Le doute c’était distillé dans ses veines.
Vega en avait ajouté une couche avec sa question.
Elle avait échangé un regard lourd de sens avec lui, mais ils avaient tout deux prononcé les mots : je le serais. Une part d’elle était convaincue, l’autre était toujours réticente, pas vraiment convaincue des mots qu’elle prononçait, alors qu’ils avaient presque tous dis oui.
Presque, Alyssa Avery, sang-pur c’était ravisée.
La sueur froide coule le long de son échine, ce demandant réellement ce qu’il allait lui arriver. Borea n’était pas particulièrement inquiète pour les personnes dans cette salle, sauf pour Vega, peut-être Aslan et les deux professeures pour qui elle avait un respect assez versatile. Elle s’est tendue quand le corbeau s’est approché de la Serpentarde, mais il lui a juste jeté un sortilège de sommeil. Une part de Borea se détend et pourtant, aveuglément, elle cherche la main de Vega pour enserrer ses doigts aux siens.
Cela ne peut pas être si simple.
The Crow s’exprime, s’explique peut-être.
La fugace pensée d’un « la pauvre » traverse l’esprit de la semie-vampire, mais sans qu’elle en prenne pleinement conscience, car en soit, Alyssa s’en sortait déjà mieux que le pauvre type de tout à l’heure.
Sentant une présence près de la porte, Borea étira son cou pour voir la nouvelle arrivante, juste avant que le Corbeau ne l’invite à ce joindre à vous. Elle s’excuse et se présente brièvement, avant que le chef de cette organisation passe à des choses visiblement plus sérieuse.
Ravalant quelque peu ses doutes, Borea se fait plus attentive.
Une fois de plus on déballe le discours sur le moldus qui nous on tous pris, qui ce croit roi d’une planète qu’ils ne sont pas foutu de comprendre. Elle ne sait pas si ce discours lui parle ou bien si elle est lasse de l’entendre, toujours est-il qu’elle l’écoute.
Fronçant les sourcils en voyant la baguette du grand maître, Borea absorbe la connaissance de The Crow sur les gemmes sous les écoles et alors qu’elle ce demande à quoi cela peut bien ressembler, voilà que celle dérobé à Beauxbâtons apparaît sous vos yeux.
Elle est belle.
Si belle.
Polie comme il le faut, rayonnante d’une magie si pure et si puissante qu’il lui est presque impossible de la regarder. Elle exerce un pouvoir sur sa personne d’une force magistrale, les genoux tremblant, elle se demande si elle ne va pas chuter au sol.
Les verrous de sa nature sautent les uns après les autres.
Ses prunelles se teintant de vermeilles, alors que ses canines s’allongent et son ouïes, captant tous les cours battant à l’unissons, tous les chuchotis et le tous ses sens s’affolent quand Vega mord son propre poignet, sûrement pour ce contrôler.
Assise sur sa chaise, elle s’enfonce dans le dossier, à la fois révulsée et à deux doigts de bondir sur quelqu’un sans savoir qui.