On a tous besoin d'une Sam dans sa vie ♥

Tu me manque. C’est fou comme tu me manque. La vie n’a plus autant de saveurs, de couleurs depuis que tu n’es plus là. Papa n’est plus le même… Je ne suis plus la même, je pense. Tu sais, je me souviens de tout. Je me souviens de tout tes sourires, de toutes tes expressions. Je me souviens de ta voix, de tes rires. Je me souviens de tout… Et ça me rend folle. Je… Je ne m’en suis toujours pas remise, tu sais ? De ta disparition. J’ai pas eu le temps, beaucoup trop de chose à faire à la maison. J’aurais pu chercher à en apprendre plus sur ta vie à Poudlard mais je n’ai pas osé. Vu comment je suis, je pense que tu aurais de quoi être déçue. Alors j’essaye d’avancer, de faire comme-ci tout allait bien mais la vérité maman, c’est que je n’ai jamais cessé de regarder en arrière.

Tu es mon héros, mon modèle, le premier homme de ma vie, quoi. Tu es ma seule famille, aussi, c’est pas rien. Je ne connais rien de ma famille côté sorcier et côté moldue elle est petite. Juste nous deux.  Je ne te cacherais pas que tu m’as fait du mal, que tu m’as privée de pas mal de chose suite au décès de maman. Je n’ai pas eu une enfance « normale ». On n’a pas eu une relation père/fille « normale ». Aujourd’hui on est loin, on ne se voit plus que pendant les vacances. Mais ne doute jamais de mon amour pour toi, papa. Quoi qu’il arrive on est une famille et on s’en sortira comme on s’en est toujours sorti : ensemble.

Pour être franche, la première fois que je t’ai vu, j’ai eu peur. Tu as été, le premier à mettre en mal le masque que je m’étais fait. Tu as été le premier à briser ma carapace et… Et c’est quelque chose qui m’a vraiment foutue mal, à l’époque. Je m’étais efforcée à jouer un rôle, qui certes me foutait mal moralement et humainement parlant mais qui, au moins, me rendait la vie plus simple. Fin, la vie plus simple, façon de parler. Toi, tu es arrivé et, bah, t’as plus ou moins tout foutu en l’air. Vraiment, j’avais peur au début, seulement à force de te connaître j’ai cessé d’avoir peur. J’ai honte, tu sais. Je ne sais pas si c’est très… Sain, mais je crois, qu’à force, j’ai commencé à te voir comme une sorte de sauveur. Je ne peux pas dire que tu es juste un ami, parce que c’est archi faux. En vérité, tu m’as beaucoup trop apporté pour que je ne puisse que t’appeler « ami » (et pourtant, ami, c’est déjà beaucoup pour moi). Tu m’as donné confiance en moi, tu as non seulement été mon premier ami mais tu as aussi été la première personne à m’accepter comme je suis. Je n’ai jamais eu la sensation de te faire honte ou de te mettre mal-à-l’aise. Bref, je n’ai jamais eu la sensation d’être de trop. Avec le temps, je crois que j’ai commencé à te voir comme un frère. En fait, c’est comme-ci tu avais été toujours-là. Fin, pardon, c’est assez brouillon comme discours et en écrivant ces lignes je suis rouge… Mais d’une force, mon gars. Ahem. Bref. Je ne suis même pas sûre que tu tomberas sur cette lettre un jour parce que… Bah, parce que je manque de courage, tout simplement. Il y a tellement de chose que j’aimerais te dire, tellement de chose pour lesquelles j’aimerais te remercier. Mais, le truc, ce que je suis morte de peur à l’idée de me montrer 100% honnête avec toi. J’ai peur que… Tu me trouves bizarre ? Que tu me fuis ? Fin, ce que je veux dire c’est que… Bah, je t’aime quoi. Tu es important pour moi et je n’ai pas envie de te perdre ou de te faire du mal. Du coup, bah je n’ose pas ouvrir ma bouche. Peut-être qu’un jour je glisserais cette lettre sous ton oreiller avant de fuir en courant. Si c’est le cas, stp, me juge pas.

Ah, en fait, ton paquet de chocogrenouille disparu : c’était moi.

Tu es un digne blaireau ! Soit fier de ce que tu accomplis au quotidien car ton cœur est grand et ton courage sans faille. Tu es un jaune comme on en fait plus. En tant qu’agent Donuts, je suis fière, trèèèèès fière de toi. Plus sérieusement : merci. C’est con, mais passé du temps avec toi, à élaborer des plans suicidaires pour piquer de la bouffe aux cuisines baaaaah, ça me fait du bien. Tu es quelqu’un de bien, Billy. N’en doute jamais. Tu es un petit vent de fraîcheur dans un quotidien par moment bien morne, un petit rayon de soleil dans l’obscurité des couloirs de l’école. Vraiment, soit fier de ce que tu es. Tu n’as pas idée de la force que tu caches au fond de toi. En tant qu’ainée j’espère, moi aussi, t’apporter quelque chose, même si ce n’est pas grand-chose. Je sais qu’on rigole beaucoup, qu’on part dans des délires fous, mais dans le fond j’espère pouvoir apprendre à mieux te connaître. Parce que tu es un petit bout d’homme qui humainement me touche. Et parce que j’ai beaucoup d’affection pour toi.

Judy c'est une amie, un modèle mais aussi quelqu'un que tu as jalousée fut-il un temps. Il te semble que cette année vous vous êtes considérable éloignées.

Amelia. Amelia, c'était un vertige, une énigme, une douce incompréhension. Notre rencontre a été fugace, étrange… Pour être honnête, je ne savais pas si elle me terrifiait ou me fascinait. La seule chose que je sais, c'est qu'elle m'a profondément marquée. Amelia, c'est cette formule instable qu'on tente de comprendre, d'équilibrer sans réussir à la dompter. Amelia, c'était l'imprévisible. Oui, c'était. Amelia n'est plus. Amelia s'est immolée. La raison ? Personne ne sait. Certains disent qu'elle était dérangée et que c'était à prévoir, d'autres disent qu'elle devait franchement souffrir pour en arriver là. Je ne sais pas, j'irais même jusqu'à dire que je ne veux pas savoir. Le fait est que nous n'avons jamais été des proches, nous étions des connaissances tout au plus. Seulement voilà : je crois que je ne m'en remets pas. C'est horrible, parce que je ne me sens pas légitime de cette douleur, de ce deuil. Amelia avait une famille, des gens qui devraient être nettement plus attristés que moi et pourtant, je souffre. Je me sens profondément minable et en même temps tellement… Démunie ? Ouais, c'est le mot. Démunie. En fait, je ne peux pas dire qu'Amelia n'était rien pour moi. Si elle n'était réellement rien, comme j'aime le croire, je ne devrais pas, alors, avoir l'impression qu'on m'a volée une part de moi.

Malgré ma confiance facile et mon air honnête, je n’ai de cesse de minimiser mes problèmes et de me mentir à moi-même. Ce rapport légèrement hypocrite, je l’aborde avec bon nombre de personne mais Shae a été l’une des seules avec qui j’ai fait tomber le masque bien volontiers. Je n’ai pas la sensation d’être un boulet, avec elle. C’est comme-ci toutes ces petites différences qui font que je me sens mal dans ma peau n’avaient pas d’importance. Elle ne minimise pas mes désirs d’être plus séduisante et ne me donne pas la sensation d’être ridicule à me prendre autant la tête sur tout. C’est… Une amie, elle a tout d’une amie en tout cas. Dans l’idéal, j’aimerais lui rendre la pareille un jour, lui apporter quelque chose et pourquoi pas me découvrir de nouveaux points communs avec elle.

Ethan, je l’admire. Beaucoup. Peut-être un peu trop. Mais je n’ai pas pour projet de remettre tout ça en question. Ahem. Bref. C’est quelqu’un que j’apprécie bien au-delà de ce qu’il peut m’apporter au quotidien. En dehors des cours de potions ou de nos expérimentations : c’est avant tout passer du temps avec lui qui m’éclate. Il m’apprend plein de choses, Ethan. J’ai envie de lui en apprendre aussi. J’ai l’étrange sensation qu’il cache un truc, qu’il reste volontairement en retrait parce qu’il angoisse sur je ne sais quoi. Je trouve ça dommage, ce type mérite tellement plus que la place de figurant dans le cœur des gens. Je veux lui renvoyer la pareille, j’y travaille activement. Sans doute qu’il doit me trouver lourde et chiante, voir idiote (comme pas mal de monde) mais, sincèrement, j’espère qu’il m’aime bien. Fin, comment dire… Je pense que ça me ferait sincèrement chier si ce n’était pas le cas. Je l’aime bien, vraiment. Dans l’idéal, j’aimerais qu’on puisse finir par se considérer comme des amis fiables, comme une relation qui rime avec long terme.

Enoch c'est, ave Billy ton ami, un grand ami et même si tu complexes un peu tes années en plus, il n'empêche que tu as beaucoup d'affection pour lui. Pourtant Enoch, c'est quelqu'un qui grade beaucoup de chose et ça te frustre, parce que tu aimerais lui apporter le soutiens, l'aide dont il a besoin. Tu as le sentiment de lui être inutile de ne pas le combler comme tu le devrais. Ca te frustre, te frustre encore sans trop comprendre pourquoi.