mieux son quotidien, ces difficultés qu’il s’efforçait à cacher. Ca me permettrait d’être un peu plus délicat - je lui devais bien ça, lui au moins ne m’avait jamais regardé comme un vulgaire snack ! En tout cas, à partir d’aujourd’hui je pourrais le regarder différent. Son étiquette de poufsouffle et de semi-vampire s’effaçait pour laisser place à un diagnostic plus complexe, plus proche de la réalité.

Et pour une fois, alors qu’il m’accorde sa confiance je n’ai pas envie de dire Mauvaise idée.   Je n’étais peut-être pas digne de confiance, mais cette proposition, je l’avais faite sans arrière pensées. Ca ne faisait pas partie d’un plan destiné à m’aider ou me faire avancer. Certes, j’en tirerais probablement des bénéfices mais…;ce n’était pas mon intention. Avec un sourire sincère et le sentiment d’être honoré, je me permets de simplement lui répondre :

Tu peux compter sur moi.  



Un moment d’amitié et de sincérité, un moment de compréhension et d’acceptation. Le silence retombe avant que je me lance précipitamment dans mes plans sur la comète, histoire de ne pas se regarder dans le blanc des yeux avec satisfaction. On avait du pain sur la planche !

Je commencerai les essais fin de semaine, je pourrais profiter du weekend pour les tester.



Je replace les manches par dessus mes bras. Je survivrai je pense. Et même si ce n’était pas ce que j’avais prévu à la base non plus, je lui proposais

Bon et bien...je ne suis plus vraiment déguisé mais….t’avais des plans pour Halloween ? Tu veux traîner un peu en dehors des toilettes ?  



DEV NERD GIRL

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Re: Always there to help ► ft. Bertram Sam 1 Déc - 15:42


J'imaginai l'espace d'un instant Bertram se jeter sur un chat et... Ouais, même moi j'eu besoin de me retenir pour ne pas éclater de rire. Surtout quand on sait à quel point les félins peuvent être rapides lorsqu'ils décident de prendre la fuite. Enfin, ça ne répondait pas à la question, n'est-ce pas ?

« J'ignore si ça a été pensé ou pas, mais il se trouve qu'aucun de mes colocataires n'a d'animal de compagnie alors jusqu'à présent ce n'est pas arrivé. Par contre... »

J'esquissai un sourire nostalgique, laissant ma main s'égarer dans mes cheveux alors qu'un souvenir d'enfance me revenait. Le partager à Bertram ou pas ? Pourquoi pas après tout, puis c'était pertinent à la conversation. Plus ou moins.

« Quand j'étais petit, avant d'entrer à Poudlard, ma mère a voulu me faire plaisir et m'a offert un petit lapin. Je l'adorais, mais à cette époque c'était plus difficile et... j'ai pleuré pendant une semaine. Alors ma mère, qui a toujours voulu tout faire pour que je m'accepte, s'est dit que la meilleure façon de faire pour m'aider à bien vivre ça c'était de me montrer que c'était normal tu vois. Que j'avais rien fait de mal. Alors elle m'a offert un lapin en peluche, avec un petit espace pour mettre une poche de sang tu vois. T'aurais dû voir le petit Ethan, neuf ans, quand il a serré un peu trop fort sa peluche et qu'elle a commencé à saigner. J'ai pleuré une semaine de plus. Ma mère se sentait tellement coupable et maintenant, chaque fois qu'on parle de peluches, on se regarde et on éclate de rire. »

Le simple fait de partager cet anecdote me faisait sourire bêtement. C'était peut-être difficile à comprendre d'un point de vue extérieur, c'était un peu glauque quoi, mais l'important c'est que nous arrivions à en rire à présent. Enfin, toujours est-il que la conversation avait poursuivit son cours naturel et que Bertram continuait de me confier des solutions à mes petits problèmes courants. Des trucs tellement évidents que je n'y aurais pas pensé moi-même, trop habitué à faire les choses de la même façon.

« Bertram aux mille et une solutions. Avoir su je t'en aurais parlé avant. »

Réalistiquement parlant probablement pas. J'étais du genre à préférer "souffrir" en silence plutôt que de tout raconter à tout le monde. Du coup je m'étais un peu résigné, mais au fond je n'avais pas besoin de le faire. Un esprit plus visionnaire, comme celui du bleu, était bien plus efficace pour la résolution de ce genre de petits ennuis, là où je me contentais habituellement d'endurer. Il me rassura au passage, mentionnant simplement que c'était compliqué pour lui de tout comprendre considérant que... bah c'était pas un semi-vampire.

« Certes, mais tu as aussi l'esprit ouvert donc. C'est plus facile de te raconter ces petits trucs du coup. »

Et, comme je finis par le dire, je faisais confiance à Bertram Godfrey. Depuis le temps que l'on se connaissait, il ne m'avait jamais donné de raisons de ne pas le faire et cette petite discussion n'avait fait que renforcer cette impression. Qu'est-ce que ça pouvait bien faire après tout s'il y avait des gens qu'il ne pouvait pas piffer ? C'était le cas de tout le monde, ça ne faisait pas de lui une moins bonne personne pour autant. Pas selon moi en tout cas. C'est sérieusement qu'il me répondit, offrant à ce moment quelque chose de solennel. Quelle soirée pleine de surprises.

« Et toi sur moi. »

Répondis-je sans hésiter, lui offrant au passage un sourire complice. Maintenant que c'était dit tout ça, on pouvait recommencer à parler normalement et c'est justement ce que fit le Serdaigle, y allant d'une proposition plus ordinaire, plus détendue. Je fis mine de faussement réfléchir, avant de finalement répondre sur un ton de malice.

« Rien sinon me porter à la rescousse de mes amis un peu trop téméraires. Ne me dis pas que tu as envie d'aller faire peur aux premières années ? »

Lançais-je en rangeant mon matériel médical dans le sac que j'avais emporté avec moi en quittant le dortoir un peu plus tôt. Je n'avais absolument rien de prévu à bien y penser, n'étant probablement pas assez populaire ou connu pour me faire inviter dans les diverses célébrations d'Halloween qui devaient avoir lieu au château ce soir-là. Mais bon, maintenant qu'une opportunité se présentait, pourquoi pas au fond.

« Je suis pas trop au courant des trucs qui sont organisés pour la soirée du coup, surprend moi. »
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Re: Always there to help ► ft. Bertram Dim 2 Déc - 20:51

Always there to help

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Moi qui craignait de dire quelque chose d’indélicat en parlant d’attraper le premier chat qui passait pour s’en servir de goûter. Apparemment l’idée le faisait bien rire. J’avais donc bien fait d’ajouter cette petite parenthèse, moi qui me targuais de ma capacité à pouvoir deviner ce que l’on voulait entendre, et d’être capable de slalomer sur des oeufs, pour ainsi dire. Fort heureusement le cas de figure ne s’était jamais présenté, en revanche, le regard d’Ethan commençait à s’éloigner alors qu’il me partageait un de ses souvenirs d’enfance.

Il avait l’air nostalgique avec un soupçon de tendresse au coin des yeux et des lèvres - le genre de signe qui ne trompe pas. Je dois avouer que je trouvais son anecdote un peu moins attachante. Bien sûr que hommes comme vampires se nourrissaient de la chair et du sang animal et que c’était parfaitement naturel. Ce qui l’était moins, c’était de se servir sur un animal de compagnie, une créature avec laquelle un développe un attachement, ce que cette peluche était censée représenter. Je trouvais ça un peu...tordu voire au mieux maladroit. Mais je ne pouvais certainement pas lui dire ça alors qu’il semblait accorder tellement d’importance à ce souvenir. De marbre, j’ai dégluti et je me suis contenté de commenter un autre aspect attendrissant de son récit :

Ta mère et toi, vous semblez vraiment proches.



Un léger sourire apparaît sur mon visage, imaginer la scène, petit Ethan avec ses crocs et ensuite leur complicité actuelle. Et mon sourire s’efface discrètement. Je l’envie. Un véritable relation, une amitié presque avec une mère maternelle et attentionnée. Avec la mienne, nous étions parfois comme deux étrangers, des lignes parallèles qui ne se réuniront jamais. Ca c’était au mieux. Au pire nous étions comme deux chiens de faïence, à nous livrer notre guerre secrète, perdus dans nos mensonges et machinations. Elle dans son mensonge d’être une bonne mère, à me dire que j’étais le bienvenu alors que je me sentais comme un nuisible dans son palais, un accessoire encombrant mais toujours utile quand la bonne occasion se présentait. Et moi, à jouer au fils modèle pour lui plaire alors que je la maudissais en secret.

Heureusement que j’avais ma grand-mère.

Et à sa remarque, je me redresse, fier, bombant presque le torse avec un léger sourire . S’il suffisait de quelques idées pour lui rendre la vie plus facile, j’étais l’homme de la situation ! En même temps, c’était un peu idiot de ne pas chercher une solution.

A ton humble service ~



J’ai cette étrange sensation d’avoir fait quelque chose d’important ce soir. Que quelque chose s’est débloqué entre lui et moi. Nous aurions pu nous contenter de suivre le chemin tout tracé, de simples connaissances, sans plus. Mais c’était un peu un miracle d’Halloween, de sortir des sentiers battus, de redécouvrir quelqu’un que l’on pensait connaître et de troquer une connaissance pour un ami. La dynamique était transfigurée, méconnaissable. Où est-ce que tout ça allait nous mener ? Vers l’inconnu et pour moi, c’était terriblement intéressant.

Noon, je pense qu’il y aura assez de malice et de méfaits ce soir que pour en ajouter délibérément.



Je n’aurai pas été contre en créer un peu moi-même mais j’étais à court d’idées et surtout je n’avais pas mon partenaire de méfait. Ca m’aurait semblé un peu fade sans Beckett...Je hausse les épaules, désinvolte. Pour une fois, je n’ai pas de plan précis et jusqu’à présent, ce soir, ça a semblé me réussir

Oh, moi non plus. Aller  nous balader et voir ce qui se passe, peut-être empêcher quelques méfaits en chemin, qui sait ?



Ce n’était peut-être que le début fou d’une soirée encore plus fantastique. Et puis au pire, on pouvait toujours se poser sur les balcons et grignoter quelques friandises en papotant.

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