paper world ; valentyne

Caïn tu es cette voix au fond de son cœur qui lui apprend à vivre, ce cœur en miettes qu'elle s'est juré de réparer. Valentyne tient à toi comme jamais personne auparavant mais elle ne comprend pas pourquoi, elle ne saisit pas l'inquiétude de son cœur lorsque tu vas mal et ce regret qui la prend au corps lorsqu'elle te vois, t'observes de loin avec d'autres qu'elle. Valentyne hésite, elle est perdue, tu la perds Caïn, par ton regard, par tes mots, par cette façon que tu as d'être si doux avec elle. Et Valentyne ne saurait expliquer avec des mots censés l'effet que tu lui fais encore maintenant. C'est un peu compliqué entre vous parce qu'il y a cette amitié présente depuis le premier jour et cette amitié changeante, il y a cette relation qu'entretiennent vos parents respectifs et votre rang, sa condition qui la forcent à ne pas trop en faire. Il y a ses craintes aussi, parce que Valentyne a peur, peur de l'inconnu, peur de se livrer, peur de comprendre et ne pas comprendre aussi, de mal interpréter ses sentiments qu'elle ne connaît pas. Tout ce qu'elle sait pour l'instant, c'est qu'elle n'aime pas te voir aussi mal Caïn, et intérieurement elle s'est promis de faire en sorte que ça aille mieux. Elle s'est juré de faire pour toi ce que tu fais pour elle chaque jours, de t'apporter autant que tu lui donnes si ce n'est plus. Et elle sait pas pourquoi elle fait ça, elle sait pas mais elle le fait. Parce que c'est pour toi. Parce qu'elle te veut toi. Mais ça elle le sait pas. Alors elle hésite encore, toujours et fuit si loin de vous sans pouvoir s'empêcher de revenir. Ça n'est pas de l'amour, pas vrai ?

Tu es son ami, et le fait est assez rare pour être souligné. C'est une chose qu'elle ne crie pas sur tous les toits, parce qu'elle n'a jamais vraiment trop su ce que ça voulait dire en vérité. T'es quelqu'un d'un peu chiant Castiel, ce genre de personne qui l'insupporte régulièrement, mais elle sait que derrière ce masque de gosse capricieux se cache quelqu'un de bien, et c'est pour ça qu'elle te laisse l'approcher, qu'il y a ces confidences qui sortent naturellement les rares fois où elle ose en parler. Tu es ce garçon qui lui a volé sa première fois il y a quelques années, un soir de fête où elle a cédé à ces avances que tu lui faisais depuis quelques temps. Elle s'est éloignée puis s'est rapprochée, le temps aidant. Elle et toi c'est plus vraiment aussi prise de tête qu'à l'époque, elle te supporte, elle te connaît et c'est bien pour ça qu'elle ne peut pas s'empêcher de t'écouter. Tu es quelqu'un d'important, Castiel, vraiment. Même si tu persistes dans cette idée saugrenue de vouloir la caser avec Caïn sans connaître leurs sentiments respectifs. Tu es quelqu'un d'important même si tu persistes à ne pas vouloir te reposer sur elle au moins une fois, tu es quelqu'un d'important et elle te remercie pour ça. Malgré tout.

Earl c'est un confident, un ami. C'est cette personne qui la redresse et lui montre cette voie que lui-même ne suit pas. Et l'un tire l'autres alors que les révélations se racontent, doucement et en prenant le temps les liens se resserrent et l'amitié devient vraie. Réelle et tangible, de quoi la rassurer. Pourtant ça n'aurait pas dû se passer comme ça, Earl n'ayant pas de magie, ils n'auraient pas dû s'approcher. Mais ça elle l'oubliait bien vite, toujours lorsqu'il était à côté.

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Elle ne t'aime pas et c'est réciproque. Dave tu es faux, trop faux pour être honnête sous tes sourires et ton respect bien calculés. Valentyne sait et une fois tous les deux confrontés, les choses s'avouent. Alors la haine et le dégoût est visible des deux cotés, bien à l'arrière des façades en public. Et l'un se joue de l'autre et inversement, pour qu'une fois seuls les masques se brisent et que la colère ressorte. Elle ne t'aime pas, fils de ministre, mannequin reconnu, garçon, homme. Moldu. Non elle ne t'aime pas. Manipulation et fourberie, tout ce qu'elle décèle et exècre sans pourtant ne jamais t'arrêter. Guerre déclarée, en secret pour sauver ce qu'il reste des miettes brisées d'apparence.

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Distraction parfaite, tu es ce garçon qu'elle pourchasse dès que l'occasion s'en présente Azard. Elle te suit, te suit encore et lorsqu'elle te trouve ne te lâche plus. Valentyne n'est pas une personne gentille, Valentyne abuse de son autorité sur toi et s'en amuse, oh si tu savais comme ça lui fait plaisir de te réveiller en sursaut à chaque fois. Et elle te provoque, toi jeune Gryffondor, et tu lui réponds bien sûr que tu lui réponds, pour alimenter la flamme, ça t'amuse aussi non ? Un petit jeu bien étrange que voilà, l'autorité qui chasse et toi qui lui fait face sans te cacher. Elle te déteste, tu sais. Parce qu'à ses yeux tu représentes bien des choses qu'elle ne peut pas aimer, toutes ces choses qu'on lui a interdit d'apprécier, et à toi qui profite ainsi de la vie malgré ta maladie, elle te dira seulement de faire attention avant de te retirer quelques points. Elle te déteste, Azard, mais de la haine à l'amour il n'y a qu'un pas, c'est ce que l'on dit. Alors il se pourrait bien au final que ce jeu entre vous cache quelques sentiments amicaux. Oui il se pourrait, mais personne ne saura jamais l'affirmer, pas vrai ? Valentyne comprend mais n'accepte pas, et c'est bien ce qui bloque cette relation et la rend aussi intéressante à exploiter.

Comme deux enfants qui s'engueulent à longueur de temps, Valentyne et Faust se provoquent, s'insultent et s'en amuseraient presque si ça n'était pas aussi malsain. Relation puérile de deux gamins incapables de communiquer autrement qu'en se rentrant violemment dedans, et les matchs de Quidditch avec vous s'animent tandis que la dangerosité s'installe au fur et à mesure que les clash continuent. Grandissante rivalité des maisons, rivalité idiote et pourtant, quelque part bien au fond, sincèrement amusante. Comme une lueur de défit pour sauver l'honneur ou ne pas s'ennuyer. Les raisons sont floues mais peu importantes finalement car elles n'en restent que des excuses sur lesquelles s'appuyer. Elle ne t'aime pas, Faust. Enfin, presque pas.

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Ce sont des notes de piano passionnées dans le vent, des regards, une esquisse. Ta silhouette assise dans l'ombre de la salle de musique, à l'écouter jouer sa peine. Un silence agréable, prenant et mystérieux. Parfois c'est elle et toi, qui la rejoint avec ton violoncelle pour accompagner ses plaintes. Ce ne sont pas des mots, seulement quelques instants volés au temps, enfermés dans cette pièce dans laquelle vous vous êtes rencontrés il y a des années. Valentyne, toi et la salle de musique. Il n'y a rien au dehors, n'y aura jamais rien sans doute. C'est un sourire après la musique, instant tendre qu'elle ne pensait pas montrer à quelqu'un un jour. Une mélodie, peut-être deux puis elle s'en va, disparaît sans un bruit à travers le cadrant de la porte. Orest Theodore Pevensie dont elle ne connaît qu'à peine le nom.

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Felix c'est de l'incompréhension, de la curiosité, du dédain. C'est de la méfiance, parce que ta famille est pure et influente, Felix, c'est cette perfection qu'elle recherche et elle ne parvient pas à concevoir pourquoi tu la rejettes de cette façon. S'il n'y avait pas eu Andy, il n'y aurait pas eu tous ces regards froid qu'elle te lance sans arrêt. S'il n'y avait pas eu Andy, jamais elle ne se serait intéressée à toi, pas de curiosité, aucune envie d'en apprendre d'avantage. S'il n'y avait pas eu Andy... Et ces cicatrices qui te recouvrent, que tu ne caches pas. Renies ton rang Felix, vas-y, renies ton sang. Valentyne, du haut de ce rang qu'elle n'a pas, de cette prestance et de cette grandeur qu'elle s'invente, se fera un plaisir de briser tes illusions. Et ses mots s'écorchent sur toi avec mépris dans ce peu de discussion que vous avez, et les tiens s'accrochent à elle, l'étranglent avec violence sans qu'elle ne s'arrête pour autant. Elle et toi êtes un peu pareil mais vous ne le savez pas, elle et toi êtes si différents ça se voit tellement. Valentyne ne t'aime pas mais Valentyne observe, intriguée par cette relation que tu as avec Andy, elle ne comprend pas. Ne cherche pas tellement à connaître ta vie mais forme quelques hypothèses sans désirer absolument les vérifier. Vous ne vous aimez pas, et il y a cette tension constante entre vous qui fait que ça ne sera sans doute jamais le cas ; il faudrait un miracle. Ou un aveu, une découverte pour peut-être changer la donne... Peut-être.

Croyance, doux Croyance à vrai dire elle est mitigée lorsqu'elle pense à toi. Car Valentyne ne te connaît pas et ta gentillesse trop grande pour un si petit corps l'effraie un peu, mais c'est elle qui est venue te trouver la première et Valentyne pour une fois assume. Tu fais partie de cette si minuscule catégorie de personnes qu'elle ne saurait classer sans prendre même la peine de le faire. Et ton aide lui est précieuse tu sais, alors du fond du cœur, malgré les mots qui ne sortent pas, elle te remercie d'essaie. Les cauchemars qui la hantent sont si douloureux à supporter tu sais, elle espère encore que tu sauras y remédier. Au moins un peu, le temps de quelques nuits de repos pas si réellement méritées.

On raconte que Valentyne s'est adoucie les années passant. On dit même qu'elle serait presque devenue gentille, et pourtant à chaque fois les certitudes s'effondrent et la Reine reprend position sur son trône qu'elle ne quitte pas. Mais, Valentyne dans son humanité si haïe et désapprouvée, ne se rend pas compte d'à quel point tout ceci est vrai. Vrai avec toi, Silas. Vrai avec Earl, vrai avec d'autres. Valentyne t'écoute et te soutient, sans comprendre ce lien si particulier qui vous uni. Pas si proches et pourtant, pourtant tu sais, elle ne t'abandonnera pas. Et à jamais elle ne cessera de te rappeler à quel point tu es beau Silas, à quel point tu mérites ce bonheur qu'elle fuit et qu'elle préfère te voir trouver à sa place. Étrangement. À quel point ta nature de Vélane est merveille mais aussi quelque part qu'elle te comprend. La douleur du rejet et la peur de perdre elle connaît, tu sais. Elle n'en est pas certaine encore mais il y a cette voix au fond d'elle qui lui chante gracieusement qu'elle aimerait te préserver, te faire accepter ce qu'elle-même n'accepte pas. Car Silas vois-tu, toi tu n'as pas le droit d'être malheureux.

Pnj mais lien quand même ok.

Qui eu cru que malgré ton arrivée récente vous vous entendriez si bien ? Ça colle et elle ne peut que l'apprécier. Grande Valentyne sur son trône t'aurait volontiers nommée conseillère si elle le pouvait, mais hélas les instances de Poudlard étant ce quelles sont ta place n'a pu être crée. Et à celle de préfète qui, elle le croit, te revenait clairement, Theodosia Gaunt qui ne la méritait en rien. Rage qui gronde et la belle te prend sous son aile, ou plutôt à ses côtés. Avec Caïn tu deviens sa plus proche collaboratrice, et de vos bouches les mauvais mots s'échappent, moqueries et fourberie qui glissent si facilement. Étonnement elle ne te déteste pas, étonnement elle t'apprécie. Jolie Agnès au jeu si bien camouflé, qui entre dans ce Trio Infernal pour redorer sa maison.

C'est à se demander comment vous en êtes arrivées là, parfois Valentyne se désespère, prête à abandonner quand ses pieds s'emmêlent dans ton bazar sans nom. Mais elle ne le fait pas car malgré tout tu as du talent, Cannelle, et elle croit en tes créations (du moins celles qui servent réellement à quelque chose). C'est plus ou moins d'elle-même qu'elle est venue se voir, se proposer, proposer cette aide financière dont tu as très certainement besoin. Relations aidant dans un milieu comme le sien, elle a réussi à trouver quelques personnes jalousement intéressées et en contrepartie tu lui offres des échantillons (à son grand regret certaines fois, mais bon). Et tu aimerais la relooker aussi, lui dit franchement alors qu'elle s'insurge et s'interroge. Valentyne te supporte et t'apprécie tu sais, bien que l'impression ne soit pas tout le temps là.

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Captain Quidditch + à poke quand même au cas où.

Tension sauvage qui se contient, comme un miracle insuposé. Valentyne ne t'aime pas et pourtant te voit partout, Valentyne voudrait t'éviter et pourtant à chaque pas tu es dans son chemin, devant elle à faire la fière. Au Quidditch, même poste et même envie de s'arracher la gueule. Alors elle compose avec et ailleurs t'ignore autant qu'elle le peut, lâche parfois sans contrôle ces mots qui fâchent. Tu l'insupportes, tout en toi l'insupporte sans qu'elle n'en trouve la véritable raison. Deux lionnes prêtes à se dévorer au moindre écart, colères sourdes qui grondent et grognent sans qu'aucune ne cherche à les apaiser.

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Il ne vous a pas fallut longtemps pour comprendre à quel point ce monde, votre monde, était pourri; et d'un regard glissant sur l'autre les souffrances sont apparues. Peu importe ce qu'elles sont, c'est une habitude que vous avez d'avoir apprit à les discerner, alors vous savez. À peine l'échange d'un regard, à peine une respiration et c'est un silence reposant malgré sa signification. Tu veux l'aider Fallen et elle s'y refuse. Elle veut t'aider Fallen, et tu t'y opposes également. Enfin, peut-être qu'aider n'est pas le bon mot, peut-être finalement n'y a-t-il aucun mot pour décrire ce lien qui vous unit ? Fallen et Valentyne, comme deux êtres perdues dans les ténèbres de la vie. Deux âmes blessées qui se refusent à s'aimanter, par fierté peut-être, par peur aussi. Sans doute.

Andy, jolie Andy. Elle fait comme si tu n'existais pas, Valentyne ne veut pas te voir ni même admettre que tu puisses avoir ce rang qu'elle convoitait tant -que vous soyez sur un pied d'égalité alors que tu n'es qu'une simple cracmole. Elle ne comprend pas et pourtant, lorsqu'elle te regarde parfois, parce qu'elle t'observe Andy tu sais, elle te voit, elle sait que t'existe. Lorsqu'elle te regarde donc, elle voit tous ces efforts que tu fais pour mener à bien ton travail, et l'acharnement avec lequel tu te tiens encore debout. Bien sûr qu'elle le voit, qui ne pourrait pas ? Alors ces quelques fois où tu patauges elle est derrière toi, elle te soulèves pour t'aider à avancer, ces rares fois où tu hésites elle est derrière toi pour te conseiller, oh si durement conseiller, mais ça part d'une bonne intention. Valentyne ne t'aime pas tu sais, et il est fort probable qu'elle ne t'aime jamais ; mais tu es ces sentiments qu'elle ne connaît pas, cette simplicité d'esprit et cette force de caractère qu'elle est curieuse d'apprendre. Tu es cette rivalité qu'elle ne pensait pas rencontrer dans ce corps si petit et si frêle que tu as. Debout. Fière. Mais quoiqu'il puisse se passer à l'avenir entre vous, elle ne te laissera pas passer devant, Andy. Jamais.

UC en mp.

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